Le MOMOSITE vous présente

Quelques BD en vrac

Page mise à jour le 19/09/2022

 

Bug

Une BD de Bilal (2017) : Le concept de départ est intéressant et prometteur. En ce sens les conséquences du bug sont plutôt bien vues. Le souci c'est que le scénario ne fonctionne pas, on se fiche complétement du sort des personnages pour lequel on ne parvient pas à avoir d'empathie, le récit est par ailleurs mal maîtrisé, abusant de digressions absconses, pire cette lecture ne passionne pas et finit par nous faire bailler. Ajoutons-y la coloration propre à devenir neurasthénique et un message sous-jacent qui fait penser au syndrome du rétroviseur, genre : "c'était mieux avant", cet ouvrage qui se veut ambitieux est un échec.

Hôtel "Con-d'Or"

Une BD de Jack Henry Hopper (2015). Pour réussir une bonne BD érotique il faut un bon scénario capable d'accrocher le lecteur, sinon on se lasse rapidement quelque soit la qualité des images. Hopper l'a parfaitement compris et nous offre une histoire originale et pleine de surprises, le tout servi par un dessin nerveux en noiret blanc d'une efficacité redoutable. Une bonne réussite dans le genre.

Aura l'orpheline

Une Bd de de Baldazzini (2013)  Le trait de Baldazzini et ses personnages ambiguës sont extrêmement troublants. Contrairement à la plupart des ouvrages du même genre, cet album ne se limite pas aux rencontres factuelles, mais propose une véritable histoire avec de "vrais personnages". L'intention est louable, le résultat est mitigé, le personnage d'Aura m'ayant paru inconsistant, certes c'est l'auteur qui l'a rendu ainsi mais le rendu à la lecture laisse une impression d'inachevé, d'ailleurs ça se termine en eau de boudin, comme si l'auteur pensait à une suite sans savoir ce qu'elle sera. A lire comme une curiosité

La belle éplorée

Une BD de Leone Frollo (2012) J'aime le trait magique de Leone Frollo, cette façon dessiner les femmes en mettant en valeur la sensualité de leurs lèvres, mais leurs corps aussi. L'album rend des hommages multiples, Louise Brooks, Betty Page, John Willie et termine par de l'exobiophilie. Tout cela est magique, c'est léger, plein d'humour et de dérision. Dommage que les premières planches fasse preuve d'une cruauté gratuite qui gâche un peu la fête !

Connexion

Un BD de Lubrix (2012) L'argument est simpliste mais permet un véritable défilé de fantasmes, cela pourrait être monotone, mais Nastasia, l'héroïne est absolument charmante et décontractée et le dessin est souvent très efficace (même si certaines cases sont moins bonnes). En fin de volume on sent un peu le manque d'inspiration, mais le final s'avère fort réjouissant .

L'île mystérieuse

Une Bd de Filobedo (2012) Des dessins magnifiques et une héroïne super mamelue (Melonie Sweet), voilà qui promettait beaucoup. Force est de constater que ça cesse de fonctionner assez vite, Dès la quatrième planche on est dans le gonzo, et ça ne va pas arrêter, l'auteur semblant obsédé par des fantasmes dimensionnels de plus en plus lassant et tuant l'érotisme, Quant au scénario, il est réduit à sa plus simple expression.

Paradise Island

Une Bd de Li ping et Teufel (2012) L'argument est original (un couple gagne un séjour gratuit dans une île paradisiaque mais sans savoir ce qui les attends) La mise en fantasmes plutôt réussie, décontractée, osée et bien dessinée, le délire monte crescendo et se veut sans vraiment le dire un ode au libertinage. Transgressif et bien agréable..

Angie infirmière de Nuit

Une Bd de Chris (2012) Une fois n'est pas coutume, il ne s'agira pas d'une BD à conseiller, mais d'un BD à déconseiller !
Passant chez mon libraire, je vois donc les 4 épisodes d'Angie, infirmière de nuit par Chris réédité en un seul album chez "Dynamite" pour 15 euros !

Une affaire ! me dis-je, j'ai vite déchanté, j'aurais mieux fait de m'acheter pour 15 euros de chocolat.

Le style : c'est bien dessiné, du dessin à l'italienne, au trait mais sans aucun génie et malgré la crudité des scènes, l'érotisme supposé des images ne fonctionne absolument pas.
Le scénario : Une suite de scènes mises bout à bout, Angie fait une rencontre, la rencontre devient sexuelle et quand c'est fini on recommence avec une autre scène !

Avec de tels ingrédients, au bout de 20 pages, on ne lit plus qu'en diagonale, au bout de 40 pages, on ne regarde que les images, au bout de 60 pages on se contente de feuilleter à la recherche d'une illustration qui nous surprendrait et qui ne se manifestera jamais, certes il y a un peu de domination, un peu de lesbos (ingrédient obligatoire), mais pas la moindre goutte de pipi, pas le moindre mec engodé ou féminisé. Du classique dorcelien !

Mais attendez, il y a pire, l'auteur se complet dans des scènes de chantage, de marché de dupes, de forçage et même de viol sous menace armée ! Et sans aucun véritable regard critique, bien au contraire, l'héroïne trouve ça très bien et en plein viol nous gratifie de réflexion aussi réalistes que "il s'y prend bien le salaud, il va me faire jouir !"

Lamentable !

Déjà cette légende de la jouissance sous le viol (lorsqu'il s'agit d'un véritable viol) est une des pires absurdités machos, mais la propager sans le moindre recul confine à l'irresponsabilité ! De plus voilà un bien mauvais service de rendu à la BD érotique, ses détracteurs se faisant fort d'assimiler les errements de ce genre à l'ensemble de la production

A fuir !

Les Poissart au paradis !

Une Bd de Tronchet (2011) J'aurais voulu aimer cette album, parce qu'il y a une bonne idée de départ, du cynisme, de la dérision, et quelques vérités qui font plaisir à lire. Mais force est de constater que ça ne fonctionne pas bien, ça fait du surplace, les gags ne sont pas seulement mal exploités mais nous mettent mal à l'aise au lieu de nous amuser. Bref c'est une déception..

Le vaisseau d'or portugais

Une BD d'Henk Kuijpers,(2010) Ce qui caractérise le dessin d'Henk Kuijpers, c'est d'une part sa nervosité, c'est un dessin qui gigote, on est pas chez William Vance, d'autre part son sens du détail qui n'est pas dans rappeler l'école d'Hergé, Franka l'héroïne est quelqu'un de déluré qui n'hésite pas à coucher pour accomplir sa mission et l'auteur prend plaisir à la déshabiller de temps à autre pour notre plus grand plaisir. Quant à l'histoire elle est à la fois simple dans son résumé (on chercher un trafiquant d'art) et extrêmement complexe voire confuse dans son déroulement mais ça se lit avec grand plaisir

La ville sans loi

Un recueil de dessins d'Albert Dubout de 1920 à 1973 compilés en 2010. Le souci d'exhaustivité est louable mais il a son revers, à vouloir tout publier on publie aussi du mauvais et certains des premiers dessins de Dubout n'ajouterons rien à sa gloire. Et puis il y a le format, le dessin de Dubout à besoin d'espace, le format idéal serait l'affiche alors que parfois on a ici des vignettes peu lisibles. L'autre souci et le choix de la thématique, ouvrant le voie a des répétitions, on frôle l'overdose des dessins avec Monsieur Sparadrap. Ces réserves étant posées regardons maintenant le meilleur, Dubout excelle dans les scènes d'ensemble, ici surtout des poursuites ou des bagarres où rien n'est laissé en blanc, les objets cassés volent en éclat, les personnages sont partout constituant de petits fragments de tableau à eux tous seuls dans des situations abracadabrantes où l'inventivité est partout. Ces dessins on peut les regarder pendant un quart d'heures on y découvre toujours du nouveau ! Vous vous imaginez le travail ! , Dubout à été l'un des seuls a faire ça, certains ont suivi cette voie (Jean Cézard, Uderzo…) mais ce n'était pas Dubout. De cette compilation il faudra donc piocher et se ravir de ses meilleurs planches, inimitables.

Amours

Un recueil de dessins d'Albert Dubout de 1920 à 1973 compilés en 2010. C'est quand même une déception, sur un thème comme celui-ci on était en droit d'attendre de la gaudriole, de la gauloiserie, de la trivialité, à la place on a une collection de vignettes classées chronologiquement mettant en scène des femmes au physique ingrat et des bonhomme transis d'amour aveugles. C'est souvent médiocre, lourd, voire vulgaire dans le mauvais sens du terme. Il faut attendre les dernières pages, en couleur pour que le ton change, le dessins d'humour à la petite semaine est remplacé par des affiches de spectacle et des illustrations de livres et là on retrouve le grand Dubout. Il était temps.

Gretchen -Zombillénium tome 1

Une BD d'Arthur de Pins (2010). Des dessins surprenants dans leur originalité, une ambiance très spéciale, pourtant la mayonnaise ne prend pas, la faute faute à un scénario dont on se demande s'il existe, qui ne sait pas trop ou nous entrainer et qui finit par nous ennuyer. Et en plus l'humour ne fonctionne pas. Un album triste comme un mort vivant

Anna Lynch

Une Bd érotique de Cristina Fabris (dessin) et Luciana DEL RE (texte). – 2010 - Le scénario est quasiment incompréhensible, le suivi narratif n'étant jamais maîtrisé. Le dessin est assez inégal, Cristina Fabris a un style et elle le prouve souvent mais certaines vignettes semblent avoir été dessinées à la va vite. En fait ce genre de bande dessinée se lit et se regard essentiellement en raison des fantasmes qu'il contient, et sur ce point on est plutôt bien servi. (inceste, transsexualité, sadomasochisme)

TranSFrancisCo

Une BD érotique de Xavier Duvet (2009). A ne pas mettre entre toutes les mains, cet album nous fait plonger dans le monde de la domination et de la transsexualité. Des dessins explicites sont superbes et on sent l'auteur à fond dans ses fantasmes. On pourra toutefois reprocher quelques manques de clartés dans le suivi narratif. Et puis 38 planches sans véritable scénario linéaire, on est vite dans l'overdose. A déguster donc avec parcimonie

La vie de Flora

Une Bd érotique de Coq (2009). Pour une fois le scénario est cohérent. Publiquement incorrect avec une fin amorale, cette lecture est plutôt réjouissante. Si le graphisme est tout à fait correct, je trouve néanmoins que le coloriage n'apporte pas grand-chose aux magnifiques dessins de Coq. C'est néanmoins l'une de ses meilleure production. Comme dans "La secrétaire on notera la présence d'une transsexuelle. (ce doit être son truc !)

La secrétaire

Une Bd érotique de Coq. (2008) Fausse suite du "Directeur" puisque le seul lien est la présence de Karine. Pour une fois le scénario ressemble à quelque chose du moins au début. Graphiquement, c'est superbe, sans doute le meilleur de son auteur et on notera la présence d'une transsexuelle ce qui n'est pas si courant dans ce genre de production.

Croyez-en moi, la clé du pouvoir

Une BD de Yoann et Ravalec (2007) Une critique de la culture d'entreprise et des séminaires qui vont avec ! Pourquoi pas, sauf que c'est complètement raté. Dès la planche 4 ça se met à ronronner, l'humour de fonctionne pas, Quand on pense que d'excellents auteurs ne parviennent pas à se faire publier… Ça fout ma rage !

Pépé malin va bien

Une Bd de Hugot (2006). Amateurs de joyeuses gaudrioles, vous allez être servis, Pépé Malin rivalise d'ingéniosité et de bagout pour tripoter de très jolies filles. Lesquelles se laissent faire sans trop de manières après s'être fait embobiner par les baratins fumeux de notre joyeux obsédé sexuel. C'est très inventif, très original, très drôle et servi par un dessin efficace. ! Ne convient pas aux féministes, du moins à celles qui n'ont aucun humour.

Les bûchers de l'extase

Une BD de Marina (texte de Peyret). (1966) Certes le scénario n'est qu'un prétexte (un peu facile, convenons-en) pour la mise en images ! Mais quelles images, c'est tout simplement magnifique,  Les dessins en couleur sont réellement d'un érotisme torride, un peu sadique aussi, mais bon…) Le texte n'hésite pas à décrire une héroïne très ambiguë (dans tous les sens du terme) Dommage simplement que le récit se termine en queue de poisson. Une belle réussite

 

La corne écarlate

Une Bd de Carlos Trillo et Lucas Verela (2005) Si le début surprend par son ambiance décalée, la magie cesse vite d'opérer, le récit devient ennuyeux et le graphisme finit par indifférer. Bref, ce n'est pas terrible.

Le Chat a encore frappé - Le Chat, tome 13

Une BD de Philippe Geluck (2005). Geluck est décidément un monument du dessin d'humour comique. Il possède un sens de la dérision, un humour décalé, une certaine philosophie, une imagination sans borne, on croit avoir tout compris de son humour, on tourne une nouvelle page et le voilà qui nous surprend encore. Et quand l'album est terminé on en redemande. Chapeau bas.

Neferou, le chat

Une Bd de Carlos Trillo (scénario) et Peni (dessins) paru en 2004. Trillo nous conte son amour des chats, sa détestation des chiens et son incompréhension du genre humain dans cette BD touchante, drôle et surprenante. Le dessin est très expressif incluant des cadrages très cinématographiques. J'ai adoré !

Punition pour Bella Postic

Une Bd érotique de Coq (2004) Des dessins superbes et torrides. Malheureusement tout cela devient assez vite répétitif. Quant au scénario il n'est bien sûr qu'un prétexte, mais n'empêche qu'il est nul. Un album moyen, donc.

Au lit

Une bd de Gaps (2003). C'est vrai que sur le thème du plumards, il y en a des choses à dire… Gaps non croque tout ça avec humour, le trait se situe quelque part entre Reiser et Wolinski  Ça se lit très vite,, c'est souriant sans être percutant.

Le directeur

Une Bd érotique de Coq (2003) Superbes dessins comme souvent chez cet auteur. Sinon les féministes risquent d'avaler leur chapeau si elles tombent là-dessus. Le récit n'étant rien d'autre qu'une illustration du droit de cuissage (je dis bien illustration et non pas défense ou critique) et lors qu'on croit se diriger vers une fin "morale" la scénariste (parce que c'est une femme, une dénommée Tina créditée sur la dernière page) conclut par une fin amorale. C'est bien de secouer parfois le platement correct, et même si l'on trouve que ça va un peu loin, sachons raison garder, on est dans le second degré !

Chick-Bill – La fille du père vert

Une bande dessinée de Tibet (2002) Ça commençait très bien et puis à mi-chemin le scénario ne tient plus qu'en une ligne : l'affreux bonhomme va torturer les gentils héros… qui bien sûr s'en sortiront. C'est bien dommage car les états d'âmes amoureux de Dog Bill sont amusants et mademoiselle Roxane très sexy (il y a même quelques cases où elle se dénude pas mal, c'est toujours ça de pris).

Mathilde Gilda – tome 2 – Le retour

Une bd de Jacobsen (2002). C'est inférieur au premier tome, avec un dessin un peu plus torturé mais néanmoins efficace, l'érotisme est toujours là, mais c'est aussi plus violent, ce qui n'était peut-être pas nécessaire, du moins à ce point. Pour la petite histoire, l'inspecteur de service prend les traits d'Alain Madelin, figure politique controversé de la droite française dans les années 1980-1990, tout étant gentil avec lui

Cosmik Roger tome 1

Une BD de Julien/MC (2002) La recette est simple, nous avons un espèce de Valerian en mode looser, mais vraiment looser de chez looser, et puis des extraterrestres plus bizarres les uns que les autres. Ce pauvre Cosmik Roger va donc aller de déconvenue en déconvenue. L'auteur nous raconte tout ça en plusieurs petites historiettes assez inégales, mais dans l'ensemble c'est plutôt amusant. Le dessin est également assez inégal, parfois simpliste, mais le plus souvent assez travaillé et inventif, on sent l'influence de son père, c'est le fils de Solé, affichiste et illustrateur génial. De la lecture décontractante.

L'Etrange Docteur Mazsovich

Une Bd érotique de Coq (2002) Dans cette album la technique de Coq hésite encore, Certaines vignettes semblent bâclées comme si seule les scènes hard l'intéressaient, à ce propos la dernière planche est un petit bijou ! Le scénario ? Ben on n'y comprend pas grand-chose mais comme ce n'est qu'un prétexte on s'en fout un peu..

Aileen - Le monde des nombreux noms, Tome 2

Une bd de Horacio Domingues et Carlos Trillos (2001) Trillos est décidemment un scénariste à l'imagination débordante, Ce volume combine rêve, légende moyenâgeuse, voyage dans le temps, showbiz, amour fou et plein d'autre chose encore, les dessins sont très inventifs et Mademoiselle Aileen est joliment croquée. C'est loin de constituer la BD du siècle mai ça lit avec plaisir

L'invasion 

Une bd d'Arnon (2000).Un idée de départ un peu nébuleuse, mais après tout pourquoi pas, le soucis c'est tout cela est incroyablement confus que ce soit au niveau des vignettes (ce qui se passe planche 5 par exemple est incompréhensible) ou du récit ou un tas de personnages secondaires apparaissent sans qu'on en comprennent vraiment leurs rôles dans l'histoire. Quant à l'érotisme qui faisait les délices des precedents albums de l'auteur, il ne fonctionne qu'à peine. On a vraiment une impression de brouillon, c'est dommage parce que le dessin lui, reste plutôt bon. (Mais la couverture est très moche)

Royal Gentleman Club

Une Bd de Nicky (2000) By Jove; le professeur Mortimer (au début), Blake (page 130) Septimus (page 100) et quelques autres en train de faire des cochoncetés ! Le trait est fin, les personnages féminins sont bien dessinés, c'est assez agréable surtout au début si on apprécie de genre de choses, puis on s'aperçoit vite que comme beaucoup de dessinateurs de BD érotiques, c'est un peu toujours la même chose, tout cela devient vite une série de variations sur des situations analogues, domination, bisexualité féminine et fétichisme, A force c'est lassant mais au hasard des pages de Rocking girls on trouvera quand même quelques extraterrestres et même un robot domestique transsexuel.

Sky doll – La ville jaune

Une bande dessinée de Barbucci (dessin et scénario) et Barbara Canepa (textes) (2000) Un graphisme fabuleux au service d'une histoire qui a le mérite d'être iconoclaste et libérée mais le démérite d'être à la limite du compréhensible et de ne pas passionner.

Bob Tornade, Agent spécial au F.B.I -, tome 3

Une BD de Katou (1999). Des petites histoires réunies en album, le dessin en noir et blanc et assez nerveux et souvent agréable, les histoires quant à elles font quasiment presque toujours flop, malgré un ton qui se voudrait décalé.

Gros Noël fait dans la dentelle - Gros Noël, tome 3

Une BD de Jacques Lerouge (1999). Amis du bon gout et du politiquement correct, cet album n'est pas pour vous, mais si vous aimez le délire, la muflerie, le second degré, le grand n'importe quoi et les dessins hystériques avec des femmes folles de leurs corps, vous risquez d'apprécier

Bande d'individus

Une bd de Jean-Claude Denis (1998) La narration est en mode "Bijoux de la Castafiore", je veux dire qu'il n'y a pas de véritable histoire, mais un fil rouge. A ce propos les pérégrinations de Luc Leroi sont sympathiques à suivre et ses rencontres ne sont que prétexte de nous faire part d'un certain désabusement. Il n'en reste pas moins vrai que cette propension à vouloir nous délivrer, que dis-je, nous marteler un message devient vitre agaçante. Le dessin est joli, classique, clair et ces dames sont joliment dessinées.

La fiancée d'Al Capone – Bang Bang tome 1

Une BD de Carlos Triillo (textes) et Jordi Bernet (dessin) 1998. J'adore le dessin de Bernet, (celui qui nous a tant gâté avec sa "Claire de Nuit") à la fois nerveux, expressif et sensuel, et ici avec les aventures de Ciccia, il nous gâte, c'est complètement décalé avec un humour assez ravageur, et ça fourmille d'idées le seul reproche que l'on peut faire c'est que tout cela s'étire peut-être un eu trop en longueur. Mais quand érotisme, dérision, humour noir et dessin de qualité font aussi bon ménage, on ne vois pas bien pourquoi on irait s'en priver

Marcel l'embrouille - Les Forell, Tome 2  

Une BD de Bruno Bazile, Michel Plessix et Kervarec (1998). Plein d'idées, de l'humour, un graphisme efficace et travaillé, mais c'est au niveau du scénario que ça pèche, la fluidité est totalement absente et on passe parfois d'une case à l'autre sans comprendre ce qu'il y a entre les deux. Tout se passe comme si le dessinateur avait dessiné en ayant toute l'histoire dans sa tête en pensant que ses ellipses serait implicites alors qu'elles ne sont pas du tout pour le lecteur. Dommage, on est sans doute passé à côté de quelque chose

Sillage (les aventures de Nävis) 1 - A feu et à cendres

Une BD de Philippe Buchet sur un scénario de Jean David Morvan (1998) : Le premier album est un petit chef d'œuvre, Nävis, seule rescapée d'un crash cosmique, vit dans la jungle d'une planète en compagnie d'une sorte de tigre apprivoisée. Madjestœt Heiliig débarque sur la planète et entreprend d'en modifier le climat en la rapprochant de son étoile. Il agit ainsi afin de sauver sa race envoie de disparition. Le règlement de Sillage (nom du convoi interstellaire auquel il appartient) interdit toute intervention sur un planète habité d'être intelligent. Quand il apprend la présence de Nävis, il passe outre le règlement. Tout cela est dessinée avec une belle énergie dans des décors somptueux avec un peu d'érotisme Quand à Nävis, juste habillée d'une petite culotte, elle est tout simplement craquante. La suite de la série malgré quelques sursauts s’avérera décevante et ne retrouvera jamais le charme de ce premier album et l'érotisme disparaîtra presque complètement

Tatiana K – 1 – La boite de Pandore

Une Bd de Felix Meynet (dessin) sur un texte de François Corteggianni (1998) On est rapidement perdu dans cette sombre et confuse histoire dans laquelle les intervenants surgissent de partout sans qu'on saisissent clairement leur motivations. Les textes sont excessivement et inutilement bavards et surchargés provoquant rapidement lassitude et indifférence. Le dessin est correct et Tatiana est joliment dessinée et fort sexy, mais à part ça…

Rapaces, tome 1

Une BD de Enrico Marini et Jean Dufaux (1998).Plutôt mitigé au sujet de cette BD, certes certaines vignettes sont magnifiques pareilles à de petits tableaux (voir le bistrot de la page 11) en revanche les personnages, c'est pas vraiment ça, et le choix du look anti-sexy de la fliquette a de quoi surprendre. Comme dans nombre de bandes dessinées de ce genre le gros point faible est le scénario, ici on est à la limite du compréhensible et la narration ne provoque aucune tension. On notera quelques pages dont on ne voit pas bien l'utilité sinon celle de remplir de la planche (la page indienne et celle du diner chez la mère du collègue)

Chaud devant ! - Cactus Club, tome 1

Une BD de Philippe Bercovici et François Gilson (1997) Bercovicci est un bon dessinateur, Gilson est l'auteur de la série Mélusine qui n'est pas du tout désagréable à lire. Alors qu'est ce qui ne fonctionne pas dans cet album ? En fait j'ai trouvé les gags peu amusants, il faut dire que la situation ne permet pas de de grosses variations sur ce thème du club de vacances avec le couple de GO, les vacanciers et le kéké de la plage.

Plage cinq étoiles - Cactus Club, tome 2

Une BD de Philippe Bercovici et François Gilson (1998) Je me contente de faire un copier coller de ma critique du tome 1 "Bercovicci est un bon dessinateur, Gilson est l'auteur de la série Mélusine qui n'est pas du tout désagréable à lire. Alors qu'est ce qui ne fonctionne pas dans cet album ? En fait j'ai trouvé les gags peu amusants, il faut dire que la situation ne permet pas de de grosses variations sur ce thème du club de vacances avec le couple de GO, les vacanciers et le kéké de la plage."

Les furies

Une bd de Jean-Marie Arnon (1996).Le trait s'est assagi depuis ses aventures préhistoriques et c'est un peu dommage, mais ça reste toujours aussi déjanté et l'érotisme est bien présent à travers l'image de ces femmes priâtes plus pulpeuses les unes que les autres. Le scénario fait, lui, un peu bout de ficelle, ne fait des historiettes reliées entre-elles artificiellement par le journal de Mary Read.(une vrai femme pirate) Mais bon l'essentiel c'est que ce soit agréable à lire.

Loola bi bop

Un bd de Jaap de Boer (1996).Publié en planches dans le mensuel Hot-Vidéo, Le trait est décontracté, les filles sont belles et peu farouches, malheureusement les gags font très private jokes (parce que collant à l'actualité du journal) et en plus n'ont vraiment rien de fabuleux. Sympa mais pas de quoi s'affoler, donc !

Attention femmes

Une Bd de Alex Varenne (1996). Un petit bijou de bande dessinée érotique, l'auteur y a mis beaucoup de ses fantasmes, soumission, domination, fétichisme, urologie…Ce n'est pas une histoire mais plusieurs petites historiettes dessinées avec un trait à la fois simple, suggestif et érotique en diable. Et puis ça ne se prend pas au sérieux, pourquoi voudriez-vous que l'érotisme soit sérieux ?

Luna fatale - Spirou et Fantasio, tome 45

Une BD de Janry (dessins) et Tome (scénario).publié en 1995. Un scénario original qui démarre sur les chapeaux de roues, Fantasio qui expose des photographies de charme. Une Luna Fatale ravissante. Evidemment le dessin est un doigt hystérique, mais c'est l'image de marque de la série, l'action devient un peu n'importe quoi (l'épisode avec le dirigeable) et la conclusion est un peu expédiée. Mais l'essentiel c'est que cet album se lise sans déplaisir, que dis-je se déguste avec plaisir ! Et puis voir Spirou devenir (presque) amoureux, ça fait chaud au cœur, non ?

Le Pélican

Une bd de Jean-Claude Denis (1994). Une galerie de personnages plus intriguant les uns que les autres, des réflexions farfelues sur la cuisson des crevettes et des poissons rouges, quelques bonnes vannes, une jolie Elsie, une pute au grand cœur, un rade microcosmique… Mélange que l'on savoure avant qu'au troisième tiers de l'album, ça se mette à tourner en rond et à nous décevoir un peu..

Jeannnette Pointu - Mission sur Mars

Une Bd de Wasterlain (1993). C'est de la hard-science et on ne peut s'empêcher de comparer à "On a marché sur la Lune". La comparaison est cruelle, les décors sans être mauvais n'ont pas la majesté de ceux de l'album de Tintin et le dessin fait parfois fouillis avec une surcharge de couleurs. Les protagonistes subtilement décrits chez Hergé sont à l'exception du commandant juste esquissés et certains semblent interchangeables. De plus l'histoire est sans surprise, on aurait aimé un type qui craque, un traitre… quelque chose. Dans le Tintin il y avait tout de même Jorgen, Wolff et les Duponts… Et puis un certain nombre de péripéties manque de clarté. Et dernier point on se serait volontiers passé des allusions aux Atlantes. Et pourtant cet album posséde   son charme, déjà le personnage de Jeannette Pointu est attachant, c'est une femme qui sait ce qu'elle veut et qui ne s'embarrasse pas de préjugés, Wasterlain s'est d'ailleurs amusé à la représenter nues dans deux cases alors qu'elle prend une douche. Anthony Hoffmann, le réalisateur de Planète rouge (2000) aurait-il lu cet album, lui qui nous montre Carrie-Anne Moss nue dans des circonstances analogues ? L'humour n'est pas absent, et le commandant de la mission est décrit avec intelligence. Et puis si on est passionné d'astronomie on apprend ou on se remémore des tas de choses.

Dialogues de Pierre Louÿs

Une bd de Jacobsen (1992). Il s'agit de plusieurs historiettes illustrant les dialogues de courtisanes de Pierre Louÿs. C'est évidement inégal mais l'esprit de Pierre Louÿs est bien là, le dessin est en ligne claire sans surcharges. On retiendra notamment l'histoire du confessionnal absolument inénarrable ainsi que celle de "la prière" iconoclaste à souhait. La couverture est fabuleuse.

.Sucette

Une BD de Pignol. (1991) En achetant cette BD sur les quais, vu la couverture, je me doutais bien que je n'allais pas y lire la vie de Sainte Thérèse de Lisieux; mais je n'imaginais pas une telle décontraction dans ce qui nous est montré, car si le dessin est quelque peu hésitant, le scénariste tient à nous faire partager la joie de vivre de ses héroïnes avec un naturel qui nous sidère même quand il devrait nous choquer. Pour public averti comme on dit.

Jamais deux sans trois

Une bd de Floc'h (dessin) et Fromental (texte). Publiée en 1991. Alors là si quelqu'un y a compris quelque chose à cet embrouillamini, qu'il me contacte d'urgence je le récompenserais d'un Bounty ! En fait j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'une vague histoire de ménage à trois et la lecture est aussi passionnante que celle des cours de la Bourse. Le dessin en ligne claire dans un style jacobien saupoudré d'un peu d'érotisme n'est pas désagréable mais ne sauve pas l'album..

Mathilde et Gilda – tome 1  

Une bd de Jacobsen (1991) Le moins qu'on puisse dire c'est que l'auteur ne s'encombre d'aucun tabou, l'ouvrage ravira donc les amateurs de sexualité polymorphes, les autres s'enfuiront en courant. Pourvu que l'on accepte le concept l'ouvrage assez violent se révèle d'un érotisme puissant. A noter pour la petite histoire que Jacobsen se permet de représenter dans des situations scabreuses un ministre corse à la carrière sulfureuse et controversée.

Les célibataires

Une bd de Fremond (1991). Les angoisses existentielle d'un bobo de 37 ans en vacances chez papa maman à Antibes. C'est amusant, très décalé, bien dessinée en ligne claire avec un zeste d'érotisme, la lecture est agréable et passionnante, le propos est un poil désabusé mais ça participe au charme. On se serait cependant passé de la collection de références culturelles dont on se demande à quel degré il faut les prendre, mais c'est une bonne bd
PS : après sa période bande dessinée, Fremond s'est consacré à la peinture en se prenant vachement au sérieux, les curieux pourront consulter sa page surréaliste sur wikipédia

Les amours homosexuelles de Louis XIII

Une Bd de S. Nordahl (1990) éditions Magic Strip. Un point de vue historique intéressant qui se défend même si les dernières pages peuvent paraître outrés. C'est du noir et blanc correctement dessiné mais sans génie. Les hétéros purs et durs risquent de ne pas aimer ou du moins d'être indifférent à ce qui nous est montré, les curieux apprécieront davantage, même si le dessin finit par provoquer une certaine lassitude de par ses répétitions. Une curiosité !

Dick Herisson - Le vampire de la Coste

Une bande dessinée de Didier Savard (1990) Une excellente surprise. Une ambiance et un graphisme qui font penser au Jacques Tardi de la série "Adèle Blanc sec". Côté scénario, on est dans une ambiance fantastique qui renvoie au meilleur des années Universal, la référence au final du Frankenstein de James Whale est explicite. Les codes du genre sont nombreux (la panne qui permet au récit d'exister, la défiance des autochtones pour les "étrangers", les ruines, les personnages ambiguës). Le récit est égrené d'un nombreuses réflexions pertinentes : la lâcheté et la versatilité de la foule, la cuistrerie des faux cultivés. Le scénario ne se prend pas au sérieux, (on n'est pas dans E.P. Jacob) et l'album ne manque ni d'humour ni de fantaisie, à ce propos voir Doutedieu en travesti est assez hilarant. Et Savard se permet même de saupoudrer son récit d'un doigt d'érotisme. Le dessin et la mise en couleur sont parfaitement maîtrisés. Il faut néanmoins constater que le récit ne fournit pas toutes les réponses : Pourquoi les victimes sont-elles toutes blondes ? Quel est la finalité de ces sacrifices ? Qui sont tous ces trisos encadrés par des bonnes sœurs. Quelques planches supplémentaires auraient peut-être permis de nous éclairer à ce sujet. Quoiqu'il en soit cet excellent volume donne envie d'en lire d'autres.

La caverne des cœurs brisés

Une bd de Jean-Marie Arnon (1990).Arnon nous fait une suite à l'excellentissime "L'odeur des filles" publié l'année d'avant". Alors évidement pour ceux qui ont lu le premier épisode, l'effet de surprise ne joue plus mais les dessins sont thugs aussi fabuleux (un peu moins de filles j'ai trouvé cependant). Mais c'est probablement au niveau du scénario que la série s'affaiblit. Du n'importe quoi, du décalé, de l'anachronisme on veut bien, le peigne symbole du feu céleste, pourquoi pas, c'est amusant, mais aller chercher le fantôme d'Elvis Presley, faut peut-être pas exagérer quand même !

La Clinique de tous les désirs

Une BD de Arcor (1990). Un produit érotique standard, Dessins corrects mais sans génie (style couverture de "Nous deux" en dégradé de gris, scénario sans imagination, Rien là-dedans qui pourrait nous surprendre. Il y a tellement mieux dans le genre.

Yolanda et les voluptés cosmiques

Une Bd de Trébor (1989) C'est à la fois excessivement bavard et très érotique. En fait malgré un texte très chargé, il ne se passe pas grand-chose et quand il se passe quelque chose on ne nous l'explique pas, beaucoup de bizarreries à bord du vaisseau spatial, une conclusion incompréhensible (mais sans doute faut-il lire le tome 2), mais heureusement beaucoup des scènes coquines. Ceci sauve cela !

Touche pas à mon corps

Une Bd de Fremond (1989) Le pitch de départ pouvait permettre un développement amusant, au lieu de ça on tourne en rond pendant 44 pages avant de parvenir à la conclusion attendue. Le dessein en ligne claire est sans surprise, l'érotisme quasi absent, en revanche pour ce qui est des bavardages sans fin, des propos péremptoires et des références culturelles qui tombent comme des cheveux sur la soupe, on est servi, tout cela finit par nous endormir, l'auteur ne parvenant pas à nous rendre ni son récit ni ses personnages intéressants. C'est donc un ratage complet. L'auteur a pourtant du potentiel et il le prouvera en 1991 avec l'excellent "Les célibataires"

L'odeur des filles

Une bd de Jean-Marie Arnon (1989). Arnon (que les ânes de wikipédia ne semblent pas connaître) nous peint un monde postapocalyptique peuplé de montres préhistoriques, des sectes inquiétantes, des ruines d'avant la chute de la civilisation, mais surtout de femmes pulpeuses magnifiquement dessinées. Un dessin nerveux, très coloré, privilégiant le mouvement, et je vous jure qu'il y en a des mouvements, ça n'arrête pas, c'est très inventif, très cynique, mais quel plaisir de lire et de regarder ça. Chef d'œuvre !

Jessie Jane – 2 – Le shérif à 4 étoiles

Une Bd de Luc Mazel (dessins) et Gérald Frydman (textes) .(1988). Le dessin est énormément influencé par Le Lucky Lucke de Moriis. L'histoire est simple mais racontée avec efficacité grâce à dessin nerveux, un soupçon d'érotisme et un sens de la dérision qui fait plaisir à lire. Il est vraiment dommage que cette série se soit arrêté au bout de 2 épisodes.

Yvanaëlle

Une Bd de Michel et Nadine Weyland (1988) Une histoire d'héroic fantaisie avec une héroïne assez mignonne. Globalement le récit déçoit malgré quelques rebondissements qui auraient pu être mieux exploités. Mais quand l'héroïne arrive dans une ville en disant "Du sang, de la souffrance, de la crasse"…alors que l'image ne montre rien de tel, on se dit qu'il y a un problème quelque part.

La mort rouge

Une bd de Marcel Uderzo (dessin), Textes de Migeat et Ughetto (1987). Ce devait être le début d'une série, il n'y eu jamais de tome 2, on comprend pourquoi en lisant : le scénario primaire et décousu ne suscite jamais l'interêt (ils se sont quand même mis à deux pour l'écrire !), le dessin du frère d'Albert Uderzo est très inégal, malgré ses tentatives pour l'érotiser (on n'a jamais expliqué aux auteurs que faire du nu sur des cadavres potentiels tuait l'érotisme !) De plus les dernières planches laissent une impression de bâclé.  

Blanche

Une bd de Yves Groux (dessins) et Jena-Marc Terros (scénario). (1986) Le dessin est très classique mais bien fait. Toute la première partie est excellente, un mélange de moyen-âge et de technologie futuriste, un peu d'humour, une méchante reine et une jolie Blanche que le dessinateur dénude le temps de quelques cases. Et puis à mi-album le récit devient un salmigondis à la limite du compréhensible et cesse d'être intéressant. Moralité quand on a une bonne idée de départ, il ne faut pas la gâcher en faisant n'importe quoi !

Captifs du chaos

Une bd de Ceppi (1986). Que ce soit en BD, en littérature ou au cinéma, il existe des règles de narration dont on peut évidemment se libérer, mais admettons qu'elles ont leur utilité. L'une de ces règles consiste à ne pas introduire trop de personnages à la fois sans les avoir différenciés, de par leur personnalité et de par leurs motivations. Or ici c'est bien ce qui se passe, quatre types d'ont on ne sait rien qui s'embrouillent, rencontrent d'autres per puis d'autres encore… Comment voulez vous suivre d'autant que le dessin participe lui-même à la confusion.

Pas de deo Gracias pour Rock Mastard

Une bd de Boucq et Delan (1986). Une BD complètement déjantée dans laquelle Rock Mastard se sort de situations impossibles mais commet un certain nombre de gaffes (il fera même exploser le pape) L'inventivité est de toutes les pages et le ton anticlérical ne gâche rien au plaisir de cette lecture. Un album injustement tombé dans les oubliettes.

Zasafir, la prisonnière

Une bd de Guido Buzelli (1985). Les dessins sont assez jolis et souvent inventifs, il y a quelques jolies filles dénudées, mais le gros problème c'est que l'histoire est incompréhensible quelque que soit l'angle de lecture que l'on adopte. Une déception donc !

Femmes de rêves

Un recueil de BD de José Gonzales (1979). Le recueil vaut surtout pour le récit en couleur magnifiquement dessiné intitulé "Herma", le scénario n'a rien de folichon mais cette façon de dessiner les femmes est d'une belle élégance. Pour les trois autres récits en noir et blanc nous avons un dessin somptueux mais des scénarios faibles sauf "Au-dela de l'aube" qui nous offre une belle chute

Cosmine 1 L'ère d'après la bombe

Une Bd de Remo Pizzardi (dessins) et Silverio Pisu (scénario). En 1975 les éditions Elvifrance édite le premier épisode des aventures érotico-soft et post-atomiques de Cosmine un robot féminin aux formes avantageuses. Edité en grand format avec une mise en case pas toujours judicieuse, cet album vaut bien mieux que le mépris ou l'indifférence dont il est l'objet. Le dessin est très correct, très nerveux, rappelant parfois pour rester dans le domaine SF, Raymond Poivet ou Paul Gillon. Le scénario est très inventif, avec une ambiance qui lorgne du côté de Barbarella, mais en moins cucul et en plus violent. Malgré une lourde pagination (94 planches) ça se lit vite et avec plaisir. On se demande alors qu'on commence à réhabiliter certains auteurs d'Elvifrance (notamment Leone Frollo) ce qu'on attend pour rééditer cette petite pépite qui sans être un chef d'œuvre ne peut que nous enchanter.  PS : C'est à tort que certains sites attribuent le dessin à Milo Manara, ce dernier ne signa que le n°10 de la série italienne (jamais publié en France)

Cosmine 2 Innocence radioactive

Une Bd de Remo Pizzardi (dessins) et Silverio Pisu (scénario). (1975) Ce deuxième tome des aventures de Cosmine est inférieur au premier, faute en est à une partie centrale dans laquelle l'érotisme soft est mis de côté au profit de péripéties assez maladroites et à une conclusion gentiment débile. Pourtant il y a de bonnes trouvailles, ne serait-ce que ces enfants surdoués (Le scénariste a dû lire Théodore Sturgeon) dont une ado nymphomane, une femelle dinosaure en chaleur ou Cosmine faisant l'amour avec une vénusienne invisible qui s'appelle Delphine (sic) ! Une Cosmine toujours aussi belle même si on la voit moins, un dessin toujours aussi efficace et une lecture très fluide (89 planches)

Ergun l'errant - Le dieux vivant

Une bd de D.H. Comes (1974) Deux bonnes idées de départ qui s'entrecroisent dans un récit assez monotone dont la seule surprise consiste en ce combat insolite contre l'escargot géant . A remarquer que l'une de ces idées est plagiée sur "Valerian - L'empire des milles planètes de Mezières et Christin", même si la variation finale est inattendue. Le graphisme est très correct et Comes s'est fendu d'un pleine page érotique qui fait un peu cheveu dans la soupe mais qui fort jolie à regarder. La couverture est très belle.

Mr. Magellan - Opération Crystal

Une Bd de Geri et André-Paul Duchâteau (1972). Combien de fois avons-nous lu l'histoire de l'agent secret au prise avec un savant fou qui veut devenir maitre du monde ? sauf que là nous sommes en mode délire les deux auteurs faisant preuve d'une imagination débordante. Il y a de l'humour, de la dérision, et de plus Mademoiselle Capella est vraiment joliment dessinée. Vraiment dommage que cette bonne bande dessinée soit tombée dans l'oubli.  

L'Anneau des Castellac - Johan et Pirlouit, tome 11

Un bd de Peyo (1962) Dommage cette série soit tombé dans un quasi oubli, parce que c'est vraiment du beau travail, jolis dessins, plein d'humour et surtout un scénario qui se tient (on regrettera juste la facilité de scénario avec la tempête en mer. Le personnage d'Hercule de Basse-fosses est impayable et ça se lit d'un trait.

Arthur le fantôme justicier

Une bande dessinée de Jean Cezard (1960) Rendons à Cezard ce qui appartient à Cezard, cet immense auteur aujourd'hui injustement oublié a eu une influence considérable sur la génération suivante, les Gotlib, Mandrika et tous les autres princes de la dérision lui doivent tout, les commentaires décalés dans les vignettes, les jeux de mots, le délire de tous les instants. Cet album n'a qu'un seul défaut, pour être édité en format standard, les planches ont été rétrécies, eh oui dans Vaillant ils étaient une fois et demie plus grande. Sinon c'est assez fabuleux, il n'y a aucune case de transition, chaque case est un petit tableau très fouillé avec une multitude de détails (voir par exemple les planches des pages 11 à 13 dans lesquels les seigneurs se mettent à table) et cerise sur le gâteau les répliques et commentaires sont parfois écrits en rime ! Imaginez le travail ! C'est en fait tellement riche qu'on ne saurait le lire d'une traite, non il faut le déguster, quelques pages de temps en temps.

 

 

 

 


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