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La corrida !

Page mise à jour le 02/06/2010

Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, simplement certaines vérités sont parfois bonnes à dire

Voici donc deux documents : le premier (auteur inconnu) est une description des sévices endurés par la bête pendant la corrida. le second est un droit de réponse (non publié) à une aficionados hystérique.

Après avoir été enfermé dans le noir (il peut arriver également qu'il supporte de lourdes charges afin de l'affaiblir) le taureau entre dans l'arène complètement ébloui, puis se joue les 3 actes de cette mort en direct.

Acte 1 - Les picadors font leur entrée armée de piques destinés à sectionner ou à cisailler les muscles releveurs de la tête. Le taureau, outre la souffrance enduré, perd alors ses repères, ce qui le rend vulnérable.

Acte 2 - Cette étape met en scène les banderilles qui essouffle l'animal en provoquant une diminution de son volume sanguin. En effet, plantées dans le dos, elles déclenchent des hémorragies internes, accrus par les déplacements brusques et saccadés du taureau, stimulé par le jeu de cape du torero. Les nerfs sont également atteints, dés lors la douleur est à son paroxysme.

Acte 3 - La mise à mort par estocade, où l'épée est plantée au niveau de la "croix" 'sommet de l'omoplate droite) pour atteindre la cage thoracique devrait être le point final de ce crescendo de souffrance et de cruauté, le point final à une mort bien programmé. Or il n'est pas rare que le torero s'y reprenne à plusieurs fois.

Voilà ce qu'est la corrida, jeu du cirque des temps modernes fait de souffrance, de sang et de mort

 

 

Libération étant un journal sérieux, il n’est pas sans doute dans ses habitudes de donner la parole uniquement à ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. Ainsi commence la lettre de Victoire B. dans son édition du 4 septembre 1996. Et sur sa lancée, cette correspondante tente de justifier la corrida.
En trois points 
     1 - si on veut critiquer il faut d’abord en connaître les règles
     2 - il est inconvenant d’insulter les métiers tauromachiques
     3 - il est inconvenant de faire des assimilations grossières

Le point -1- est le seul subtil :
il faut mieux dans la plupart des cas connaître le contenu du dossier (ou du problème, ou de la théorie....) dont on veut parler...
Ainsi pour s’exprimer sur le Big Bang, quelques notions fondamentales d’astrophysique sont au moins nécessaires.
Mais prenons un autre exemple : Si l’on veut s’exprimer sur les Jeux olympiques et prouver par exemple- que c’est la grande fête du sport et de la jeunesse- ou que s’est surtout une affaire où chauvinisme, commerce, et dopages dominent, il faudra étayer ses dires (exemples, documents, preuves). 
N’empêche que pour prouver qu’il y a du chauvinisme dans les Jeux, il n’est que de constater la présence insistante des drapeaux et d’hymnes. (Je n’ai pas besoin pour cela de connaître tous les règlements des jeux olympiques et tous ceux des sports qui y sont représentés). La réglementation d’une chose (un jeu, un spectacle, une pratique) est importante mais reste une donnée interne. La connaissance de cette donné n’est absolument pas nécessaire pour s’exprimer sur les données externes et visibles par tous.
Ainsi il n’est pas nécessaire de connaître l’ensemble des réglementations de la fédération d’Alpinisme (ou de celle de formule 1) pour dire que ce sont des sports dangereux.
Ainsi il n’est pas absolument nécessaire de connaître le règlement intérieur de je ne sais quel parti politique, pour avoir une opinion sur lui.
Et oui, André ne connaît pas les règles de la Corrida ! Et alors....Moi non plus, je m'en fiche complètement du moment où l’on plante des banderilles dans la chair d’un animal qui n’a rien demandé et je le constate simplement :
et je déplore :
- Qu’une bête souffre
- Que le spectacle de la mort et de la souffrance en direct attire du monde

Alors comme cela, il est inconvenant d’insulter les métiers tauromachiques ; argument qui contourne le problème (cela fait penser à certains hommes politiques qui ânonnent « mais vous insultez mes électeurs... », avec de tels arguments on peut dire n’importe quoi : (il doit aussi être insultant de critiquer la torture pour les gens qui la pratiquent). Et après avoir balayé des arguments sans les développer (pour cause d’insultes) l’auteur de l’article se met à insulter ceux qui ne pensent pas comme lui.... Dans la technique du débat il existe une collection de propos destinés à ne pas répondre aux arguments :
- parler d’insulte ou d’attaque      
- dire sans rien prouver que les arguments de l’adversaire sont affligeants
- assimiler l’adversaire a ce qu’il n’est pas...         
Mais qui emploie de tels procédés ?
Car s’il n’était pas très habile de la part d'André de mettre en parallèle certain comportements totalitaires et la Corrida., il est lamentable (pour rester correct) d’assimiler les adversaires de la corrida aux agités de « laissez les vivre », et aux partisans du fascisme. 
Au fait comment appelle-t-on ceux qui traitent leurs adversaires de ce qu’il sont peut être eux-mêmes ?  
Les adversaires de la tauromachie
- exprimeraient donc leur haine de l’intelligence  
- feraient preuve de sensibilité rudimentaire  
- et n’auraient que des arguments affligeants !

 Merci de m’avoir éclairé sur ces points, j’ignorais en effet qu'André et moi-même n’étions que des vraies bêtes, et puisque je suis une bête et que « la fin nécessaire de ce jeu d’intelligence qui confond la vérité et la vie est la mort, » (quel charabia !) mettez moi dans une arène, ressuscitons les jeux romains du cirque, et allez jusqu’à l’ultime conséquence, mettez moi à mort. Olé !

Rien à voir, c'est une image des Fêtes de la St Firmin à Pampelune en Espagne :

La vengeance du taureau !

Traduction : La vérité toute nue - La tauromachie est cruelle


Manif anti corrida