Le MOMOSITE vous présente : |
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QUELQUES HISTOIRES EN VERSION "LITTERAIRES" |
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Page mise à jour le 01/11/2009 |
Un moment dans la vie de Raymondo Aranjuez
Raymondo eu une montée d'adrénaline lorsque le vaguemestre lui tendit l'enveloppe.
Une enveloppe rose !
Il détestait cette couleur ! Lorsqu'il croisait un homme avec une chemise rose dans la rue, il ne pouvait s'empêcher d'emplir son cœur de haine ! Pour lui, le rose était la couleur de pédés. Un point c'est tout. Il n'y avait pas à discuter.
Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les chemises roses et les pédés !
Et là, il fallait qu'on lui écrive en rose. Il hésita à ouvrir ! Il allait partir en permission ! Cette lettre encore cachetée lui gâchait déjà son plaisir, alors une fois ouverte….
Il palpa l'objet. Son contenu était cartonné. Un faire-part, se dit-il. Sans doute était-il invité à un mariage ou à un baptême. Il aimait se rendre à ce genre de cérémonie. Il y allait toujours dans son beau costume de légionnaire, bien impeccable, il pouvait discuter avec un tas de gens, ce n'était pas si courant.
Il décida de s'informer du contenu de la lettre un peu plus tard, quand il serait en ville, au bistrot.
Ca y est, le garçon lui avait apporté son demi, il allait pouvoir savoir. Il sortit l'enveloppe de sa poche. Bon Dieu ! Ce rose ! Il réalisa qu'on pouvait le voir en train de lire un truc rose, il se dissimula tant qu'il put ! et il ouvrit la missive !
Un prénom : Mélusine.
Un prénom ridicule !
C'était un faire-part de naissance : Avec ahurissement il découvrit qu'il s'agissait de sa propre sœur ! La salope, même pas mariée, elle s'était fait faire un gosse par ce salaud de Patrick ! De rage il déchira le carton !
Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les enfants adultères !
Il réalisa soudain qu'il avait une nièce ! Il était tonton ! Un tonton légionnaire, ça ne faisait pas sérieux ! Puis il lui vint une pensée ridicule :
- Il vaut mieux être tonton que tata !
Il faudrait qu'il replace cette bêtise. Mais en attendant, il fallait qu'il se calme ! Une bonne bagarre ? Pourquoi pas ? Mais il était en début de permission et il avait peur de salir son bel uniforme ! Boire un coup ! Pour commencer !
Il allait leur montrer de quoi il était capable, il était un homme lui ! Pas une lavette ! Il quitta la table, se dirigea vers le bar ! Son sergent instructeur lui avait dit :
- Quand tu veux battre ton propre record, ne vise pas juste un peu au-dessus, mais carrément au-dessus !
Ce sergent était son modèle. Il avait toujours la bonne opinion sur tout ! Il conseillait bien, renseignait bien et savait donner des ordres. Raymondo était fier d'être sous son commandement. Son précédent record était de 14, il quitta sa table s'approcha du comptoir et commanda :
- 17 demis !
- Pardon ?
- 17 demis !
- Vous attendez du monde !
Raymondo empoigna la chemise du serveur et commença à le secouer.
- On t'a dis que mézigue y voulait 17 demis, alors tu lui sers 17 demis, et tu me fais pas chier avec tes questions d'intellos !
Il relâcha le garçon qui recula, se mettant hors d'atteinte du légionnaire !
- Alors d'accord ! Mais tu payes d'abord ! Et si tu fais du scandale, j'appelle les flics !.
- Attend un peu, je vais revenir avec mes amis, et on va te l'arranger ton bistrot de merde.
Déjà, le garçon s'emparait du téléphone. Raymondo sortit, il avait un autre moyen de se calmer, un moyen beaucoup plus agréable que de se bagarrer pour rien ! Il prit l'avenue l'emmenant à la sortie de la ville. Bientôt les maisons s'espacèrent, puis disparurent presque complètement. Il tourna à droite, il connaissait bien le chemin, il fallait maintenant monter un sentier assez cahoteux, et on arrivait sur une sorte de plateau. Pourvu qu'elle soit là ! Elle était là ! Elle était seule ! Elle ne faisait pas attention à lui ! Il l'appela
- Fuguette !
Fuguette ne répondit pas, toute occupée à brouter n'importe quelles mauvaises herbes. Raymondo franchit l'enclos, il savait qu'à cette heure personne ne le dérangerait, il s'approcha de la chèvre et la caressa. La bestiole devait être dans un mauvais jour. Elle qui répondait d'habitude à ses caresses par des bêlements approbateurs, jouait aujourd'hui les indifférentes. Néanmoins le contact avec l'animal fit bander Raymondo.
- Ben alors Fuguette ? Tu ne me reconnais pas ?
Il fallait croire que non !
- Qu'est ce que ça peut foutre, de toute façon ?
Raymondo se positionna derrière l'animal, déceintura son pantalon, le baissa ainsi que son slip et s'agrippa aux cuisses de la chèvre afin de préparer son introduction. A ce moment là Fuguette avança de deux mètres ! Raymondo se rapprocha de nouveau et fit un deuxième essai. Peine perdue la chèvre avança de nouveau
- Mais tu va rester tranquille ? Conasse de chèvre à la con ?
Il fit une troisième tentative qui se solda par le même scénario ! La bestiole ne tenait pas en place. Il se dit qu'il allait essayer une dernière fois, et que si ça ne marchait pas cette fois ci, il faudrait qu'il trouve un truc pour l'immobiliser
C'est à ce moment là qu'il entendit l'hélicoptère ! Il était tout près ! Il leva le nez, c'était un hélicoptère de l'armée française, il avait l'air en difficulté et cherchait à se poser. Raymondo dépité remonta son pantalon. L'engin se posa, et un militaire en descendit ! Un militaire ! Non "une" militaire !
- Une pétasse !
Qui avait eu un jour l'idée saugrenue d'autoriser les femmes dans l'armée ? Les pédés du ministère sans doute ? Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les femmes dans l'armée et dans la police, et ils interdiront les pétasses ! " Les femmes c'est bon pour les queues des casseroles " comme disait son sergent !
La fille se présenta en faisant le salut réglementaire :
- Sergent Marie-Ange Ivnitsky !
" Truc en ski ? Encore une rousskof ou une polak ? Si ça se trouve c'est une espionne ? Elle ne peut pas s'appeler Dupont ou Martin comme tout le monde ? " pensa Raymondo Aranjuez
- Je suis en mission spéciale, mon hélico à un petit problème, je sais d'où ça vient, mais il faut être deux pour réparer ! Pouvez vous m'aider ?
Il ne pouvait pas faire autrement, il fallait maintenir une pièce dans une certaine direction pendant qu'elle réglait une sorte de grosse visse. L'affaire dura une bonne demi-heure
- Voilà c'est fait ! Que je suis contente, je vais pouvoir continuer ma mission secrète, j'ai eu de la chance de rencontrer un militaire, je ne me voyais pas demander cela à un civil !
Raymondo, dévisagea Marie-Ange, elle était magnifique, un visage régulier, les yeux bleus, une poitrine de rêve, il se surprit à bander. Il lui revint en mémoire les paroles de son sergent instructeur :
" Il n'y a d'être sur terre plus vicieux qu'une femme !"
N'empêche qu'elle l'excitait !
- Vous ne pouvez pas savoir de quel mauvais pas vous venez de me tirez, je ne sais comment vous remercier !
- Ne me remerciez pas, c'est normal !
- Non, non, je tiens vraiment à vous remercier !
Et en disant cela elle se passa sensuellement la langue sur les lèvres. Et reprit :
- Tu peux me demander tout ce que tu veux, absolument tout !
Et elle passa coquinement sa main sur sa chemise à l'emplacement de sa poitrine.
Le cerveau de Raymondo fonctionnait à 100 à l'heure et son sexe n'en pouvait plus tellement l'érection était intense. Oserait-il lui demander ? L'occasion était trop belle ! Ne pas le faire et il le regretterait sans doute amèrement ! Il lui fallait vaincre sa timidité maladive envers les femmes !
- Je peux vraiment tout te demander ?
- Mais bien sur puisque je te le dis !
Elle commençait à déboutonner sa chemise.
- Alors je voudrais que…
Il avait du mal à s'exprimer.
- Que quoi ? Tu ne va pas me dire qu'un beau militaire comme toi va se mettre à faire le timide ?
Alors Raymondo retenant sa respiration finit par lui dire :
- OK ! Alors tu vas me tenir cette putain de chèvre qui bouge tout le temps que je puisse la baiser peinard !
Merci à Ursulin Neveway pour ce texte
Le père de substitution
À cause de la stérilité du mari, Robert et Ginette ne
pouvaient pas avoir d'enfants et ils se décidèrent un jour de faire appel à un
père de substitution pour agrandir la famille.
Le jour où le père de substitution devait arriver, Monsieur Smith embrassa sa
femme et dit :
- Je m'en vais. Le type sera bientôt là et je préfère ne pas voir ça.
Une demi-heure plus tard, un photographe spécialisé dans les photos de bébés et
qui faisant du porte-à-porte dans le coin sonne à la porte en espérant pouvoir
vendre ses services.
- Bonjour Madame, je viens pour ...
- Oh non, pas besoin d'explication. Je vous attendais- , l'interrompt Ginette.
- Vraiment ? demande le photographe, Très bien. Vous savez donc que je suis un
spécialiste des bébés ?
- C'est ce que mon mari et moi attendions. Entrez donc et prenez un siège.
Après un moment, rougissante, elle demande :
- Eh bien, où commençons-nous ?
- Remettez-vous en à moi. Habituellement, j'essaye deux fois dans la baignoire,
une sur le canapé et éventuellement deux sur le lit. Parfois, le sol du salon
c'est sympa aussi.
- Vous pouvez vraiment faire ça n'importe où : baignoire, sol du salon ? Pas
étonnant que ça n'ait pas marché pour Robert et moi...
- Madame, aucun de nous ne peut garantir un bon résultat à chaque fois. Mais si
nous essayons plusieurs positions et que je prenne six ou sept angles, je suis
certain que vous serez satisfaite des résultats.
- Mais ça fait beaucoup de positions... , s'étrangla Ginette
- Madame, selon ma méthode, un homme doit prendre son temps. Je pourrais entrer
et sortir en 5 minutes mais vous seriez déçue, j'en suis sûr.
- Je ne savais pas, dit tranquillement Ginette.
Le photographe ouvrit sa sacoche et sortit un album de photos de bébés.
- Celui-ci a été fait sur le toit d'un bus à Lyon.
- Oh, mon Dieu !, s'exclama Ginette, triturant son mouchoir.
- Et pour ces jumeaux, ça s'est passé exceptionnellement bien quand vous
considérez combien ça pu être difficile pour la mère.
- Elle a eu des difficultés?, demanda Ginette.
- J'en ai bien peur. J'ai finalement dû l'emmener au zoo de Vincennes pour faire
correctement le boulot. Les gens se sont agglutinés sur 4 ou 5 rangs, se
poussant pour avoir la meilleure vue.
- 4 ou 5 rangs ?, demanda Ginette, les yeux écarquillés d'étonnement.
- Oui, répondit le photographe, et pendant plus de 3 heures. La mère criait et
hurlait sans arrêt. J'avais du mal à me concentrer. Quand il a commencé à faire
sombre, j'ai pu enfin commencer. Et puis, quand les ouistitis ont commencé à
mordiller mon équipement, j'ai juste eu le temps de le remballer.
Ginette se pencha :
- Vous voulez dire que les ouistitis ont mâché votre... hum... équipement ?
- Exact. Bon, madame, si vous êtes prête, je vais installer mon trépied et nous
pourrons commencer.
- Votre trépied ?
- Oh oui, j'ai besoin d'utiliser un trépied pour maintenir mon CANON. Il est
vraiment trop gros pour que je puisse le tenir longtemps... Madame ? Madame ? Oh
mon Dieu, elle s'est évanouie !