Le MOMOSITE vous présente
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Quelques
Syndromes
et TOC
rigolos ou insolites |
Page mise à jour le
07/02/2023
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Les
syndromes et TOC décrits ici le sont par ordre alphabétique, ce qui permet de
passer du coq à l'âne
Pour les syndrome écrit en bleu, il y a un lien à suivre...
Le syndrome d’hypersexualité. (voir Le syndrome Witzelsucht)
Le syndrome de Benjamin
: prétend définir de façon nette, ce qu'est le transsexualisme, et part du
principe qu'il s'agit d'une souffrance qu'il convient de traiter à l'aide de
réponses psychologiques, médicales et/ou chirurgicales afin de mettre en
adéquation le sexe et le genre de la personne.
Le syndrome de Blanche-Neige et des 7 nains : Fantasme littéraire
poussant les biographes de "femmes chaudes" à imaginer des partouzes de groupe
dans le seul but d'impressionner le lecteur. On a ainsi fait coucher Jayne
Mansfield avec une équipe entière de football américain (remplaçants compris)
ou Edith Piaf avec les neuf compagnons de la chanson !
Le syndrome de Cosinus : Fort en math, nul en français
Le syndrome de Cotard : Découvert par Jules Cotard en 1880. Le
patient est persuadé qu'il est mort. Il existe des variantes, ainsi certains se
croient immortels, et d'autres sont persuadés que leur corps est entré en
décomposition.
Le syndrome de dégénérescence bureaucratique. Analysé par Léon
Trotski en ce qui concerne le personnel politique, le phénomène rejoint le
syndrome du curé pantouflard (voir cette entrée) et peut s'appliquer au
personnel syndical, associatif...
Le syndrome de Diogène : La victime refuse le monde extérieur et ses
jugements et se replie sur elle-même, tentant de se créer un monde personnel :
Il se caractérise pas un entassement d'objets "pouvant servir", par une
négligence corporelle et vestimentaire et un délabrement du lieu de vie. Tous
les objets de la modernité lui paressent inutile, ainsi il ne possède pas de
téléphone portable, pas de cartes bancaires... Dans sa forme la plus avancée la victime vit au milieu de ses déchets.
Le syndrome de Don Juan
: Ce qui intéresse le Don Juan, c'est la conquête, l'acte lui-même s'il en est
la conclusion obligatoire, n'est pas le plus important.
Le syndrome de Dunning-Kruger (ou Effet Dunning-Kruger) : Les moins compétents dans un domaine
surestiment leur compétence, alors que les plus compétents ont tendance à
sous-estimer leur compétence.
Le syndrome de Garcimore : Dès fois ça marche, dès fois ça marche
pas... et on ne sait pas pourquoi. on parle aussi d'effet Garcimore.
Le syndrome de Godard : L'écrivain ou l'artiste (le cinéaste, le
musicien, le peintre, le dramaturge...) est devenu mauvais au fil des temps,
mais personne ne veut être le premier à le dire. (exemple récent : Alain Resnais)
Le syndrome de Grevisse (ou de Littré) : Incollables en français,
médiocres dans les autres matières. Sur l'Internet s'acharnent à corriger de façon compulsives toutes les fautes d'orthographe ou de grammaire qu'ils ne peuvent viscéralement supporter.
Le syndrome de Groucho Marx :
(en fait il y en a deux qui n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre)
- 1) Cas du type très moyen
physiquement mais qui à force de baratin et de fantaisie arrive à draguer avec
succès.
- 2) Le second cas reprend au 1er
degré une citation de Groucho "Jamais je n’accepterais de faire partie d’un
club qui voudrait d’un individu tel que moi pour membre". La personne
attente de ce syndrome se déconsidère tellement qu'elle estime que toute
personne qui s’intéresse à elle est forcement inintéressante.
Le syndrome de John Wayne : "Fier, droit dans ses bottes, n’exprimant
aucune faiblesse même s’il a une flèche plantée dans l’omoplate !". Persuadé de
savoir ce qui est bien et ce qui est mal, ne supporte pas qu'on conteste ses
convictions, évite toute concertation (considérée comme inutile). On est assez
proche de la psychorigidité.
Le syndrome de Koro : Peur de voir son zizi disparaître.
Le syndrome de l'autostoppeuse
Le syndrome de l'escalator
Le syndrome de l'hippodrome (le sujet achète des journaux
incompréhensibles qu'il annote fiévreusement avec un stylo bille, puis se dirige
brusquement vers un établissement spécialisé. Ensuite commence une longue
période d'angoisse)
Le syndrome de l’objet perdu
Le syndrome de l'usager qui gêne
Le syndrome de la boite aux lettres. Par crainte de recevoir des
mauvaises nouvelles, le patient ne l'ouvre jamais et laisse s'entasser le
courrier
Le syndrome de la boite de vache qui rit : Observez cette boîte, vous
voyez une vache rouge qui rit et qui porte des boucles d'oreille. Observez ces
boucles d'oreilles et -oh surprise !- une autre vache qui rit qui a d'autres
boucles d'oreilles représentant une vache qui rit qui a d'autre boucles
d'oreille... On n'en sortira jamais. C'est l'exemple type de la "Mise en abîme".
Le syndrome de la carte postale
: commenté par Sacha Guitry.
Le syndrome de la cuvette pleine
Le syndrome de la dépense gâchée
Le syndrome de la grande souffrance : Névrose obsessionnelle présente
chez certains sociologues, psychothérapeutes et féministes qui n'arrivant pas à
admettre qu'on puisse avoir d'autres valeurs que les leurs, récusent toute bonne
foi à ceux qui les expriment. Vont jusqu'à renverser les jugement généralement admis sans avoir peur de se ridiculiser ainsi par exemple : Cosi fan tutte devient une tragédie "car derrière
le masque de la farce, se cache une grande souffrance". Cette attitude
conduit par exemple à justifier le fait qu'on ne tienne pas compte de la parole
des prostituées dans les débats qui les concernent. Va souvent de paire avec le
syndrome de Linda Lovelace.
Le syndrome de la main étrangère (Alien Hand Syndrome ou AHS). Le
docteur Folamour en est atteint dans le film éponyme (Stanley Kubrick, 1964)
Le syndrome de la marée
Le syndrome de la pissotière
Le syndrome de la place vide
Le syndrome de la psyché : Excitation sexuelle provoquée par son
propre reflet dans un miroir.
Le syndrome de la princesse :
Utiliser des toilettes qui ne sont pas les siennes, devient une source de panique à cause du manque d'intimité.
Le syndrome de la révélation du coupable. Lors de la lecture d'un
roman policier (ou de la vision d'un film), le sujet est passionné et
complètement impliqué jusqu'à la révélation de l’énigme qui lui procure une
déception systématique.
Le syndrome de la vessie timide (parurésie ou urinophobie) :
Impossibilité ou grande difficulté à uriner en présence d'autres personnes.
Le syndrome de Linda
Lovelace est une névrose obsessionnelle présente chez certains
sociologues, psychothérapeutes et féministes qui s'acharnent à vouloir trouver
absolument un rapport de cause à effet entre le fait de s'être fait tripoter
dans son enfance par un parent (ou un voisin, un ami de la famille...) et
celui de pratiquer un métier du sexe.
Le syndrome de Lucien
Le syndrome de
Messaline : Messaline était une impératrice romaine qui sortait la nuit
pour se prostituer par plaisir. Se dit donc d'une personne socialement
respectable mais qui la nuit...
Le syndrome de Moebius : Les personnes atteintes souffrent d'une
paralysie faciale grave qui les empêche de sourire, de froncer les sourcils, et
souvent, de cligner des yeux. En fait ils sont inexpressifs.
Le syndrome de Münchausen : Les personnes atteintes de ce syndrome
simulent tous les symptômes d'une maladie afin d'attirer sur elles l'attention
du corps médical. Dans une forme aggravée, elles tentent d'obtenir ces symptômes
chez leurs proches
Le syndrome de Napoléon : On ne retient que le génie militaire et on
se refuse à prendre en considération le reste de sa politique.
il se passe un phénomène
analogue en Russie aujourd'hui avec Staline.
Le syndrome de négligence unilatérale : Une partie endommagée du
cerveau se refuse de reconnaître l’existence d’une partie de son corps. Il en
résulte des comportements délirants (ne manger que la moitié d'un plat (il ne
voit pas l'autre) ou ne se raser que d'un seul côté...
Le syndrome de Noé : Désigne le fait d’accumuler chez soi des animaux
alors que l’on est dans l’incapacité de leur assurer une vie décente dans un
habitat correct, de les nourrir et de les soigner convenablement.
Le syndrome de pédanterie grammaticale : Forme de trouble
obsessionnel-compulsif dans lequel les victimes se sentent obligées de corriger
toutes les erreurs grammaticales. (il s'agit d'une aggravation du syndrome de
Grevisse)
Le syndrome de personnalisation aiguë : se caractérise par un
égocentrisme verbal compulsif. Dans une conversation, il n'écoutera (à peine)
son interlocuteur que pour mieux rebondir avec une anecdote personnelle
(forcement plus intéressante). Si on lui décrit une situation ou une
conversation "difficile", il coupera sans cesse la parole avec des "moi, je lui
aurais dit..." ou "moi, j'aurais fait...". Sur les forums Internet, abuse de
formules péremptoires et de "moi je..." énonçant ses propres expériences ou
convictions profondes en s'étonnant qu'elles ne soient pas davantage partagées.
Le syndrome de Stendhal : Confusion mentale (accompagné de panique,
vertiges, palpitation, hallucination voire malaise cardiaque) suite à la
découverte d’œuvres d'arts. Stendhal en fut victime en visitant Florence, d'où
le nom. Mais tout cela n'est peut-être qu'une légende (il y a bien une étude,
mais peu probante)
Le syndrome de Stockholm : Des personnes prise en otage finissent par
avoir de l’empathie pour leurs ravisseurs
Le syndrome de Streisand (ou effet Streisand). Exemple : Un homme politique vocifère publiquement contre un bouquin qu'à peine 200 personnes
connaissent. Le lendemain il devient un best-seller.
Le syndrome de Superman : Désigne le fait que des personnes
particulièrement douées et gâtées par la vie, bercées par les succès,
développent un sentiment d’invincibilité irrationnel.
Le syndrome de Tanguy : Désarroi parental ressenti lorsqu'un enfant
reste à la maison après 25 ans. Voir aussi syndrome du nid vide.
Le syndrome de Thévenoud : Nouveau nom (septembre 2014) de la "Phobie
administrative" : Peur d'ouvrir la boite aux lettres et d'y découvrir des
factures. Quand la boite déborde, les lettres sont ramassées mais ne sont pas
ouvertes, il en est de même si le facteur délivre une lettre recommandée
Le syndrome de Tourette (ou de Gilles de la Tourette) - prononciation
fréquente et incontrôlée d'insultes et mots orduriers
Le syndrome de Zapata : cas classique de la personne apparemment
pleine de bonne volonté et d'idées généreuses en arrivant au pouvoir et dont
l'attitude glisse ensuite peu à peu vers la dictature. (Pie
IX, le Père Aristide en Haïti, et tout un tas de "gentils
révolutionnaires"). "Qui livre au dragon un trop long combat devient dragon
lui-même" (Nietzsche)
Le syndrome de Zavatta. On ne supporte le clown que quand on a envie
de le voir, sinon il insupporte. C'est pour ça qu'il y a tant de clowns tristes.
Le syndrome des imbéciles heureux qui sont nés quelque part : On
croyait que ça venait sur le tard, entre retraite et cimetière. Il faudra se
faire à cette évidence qu'il frappe de plus en plus précocement. Georges
Brassens, 1972.
Le syndrome délirant des sosies de Capgras (du nom du psychiatre qui
a découvert la maladie en 1923) : Les personnes atteintes sont persuadés qu’un
ami ou un membre de leur famille a été remplacé par un imposteur...
Le Syndrome du 4A (AAAA), décrit par J. Desman en 1982, TOC
consistant à toujours vouloir être le premier (dans l'annuaire, à l'appel, dans
toute liste...).
Le syndrome du babouin : La poitrine, les aisselles ainsi que les
fesses virent au rouge après une banale prise d’antibiotiques.
Le syndrome du blagueur contrarié : On est à table et l'oncle Jules
décide d'en raconter une bien bonne. Il la raconte et, là au lieu de l'éclat de
rire collectif escompté, on a droit qu'à un silence géné. La blague est donc
tombée à l'eau. Mais que va faire l'oncle Jules, il pourrait laisser tomber et
se consoler en buvant un petit coup. Non, il reste persuadé que sa blague était
irrésistible et que si elle n'a pas fait rire c'est que ce sont les autres qui
sont vraiment bouchés. Alors l'oncle Jules va se mettre à rire tout seul de sa
propre blague !
Le syndrome du caméléon : Le sujet se fond dans la masse pour passer
inaperçu, il peut très bien par exemple s'être accommodé sans problème de la
collaboration avec l'Allemagne en 1939-1945, et rejoindre les résistants sur les
barricades le jour de la Libération de Paris. Dans les conversations, est
toujours d'accord avec le dernier qui a parlé. illustré avec brio par Woody
Allen dans le film Zelig (1983)Le syndrome du centimètre : Le sujet à toujours un centimètre sur lui et mesure tout ce qu'il lui tombe sous la main
Le syndrome du
changement de décorLe syndrome du comptage :
Le sujet compte tout (les marches d'escalier, le nombre de voitures grises en
stationnement, le nombre de femmes avec poussettes. le nombre de stations lors d’un trajet en transport en commun, même si la personne le connaît par coeur. ...)
Le syndrome du conservatisme d'organisation :
Quand une organisation a obtenu satisfaction, elle perd sa raison d'être,
certains ne l'admettent jamais et pour cela pratiquent le déni des acquis (on
constate le phénomène par exemple dans des grèves où des ouvriers après avoir
obtenus satisfaction refusent de reprendre le travail, dans des associations qui
se sont constituées dans un but précis (par exemple la sauvegarde d'un jardin
public) et qui une fois la satisfaction obtenu se chercher un autre but, c'est
la culture du toujours plus ! (Voir aussi comment fonctionnent les lobbies anti
tabac).
Le syndrome du courtisan : Au sein d'une organisation hiérarchique
les collaborateurs d'un décideur ont conscience que ce dernier prend de
mauvaises décisions mais se gardent bien de le lui faire remarquer.
Le syndrome du curé pantouflard : Il n'y croit plus mais continue à
exercer, ne voulant pas perdre la sécurité de sa fonction (s’applique aux curés,
bonne sœurs, permanents syndicaux, politiques, associatifs...)
Le syndrome du décolleté de la
boulangèreLe syndrome du dernier : Le sujet s'arrange pour
être le dernier (Parce que le dernier contrairement à l'avant dernier, on le
remarque). Voir à titre d'illustration le comportement de certains coureurs
du Tour de France en queue de peloton.Le syndrome du dernier mot : Cas d'une personne
qui semble incapable de ne pas tenter d'avoir le dernier mot (si pauvre soit-il)
dans une discussion. Comme s'il mettait un point d'honneur à vouloir sortir
gagnant d'un conflit dont il en exagère l'importance à outrance.
Le syndrome du directeur
Le syndrome du lavage : Cas de personnes qui ont des phobies de contamination et de peur de tomber malade. Le sujet peu ainsi se laver les mains jusqu'à 50 à 100 fois par jour... ou passer des heures à faire le ménage à grand renfort de produits désinfectants.
Le syndrome du lundi matin : lié à la démotivation du travail, il se
manifeste par un manque d’énergie, une difficulté à se concentrer, une anxiété
compulsive, des bâillements répétés, voire des maux de têtes et même de
l’urticaire. Le syndrome disparaît au fil de la semaine et réapparaît le lundi
suivant.
Le syndrome du loup-garou (ou hypertrichose) : Dérèglement hormonal
engendrant une pilosité excessive.
Le syndrome du martyr : Se dit d'une personne toujours prompte à
aider les autres (un collègue dans son travail, un proche dans le besoin...)
mais qui comprend pas qu'il ne soit pas "payé" en retour. "Après tout ce que
j'ai fait pour toi..." est leur plainte favorite.
Le syndrome du nid vide : Désarroi parental lors du départ des
enfants de la maison. Voir aussi syndrome de Tanguy
Le syndrome du parapluie
Le syndrome du plumard : Le sujet se croit obligé de tomber amoureux
de toute personne avec qui il couche.
Le syndrome du premier de la classe : Cas de l'individu très brillant
dans plusieurs domaines (parfois très pointus) mais qui en arrive à considérer
que les avis qu'il donne sur des sujets qu'il ne maîtrise pas sont forcément
pertinents.
Le syndrome du rétroviseur qui consiste à
toujours trouver que tout ce qui se faisait avant était bien mieux. Parfois
nommé syndrome de Cabrel : "C'était mieux aaaaavant" Le syndrome du spectateur : (exemple : un type se fait agresser dans
le métro, vous ne vous en foutez pas, mais vous trouvez scandaleux que personne
n’intervienne, or tous les autres témoins ont exactement la même attitude, ce
qui fait que personne n'intervient)
Le syndrome du supporter
: On a gagné ! Ils ont perdus ! Aux chiottes l'arbitre !
Le syndrome du survivant : En sociologie d'entreprise désigne le mal
qui affecte ceux qui ont “survécu” aux suppressions de postesLe syndrome du vérificateur : Le sujet va vérifier avant de partir de la maison d'avoir éteint le gaz, des appareils électriques, le contenu de son sac... (et parfois plusiurs fois)
Le syndrome Witzelsucht
(de l’allemand witzelh (blaguer) et sucht
(addiction/désir ardent) est un ensemble de symptômes neurologiques rares
caractérisés par une tendance à faire des jeux de mots, des blagues déplacées et
raconter des histoires inutiles dans des situations socialement inappropriées.
Appelé aussi syndrome d'hypersexualité.
Cette liste reprend une bonne partie de la
liste identique publié sur le site d'Echolaliste dont je suis l'auteur de la quasi totalité des entrées publiées ici