Le MOMOSITE vous présente : 

Les comportements illogiques dans notre vie quotidienne

Page mise à jour le 24/11/2017

Le syndrome de l’autostoppeuse : Vous êtes seul au volant. Cas n°1 : Vous apercevez une autostoppeuse particulièrement sexy mais accompagné d'un copain. Vous ne vous arrêtez pas. Cas n°2 : Cette fois ci l'autostoppeuse est seule, vous arrêtez et lui proposez de monter. A ce moment elle vous informa qu'elle n'est pas seule. Vous vous résignez donc à faire monter le copain.
Explication : Vous avez été victime d'un amorçage c'est a dire que vous avez pris une décision alors que vous n'aviez pas tous les éléments en main. Dans la majorité des cas, on ne revient pas sur une décision prise en de telles circonstance

Le syndrome de l'escalator : Pour vous rendre à votre travail vous avez à franchir un escalator d'une valeur de trois étages en sortant de la gare, puis arrivé à votre bureau quatre étages à grimper par l'escalier. D'une façon générale la montée de l'escalier n'est pas un problème. Le jour où l'escalator est en panne, gravir l'escalier de remplacement vous est pénible et vous met en colère alors que l'effort à fournir est moins important que la montée de ceux du bureau.
Explication : tout effort non "programmé" est ressenti comme une contrainte

Le syndrome de l’objet perdu : Vous avez égaré un objet dans votre appartement. Dans un premier temps vous le recherchez aux endroits où il devrait être, dans un second vous allez le chercher un peu partout, faire toutes les pièces, tous les placards, tous les meubles, vous ne trouvez rien. Au lieu de faire un plan de recherche systématique et méthodique vous allez contre toute logique rechercher dans les endroits où vous avez déjà chercher.
Explication : Le stress de la perte vous empêche de vous organiser et vous fait douter de la fiabilité de ce que vous faites

Le syndrome de l’usager qui gêne : Si vous ratez le bus alors que vous couriez derrière lui, vous êtes furieux, mais si vous êtes dans le bus et que celui-ci pile pour prendre un passager qui coure pour monter dedans vous êtes furieux après ce type qui vous fait perdre votre temps ! (il se peut même que, étant dans le bus, l'on jubile à voir quelqu’un courir après le bus et le rater.)
Explication ! Dans les périodes de stress, l’égoïsme prend le dessus sur tous nos comportements.

Le syndrome de la carte postale : Sacha Guitry disait : "Pourquoi, en vacances, s'obstine-t-on à choisir douze cartes postales différentes alors qu'elles sont destinées à douze personnes différentes ?"
Explication : Vous donnez à cet acte une importance qui ne sera pas ressentie comme telle par le destinataire. Vous tentez de rentrer dans la personnalité de chacune de vos relations en personnalisant et en diversifiant vos choix. (Note : Le risque que deux des ces correspondants se connaissent et se rencontrent est réel, le risque qu'ils évoquent la carte postale que vous leur avez envoyé est minime, le risque qu'ils évoquent l'illustration de la carte est quasi nul.)

Le syndrome de la cuvette pleine : Expérience : Prenez une cuvette pleine à raz bord à l’évier de la cuisine et emportez-la dans le lavabo de la salle de bain. Miracle, vous parvenez à ne rien renverser sauf quand vous arrivez juste devant le lavabo, et plouf : plein d’eau par terre !
Explications, les nerfs lâchent non pas avec la fin de l’épreuve mais au signal de sa fin ! Dans un genre plus tragique cela explique les accidents de voitures de gars qui ont fait 600 Km et qui se plantent à 500 mètres de chez eux..

Le syndrome de la dépense gâchée : On vous a offert un Pommard 1949 (c'est un cadeau d'entreprise, ça ne vous a rien coûté, mais ça vaut quand même 250 euros). Le jour de votre anniversaire vous débouchez la bouteille avec précaution. Vous goûtez : Horreur, il est éventé, bouchonné et tire vers le vinaigre. La sagesse voudrait que vous jetiez ce vin et que vous débouchiez un bon petit vin de pays sans surprise, mais non, vous allez vous obstiner à boire ce truc imbuvable jusqu'à la fin du repas, en vous mentant à vous même sur son goût. "il est juste très légèrement bouchonné !"
Explications : Vous êtes incapable d'admettre qu'un "investissement" de ce prix puisse vous décevoir et vous retardez indéfiniment le moment de prendre la bonne décision qui s'impose
Un cas un peu semblable est constitué par l'attitude de certains spectateurs après avoir vu un film qui les a dérouté. Au lieu de s'avouer qu'il ne l'ont pas aimé, ils vont confondre la vision du film avec la mémoire du film et lui trouver des tas de qualités.

Le syndrome de la marée : Expérience : Diffusez une odeur de poisson à la porte d’un restaurant de fruits de mer, vous allez vous lécher les babines, diffusez exactement la même odeur dans un wagon de métro et vous allez trouver ça dégueulasse.
Explication : Les odeurs ne sont jamais perçus seules mais associées à ce qui les provoque. Ainsi la même odeur pourra être perçue négativement ou positivement (il est par exemple prouvé que l’andouille de Guéméné à une odeur très proche de celles des excréments humains... n’empêche qu’on se régale)

Le syndrome de la pissotière : Vous faites partie de la minorité qui se lave les mains avant pipi et non pas après ! Vous avez parfaitement raison, il faut protéger vos parties intimes des bactéries "posées" sur vos mains pendant les transports. Après ça ne sert à rien, l'urine étant stérile. N'empêche, si un de vos collègues présent se lave les mains après, vous allez faire pareil que lui !
Explication : Sauf dans des cas limites le mimétisme social l'emporte sur l'individualité du comportement

Le syndrome de la place vide : Si un wagon (ou un bus) est vide, vous choisirez toujours une place près de la fenêtre, dans le sens de la marche, pas trop loin de la sortie. Jusque là c’est « normal », mais si toutes les places de ce genre sont déjà prises ? Un nouveau facteur de choix intervient alors, on va chercher une place sans voisin et sans vis-à-vis... ce qui est idiot parce que dans deux minutes un voisin et un vis-à-vis, vous allez en avoir...
Explication : L’homme n’a pas appris à bien maîtriser le temps, et se figure quelque part que toute situation provisoire peut durer ( Note : Sur la non-maîtrise du temps on pourrait aussi parler de certains projets ahurissants de nouveaux retraités qui raisonnent comme s'ils étaient immortels.)

Le syndrome de Lucien : Vous allez chercher un paquet à la poste à 18 heures. Il y a la queue, et dans la queue il y a deux retraités qui ont eu toute la journée pour y venir ! Que font-ils là à cette heure là ?
Explication : C'est l'instinct grégaire : faire partie de la foule rassure en croyant montrer qu'on n'a pas un statut spécial. Ce peut être aussi une sorte de déviation du besoin de reconnaissance (voir le syndrome du directeur)

Le syndrome du changement de décor : Depuis plusieurs mois, une palissade de travaux semble avoir été abandonnée dans une rue sur le trottoir d'en face de celui que vous empruntez journellement. Et tous les jours vous passez devant en vous disant "mais qu'est-ce qu'ils attendent pour l'enlever ?". Un beau jour la palissade disparaît. Le lendemain en reprenant le même chemin vos yeux vont inévitablement regarder en direction de l'endroit où était cette palissade.
Explication : On est dans l'illogisme complet, il est évident que la palissade ne va pas revenir, mais tout ce passe comme si le cerveau avait besoin d'une confirmation. Ce phénomène est sans doute à l'origine de l'expression "ne pas en croire ses yeux."

Le syndrome du directeur : Albert était cadre, habitué à prendre des décisions et à donner des ordres. Du jour au lendemain, il est en retraite, il n'a plus de décisions à prendre et surtout il n'a plus personne à commander. Alors il va s'investir dans des associations diverses où il va tenter de singer son comportement du passé en y exerçant des responsabilités... mais ça ne suffit pas, quand il se promène dans la rue, personne ne le reconnaît comme un directeur, alors il passe un temps infini dans la rue à se promener en costume cravate, aux heures d'affluences.
Explication : L'individu surestime le regard que les autres ont sur lui et est toujours à la recherche d'une identification ou d'une reconnaissance. Il ne comprend pas que les rapports dominants/dominés comptent si peu dans l'anonymat. L'épreuve est d'autant plus dure si le sujet n'y a pas été préparé.

Le syndrome du parapluie :
Cas 1 : C'est jour de grève, il faut aller au travail à pied... vous croisez sur votre chemin 25 personnes au prochain arrêt de bus, vous croyez faire preuve de solidarité en prévenant ces braves gens qu'il est inutile qu'ils attendent. Résultat, personne ne vous croit et tout le monde continue pendant plusieurs minutes d'attendre un bus qui ne viendra jamais.
Cas 2 : Il ne pleut plus, vous croisez une dame avec son parapluie ouvert, vous l'informez que la pluie a cessé, elle ne vous écoutera même pas.
Explication : L'individu a horreur de se voir imposer par quelqu'un d'autre, un point de vue auquel il n'était pas préparé . (Dites à un homme qu'il y a 100 milliards d'étoiles dans la Galaxie et il vous croira sur parole. Dites lui que ce banc est recouvert de peinture fraîche et il faudra qu'il le touche pour en être sûr.)

Le syndrome du décolleté de la boulangère : Tout homme (pas tous mais presque) allant chercher du pain, et devant choisir entre deux boulangeries, ira dans celle ou la boulangère possède le plus beau décolletée (même si le pain est moins bon ou/et un peu plus cher)
Explication : Juste une question d'hormone sans doute ?

 

Le syndrome du spectateur : Si une personne se fait agresser dans le métro (ou ailleurs) personne n'intervient
Explication : Contrairement à ce qu'on pense généralement, il ne s’agit pas d'indifférence. En fait vous trouvez absolument scandaleux que personne n’intervienne, or tous les autres témoins ont exactement la même attitude, ce qui fait que personne n'intervient)

Voir aussi quelques syndromes insolites