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06/02/2013
Paul VI
Pape à réaction
Né en 1897, pape en 1963,
mort en 1978.
Enfance et vocation
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Le cardinal Montini qui deviendra Paul VI
était maigre, fluet, se santé fragile et chétif. Il entre aux séminaire en 1916
et dans les ordres en
1920.
Carrière
Il fut l'un des plus proches collaborateurs de Pie XII
(il allait jusqu'à lui écrire certains de ses discours
et influencer certaines de ses décisions)
Curé atypique, et mystique, il voit des anges partout, ce qui lui vaudra la
risée des collègues, de ses diocésains et de sa hiérarchie. Son profil de
carrière en sera rendu difficile : Il ne devient archevêque qu'en 1954 (à 3 ans
de la retraite) du coup, il rempile et il est nommé cardinal
(1) 4 ans plus tard par
le tout nouveau pape Jean XXIII
Election
A la mort de Jean XXIII , c'est le bordel, alors qu'on attendait un pape
ronfleur, ce dernier s'était mis en tête d'organiser un concile pour réformer
l'église en ayant l'indélicatesse de périr avant ses conclusions.
Il fallait donc un pape avec une date de péremption moins proche pour finir tout
ça, mais en douceur parce que l'idée du concile plaisait bien aux journalistes,
aux enfants de cœur et aux cathos de gauches.
Montini choisit le pseudo de Paul VI en hommage dit-il à Paul V qui fut un grand
pape. Effectivement quand on fait des recherches on s'aperçoit que Paul V est le
pape qui a refusé que Copernic puisse librement exprimer le fait que la Terre
tournait autour du soleil. Ça commençait bien...
Affaires financières et mafieuses
(2)
En
1961, le financier mafieux Michele Sidona chargé du blanchiment des revenus du
trafic d'héroïne entre la Sicile et les États-Unis fait entrer dans le capital
de sa banque : la Banca Privata Finanziara de Milan le IOR
(Institute per le
Opere di Religione), la banque du Vatican grâce au futur pape
Paul VI.
En 1968, le pape Paul VI reçoit en audience privée un illustre parrain de la
mafia de Chicago : Sam Giancana qui utilisait des prêtres catholiques pour
des transferts de fond internationaux pour blanchir de l'argent via la
"Continental Illinois et la Finibank" et fournir des liquidités au Vatican.
En juillet 1971, un lot de plus de 14 millions de $ de faux titres américains
fabriqués par la mafia US, commandés par l'évêque Paul Marcinkus et grâce à un
banquier homme d'affaires italien, Michele Sindona, sont livrés à la banque du
Vatican (Instituto per le Opere di Religione). Ces faux titres étaient
un acompte sur un montant total de 950 millions de $. Le 25 avril 1973,
William Lynch, chef américain de la section du crime organisé et du racket et
William Aronwald, adjoint au chef des forces d'intervention de New York, sont
reçu au Vatican par l'évêque Benelli puis par Marcinkus, avec des hommes du FBI
à ce sujet. Source : "Au nom de Dieu" David Yallop.
En 1976 est publiée la liste des dignitaires de la loge P2
(dirigée par
Licio Gelli) et qui comprend une centaine d'évêques et de cardinaux du
Vatican (la P2 est liée à la CIA, la Cosa Nostra, à l'extrême droite et à la
Mafia via la Banco Ambrosiano)
Le Pape à réaction
La période de retour des fidèles vers l'Eglise commencée en 1958 avec l'élection
de Jean XXIII en prend un coup dans la tronche et la tendance s'inverse de
nouveau... et continue toujours.
Et quand on demanda au pape pourquoi, il avait pondu ce machin, qui après tout
n'avait rien d'indispensable, il répondit simplement : "Normal je suis un
pape à réaction !"
Un rival
Il est toujours difficile de revenir en arrière, car dans ce cas la critique
vient des deux côtés, de ceux qui reproche les revirements, mais aussi de ceux
qui trouvent que ceux-ci (les revirements) ne vont pas assez loin. Et c'est
ainsi que comme au bon temps des antipapes, un évêque fanfaron se mit à
s'opposer au Pape, l'individu s'appelait Marcel
Lefebvre, attaché au port de la soutane et à la messe en latin, il provoqua
Paul VI en 1974... qui répondit mollement. Les provocations se succédèrent en
1975... Paul VI répondit toujours avec une mollesse persistante... en 1976
Lefebvre s'autorisa tout seul à ordonner des curés. Paul VI fut cette fois bien
obligé de le virer de l'Eglise sous peine de perdre la face. C'est exactement ce
que souhaitait le Marcel qui se dévoila alors sous son vrai jour : un fanatique
borné, militant pour le retour des dictatures. Par son action celui qui ne fut
jamais (il aurait bien voulu) Marcel III, servit de repoussoir à Paul
VI... effectivement quand on compare les deux...
Sexualité
En 1968, il pond une encyclique sur le mariage et la régulation des naissances :
qui se résume ainsi : pas de boogie-woogie hors mariage, et ni capote, ni
pilule....
Epilogue
Il meut en 1978,, laissant les milieux affairistes lié au Vatican dans le
désarroi ! Amen !
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Post Mortem
Il se chuchote dans certains milieux bien
particuliers (3) que Paul VI aurait été pendant son règne une créature du diable !
Rien que ça ! Et ceux qui font courir ce bruit en veulent pour preuve sa
signature à Popaul, on la retourne et on obtient un magnifique 666
Notes
(1) Les vaticanologues et les
commentateurs snobs s'offusqueront du fait qu'on ne doit pas dire "nommer un
cardinal" mais "créer un cardinal"... Et bien qu'ils s'offusquent, ça les
occupera !
(2) L'excellent film de Francis Ford Coppla "Le parrain - 3" a pour thème les
scandales mafio-financiers liés au pontificat de Paul VI
(3) Dont ceux proches de l'ineffable Marcel Lefebvre qui en 1976, après avoir mis en doute la
légitimité de Paul VI au titre qu'il serait communiste et/ou franc-maçon déclara
"qu'on ne peut dialoguer ni avec les franc-maçons, ni avec les communistes, car
on ne dialogue pas avec le diable!"... Quel boute-en-train ce Marcel Lefebvre !