LES NEWS SEXY INSOLITES DE LASSILIA

   

637 - Avril 2018 - France
 Nous relayons ici les propos de Nikita Bellucci, actrice porno e 2011 à 2016.

Elle a débuté sa carrière dans le porno en 2011. Elle y est restée six ans, avant de décider de changer de métier il y a quelques mois. Mais depuis, elle vit un enfer, comme elle l'a raconté à Konbini News. "Je suis harcelée tout le temps. Ça fait des années que je le dénonce. Je reçois des menaces de mort, des insultes, on me dit : ‘Je te souhaite d’avoir le cancer du sein’. J’ai reçu dernièrement : ‘J’aimerais te balancer de l’acide sur le visage pour savoir dans quoi tu vas te reconvertir plus tard, quand tu pourras plus vendre ton corps’. Le problème, c’est que nous (les actrices porno, ndlr) on est amenées à se battre toutes seules. Et il n’y a pas de soutien. Psychologiquement, c’est ultra-violent", raconte la jeune femme.

Alors que, selon ses propres mots, "tout le monde s'en fout", Nikita Bellucci a "eu des idées noires". "A force de se faire traiter de tous les noms, tout le temps, tout le temps, tout le temps…." Surtout, cette situation l'a amenée à renoncer à son "seul rêve" : celui d'être mère. "J’ai tellement subi ce harcèlement, tellement d’insultes, tellement de haine, que j’ai décidé de ne pas faire d’enfants. Parce que si demain je fais un enfant, dans dix ans qu’est-ce qu’il va se passer ? Déjà que moi, je reçois énormément de haine, qu’est-ce que ça va être pour mon enfant ?"

Nikita Bellucci évoque également le manque de soutien des féministes. "On est là ! Nous aussi on a besoin de vous. On a besoin de votre aide. On a besoin d’être soutenues. Que ce soient les actrices, les prostituées, tout ce qui est travailleuses du sexe. On a besoin de soutien. Et on n’en a pas. Et on doit se battre seules."
Quand le journaliste qui l'interviewe lui signale que certaines" féministes" diront qu'elle dégrade l'image de la femme, Nikita Bellucci répond : "C’est des films ! C’est de la fiction. Ca peut paraître con, mais c’est de la fiction. Je ne vois pas en quoi moi je dégrade l’image de la femme. Je fais quand même ce que je veux… de mon corps, une fois de plus. Quand on rentre sur un set, on se met d’accord avec les acteurs. Toutes les scènes que j’ai pu faire, j’ai jamais fait ça dans ma vie privée. Ça reste du cinéma, une performance, et malheureusement il n’y a pas assez de communication là-dessus."

Saluons l'attitude courageuse de Nikita qui ne crache pas dans la soupe et qui ne renie rien. Malheureusement la putophobie, ça existe, et il n'y a pas grand monde pour dénoncer cette hypocrisie. Si seulement cet article pouvait faire réagir et servir à quelque choses !
636- Avril 2018 - Suisse
 Les habitants du village suisse de Bitsch pourront accéder gratuitement à la plateforme Pornhub.

L’opération de marketing n’est pas passée inaperçue. La plateforme Pornhub offre un accès gratuit à vie à ses vidéos premium aux habitants du petit village suisse du Haut-Valais. La raison ? Bitsch, le nom de la localité de 950 habitants, signifie en anglais "salope" ou "chienne".

"Nous avons l’habitude de figurer sur des listes de communes avec des noms insolites. Ici, les gens prennent cela avec humour et personne n’utilise jamais ce nom comme une insulte. Ce n’est pas quelque chose qui nous vexe", réagit le maire de la commune Edgar Kuonen, dans les colonnes du quotidien suisse Le Matin. "Chez nous, Bitsch, cela ne veut rien dire de particulier", poursuit-il.

Le Basler Zeitung et le Matin citent Corey Price, vice-président de la plate-forme Pornhub : "Avec la prolifération du contenu pornographique en ligne, de nombreux endroits qui portent des noms ambigus font l’objet de parodies. A Pornhub, nous pensons qu’ils méritent d’être célébrés plutôt que d’être moqués." Pornhub propose aux habitants de 50 villes identifiées comme ayant des noms sexuellement suggestifs à travers le monde un accès gratuit au contenu premium de leur plateforme.

Les communes françaises de Pussy et Orgy sont également distinguées par la plateforme pornographique. Combien de curieux profiteront de cette offre dans le petit village rural et bucolique suisse ? s’interroge le Matin…
635- Avril 2018 - Taiwan
 Le Taïwanais Chung Yu-tse, âgé de 28 ans, a commencé à collectionner des pornos, sous forme de cassettes vidéo, de CD et de magazines, dès ses 18 ans, écrit Metro. Cependant, son chien nommé Momo a détruit cette collection de 10 ans en quelques heures.

À en juger par les photos, le chiot ne se sent pas coupable de ce qu'il a fait et pose volontiers au milieu du désordre.

«Momo est très méchant. Heureusement, sa santé n'a pas été affectée par l'énorme quantité de plastique qu'il a mangée», a déclaré Chun.

En guise de punition, le maître a cuisiné et a mangé des côtelettes de mouton devant le nez de son chien, sans les partager avec lui.

Momo est un chiot Samoyède, âgé d'un an et quatre mois. Selon Yu-tse, son animal de compagnie est assez vilain et a une propension à la destruction. Le chiot avait déjà cassé son ordinateur portable Sony, un sèche-cheveux, une commode et même une visière de casque de moto..

http://people.beninwebtv.com/2017/12/taiwan-un-chiot-detruit-10-ans-de-collection-porno-de-son-maitre
634- Mars 2018 - France (suite de la 630)
 Une alliance hétéroclite de "bonne sœurs communistes", d'ultra-féministes et de grenouilles de bénitiers demandait au Conseil de Paris de faire en sorte d'obtenir la fermeture de l'établissement Xdolls, qui propose aux amateurs de profiter sur place de poupées sexuelles en silicone,

On en a entendu de toutes les couleurs :

Florence Berthout (communiste) "Je ne crois pas qu'on s'honore en donnant libre accès à des poupées gonflables qui sont des objets de représentation du corps féminin ", Comme formule creuse qui ne veut rien dire c'est déjà pas mal !

Au nom de la "lutte contre le sexisme et les violences faites aux femmes ", le groupe communiste a demandé à la Ville "d'étudier les procédures juridiques" en vue d'une fermeture de Xdolls, première du genre sur le territoire français". L'établissement discret, niché dans un appartement, "détourne la loi en proposant aux clients dans un lieu clos des prostituées en silicone , dans des ambiances sonores qui peuvent évoquer le viol ".

Qu'on nous explique le rapport entre le sexisme et les violences faites aux femmes d'une part et une "prostituée en silicone d'autre part"" Et c'est quoi une ambiance sonore qui peut (qui peut, ce n'est même pas sûr) évoquer le viol ?

Pour La France insoumise, Danielle Simonnet a rappelé que " le corps de la femme n'était pas une marchandise ". Comme slogan rabâché et creux ce n'est pas mal d'autant que là c'est hors sujet, il ne s'agit pas du corps de la femme mais de poupées en silicone !

Il y a heureusement eu quelques interventions intelligentes comme celle du centriste Eric Azière qui a au contraire a estimé que ce n'était pas en "cassant la lanterne rouge d'un sex-shop de nouvelle génération que vous allez faire progresser la lutte contre la proxénétisme".

Le représentant de la préfecture de police, toujours présent en Conseil de Paris, a précisé "ne disposer d'aucun moyen de s'opposer en droit à l'ouverture et au fonctionnement de cette salle " mais reste vigilant sur tout éventuel trouble à l'ordre public. Pour la préfecture, " l'activité proposée ne répond pas à la qualification de proxénétisme ".

Il fallait vraiment un débat pour arriver à cette conclusion évidente ?

Après le vote la requête des coincées du cul a donc été rejeté au grand dam du groupe communiste qui en a ajouté encore en couche dans la langue de bois en regrettant qu'on interdise pas "cette dernière invention pour remettre dans le paysage les maisons closes et qui pousse jusqu'au bout la logique de la femme objet. Elle l'est tellement qu'elle peut être remplacée par une humanoïde"
 
633- Mars 2018 - Sex-Toys
Un vibromasseur connecté muni d’une caméra est vraiment trop facile à hacker

Oui, évidemment on se demande bien qui voudrait hacker ce type d’objet, pour visionner ce type d’images. Mais ainsi va le monde : le Wi-fi de ce vibromasseur connecté se pirate en deux clics (attention l'image ci jointe n'est qu'une simple illustration du propos et n'est pas contractuelle).

On ne le dira jamais assez, mais une connexion WiFi est une porte d’entrée royale pour n’importe quel hacker. Même fermée, elle est très simple à pirater. Ensuite, le pirate peut avoir accès à l’ensemble des données du trafic internet de l’objet connecté.

Photos, identifiants, mots de passe pour un téléphone, mais aussi flux streaming pour ce vibromasseur connecté. S’il vient à être piraté, c’est une tout autre intimité qui peut être violée.

Le vibromasseur Svakom Siime Eye (disponible au prix de 249 dollars) dispose du WiFi et d’une caméra intégrée pour procéder à des livestreams (vidéos pornos diffusés sur le net). Les chercheurs en sécurité de Pen Test Partners ont découvert que l’interface de l’objet connecté était très simple à hacker pour toute personne se trouvant à portée de la connexion WiFi (et pourvu d’un minimum de connaissance en la matière, cela s’entend).

Un piratage d’autant plus facilité que le mot de passe par défaut de ce point d’accès WiFi est 88888888, soit 8 fois le chiffre 8.

N’importe quelle personne à proximité du signal peut accéder au flux vidéo. Pire, en poussant leur investigation un peu plus loin, ces chercheurs sont parvenus à accéder au serveur web et à la racine de l’appareil pour configurer une connexion à distance.

Les utilisatrices qui voudraient partager ces instants intimes avec leur partenaire, pourraient se retrouver à faire de même avec leur voisin de palier. Une perspective peu réjouissante.

Le fondateur de Pen Test, Ken Munro, explique qu’il a tenté de contacter la compagnie pendant des mois avant de rendre publique ces informations.

Ce n’est pas la première fois que ce type d’objet connecté est mis au ban : le mois dernier, la société canadienne Standard Innovation a été condamnée à verser 3 millions de dollars à ses clientes pour avoir omis de mentionner qu’elle collectait leurs données personnelles via leur vibromasseur connecté et l’application dédiée.

https://www.journaldugeek.com/2017/04/04/vibromasseur-connecte-camera-hack
 
632- Mars 2018 - Autriche / Facebook

VIENNE - Une représentation de la «Vénus de Willendorf», figurine vieille de près de 30.000 ans considérée comme un chef d’oeuvre de l’art paléolithique, a été censurée sur Facebook, s’est indigné mercredi le Museum d’histoire naturelle (NHM) de Vienne, où elle est exposée.
Statuette représentant une figure féminine nue et plantureuse, la Vénus de Willendorf, découverte dans le village autrichien éponyme au début du 20e siècle, est «la représentation préhistorique de femme la plus populaire et la plus connue au monde», relève le musée.

Mais Facebook l’a supprimée d’un message posté fin décembre par une activiste des arts italienne, Laura Ghianda, a déploré le NHM, confirmant auprès de l’AFP une information de la revue spécialisée Art Newspaper.

«Nous estimons qu’un objet archéologique, et tout particulièrement une icône de ce type, ne doit pas être interdit sur Facebook, pas plus qu’aucune autre oeuvre d’art», a précisé le musée, qui a également réagi sur le réseau social.

«Il n’y a aucune raison pour que le NHM de Vienne couvre la Vénus de Willendorf (...) et cache sa nudité, que ce soit au musée ou sur les réseaux sociaux», a souligné son directeur, Christian Köberl, soulignant n’avoir «jamais entendu parler de quelqu’un qui aurait été heurté à la vue de cette oeuvre».

Le NHM a toutefois souligné n’avoir jamais expérimenté directement de censure de la part de Facebook, y compris pour un post récent concernant «la pornographie à l’Âge de pierre».

Facebook est régulièrement mis en cause pour les contenus dont il autorise ou n’autorise par la diffusion. La justice française doit se prononcer le 15 mars sur le cas d’un internaute qui lui reproche d’avoir fermé son compte pour avoir publié une photo du tableau de Gustave Courbet «L’origine du Monde», représentant un sexe féminin.
https://www.lesoleil.com/actualite/insolite/une-venus-paleolithique-censuree-sur-facebook-0bbdea823eb8b5d8ae05fd9730746af5

631 - Mars 2018 - Allemagne

En Allemagne, un médecin a constaté un risque aggravé de décès liés à la masturbation à risque.

De l'autre côté du Rhin, le docteur Harald Voss, médecin légiste de son état, tire la sonnette d'alarme à propos d'une pratique pourtant commune à un grand nombre d'individus : la masturbation. Ce dernier a en effet constaté que 80 à 100 Allemands mourraient chaque année après une séance de sexe en solitaire pratiquée de manière "à risque".

Dans une interview accordée au journal allemand Bild publiée le 8 février, le Dr Harald Voss observe en effet qu'une à deux personnes mourrait chaque année d'un problème lié à une pratique d'onanisme risquée, en succombant à une asphyxie autoérotique. En d'autres termes : le fait d'empêcher la respiration pendant l'acte en s'imposant par exemple de garder un sac sur la tête, provoquerait des malaises vagales, voire entraînerait dans certains cas la mort. "Si, par exemple, on bloque les deux artères carotides, cela prend au maximum 30 secondes pour perdre connaissance", prévient le docteur qui estime que les hommes sont plus largement exposés que les femmes en prenant plus de risques lorsqu'il s'agit de pimenter les séances de masturbation. Certains sextoys, notamment utilisés dans les relations SM, sont également pointés du doigt par le Dr Harald Voss qui estime qu'ils peuvent entraîner chez certains des chocs électriques là aussi susceptibles de terrasser une personne

En savoir plus : http://www.gentside.com/insolite/les-petits-plaisirs-solitaires-feraient-une-centaine-de-morts-par-an-en-allemagne_art83722.html

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Auto-erotisme et pratiques dangereuses par Germain Palinski
Les limites du SM par Jean R.

630 - Février 2018 - France

Au lendemain de la fête des amoureux, Joaquim Lousquy a la banane. "Nous avons eu des gens hier soir", lance le fondateur et gérant d’un lieu, actuellement unique en France : une "maison close" de poupées sexuelles. Le nom : Xdolls. Cet espace de 70 m² "de plaisir"– à l’adresse tenue secrète – a ouvert ses portes le 1er février dernier, dans le XIVe arrondissement de Paris. Ambiance tamisée, posters de fesses siliconées, plantes empotées et poupées figées…
 
Poupées de plaisir, poupées sans son. Elles s’appellent Kim, Sofia et Lily. Chacune dans leur chambre – ou plutôt "espace de jeu", précise Joaquim Lousquy –, elles font la joie de plusieurs clients et clientes, prêts à débourser 89 euros pour une heure et 120 euros en couple. Chaque doll a son style, ses mensurations. : "Kim – Latine – 1 m 53 – 38 kilos. Brune aux yeux verts, j’ai des lèvres charnues, et des formes très… très… généreuses", lit-on sur le site, qui permet de réserver un créneau avec la poupée. Ce concept qui fait fureur notamment au Japon, a germé il y a six mois dans la tête de cet entrepreneur, davantage passionné de "nouvelles technologies que de cul".
 
"Je suis tombé sur un article de presse qui m’a titillé l’esprit", explique Joaquim Lousquy, cigarette électronique en main, son précédent business. Après un passage en Espagne et en Allemagne – où ces établissements existent déjà –, l’homme de 28 ans décide de monter le concept en France.
 
Après "quelques galères" de banques et d’assurances, le projet voit finalement le jour. "Tout est un peu compliqué dans ce domaine mais nous avons réussi à faire quelque chose de carré, propre et légal." Sur ce dernier point, Joaquim Lousquy est clair. "Nous faisons de la location de jouets. Ni plus, ni moins. On parle d’un squelette de métal, avec du silicone par-dessus", tranche-t-il. Une option de réalité virtuelle pour s’immerger encore plus, est également proposée. Pour quelle clientèle ?
 
"
Même moi j’avais des clichés. Je m’attendais à recevoir des gens peu recommandables, violents, étranges, pervers, sadiques. Mais pas du tout, je reçois des gens très bien, entre 30 et 50 ans, qui ont envie de découvrir une nouvelle pratique, une nouvelle expérience sexuelle", détaille-t-il. Des couples viennent aussi chez Xdolls. Joaquim accueille tout le monde, à partir de 18 ans et dès lors que les gens respectent les règles. À côté des lits, le matos est soigneusement aligné : Capotes (port obligatoire), lubrifiant, sextoy et essuie-tout. Ici, on ne rigole pas avec l’hygiène. Joaquim tient à ce que la maison soit clean et que les clients s’y sentent bien.
 
Entre chaque passage, la poupée est nettoyée (tout comme "l’espace de jeu") avec un protocole très précis. D’abord avec du savon, puis avec des produits désinfectants, à l’intérieur comme à l’extérieur. Puis, elle est vaporisée d’une autre solution bactéricide et fongicide. Enfin, elle talquée, préparée et prête pour une nouvelle utilisation. Et quel avenir ?
 
Dans les prochains mois, des poupées masculines débarqueront dans les espaces de jeu Xdolls. Joaquim croit au secteur. Il va ouvrir six autres établissements de ce type en France. Notamment en Bretagne, en Savoie, dans le Sud et le Nord. "Nous allons quadriller la France", assure-t-il entre provoc' et lucidité. "Je ne sais pas à quoi m’attendre, mais il est fort probable qu’on soit embêtés : peut-être une descente de police pour contrôler, un tollé de la mairie et d’associations. C’est le jeu, sourit-il et il en faut pour tout le monde".


 https://www.20minutes.fr/paris/2221815-20180215-paris-silicone-essuie-tout-20-minutes-visite-premiere-maison-close-poupees-sexuelles

629 - Février 2018 - Chine

Pour tenir compagnie aux hommes, beaucoup plus nombreux que les femmes en Chine, une entreprise a mis au point une poupée sexuelle intelligente qui parle, diffuse de la musique et peut même aider pour les tâches ménagères.

En Chine, où les hommes sont bien plus nombreux que les femmes, une entreprise veut charmer les coeurs solitaires avec des poupées sexuelles "nouvelle génération": elles peuvent parler, diffuser de la musique ou encore activer un lave-vaisselle.

Dans l'atelier de la firme spécialisée Exdoll, située dans la métropole portuaire de Dalian (nord-est), les corps dénudés de demoiselles en silicone sont alignés comme des carcasses de bétail.

"Quel est ton nom?", demande un programmeur en blouse blanche à un spécimen de blonde aguicheuse vêtue d'une combinaison transparente. "Je m'appelle Xiaodie, mais tu peux aussi m'appeler bébé", répond la tentatrice en mandarin d'une voix robotique. Puis l'ingénieur lui demande de jouer de la musique. Aussitôt dit, aussitôt fait: elle diffuse une ballade traditionnelle chinoise.

Exdoll mise sur les progrès de l'intelligence artificielle pour créer des poupées ultra-réalistes capables de s'exprimer. Avec l'ambition de combler la solitude des célibataires, mais également des personnes âgées et handicapées.

Le sujet est sérieux en Chine, où sévit un important déséquilibre hommes-femmes: les Chinois sont 33,6 millions plus nombreux que les Chinoises sur une population totale de 1,4 million d'habitants. Un tel écart s'explique par la politique de limitation des naissances qui, de la fin des années 1970 à 2015, interdisait à la majorité des couples d'avoir plus d'un enfant.

En raison d'une tendance à préférer les bébés garçons - qui transmettent le nom de famille et apportent une force de travail une fois adultes -, certains couples pratiquaient notamment des avortements sélectifs. Actuellement, il naît toujours 114 garçons pour 100 filles en Chine, un décalage bien plus élevé que la moyenne mondiale. Le vieillissement rapide de la population implique également une augmentation du nombre de seniors qui se retrouvent seuls.

"La Chine a une pénurie de femmes, c'est un facteur qui alimente la demande pour nos produits. Mais nos poupées ne proposent pas que du sexe", explique à l'AFP Wu Xingliang, le directeur marketing d'Exdoll. Assis entre deux demoiselles en silicone, l'une vêtue d'une mini-jupe noire et l'autre d'un uniforme d'écolière japonaise, M. Wu s'en dit persuadé: sa firme peut résoudre certains problèmes de société. "Les poupées intelligentes "peuvent avoir des conversations profondes et aider à réaliser des tâches ménagères. Elles pourront même à l'avenir faire de l'assistance médicale", affirme-t-il.

Xiaodie est équipée d'une fonction Wi-Fi similaire au système Siri présent dans les iPhones. Elle peut naviguer sur internet, être contrôlée via smartphone et répondre aux commandes vocales. La demoiselle virtuelle peut aussi allumer et éteindre des appareils électroménagers connectés, comme des lave-vaisselle. Son coût: 25.000 yuans (3.200 euros).

L'entreprise, qui emploie 120 personnes, a débuté le développement de poupées-robots en 2016, et celles-ci seront disponibles à la vente dans les prochains mois. Mais le groupe fabrique également chaque mois 400 poupées "traditionnelles" sur mesure, pour lesquelles les clients peuvent choisir taille, grosseur des seins, quantité de poils pubiens, ou encore couleur de la peau, des yeux et des cheveux.

Cependant, Exdoll vise plus haut et veut intégrer davantage d'intelligence artificielle, de reconnaissance vocale, d'expressions faciales complexes, ou encore des yeux capables de suivre l'utilisateur du regard. "Nous voulons le robot au visage le plus beau possible et au corps le plus excitant possible", résume Qiao Wu, le directeur du développement. Selon lui, les premières poupées à intelligence artificielle pouvant constituer des compagnes parfaitement réalistes seront disponibles d'ici 10 ans.

La Chine fabrique plus de 80% des jouets sexuels produits dans le monde: le secteur emploie un million de personnes dans le pays et y représente 6,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires.
Paradoxe: l'essor de ces poupées-robots ne déplaît pas nécessairement aux défenseurs chinois des droits des femmes. : "Un grand nombre d'hommes attendent les mêmes choses des femmes: sexe, tâches ménagères, enfant... Ils ne les considèrent pas comme des individus", confie ainsi à l'AFP la militante féministe Xiao Meili. "Si tous ces minables s'achètent une poupée, cela libérera un tas de femmes de l'emprise de ce genre de mecs".

https://news.sfr.fr/insolite/en-images-en-chine-ces-poupees-sexuelles-parlent-et-font-le-menage.html

628 - Février 2018 - France

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui ça va être trash !

Une femme a vécu l'enfer durant plusieurs années jusqu'à ce que le tribunal de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, condamne son mari la semaine dernière à 18 mois de prison, dont dix avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Le trentenaire devra, en outre, indemniser sa victime à hauteur de 2000 euros et payer plus de 15'000 euros de frais médicaux, selon «Nord Littoral».

L'Ardésois de 39 ans, persuadé d'être trompé par son épouse, a multiplié les sévices à son égard: coups, menaces, insultes, brûlures et privations de sortie. Pire, il a même failli l'étouffer avec un coussin. La violence était tellement devenue banale que les enfants ne s'en étonnaient même plus: «Papa s'est calmé, il ne donne des claques à maman qu'une fois par semaine.»

Ne supportant plus d'être contrôlée, jusqu'à la taille de son vagin, l'épouse meurtrie s'est fendue d'un geste désespéré. Elle s'est agrafé les lèvres pour éviter d'être suspectée d'adultère par son mari. «J'étais dans mon fauteuil quand elle est venue me montrer ça, en disant que je ne l'accuserais plus d'infidélité», s'est souvenu le prévenu durant son procès, rapporté par «Nord Littoral».

http://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Mari-jaloux--elle-s-agrafe-le-vagin-pour-lui-echapper-27335934

627 - Février 2018 - Cambodge

Au secours ! Les puritains sont partout !

Sur son site internet, la police nationale cambodgienne fait état de l’arrestation de six Britanniques, deux Canadiens, un Néo-Zélandais et d’une dixième personne sont la nationalité n’est pas précisée.

Duong Thavry, de la police locale, a indiqué que certaines des personnes arrêtées étaient des expatriés et d’autres des touristes présents au Cambodge depuis plusieurs mois.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a dit être en contact avec ses ressortissants arrêtés au Cambodge, affirmant qu’ils étaient au nombre de cinq et non six.

Ils risquent un an de prison
Ces étrangers, arrêtés il y a trois jours dans une villa de Siem Reap (proche des ruines d’Angkor Wat), devaient comparaître ce dimanche.

Ils sont passibles d’un an de prison en cas de condamnation pour pornographie.

Des danses qui simulaient des actes sexuels
"Nous sommes intervenus parce qu’ils avaient commis des actes contraires à notre culture", a expliqué Duong Thavry, de la police locale.

Tous ont été arrêtés pour des "chants et des danses pornographiques", a précisé la police nationale en publiant des photos de couples simulant des actes sexuels lors d’une fête.

Certaines des personnes apparaissant sur ces photos ne figurent cependant pas sur le cliché où sont alignés les 10 prévenus. Les autorités ont affirmé que des dizaines de touristes avaient été relâchés.

Les touristes visitant Angkor Wat séjournent généralement à Siem Reap, une ville qui compte de nombreux hôtels, bars et discothèques.

Les autorités cambodgiennes ont tenté ces dernières années de moraliser le comportement des touristes près des temples d’Angkor, sévissant contre ceux qui postent par exemple des images suggestives.
http://www.leprogres.fr/faits-divers/2018/01/28/cambodge-10-etrangers-arretes-pour-des-danses-pornographiques

626 - Janvier 2018 - Egypte

Trois ans de prison et 487 euros d’amende. C’est la peine infligée jeudi à la présentatrice de télévision égyptienne Dooa Salah. Son délit ? Avoir évoqué le sexe et la grossesse hors mariage à l’antenne.

Juillet 2017. Dooa Salah entre sur le plateau de son émission diffusée sur la chaîne Al Nahar TV. Munie d’un faux ventre de femme enceinte, elle demande aux téléspectateurs s’ils ont déjà envisagé d’avoir des relations sexuelles hors mariage. Puis, elle suggère qu’une femme peut se marier brièvement afin d’avoir un bébé avant de divorcer, explique la BBC.

Elle émet ensuite l’idée de payer un mari qui accepterait un mariage aussi bref. Enfin, elle explique que les pays occidentaux autorisent, contrairement à l’Egypte, les dons de sperme.

Des propos qui ne sont pas passés dans un pays très conservateur. Les autorités égyptiennes ont estimé qu’ils relevaient de l’incitation à la débauche et ont condamné Dooa Salah pour ce motif. La présentatrice peut faire appel.

Cette condamnation intervient dans un contexte de durcissement des droits de la femme en Egypte. Il y a une semaine, un avocat égyptien a expliqué lors d’un débat télévisé qu’il était du «devoir national de violer une femme» portant un jean troué. Une étude de Forbes publiée en juillet classait l’Egypte comme destination la plus dangereuse pour les femmes et mettait en avant sa capitale, Le Caire.

Je n'ai pas entendu que nos "féministes" si promptes d'accuser de harcèlement des hommes sans qu'ils aient la possibilité de se défendre, aient eu l'intention de faire une manif de protestation devant l'ambassade d'Egypte

http://www.leparisien.fr/international/egypte-une-presentatrice-qui-evoque-le-sexe-hors-mariage-condamnee-a-de-la-prison-03-11-2017-7371642.php


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Page mise à jour le 14/04/2018