Marjorie 1ère, princesse d'artichaut vous propose
Réflexions sur une constitution imaginaire
Pour une fois, je vais
essayer d'être sérieuse. Marjorie
est une petite principauté on peut y faire ce qu'on veut et ceux qui n'aime
pas son ambiance sont libres de partir où bon leur semble.
Dans un grand pays, c'est autre chose. Tout est trop compliqué, trop de lois,
trop de règlements, trop de lourdeurs, trop de temps perdu, trop
d'inefficacité... Sans doute faudrait-il revenir à des choses plus simples...
Allez je me lance je vais rédiger un projet de constitution, ça ne devrait pas
être pire que ce qu'a pondu Michel Debré (Berck) en 1958
CONSTITUTION :
Article 1 et unique : Il n'y a pas de constitution, ça ne sert à rien,
l'état est régit par quelques principes généraux fondamentaux et par l'ensemble des lois et décrets en vigueur.
PRINCIPES GENERAUX
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Quel rapport ? voir plus bas !(1) |
Elections générales
: il n'y en a pas, ça ne sert à rien et ça immobilise l'état pendant les
campagnes. On planche sur le sujet mais on n'a pas encore trouvé quelque chose
qui soit à la fois démocratique et sans magouille.
Commentaire de la princesse : le principe reste néanmoins la démocratie, la
démocratie est un très mauvais système, mais on n'a pas encore trouvé mieux,
alors on garde
Impôts : Tout le monde participe à l'impôt. L'état se doit d'être
solidaire afin de venir en aide aux plus démunis. Les dépenses de santé sont
gratuites (sauf pour ceux qui peuvent se les payer) et chacun a droit à un
toit. Cela suffit à justifier le principe de l'impôt, celui-ci sert aussi à
financer les équipements publics, les dépenses d'éducation, et les dépenses
administratives. L'impôt est prélevé sur les achats (TVA), sur l'épargne et sur
le patrimoine.
Commentaire de la princesse : comment éviter qu'on confonde solidarité
et assistanat ?, comment éviter que certains profitent du système ? Comment
résoudre l'éternel problème de celui qui par choix refuse le travail, ne
participe donc pas à l'effort d'impôt mais bénéficie néanmoins du principe de
solidarité ? Je n'ai pas de réponse à ces questions. Profiter du système c'est
dégueulasse, abandonner tout principe de solidarité l'est davantage.
Liberté : Chacun est libre de faire ce qui lui plait, seul, avec une ou
plusieurs personnes, (son corps lui appartient) à partir du moment où cela se
passe entre adultes consentants. Ce principe est fondamental et est prioritaire
sur toutes autres considérations :
De ce principe découle :
Que les libertés dites fondamentales (presse, réunion, associations...) vont de
soi !
Que l'état n'a pas à s'occuper de religion, (ou de secte), celle-ci étant
déclarée comme relevant du domaine privé.
Que l'état n'a pas à s'occuper de légiférer à partir de préoccupations morales,
celles-ci étant déclarées comme relevant du domaine privé.
Que l'état n'a pas à légiférer dans le domaine sexuel, celui-ci étant déclaré
comme relevant du domaine privé. .
Commentaire de la princesse : Cela veut dire que la porno est légale
(en vertu de ce qui précède mais aussi en vertu du simple fait que voir des gens
faire l'amour ou se livrer à des fantaisies sexuelles ne doit pas choquer !)
Cela veut dire que les métiers du sexe (y compris la prostitution) sont libres
et considérés comme des métiers comme les autres... (à partir du moment où il a
consentement)
Justice :
Il existe trois grandes catégories de crimes et délits :
- les atteintes contre les personnes, et leurs biens
- les atteintes au bien public (édifices, équipements, environnement)
- les atteintes contre les animaux (cruauté gratuite)
Commentaire de la princesse : il est inacceptable de faire souffrir un
animal, cela condamne de fait un certain nombre d'activité comme la corrida, la
chasse à coure... mais ce n'est pas pour cela qu'on doit devenir végétarien...
La justice doit être rendue en fonction de trois grands principes :
- faire en sorte que la victime subisse réparation du préjudice
- trouver les moyens d'empêcher la récidive
- faire payer la "faute"
Si ces trois principes ne sont pas respectés nous dirons que la justice n'a pas
fonctionné.
Pour éviter les procédures d'appel systématiques, les cas sont jugés deux fois
de suite par deux magistrats différents, le verdict est ensuite "moyennisé".
Commentaire de la princesse : c'est autrement plus difficile à mettre
en œuvre que les attitudes actuelles qui envoient du monde en tôle à tour de
bras en connaissant à peine le dossier... c'est un tout état d'esprit...
Education : l'éducation est obligatoire, gratuite et organisé par l'état.
L'éducation doit s'efforcer de faciliter l'entrée de l'enfant dans la vie adulte
et d'aider à son épanouissement. Seul l'état à le pouvoir d'éducation.
L'enseignement privé est toléré à condition que les matières abordées ne
relèvent que de la culture générale au sens large. Cela signifie l'interdiction
pure et simple de tout enseignement religieux.. (Cette interdiction ne concerne
que les personnes mineures, les adultes eux font ce qu'ils veulent, voir art.
Précédent).
Commentaire de la princesse : le type qui à la sortie de la scolarité
est capable d'accorder parfaitement l'auxiliaire avoir, mais qui est incapable
de réparer un interrupteur électrique n'a pas bénéficié d'un bon système
éducatif. Que de temps perdu à apprendre une
orthographe désuète, et tant pis si je choque mais du moment que ce qui est
écrit est compréhensible, n'est ce pas le principal ?
(1) Rubens aimait bien les femmes de constitution robuste... (oui, je sais...)