Le Vargling
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mise à jour le
07/04/2014
Concept
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Le concept est simple : il s'agit d'un strip-tease (ou d'une
exhibition) exécuté simultanément mais en compétition réciproque par deux
candidates qui sont ensuite départagées par un jury.
À partir de là, on peut imaginer ce qu'on veut, tant du point de vue des
modalités de l'épreuve (on peut imposer des contraintes ou des thèmes), que du
point de vue des règles qualificatives.
Par exemple on peut demander aux deux candidates de faire de choses avec un
canard en plastique, ou une sucette chupa-chup, ou encore avec une bouée (une
bouée canard par exemple)
On peut aussi imaginer du vargling en couple ff ou fh, trio, du vargling SM avec
des filles enchaînées, fouettées plus ou moins sévèrement. (on se calme !)
Historique
Valérie et Gina
Monsieur Gérard (nous ne dévoilerons pas le vrai nom de ce
libertin très connu) avait l'habitude d'organiser avec quelques complices,
pratiquement toutes les semaines des concours de strip-tease et d'exhibitions.
La gagnante était désignée par un vote de l'assistance et la fortune personnelle
de l'organisateur lui permettait de la gratifier copieusement. Ces concours
étaient évidemment le prélude et le prétexte à des soirées très partouzardes, mais
la question n'est pas là.
C'est le hasard qui créa le vargling. C'était en 1985, l'assistance était bien
chauffée et il ne restait plus que deux compétitrices Valérie, une amatrice
auvergnate et Gina, une belge de Namur. Par erreur elles se présentèrent en même
temps sur la "scène", la première en petit marin, la seconde en marquise du 17e.
Il s'en suivit une certaine confusion, et quelqu'un dans le public proposa alors
qu'elles fassent leur show en même temps, mais sans aucun contact entre-elles,
chacune à une extrémité de la scène.
Le résultat fut surprenant puisque chacune était en permanence en train d'épier
l'autre. Mais l'expérience fut jugée intéressante. Le concept était né.
Les semaines suivantes, les invités de Monsieur Gérard lui réclamèrent "un show
comme Valerie et Gina" ce qui devient au fil des temps un Valerigina (c'était
joli mais ça ressemblait trop à Orangina) puis se déforma en Vargling (ce qui
est moins joli)
La formule eut tant de succès que toutes les soirées de Monsieur Gérard
s'organisèrent désormais autour de ces séances de Vargling.
Monsieur Gérard eut ensuite l'idée de formaliser la chose d'autant que l'idée
s'était répandue dans de nombreux cercles libertins
La compétition
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La première épreuve européenne de Vargling ne réunit que dix
candidates, le concours se déroula de façon assez confidentielle dans une petite
bourgade des bords de la Moselle et fut remportée par une jolie belge prénommée
Tatiana.
La formule consistait après avoir fait des éliminatoires à ne laisser que 8
candidates en lice. Ensuite, il y avait des quarts de finales, des demi finales
et une finale soit 7 vargling d'une durée d'un quart d'heure chacun.
Le nombre de candidates augmenta rapidement, et rapidement les compétitions se
décentralisèrent, on organisa des vargling-tours à Lyon, à Saint-Tropez, à
Deauville, à Liège, et plusieurs en région parisienne. Les gagnantes de chaque
vargling locaux s'affrontant en une poule finale gérée par Monsieur Gérard. Les
jeunes femmes étaient soient des amatrices recrutées dans des agences, soit des
professionnelles.
En 1991, deux plaintes pour proxénétisme faillirent avoir raison des
compétitions organisées par Monsieur Gérard, la stupidité de la loi française
lui reprochait de faciliter le contact entre des prostituées professionnelles ou
occasionnelles et des clients potentiels. Bien que tout cela se passait entre
adultes responsables sans aucune contrainte ni prise de bénéfice, l'acharnement
d'une juge conduisit Monsieur Gérard à être condamné une première fois avec
sursis, une seconde fois à de la prison ferme (il en fit huit mois)
On évita donc d'organiser les épreuves finales en France et jusqu'en 1997, les
concours se continuèrent, en Hongrie, en Espagne, en République tchèque, en
Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas...
Parallèlement à cette organisation qui devenait lourde, d'autres Vargling moins
(ou pas du tout) structurés voyaient le jour de ci, de là (cahin-caha).
En mai 1997, le 313ème concours organisé et remporté par l'allemande Tiziana
Redford (Gina Colany) à Barcelone devait être le dernier, la pléthore de candidates (plus de
750) rendant les épreuves ingérables. Monsieur Gérard rendit son tablier. (un
joli petit tablier à carreaux rouge et blanc.)
Pourtant, 7 mois plus tard, un groupe d'amateur parvint à mettre péniblement sur
pied une nouvelle épreuve internationale. Elle eut lieu à Budapest, connu
d'énormes problèmes d'organisation et se termina dans une certaine confusion,
malgré la victoire incontestée de Patricia III.
(il n'y avait même pas assez de canards en plastique pour tout le monde)
Ce fut la fin du vargling de compétition, la formule perdura ensuite mais de
façon beaucoup plus confidentielle.
Aujourd'hui
On peut voir parfois à Paris dans les deux théâtres qui continuent à nous faire des show érotiques, du vargling, mais sans compétition puisqu'à la fin les deux filles se rejoignent et se font des guilis-guilis.