Page mise à jour le
14/10/2015
Saint Pierre
Aventurier mystico-imaginaire
Pierre dit Saint Pierre (né on ne sait pas quand, pape de 30 à 64 ou 67 ?)
Personne n'a la moindre preuve historique de ce personnage ! On est donc dans la
légende, alors allons-y, entrons dans la légende :
Au début...
Pierre se nomme Simon !
Attention les bizarreries commencent, pourquoi a-t-il changé de prénom ? Il
serait le fils d'un dénommé Jonas, lequel Jonas aurait passé sa vie dans le
ventre d'une baleine...
Donc Pierre, (on va l'appeler comme ça) est pêcheur de petits poissons sur le
lac de Tibériade en Galilée, il pêche ave un filet (le fameux filet de
Saint Pierre) Il est illettré (rien d'extraordinaire pour
l'époque) il est marié et il a probablement une tripotée de mouflets.
On le voit souvent en compagnie de son ami Miquelon.
L'apôtre
Un jour qu'il ne travaillait pas et qu'il se baladait avec son frère André, il
rencontre Jésus et l'invite à la maison, ils sympathisent. Alors Jésus lui
demande de le suivre. Pierre accepte et abandonne sa femme, ses gosses et son
métier et suit Jésus.
Jésus en profite pour faire à ce moment là le plus ringard des calembours : "Tu
es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église" (On ne sait pas si ça
supporte les traductions moldaves et estoniennes).
Pendant la cène (autrement dit le dernier banquet de Jésus avant sa
condamnation) il se dispute violemment avec Marie-Madeleine, mais on ne sait
toujours pas pourquoi !
Le dimanche de Pâques, donc 3 jours après la mort de Jésus (comme si un Dieu
pouvait mourir) et après avoir été prévenu par
Marie-Madeleine (encore elle
!) il
fait constater par un huissier que le tombeau de l'acrobate est vide.
Jésus qui est donc ressuscité (en fait il n'est jamais mort, un Dieu, ça ne
meurt pas) confie comme mission à Pierre d'être son porte parole.
Le premier pape
|
En fait il devient pape, et il part pour
Rome (et pourquoi pour Rome ? Mystère et cachet d'aspirine ?) Mais en chemin il
s'arrête à Antioche dont il devient le chef de l'église (C'est en Turquie, à la
frontière syrienne) où il reste 7 ans, histoire de se reposer un petit peu.
On prétend qu'il réunit un concile, (ils ne devaient pas être nombreux) en 49 à
Jérusalem (répertorié dans l'ouvrage apocryphe intitulé "les actes des apôtres")
et qu'il s'est engueulé avec Paul à propos de points de théologie qu'il nous
faudrait nous même comprendre pour vous les relater.
De sa prétendue vie de Pape on ne sait pas grand chose.
Néron, l'empereur de Rome décida un beau jour que Pierre et les chrétiens
faisaient trop de bruit et jouaient de trop avec les allumettes, (il aurait été dénoncé par un de ses fidèles, il faut
toujours se méfier de ses fidèles) et décida de l'arrêter et de le mettre à
mort, il aurait été crucifié la tête en bas (ce qui est une excellente idée, on
meurt plus vite et on souffre moins) (1)
Le dénommé Lin reprit la petite affaire qui n'était pas bien florissante à
l'époque.
Archéologie
Il y a à Rome deux crânes de Saint-Pierre, l'un hors les murs - qui est
d'ailleurs un crâne féminin - et un autre au Vatican...
On peut voir au musée de la basilique Saint-Pierre une copie du trône en lames
de bois de Saint-Pierre... Amusant parce que même en supposant que le personnage
ait existé, il n'était jamais que le chef d'une communauté de quelques dizaines
de croyants clandestins, alors à quoi bon un trône ? En 1969 l'Académie
pontificale archéologique reconnaît que la chaire de Saint-pierre à Rome, est en
réalité le trône de l'empereur Charles le Chauve utilisé pour son couronnement
en 875. Quant aux fouilles entreprises à partir de 1939 sous l'actuelle
basilique Saint-Pierre, afin de retrouver son tombeau, les résultats (validés du
bout des lèvres par le Vatican) laissent perplexes !
(1) Rome avait une attitude plutôt libérale en matière de religion, en fait, elle admettait tous les cultes, à partir du moment où les cultes en questions toléraient les autres. Les chrétiens affirmant haut et fort, qu'il n'y avait qu'un seul dieu, le leur, se mettaient ainsi en porte à faux avec cette position. Leur arrogance était donc assimilée à un trouble de l'ordre public. Par ailleurs, il y aurait beaucoup à dire sur la martyrologie, discipline truffée de légendes invérifiables et d'exagérations grotesques. Cela dit, il n'est évidemment pas question ni de nier, ni surtout de justifier les persécutions envers les chrétiens à l'époque.