Dimanche
5 Août, des dizaines de
vélos décorés de ballons et de drapeaux arc-en-ciel ont
sillonné ce dimanche les rues de Hanoï à l'occasion de la
première gay pride organisée au Vietnam.
La police n'a pas tenté d'empêcher ce défilé préparé par la
petite mais grandissante communauté LGBT (Lesbiennes, gays,
bi, trans), quelques jours après que le ministre de la
Justice a déclaré qu'il était peut-être temps d'envisager une
légalisation du mariage entre personnes du même sexe.
"On fait aujourd'hui beaucoup plus attention aux droits des
homosexuels", a déclaré à l'AFP Le Minh, 21 ans, en
attachant un drapeau arc-en-ciel à son vélo. "Il y eu des
questions sur le mariage homosexuel lors de la récente session
de l'Assemblée nationale. C'est vraiment bien pour la
communauté", a-t-elle ajouté.
Dans ce pays communiste où domine la morale confucéenne, qui
insiste sur tradition et famille, l'homosexualité reste un
tabou. Les gays sont communément caricaturés, dépeints comme
des comiques ou des malades pouvant être soignés. Cette
manifestation est un donc événement sans précédent.
Si la loi interdit actuellement le mariage entre personnes du
même sexe, le ministre de la justice Ha Hung Cuong a créé la
surprise en déclarant fin juillet qu'il était peut-être temps d'envisager une légalisation du
mariage entre personnes du même sexe. Que cette loi change ou
non, le ministre a souligné, et c'est ce qui est à nos yeux le
plus important, la nécessité de lutter contre les
préjugés qui frappent les homosexuels et d'offrir une
protection légale aux couples de même sexe vivant ensemble.
La législation interdit actuellement ces mariages, et en cas
de changement, le Vietnam serait le premier pays en Asie à les
autoriser.
"Il est temps de mettre fin à la discrimination contre les
gens ayant une sexualité différente. Je suis hétérosexuel,
mais ma cousine est lesbienne", a commenté dimanche
pendant la gay pride Kyle Tran, 19 ans, portant un bandeau
rouge : "J'aime les LBGT".
Le parcours du défilé a dû être modifié sous la pression de la
police, pour éviter des zones sensibles de la capitale où une
manifestation anti-chinoise a été empêchée dimanche, selon des
militants.
"Nous n'avons pas eu d'autorisation officielle, et si nous
l'avions demandée, ça n'aurait pas été possible", a
expliqué à l'AFP Van Anh, participante de 51 ans. "Mais
nous avons le soutien de la société vietnamienne et beaucoup
m'ont dit qu'ils voulaient y participer", a-t-elle ajouté,
espérant que la loi sur le mariage serait changée.
Les
tribunaux français seraient-ils en trains de tomber aux mains
des néo-puritains et de leurs alliées ultra-féministes ? Ce ce
qu'on est en droit de se demander après la lecture d'un
jugement rendu par le tribunal correctionnel de Toulouse. Le
président annonce la couleur au prévenu : "Vous êtes un
fétichiste des pieds. Vous léchez les pieds des femmes pour
assouvir vos fantasmes sexuels." Et alors , C'est interdit
?
oui mais voilà, les "victimes" sont mineures et elles ont été
rétribuées ! Horreur ! Malheur ! D'abord de victimes, il y en
a point, puisque les deux jeunes filles (l'une recrutée via
Facebook et l'autre amie de la première) étaient
consentantes et n'ont pas porté plainte. Rétribuées : ben oui,
l'accusé les payait 40 euros la séance, et ce n'est même pas
de la prostitution puisque il n'y a eu aucun acte sexuel entre
les jeunes filles et l'accusé.
Mais ça ne gêne absolument pas le procureur qui nous fait un
raccourci saisissant : "C'est une forme de prostitution. Il
a appris à ces gamines que leur corps était monnayable, et
l'une d'entre elles était contente de s'être "payée" un voyage
à Toulon grâce à cet argent !"
Verdict : 3 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve
pendant deux ans, avec obligation de soins (ah, bon ! Le
fétichisme des pieds est une maladie ?) et inscription au
FIJAIS (fichier des auteurs d'infractions sexuelles).
Messieurs si vous rencontrez des jeunes filles qui ont besoin
d'argent, demandez-leur de tondre votre pelouse ou de laver
votre voiture et vous leur donnerez 10 euros. Et là personne
ne vous dira rien (quoi si en en réfléchissant, c'est du
travail au noir...) Pauvre France ! |