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11/02/2014
Jean-Paul II, télépape
Enfance, adolescence, carrière
Né en 1920 en Pologne, il a le profil classique de l'ecclésiastique qui fait
carrière (évêque auxiliaire de Cracovie en 1958, archevêque de Cracovie en 1964,
cardinal en 1967) Bref, rien de bien intéressant. Son nom de jeune fille était
Karol Wojtyła
Election
Premier pape non italien depuis Adrien VI en 1522, son élection en 1978 provoqua
un choc ! Qu'un évêque polonais puisse être élu, alors qu'on connaît le
poids énorme de la curie romaine et du collège des cardinaux italiens qui ne
manquait pourtant pas de candidats, fut une énorme surprise. Sans qu'on puisse le prouver on parle de la
main de la C.I.A. américaine (par l'intermédiaire du
cardinal de Philadelphie John Krol) qui en le faisant élire aurait cherché à accélérer la
chute du bloc communiste, notamment en déstabilisant la Pologne
(c'est ce qu'on
appelle la théorie des dominos). On a appris plus tard que Wojtyła
était le candidat de l'Opus Dei
Style
Super star, mystique jusqu'à l'absurde, amateur de bains de foule, de
gesticulations médiatiques (comme embrasser le sol des pays qu'il visitait),
instigateur de Journées Mondiales de la Jeunesse, grand raout médiatisé
rassembleurs de culs bénis de toutes catégories venus vénérer l'idole et
écouter sa "bonne parole". Un psy qualifierait sans doute ses
agitations comme provenant d'un personnage extraverti à l'égo démesuré... mais
on ne dit pas cela d'un pape...
Créateur de saints et de de bienheureux comme s'il en pleuvait, bardé de
certitudes et grand distributeur d'anathèmes en tout genres.
Il n'hésita pas par exemple à béatifier (en 2000 et dans l'indifférence
générale) le pape Pie IX, dont la biographie
ressemble plus à celle d'un criminel de guerre qu'à celle d'un saint homme.
Celle de Josémaria Escriva de Balaguer, fondateur de l'Opus Dei, compromis avec des
nombreuses dictatures militaires procède d'une logique de remerciement
(l'Opus Dei avait contribué a rembourser la dette provoqué par la banqueroute
frauduleuse de la banque du Vatican)
D'autre béatifications et sanctifications surréalistes :(1)
- Anna Katharina Emmerick : Mythomane hallucinée que
Pie XI et Paul VI avaient
renoncé à béatifier
- Monseigneur Stepinac : Criminel de guerre croate
- Monseigneur Schuster : Qui bénit les troupes de Mussolini en 1937
-
Juan Diego Cuauhtlatoatzin : Indien mexicain qui aurait vu la Vierge en 1531.
Béatifié en 1990 et canonisé en 2002. Le seul problème c'est que ce Diego là n'a
jamais existé et est une invention des missionnaires du 16ème siècle.
-
Padre Pio : moine mystificateur
En 1996, il commémore aux côtés de Jacques Chirac, le 1500ème anniversaire du
baptême de Clovis, le sanguinaire loubard mérovingien
En 1997, en marge des Journées Mondiales de la Jeunesse, il vient faire un tour
dans l'Essonne pour se recueillir sur la tombe du Professeur Lejeune, acharné de
l'anti-avortement et membre de l'Opus Dei.
Restauration
Par une politique de nominations épiscopales qui ne
tient guère compte des souhaits exprimés par les Eglises locales, Jean Paul II
mène son entreprise de restauration, utilisant tous les moyens à sa disposition
: doctrinal, disciplinaire et surtout autoritaire, avec l’aide d’un certain
nombre de mouvements musclés traditionalistes, souvent sectaires et
politiquement à droite, tout à sa dévotion. Ils font partie du "renouveau
charismatique" et ont pour noms : Comunione e Liberazione, organisation
italienne née dans les années 70 ; les Focolari, mouvement lancé en 1943 à
Trente ; le Néocatéchuménat, fondé à Madrid en 1964 ; les Légionnaires du
Christ, groupe ultra-secret constitué au Mexique dans les années 40, et surtout
l’Opus Dei.
Attentat
Le 13 mai 1981 le pape est victime d'un attentat. On n'a jamais vraiment su qui
étaient les commanditaires.
Sa version du 3ème secret de Fatima
Il ne devait être révélé qu'en 1960 par le pape. Jean XVIII l'ouvre donc et ne révèle rien,
Paul VI ne dira rien non plus. Il
faudra attendre Jean-Paul II et son mysticisme à raz des pâquerettes pour que le
monde entier, ébahi en prenne connaissance : Il s'agit de la description d'une
vision : "un évêque vêtu de blanc qui paraissait être un Pape gravit avec peine
une colline, puis est mis à mort par des soldats au pied d'une croix au moyen
d'une arme à feu et de flèches. Ensuite, les soldats tuaient encore un grand
nombre d'autres prêtres et de laïcs. Tandis que se déroulait cette scène, des
anges récoltaient le sang des martyrs au moyen d'un arrosoir de cristal et
irriguaient avec celui-ci les âmes qui s'approchaient de Dieu." On comprend
pourquoi ni Jean XVIII, ni Paul VI ne rendirent public cette pitrerie. Jean-Paul
II, lui n'eut pas ces scrupules, il publia le texte en 2000 en expliquant que le
sens caché du texte était la prophétie de l'attentat manqué perpétré contre sa
personne en 1981 (trop fort !)
Ses phobies
Le préservatif(2), la
masturbation, l'homosexualité. Très critiqué notamment sur son obsession
moraliste en matière de sexualité... mais peut-on demander à un pape d'être
autre chose qu'un pape ?
Il fut aussi un anticommuniste acharné (normal pour un pape)
Le 31 janvier 2002, dans un discours violent contre le divorce, le pape
Jean-Paul II presse les avocats et les juges civils de refuser d'appliquer la
loi concernant le divorce. Tollé général en Italie et dans le monde entier.
Rarement le pape aura réussi une aussi grande unanimité contre lui y compris au
sein de l'Église Catholique, mais tout le monde semble l'avoir oublié !
L'athéisme (normal pour un pape)(3)
était aussi une de ses phobies. Ce n'était tout de même pas une
raison pour considérer tous les athées comme des foldingues :
"La Bible nous aide à comprendre que ceux qui veulent
nier Dieu sont insensés et se laissent attirer par de vaines idoles."
(14/4/1999)
Ses agitations politiciennes
- Protestations incessantes contre
l'absence de l'idée de "Dieu" dans la Constitution européenne
- Appel à ne pas voter pour les parlementaires favorables à l'euthanasie,
l'avortement, etc. (2003)
La théologie de la libération
Tous les curés ne sont pas d'affreux réactionnaires, ainsi il s'est développé en
Amérique du Sud ce qu'on appelle : la théologie de la libération. Pour résumer
c'est une position dans laquelle l’action politique et sociale apparaît comme
une exigence de l'engagement religieux dans la lutte contre la pauvreté. Voilà
qui déplait fortement à Jean-Paul II et à Joseph Ratzinger,
(le gardien du dogme). Ce mouvement sera
combattu sans relâche par le Vatican, certains de ses partisans se verront
destitués de leur poste et remplacé par des béni-oui-oui. Résultat, désormais,
les populations chrétiennes d'Amérique du Sud se tournent de plus en plus vers
les sectes protestantes (et il y en a de pas tristes)
Ses amis
|
Jean-Paul II et
son copain |
- Le dictateur chilien
Augusto Pinochet.(4)
- Félix Houphouët-Boigny, dictateur de la Côte d'Ivoire, celui-ci alors que
son pays s'enfonçait dans la crise économique consacra toute une partie du
budget national(5) à faire construire en pleine jungle, dans son village natal de
Yamoussoukro, une réplique de la Basilique St Pierre de Rome. Puis il téléphona
au Pape : "C'est pour toi, je te l'offre !" Le pape accepta, et prit l'avion
pour l'Afrique en 1990 afin d'aller consacrer la chose.(6)
- Lech Walesa, inventeur du syndicalisme paroissial, prix Nobel de la paix
par inadvertance (1983) et président neuneu de la république polonaise
(1995-2000)
-
En décembre 2000, Jean Paul II recevait Jörg Haider, leader
néo-nazi autrichien (1950-2008) venu avec une délégation de Carinthie offrir au
pape un sapin de Noël !
Ses rapports avec l'Opus Dei
Quand il n'était qu'évêque de Cracovie, l'Opus Dei l'invitait à Rome dans une
riche résidence. L'Opus s'est montré très généreuse avec la Pologne, finançant
le syndicat Solidarnosc et son principal responsable Lech
Walesa quand celui-ci est entré en politique (on a
vu ce que ça a donné)
Jean Paul II ne peut rien refuser à l'Opus Dei :
- Le pape a fait de l'Opus Dei une prélature personnelle en 1982. Cela signifie
qu'elle ne dépend que de lui, ce qui court-circuite toute la hiérarchie
catholique.
- Il nomme évêques des membres de Opus Dei en Amérique du Sud latine
(sept au Pérou, quatre au Chili, deux en Equateur, un en
Colombie, un au Venezuela, un en Argentine et un au Brésil). La
nomination de Mgr Fernando Saenz Lacalle (un espagnol,
évêque des armées) comme archevêque de San Salvador fit scandale
puisque c'était l'ancien siège du martyr Mgr Oscar Romero, assassiné par
l'extrême-droite.
En Europe, La nomination de Klaus Küng en Autriche causa de profondes blessures
au sein de l'église locale.
Ses magouilles financières
Commencés sous le pontificat de
Paul VI, et après avoir failli être stoppé par
Jean-Paul 1er, les magouilles reprennent de plus
belle sous Jean-Paul II, qu'on en juge :
1979 : Assassinat du magistrat milanais Emilio Alessandrini, peu de temps
après avoir effectué une enquête sur la banque Ambrosiano. Assassinat de Carmine
Pecorelli journaliste bavard membre de la P2. Le chef de la mafia de Rome, Giulio
Andreotti également ministre, sénateur et chef du gouvernement, ami personnel de
Jean-Paul II, figure de la Démocratie Chrétienne (qui s'est effondrée dans la
corruption) après avoir été acquitté, est finalement condamné en 2002 à 24
ans de prison pour avoir commandité ce meurtre.
Assassinat de Giorgio Ambrosoli à cause de son témoignage contre Sindona
(qui
blanchissait l'argent de la mafia à travers la banque du Vatican en Suisse)
fourni au chef de la police de Palerme Boris Giulano assassiné quinze jours
après (son successeur Emanuele Basile sera assassiné l'année suivante).
Assassinat du magistrat Cesare Terranova.
Assassinat du colonel Giuseppe Russo.
Assassinat du lieutenant colonel Antonio Varisco qui enquêtait sur la P2.
1980 : Assassinat de Roberto Rossone, président adjoint de la Banco
Ambrosiano.
1980 : La banque du Vatican: IOR (Instituto per l'Opere del
Religion) dérape de plus en plus: après avoir participé au
financement du coup d'état du général Pinochet, un énorme trafic d'armes pendant
la guerre des Malouines, les bénéfices de ses opérations servent à acheter des
hommes politiques et des groupes de presse comme Rizzoli plumé par la mafia et
propriétaire du "Corriere della serra".
1982 : Le banquier Roberto Calvi
de la Banco Ambrosiano, la banque du Vatican, a été suicidé
(étranglé
puis pendu) sous le pont des Black Friards à Londres
(meurtre
rituel : des briques dans les poches...) L'assassin est le
parrain mafieux Pippo Calo. Quelques heures auparavant, sa secrétaire Grazziella Corrocher est "suicidée" en tombant du 4e étage des bureaux de
la Banco Ambrosiano
Assassinat de Roberto Rossone directeur général de la Banco Ambrosiano.
Guiseppe Dellacha, se tue en tombant d'une fenêtre de la Banca
Ambrosiano à Milan.
Le général Della Chiesa, et Aldo Moro le président de la Démocratie
Chrétienne sont assassinés (soi-disant par les brigades rouges...).
Mgr Marcinkus, banquier du Vatican, est nommé aux USA pour éviter la
justice italienne malgré un mandat d'arrêt international.
En Mars 1986, le banquier véreux Michel Sindona menace de parler du fond
de sa cellule aux Etats-Unis. Un café garni au cyanure le fait taire
définitivement.
1994 : La banque du Vatican: IOR (Instituto per l'Opere del Religion) dérape de nouveau : elle est compromise dans le
scandale Enimont où l'IOR a servi de relais à un pot de vin de 93
milliards de lires payé aux partis politiques italiens pour s'assurer la
mainmise sur la chimie italienne. La banque du Vatican est aussi impliquée
dans un trafic d'armes au profit d'une famille mafieuse de Catane et dans
une tentative de détournement informatique de subventions européennes.
4 mai 1998 : Le chef de la garde
suisse du Vatican, Alois Estermann , son épouse Gladys et un vice-caporal
Cédric Tornay sont retrouvés morts par balles au Vatican à quelques
dizaines de mètres de la chambre du pape. Rapidement, avant la fin de
l'enquête, le Vatican annonce que Cédric a tué son patron et sa femme par
jalousie puis s'est suicidé. Autopsie bâclée, pas d'enquête, des douilles
ont disparu, incohérence entre l'arme et la blessure. Le Vatican exhibe
une lettre de Cédric expliquant son geste : un faux manifeste. Dans les
jours qui suivent, les 2/3 des sous-officiers de la garde suisse
démissionnent sans vouloir donner de motif. Alois Estermann avait la
confiance du pape et savait beaucoup de choses. Il était aussi membre de
l'Opus Dei et agent de la Stasi (services secrets de l'Allemagne
de l'Est) et craignait pour sa vie.
Licio Gelli, grand maître de la P2, très lié au Vatican, après 40 ans de
magouilles, d'assassinats, d'attentats (une bonne centaine de morts), de
tentative de coups d'états, collusion avec la mafia, après avoir trempé
dans tous les grands scandales de l'Italie (Ambrosiano) était toujours
en liberté et passait une paisible retraite dans sa luxueuse villa
d'Arezzo en Toscane. Il est arrêté à Cannes en septembre 1998.
(Visiblement, la police italienne n'était pas très motivée pour
l'arrêter...)
Octobre 2000 : Le juge Jean Trecani de Lausanne, découvre que la mafia a
bricolé le site Web de la Compagnie Bancaire Espirito Santo qui lui a
permis de détourner 1,3 milliards d'euros de subventions de l'Union
Européenne. Une partie de ces fonds, avant d'arriver en Suisse, a été
blanchie par la banque du Vatican.
Ses passions secrètes
Un personnage de haut rang du Vatican fut chargé de recueillir des
témoignages tout azimuts afin de bétonner le dossier en béatification de
Jean-Paul II. C'est ainsi qu'on a appris de plusieurs sources que la Pape avait
l'habitude de se flageller avec une ceinture. Quand on sait que la douleur
provoquée volontairement libère des endomorphines(7)
dans le corps. C'est peut-être la le chemin qui le menait à l'orgasme
à l'extase...
Ses miracles
Dans son procès en béatification, il paraît que l'on peina à trouver
des "vrais miracles". Aidons ces braves gens en leur rappelant qu'en Juin 2003,
Jean-Paul II célébrait une messe à Osijek en Croatie : Bilan, deux morts !
Comment ce n'est pas un miracle, Oh, pardon !
Son plus grand échec
Il fut recalé pour l'attribution du prix Nobel de la paix en 2003(8)
La fin
Atteint de la maladie de Parkinson, il n'est plus présentable et bafouille des
propos incompréhensibles, ce qui fait qu'on lui fait lire ses derniers discours
en play-back.
(écoutez
ici). Il a failli mourir le premier avril (2005) mais comme ça ne
faisait pas très sérieux on l'a prolongé d'une journée.
Joseph Ratzinger, son homme de confiance (voir
ci-dessous) attendait son heure dans l'ombre, il
organisa magistralement son élection et devint Benoit XVI
(un pape d'un tout autre style mais encore plus réac
que Jean-Paul II)
Ses collaborateurs
-
Paul Casimir Marcinkus
(1922-2006)
voir le lien
-
Joseph Ratzinger, né en 1927. nommé en 1981 préfet de la congrégation
pour la doctrine de la foi, un poste hérité directement de l'inquisition et
destiné à fustiger tout ce qui s'écarte de la doctrine officielle, il ne s'en
privera pas et condamnera tout ceux qui auront le malheur d'avoir des idées un
peu originales et/ou libérales ou progressistes. En revanche il ne répondra pas
à ceux qui lui demanderons de stopper les agissements sadiques envers les
enfants.
Il acquiert rapidement une réputation de sectaire doctrinal, il se fait passer
pour un intellectuel dans la mesure où il a ingurgité toute la littérature de
pères de l'église, mais reste fondamentalement psychorigide, à ce point que
lorsque la succession de Jean-Paul II est à l'ordre du jour, personne ne lui
donnait aucune chance : trop marqué à droite, trop conservateur, trop schématique,
trop sûr de lui... Raté !
-
Joaquin Navarro-Valls, porte parole
(civil) du Vatican : né en 1936. Se fit remarquer par ses déclarations au
lendemain du verdict de la cour d'Assise de Bruxelles condamnant en 2001 deux
religieuses complices du génocide au Rwanda (800.000 victimes
en 1994),
à 15 et 12 ans de prison, en déclarant : "Le Saint- Siège ne peut
qu’exprimer sa surprise de constater que la grave responsabilité des
personnes et des groupes de personnes impliquées dans ce génocide terrible
au cœur de l’Afrique soit portée sur si peu de gens."
Comme si la question était
là ? Aurait-il fallu qu'en raison des motifs évoqués par le Vatican, la
justice belge laisse les deux religieuses tranquillement dans leur planque
?
Postérité
Faces aux dérives de
Benoit XVI,
Jean-Paul II passe aujourd'hui pour un gentil pape, (les gens ont la mémoire
courte(9)), d'autres n'hésitent pas à évoquer sa "grandeur", sa
"personnalité exceptionnelle'' quand ce n'est pas carrément son "génie". Et il
a été
béatifié en mai 2011(10), mais ces cohortes d'amnésiques ne
parviendrons pas à nous faire oublier ni ses positions aussi rétrogrades qu'irresponsables en
matière de sexualité, ni ses étranges choix politiques
(qui le conduisirent à engueuler publiquement les
partisans de la théologie de la libération, alors que sa rencontre avec Pinochet
ne fut qu'un échange de politesses entre gens de bonne compagnie) Que
l'église fasse ce qu'elle veut pour "honorer" sa mémoire, après tout c'est son
problème... mais là où ça ne va plus c'est quand on voit des gens dont
l'engagement politique s'inscrit théoriquement dans la défense de la laïcité, et
qui viennent prêter main forte, sans aucun états d'âmes aux bataillons des pires de
culs bénis et des grenouilles de bénitiers. (voir par
exemple, l'attitude du maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, qui n'a pas
hésiter à se ridiculiser en débaptisant le parvis de Notre dame en Place
Jean-Paul II, voir aussi l'intention du maire communiste de Rome, Walter
Veltroni, de renommer la gare Termini en l'honneur de Jean Paulsky, intention
rejetée (ouf) par le conseil municipal de la ville.)
Notes et commentaires
(1) pour plus de précisions sur ces drôles de saints,
voir ici
(2) "qu'il a toujours mis à l'index par pur masochisme" dira je ne sais plus quel
humoriste
(3) Bien qu'il y eut des papes athées (Léon X,
Paul III)
(4) L'Église catholique reconnaît qu'elle a
toujours soutenu le dictateur Pinochet jusqu'au bout : Le cardinal chilien Jorge
Medina (préfet de la Congrégation pour le Culte Divin au Vatican) a reconnu que
le Saint-Siège a effectué des démarches discrètes pour libérer Pinochet détenu à
Londres de 1998 à 2000. Mgr Fransisco Javier Erra Ruiz, archevêque de Santiago
du Chili : "Les arrestations de Pinochet étaient moins choquantes que son
arrestation à Londres".(en 1998)
(5) Houphouët-Boigny déclara que la
basilique avait été construite avec ses fonds propres ! Même en admettant, ils
viennent d'où ses fond propres.
(6) Pour ne pas perdre la face le pape exigea qu'un hôpital dont il poserait la
1ère pierre soit construit dans la capitale ivoirienne. Les travaux n'ont
commencé que 19 ans après...
(7) Les endomorphines, sont secrétées par l'organisme lors d'activités sportives
intenses, de douleurs sublimées (masochisme), de massages corporels,
d'excitation (de simples caresses jusqu'aux préliminaires sexuels) et de
l'orgasme. Elles procurent une sensation de bien-être, d'apaisement, de
plénitude...
(8) Ce qui provoqua une grosse colère de son supporte polonais n°1, Lech Walesa
(9) Dans un sondage réalisé par TNS en 2011, 75% des Français déclaraient avoir
une bonne image du pontificat de Jean-Paul II ! Consternant !
(10) Ce qui nous fait une belle jambe !
Mais qu'un cardinal espagnol fasse un infarctus en pleine séance de
béatification, ça c'est quand même très fort !