Page mise à jour le 27/02/2016

La Pologne
Pays des culs-bénis

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Le drapeau de la Pologne (fusionné
avec celui du Vatican)


Et le blason à
l'effigie du poulet
 royal

"La Pologne apparaît, disparaît, change de frontières. On ne sait jamais où elle est. Elle joue à cache-cache ou quoi ?" (François Mitterrand)
"Ça se passe en Pologne, c'est-à-dire Nulle Part" (Alfred Jarry, Ubu)

Population

La Pologne est habitée par 39 millions de polonais et de polonaises

Histoire ancienne

Fondé au Xème siècle, elle disparaît, réapparait, change de place constamment au fil des guerres et des invasions.
La Pologne moderne renait en 1918, d'abord démocratique, le pays devient rapidement une dictature sous le régime du maréchal Pilsudski en 1926.

Avant la seconde guerre mondiale, la Pologne est très gentille avec l'Allemagne puisqu'elle participe même avec elle à l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1938.(1)  Cela n'empêchera pas l'Allemagne de l'envahir en septembre 1939, laissant la rive orientale de la Vistule à l'Union Soviétique. (2)

Si du côté soviétique l'invasion n'a rien de drôle (déportations et assassinats, notamment à Katyn), du côté allemand, c'est l'horreur et la terreur absolue, 20 % de la population sera sauvagement exterminé. (notamment la quasi totalité des juifs)

A la fin de la seconde guerre mondiale, on décale un peu la Pologne vers l'Ouest (absorption de la Prusse orientale, mais abandon d'une partie des territoires orientaux). La Pologne devient une "démocratie populaire, membre du Pace de Varsovie," autrement dit un pays vassal de l'Union Soviétique.

Des émeutes éclatent de temps à autres et de ci-de là (notamment en 1956 à Poznan) provoquant des changements de personnel dirigeant, mais rien de fondamental.

Histoire moins ancienne

Et vlatipa qu'à Rome, en 1978, le pape Jean-Paul 1er, qui venait juste de remplacer Paul VI, se met à mourir à son tour. Pas bien grave, le Vatican a une réserve étonnante de candidats pape. Et bien, non ! Il aura fallu que le conclave vote pour un inconnu polonais. Sans qu'on puisse le prouver on parle de la main de la CIA américaine qui en le faisant élire aurait cherché à accélérer la chute du bloc communiste, notamment en déstabilisant la Pologne. On a appris plus tard que ce pape était le candidat de l'Opus Dei.

Du coup les polonais ne sentent plus pisser. Ils se sentent soutenus par le Pape Jean-Paul II, autrement dit par Dieu le père. Le pape qui se prend pour un libérateur, fait dans la provocation et en 1980, naît le syndicat "indépendant" Solidarnosc (Solidarité), dirigé par Lech Walesa, (et bien encouragé en sous-main par la CIA et par l'Opus Dei) qui regroupe vite plusieurs centaines de milliers de salariés et que soutiennent des "intellectuels réformateurs". Walesa demande au monde entier de porter soutien à son syndicat au nom imprononçable. C'est à cette époque que tout un tas de catholiques qui hurlaient en France contre les syndicats et tout un tas de bourgeois que les souffrances des peuples chiliens et argentins indifféreraient totalement se mirent à arborer fièrement des pin's au logo de Solidarmachin.

Le général Jaruzelski, chef de l'état déclare la loi martiale en Décembre 1981. Solidartruc est dissous. Walesa est arrêté. (il sera relâché en novembre 1982, mais placé en résidence surveillée).
En 1983, la provocation continue, le prix Nobel de la paix est attribué à Walesa (Qu'a-t-il fait pour la paix ?). Il ne pourra aller le chercher.

Histoire contemporaine

En 1989, après la chute du mur de Berlin et l'échec du Putsch de Moscou(3), la Pologne crée sa troisième république sous le mode occidental. Solidarnosc gagne les élections et en 1990 Lech Walesa est élu Président de la République(4) ridiculisant la Pologne en s'entourant de culs bénis, de coincés de la braguette et autres incompétents.

En 1993, les anciens communistes gagnent les élections. Waldemar Pawlak devient premier ministre. Walesa n'est pas content.

En 1995 le socialiste Aleksander Kwasniewski est élu président, Lech Walesa est battu.

En 1997 la droite revient au pouvoir et Jerzy Buzek devient Premier ministre.

En 1999, Une exposition représente une œuvre assez maladroite et provocatrice de Maurizio Cattelan, représentant le pape Jean-Paul II écrasé par une météorite. A Varsovie, le scandale est à son comble, et la directrice du musée se fait limoger. Provocation réussie !


En 2000 Kwasniewski est réélu président. Walesa se prend une super gamelle (1,01%)

En 2004 et 2005, le maire de Varsovie, Lech Kaczynski, futur président de la république qui ne cache pas ses positions homophobes, interdit la Gay-Pride de Varsovie. Malgré cela, plusieurs milliers de manifestants défilèrent.

Le 23 octobre 2005, Le virage à droite se confirme avec l'élection de Lech Kaczynski comme président. Une droite ayant repris le flambeau de l'ordre moral et qui veut nettoyer le pays des "déviants sexuels de toutes sortes". Lech Kaczynski déclare que les homosexuels sont anormaux et qu'il ne faut pas hésiter à les emprisonner pour les empêcher de contaminer les honnêtes citoyens ! (Précisons que ce triste sire est évidemment issu de Solidarnosc, ce ramassis de culs bénis que certains invitaient à soutenir sans réserve dans les années 80... )

En Février 2006, la publication en couverture d'un magazine de l'icône de la Vierge noire de Czestochowa, avec le visage de Madonna provoque un tollé dans les milieux catholiques.

En mai 2006, l'extrême droite au gouvernement : Giertych, dirigeant de la "Ligue des familles polonaises" prend l'Éducation nationale et veut que "les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle" soit enseignées à l'école. Lepper chef du Samoobrona ("Autodéfense") obtient un poste de vice-Premier ministre (chargé de l'Agriculture) et un de ces acolytes obtient le ministère du travail et du bâtiment. C'est Jaroslaw Kaczynski, (frère jumeau du président et qui habite toujours chez sa maman) qui est chef du gouvernement.

Juin 2006 : La gay-pride parvient à se tenir à Varsovie sans incident majeur et réunit 3000 personnes. Une contre manifestation de "jeunes militants chrétiens", scandant que l'homosexualité est un péché, est un échec. Il faut dire que la manif avait reçu le soutien de nombreuses délégations étrangères et qu'une nouvelle interdiction risquait de ternir l'image d'une Pologne déjà marqué du doigt pour son actuel gouvernement. Néanmoins, l'extrême droite par la voix de son ministre de l'éducation, Giertych, tenta jusqu'au bout d'obtenir l'interdiction : "C'est une grave erreur de l'actuel maire que de n'avoir pas eu le courage de s'opposer au mal." dira l'andouille.

Novembre 2007 : le parti libéral de Donald Tusk, s'oppose aux jumeaux Kaczynski et gagne les élections. On respire un peu mieux.

Avril 2010 : le président Lech Kaczynski, sa femme et d'autres dignitaires du régime se crashent en avion. L'émotion (bien orchestrée par les médias) provoquée par cette disparition ne doit pas gommer la vérité sur ce personnage rétrograde, réactionnaire, intégriste catholique, homophobe militant, favorable à la peine de mort et défavorable à la légalisation de l’avortement. Cet anticommuniste de caricature avait institué la loi dite de "lustration" visant tous ceux ayant collaboré de près ou de loin aux gouvernements "communistes". Il avait voulu, notamment, abolir les retraites des anciens brigadistes en Espagne républicaine. La nouvelle élection présidentielle voit la défaite de Jaroslaw Kaczynski face au libéral Bronislaw Komorowski. On respire encore un peu mieux.

Tourisme

Même s'il ya de belles choses à voir en Pologne, le pays n'est pas un top touristique. Varsovie (entièrement rasée par les allemands, mais reconstruite suivant les plans d'origine) et Cracovie ne sont ni Prague ni Budapest. A noter que 1/3 des touristes viennent d'Allemagne (nostalgie ?). Pour le délire, faite un petit tour à Sopot, ville portuaire où on trouve la maison tordue (ou maison molle) construite en 2004 par les deux compères
Szotynki et Zaleski, et qui abrite un centre commercial.

Exportations

Plombiers, infirmières, curés, barmaids, travailleuses du sexe...

Religion

Le chiffre de 98 % de catholiques est évidemment exagéré (cela veut dire simplement qu'il y a 98 % de baptisés), mais ne nous voilons pas la face, l'influence de l'Eglise catholique est énorme, pesante, envahissante. Les pèlerinages à la Vierge noire de Czestochowa n'ont rien à envier aux pitreries de Lourdes ou de Lisieux et la Pologne est sans doute le seul pays où le mot "athée" est une insulte.

En 2009, un moine franciscain, Ksawery Knotz, sortit un bouquin d'éducation sexuelle à l'usage des couples catholiques ! Car une partie de l'Eglise catholique se rend bien compte que traiter aujourd'hui la sexualité comme on la traitait il y a un siècle (l'amour sans plaisir, ni fantaisie et uniquement destiné à la procréation) est le meilleur moyen de ne pas se faire entendre. Donc, elle met de l'eau dans son vin et notre moine lubrique d'écrire : "Chaque geste - un type de caresse, une position sexuelle - qui vise à éveiller est permis par Dieu et le satisfait. Pendant l'acte sexuel, les couples mariés peuvent montrer leur amour de toutes les façons, ils peuvent s'offrir les caresses les plus convoitées. Ils peuvent se stimuler manuellement ou oralement." On sera donc heureux d'apprendre que la pipe est désormais tolérée (du bout des lèvres) par l'Eglise : Mais c'est bien la seule avancée, puisque notre moinillon décourage l'utilisation de la capote et des pilules contraceptives puisqu'ils "entraînent les couples mariés au-delà de la culture catholique vers un style de vie tout à fait différent."… On se disait aussi…

Sexe

En la matière, la Pologne nage en pleine contradiction. Le sexe n'est pas tout à fait tabou et les maisons closes se font de la pub. L'érotisme est et à toujours été très présent en Pologne notamment dans l'art. (sans doute est-ce là une sorte de soupape en regard du poids de l'Eglise catholique.) A côté de ça 88 % de polonais pensent que les homosexuels sont anormaux.

"Les contraceptifs ne sont pas des médicaments, car le sexe n'est pas une maladie. Le sexe est une affaire de gens en bonne santé".  C'est le dénommé Zbigniew Religa(5), ministre de la Santé du gouvernement de Jaroslaw Kaczynski qui nous a pondu ce sophisme en conséquence de quoi, les contraceptifs ne sont plus remboursés.


Un salon de coiffure avec des coiffeuses peu farouches

Le bar d'un bordel

anecdotes :

Il n'y a pas que des culs bénis en Pologne ! Heureusement ! Voici les faits : En 1997 une grosse branche dégringole sur une femme qui passait à proximité d'un bâtiment appartenant à l'église dans la paroisse de Dalikowo. Le curé n'ayant pas assuré son terrain, il doit verser à la victime l'équivalent de 90.000 €. Comme il n'a pas la somme, les biens immobiliers ont mis en vente... Parmi les acheteurs potentiels, le directeur de l'hebdomadaire anticlérical "Nie" (non) Jerzy Urban, qui aimerait en faire une maison close (ou une discothèque). "En réalité, mon projet d'ouvrir une maison close dans ce petit village est un instrument de pression pour forcer l'Eglise à indemniser cette femme", a-t-il expliqué. "Si l'Eglise ne le fait pas, je compte vraiment racheter les biens et réaliser ce projet, même si financièrement ça n'a pas beaucoup de sens car le presbytère est en rase campagne et les clients risqueraient de manquer", a-t-il déclaré. (Novembre 2003).

Un coiffeur polonais a eu l'idée d'ouvrir un salon de coiffure pour homme "haut de gamme" ! Pourquoi haut de gamme ? Parce que les prix sont tout simplement multipliés par trois !
Pourtant le matériel est le même que partout, les coiffeuses n'ont pas de diplômes supplémentaires par rapport à leurs collègues, le cadre est joli mais n'a rien d'exceptionnel....
Le petit plus c'est que les coiffeuses sont en maillot de bain...
Et j'entends déjà la petite question indiscrète : il y a-t-il une arrière-salle ?
On en sait rien mais il n'est pas interdit de fantasmer !  (Mars 2005)

La Pologne est vraiment le pays des contradictions.
M. Myszko est un catholique convaincu, d'ailleurs il a un peu partout dans son appartement et dans son bureau des photos de son pape préféré.
Mais c'est aussi le propriétaire d'une boite de matériaux de construction qui offre en promotion à ses meilleurs clients une visite d'une heure dans une maison close locale.
"En promotion, pour un achat supérieur à 10.000 zlotys (2.500 €), une visite d'une heure dans une maison close", annonce la société Bepol sur ses pages internet.
"On a bien le droit d'avoir différentes idées de conduire ses affaires. J'ai à côté de chez moi une "agence de société" (l'euphémisme polonais pour les bordels), d'où l'idée de cette promotion", a déclaré le propriétaire.
La dépêche nous précise que le déclic a eu lieu après une rencontre avec la propriétaire de la maison, venue chez lui acheter des pinceaux et de la peinture. (là on ne comprend pas bien pourquoi, peut-être à cause de la forme phallique du pinceau ?)
"Deux clients ont déjà bénéficié de la promotion et reçu un ticket d'entrée d'une valeur de 100 zlotys (25 euros), a ajouté M. Myszko.
"Je sais qu'ils ne les ont pas encore utilisés", a-t-il ajouté, interrogé au téléphone. (il se renseigne en plus ! Ça c'est du service après vente) (septembre 2005)

"Cette fois-ci, on a gagné
, se réjouit Robert Biedron, président de la Campagne contre l'homophobie. C'est la première parade depuis longtemps où il n'y a pas eu d'agression et où l'ambiance était détendue." Malgré des pressions de l'extrême droite pour la faire interdire, la Parade de l'égalité s'est déroulée samedi à Varsovie sans incidents, hormis quelques œufs lancés contre les manifestants.
Drag-queens. En tête du cortège de plus de 3 000 personnes, pour la première fois, deux drag-queens venues de Chicago ont défilé dans la rue Marszalkowska, le long du Palais de la culture, axe traditionnel à l'époque communiste des défilés ouvriers du 1er Mai. Les gays polonais craignent encore de choquer en s'habillant avec extravagance et se contentent des drapeaux arc-en-ciel du mouvement. "On veut montrer qu'on n'est pas des criminels ou des déviants, expliquent Maja, 26 ans, et Aneta, 30, en couple depuis bientôt deux ans ; on ne veut pas être montrées du doigt quand on marche main dans la main dans la rue."
Peu avant la parade, une centaine de jeunes militants chrétiens avaient défilé dans une rue parallèle, scandant que l'homosexualité était «un péché». Pour éviter les heurts, un important dispositif de sécurité avait été déployé : 2 000 policiers, un hélicoptère, des caméras et des chiens policiers. "Si la marche s'est tenue dans le calme, estime Biedron, c'est grâce à la présence de nombreuses personnalités de l'étranger, surtout d'Allemagne." Près de 1 millier d'Allemands, Français, Suédois, Américains et Italiens étaient venus soutenir les gays polonais. "Le gouvernement ne pouvait se permettre un scandale sur la scène internationale, poursuit-il. Des skins polonais attaquant des gays allemands, ç'aurait été trop."
En 2004 et 2005, le maire de Varsovie, Lech Kaczynski, l'actuel président qui ne cache pas ses positions homophobes, avait interdit les marches. Malgré cela, plusieurs milliers de manifestants avaient défilé. "Ces interdictions nous ont en fait profité, souligne Aneta. C'est grâce à ça que le monde a entendu notre voix."
Jusqu'au bout, le ministre de l'Education, Roman Giertych, leader de la Ligue des familles polonaises (LPR, extrême droite), a tenté d'obtenir l'interdiction : "C'est une grave erreur de l'actuel maire que de n'avoir pas eu le courage de s'opposer au mal." Pour décourager à l'avance les manifestants, les jeunesses de la LPR ont annoncé leur propre marche. Mais "quand la ville a modifié les trajets de sorte que les marches ne se croisent plus, comme le voulait l'extrême droite, souligne Biedron, les jeunes n'avaient plus de raisons de manifester, leur but est toujours la confrontation et la bagarre." Officiellement, ils ont annulé en raison de la Coupe du monde de football.
Eurosodomie. Les skins qui ont tenté de provoquer des bagarres, samedi, ont aussitôt été interpellés. La "guerre" s'est cantonnée au niveau des insultes et des affiches : "Halte à l'eurosodomie !", "Non à l'UE !" Les gays ont répondu par des allusions au frère du Président, Jaroslaw Kaczynski, chef du parti Droit et Justice (au pouvoir), qui vit toujours avec sa mère. "Président Kaczynski, ton frère aussi est gay."
"Nous reviendrons chaque fois que ce sera nécessaire pour défendre les droits civils", a lancé, à la fin de la parade, la présidente des Verts allemands, Claudia Roth. Elle est venue à Varsovie avec l'ancienne ministre allemande de l'Agriculture, Renate Künast, et Volker Beck, un député allemand agressé le 27 mai lors d'une Gay Pride interdite à Moscou. "La Pologne est membre de l'Union européenne. Nous devons soutenir les Polonais, pour que les gens puissent exprimer avec fierté leur sexualité", explique Neubert Aron, 38 ans, Berlinois venu à Varsovie avec son partenaire, brandissant un grand drapeau européen. Ce n'est pas encore une marche festive, c'est une marche revendicative pour obtenir une place dans la société, souligne, de son côté, Stéphane Corbin, président d'Interpride France. C'est important d'être là, pour que ce gouvernement voie que les gays polonais ne sont pas seuls"» (Juin 2006)

Septembre 2013
Messieurs préparez-vous, elle arrive. Ania Lisewska, 20 ans, a entamé il y a quatre mois, son "marathon du sexe" à Varsovie, en Pologne. Son objectif : avoir des rapports sexuels, non tarifés, avec 100 000 hommes à travers le monde. Après le tour des grandes villes de son pays, elle pourrait débarquer en Égypte, où on ne l'attend pas seulement avec des roses…
Avoir des relations sexuelles avec 100 000 hommes à travers le monde, c'est l'objectif du "marathon du sexe" lancé, le 24 mai, par Ania Lisewska. Sur son blog, la jeune polonaise, 20 ans, affirme vouloir établir un "nouveau record" dans le domaine. Une façon pour elle de "surprendre le monde, écrit-elle. Car aujourd'hui, le monde appartient aux jeunes qui savent ce qu'ils veulent et comment l'obtenir".
Comment compte-t-elle s'y prendre ? Ania Lisewska veut y aller par étapes : d'abord, le tour de la Pologne ; ensuite, la conquête du monde. Chaque weekend, elle pose ses valises dans une chambre d'hôtel d'une ville polonaise et y reçoit des hommes. "Environ 20 minutes par personne, en fonction du nombre d'intéressés par jour", précise-t-elle sur sa page facebook qui compte plus de 60 000 fans.
Quelques rumeurs sur sa prétendue séropositivité ont émaillé le début de sa campagne. Ania a du alors faire des tests en présence des témoins pour prouver qu'elle n'était pas atteinte du sida. La parenthèse fermée, elle s'est vite remise à sa "tâche".
Une fois toutes les grandes villes de Pologne servies, la jeune femme s'offrira alors au reste du monde. Elle compterait déjà s'arrêter en Égypte où une personne lui aurait déjà proposé son hospitalité. Selon certains médias égyptiens, "c'est la renommée du pays, sa beauté et surtout la virilité des hommes" qui attirerait Ania Lisewska au pays des Pharaons. La nouvelle ne fait pas pourtant l'unanimité au Caire. Surtout dans le milieu islamiste qui qualifie de "sale" la démarche de la jeune polonaise. Certains n'hésitent pas à demander au ministère du Tourisme de se prononcer parce que l'affaire risque d'entamer la sécurité nationale.
À cette allure, les Égyptiens qui envoient déjà leur numéro de téléphone à la voyageuse du sexe risquent d'être déçus de ne pas voir leur hôte dans leurs murs.
À ce jour, Ania Lisewska aurait déjà eu des rapports sexuels avec près de 300 hommes en Pologne. En quelle année pourrait-elle atteindre son objectif ? Pas avant 2026, et à condition de coucher avec 144 hommes par weekend, en raison de 20 minutes par séance. No stop.

Les femmes

Quoi, les femmes ? Elles sont très belles !

Savez-vous comment font les polonaises pour ne plus perdre leur tube de rouge à lèvres ? Elle achètent 100 grammes de cerises et elle laisse le tube en plein milieu. Génial, non ?


Notes
(1) Bizarre qu'on en parle si peu...
(2) Conformément aux clauses secrètes du pacte germano-soviétique
(3) Putsch visant à renverser le président réformateur Gorbatchev et qui échoua notamment grâce à la résistance de Boris Elstine
(4) Sa campagne fut soutenue financièrement par l'Opus Dei
(5) il faut voir un peu la page lèche-bottes que Wikipédia consacre à ce personnage...