Le MOMOSITE vous présente : 

Monsieur l'arbitre, il est mieux placé que nous...

Page mise à jour le 27/03/2012

Quelques "erreurs" d'arbitrage pendant les matchs de foot internationaux
"les naïfs qui se figurent que la validation du but marqué de la main par Thierry Henry n'était qu'un incident isolé ont la mémoire courte"

Coupe du monde 1966 en Angleterre :

Coupe du monde 1982 en Espagne :

Coupe du monde 1986 au Mexique :

Coupe d'Europe des clubs champions 1989-90

Coupe du monde 2002 organisé par le Japon et la Corée du Sud :

Coupe du Monde 2006 en Allemagne :

Coupe du Monde 2010 :

Phase éliminatoire, barrages retour : Eire-France (18/11/2009) : Thierry Henry marque de la main, l'arbitre ne voit rien et permet à la France de se qualifier. (0-1) Thierry Henry avoue avoir fait une passe de la main : "Oui, il y a main mais je ne suis pas l’arbitre" et Raymond Domenech a simplement déclaré être content du résultat.

Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud :

Premier tour, Groupe A, Afrique du Sud-France (2-1) : Arbitrage à la maison. Entre autres : L'arbitre valide le premier but sud-africain marqué du bras, puis oublie de siffler un penalty pour une main dans la surface

Premier tour, Groupe C, Etats-Unis Slovénie (2-2) L'arbitre refuse de valider un but américain à la 85ème minute pour une raison inconnue...

Premier tour, Groupe F, Slovaquie Nouvelle-Zélande (1-1) L'arbitre valide un but slovaque en position de hors jeu.

Premier tour, Groupe G, Brésil-Côte d'Ivoire (3-1) : L'arbitre accorde le deuxième but au Brésil alors qu'il est contrôlé du bras. Voulant sans doute rattraper sa bévue il expulse en fin de match le brésilien Kaka suite à une simulation guignolesque de l'ivoirien Abdelkader Keita.

Huitième de finale : Allemagne-Angleterre (4-1) : Le score est à ce moment de 2-1. L'Angleterre égalise (le ballon heurte la barre puis rentre de 50 cm dans le but) L'arbitre refuse de le valider.

Huitième de finale : Argentine-Mexique (3-1) : L'arbitre valide le premier but argentin très largement hors-jeu.
Finale : Espagne-Pays-Bas (1-0) : Les néerlandais joue l'agressivité et la provocation sous les yeux de l'arbitre qui n'adopte pas les sanctions nécessaires : 22ème minute : Van Bommel les 2 pieds décollés, par derrière, sèche Iniesta. Carton jaune (alors que le rouge s'imposait). 29ème minute : De Jong envoie une savate dans le torse de Xabi Alonso : Carton jaune (alors que le rouge s'imposait). En "compensation", il oubliera d'expulser Puyol pour une faute sur Robben à la 83ème minute. 23 cartons jaunes furent distribués au cours de cette finale (symptôme de match non tenu par l'arbitre)


Faute de Van Bommel sur Iniesta


Faute de De Jong sur Xabi Alonso

Alors ?

Raz le bol des déclarations convenues du genre "Les erreurs d'arbitrages font parties du jeu". Qu'une erreur sur une position de hors jeu puisse à la limite se comprendre, mais la liste ci-dessus contient trop de cas où pour excuser l'arbitre il aurait fallu qu'il soit frappé de cécité ou de folie passagère. Le football est un biseness, un biseness ça brasse de l'argent, et quand l'argent circule tout s'achète... Quand on a compris cela on comprend aussi pourquoi les instances internationales du foot s'opposent viscéralement à l'arbitrage vidéo avec des arguments qui ne valent pas grand chose.

Allons plus loin !

Il faut partir d'un postulat irréfutable :
Le sport de haut niveau est corruptible par nature : (en raison quasi principalement de ses impacts économiques). Cela ne veut pas dire que tout est faussé, cela veut dire que tout peut l'être
Second postulat
Ni les instances organisationnelles sportives, ni la presse sportive n'a intérêt à s'appesantir là-dessus et au contraire fera tout pour rendre anecdotique, occasionnels et rare ce qui est sinon la règle du moins monnaie courante :
- Ainsi les fédérations de cyclisme et les organisateurs d'épreuves minimisent le phénomène du dopage alors qu'il s'agit d'un problème de masse.
- Ainsi les fédérations de foot ont tout intérêt à retarder autant que faire ce peut l'usage de la vidéo, la décision de l'arbitre devant rester souveraine (même s'il se goure, même s'il se goure en connaissance de cause)
- Ainsi les fédérations ont tout intérêt à minimiser les phénomènes des matchs arrangés.

Un cas d'école Zagreb-Lyon (c'était en décembre 2011)
Ligue des champions, matches préliminaires 2011 - Match retour : Dynamo de Zagreb - Olympique lyonnais (à Zagreb)
Erreur d'arbitrage : aucune. Le problème est ailleurs. Lyon devait gagner par 6 buts de différence sur le terrain de l'adversaire afin de se qualifier pour le tour suivant. A la mi-temps on en est à 1-1. A la fin Lyon gagne par le score rarissime (surtout à l'extérieur et à ce niveau) de 7 à 1 (avec une avalanche de 6 buts en 30 minutes). Les instances autorisées disent n'avoir détecté aucune anomalie !
Les conditions de cette victoire permettent un doute raisonnable sur sa nature exclusivement sportive (victoire à l'extérieur avec une équipe bis, avalanche du nombre de buts nécessaires en un minimum de temps après une première mi-temps "normale")
Il reste toutefois possible que ce résultat n'ait été acquit que sportivement, puisque cela reste dans le domaine des possibilités statistiques (de même que du point de vue des statistiques, il parfaitement possible de trouver un billet de 500 € dans un escalator !)
En science on dirait qu'il faut utiliser le principe de parcimonie pour expliquer cette victoire miracle !

Il y a d'autres exemples, peu de gens se souviennent de la tronche que faisait Zidane après la miraculeuse victoire de la France contre le Brésil en 1998.

Il n'y a qu'un monde où le sport n'est pas truqué, celui ci :