Burd Tranbaree
ou le porno bien léché
Page mise à jour le
20/08/2016
Un film qu'on regarde jusqu'au bout dans la bonne humeur ne saurait être mauvais.
D'abord reporter de guerre en Indochine, Claude Bernard-Aubert réalisa plusieurs films dans des genres différents dont l'affaire Dominici avec Jean Gabin et Victor Lanoux. En 1976 il se lance dans le porno avec le très remarqué "La fessée ou les mémoires de M. Léon, Maître fesseur" et choisi le pseudo de Burd Tranbaree. Il réalisera ensuite une trentaine de films jusqu'en 1984 dans une production assez inégale, mais chaque fois qu'il a eu de belles actrices à sa disposition, il les a filmé avec un grand professionnalisme et beaucoup de respect. Tranbaree fait partie avec quelques autres de ceux qui ont réellement donné ses lettres de noblesses à ce genre qu'il est de bon ton de mépriser, mais qui pourtant remplissait les salles obscures avant que la vidéo et l'internet nous envahissent.
Quelques-uns de ces films :
Les maîtresses
Un film de Burd Tranbaree réalisé en 1978. Il ne
s'est pas trop foulé pour trouver un titre pour ce film qui porte parfois le nom
de "Je crie… je jouis " (ça ne s'invente pas !) ou "Voluptés secrètes" (beaucoup
plus glamour, même si ça ne veut pas dire grand-chose).
Le scénario est tout simple : Au départ deux colocataires obsédés sexuels
(normal pour un porno), l'une est bougon (Lucien joué par l'inévitable et
sympathique Richard Allan), l'autre aimable (Jean-Philippe interprété par Guy
Royer). Quand Catherine (Lucie Doll) frappe chez eux, Lucien l'envoie promener,
mais la "récupère" (normal elle est tellement belle !).
Le pli est pris et défilerony ensuite une factrice (Karine Gambier, whaou !),
une démonstratrice en tissu d'intérieur (Erika Cool) et un duo de masseuses
(Liliane Lemieuvre et une jolie blackette inconnue au bataillon).
Le final est grandiose et impliquera nos deux bonhommes, les cinq femmes citées
ci-dessus auxquelles se joindront la très belle et très coquine Marianne
Fournier ainsi que Céline Galone dans une partouze géante d'environ une
demi-heure.
Burd Tranbaree est un cinéaste inégal mais quand il a sa disposition un casting
qui l'intéresse, il s'efforce de mettre en vedette tout son petit monde et le
fait très bien. On a donc de belles images quant aux actrices le moins que l'on
puisse dire c'est qu'elles assurent complètement. Que demande le peuple ?
Note : le générique fait apparaître le nom d'Elizabeth Buré qui n'apparaît pas
dans le film. Mystère et boule de gomme.
La très belle Lucie Doll
La sublime Karine Gambier
En place pour le final, Richard Allan, une blackette non identifiée, Liliane
Lemieuvre; Karine Gambier, Erika Cool, Marianne Fournier, Céline Galone, Guy
Royer, Lucie Doll.
Marianne Fournier sage puis roulant une pelle à Celine Galone
Liliane Lemieuvre et Karine Gambier bien sages
puis s'amusant avec Miss blackette
Infirmières à tout faire
Un film de Burd Tranbaree (Claude Bernard-Aubert) sorti en 1979. Le titre
n'ayant pas paru assez explicite pour certain distributeurs, on l'a retitré "les
suceuses", porno pour porno autant être direct
En fait un morceau du scénario doit être resté coincé dans un tiroir parce qu'on
ne saura jamais exactement le pourquoi et le comment de cette fameuse clinique
dont il est question dans le film ! Mais toujours est-il que Lucien
(l'inévitable Richard Allan), et Albert (Guy Royer) intrigués par ce qui s'y
passe après avoir découvert une publicité dans la presse décident d'espionner
l'endroit. Ils pénètrent à l'intérieur et découvrent un patient alité (Cyril
Val) qui donne son identité (Léon Dubois) ainsi que son adresse et qui réclame
sa femme (?). Mais les affriolantes infirmières de l'établissement repèrent nos
deux apprentis espions et tentent de les rattraper. Lucien et Albert pensent les
avoir semés et se rendent en voiture à l'adresse indiquée par Dubois (il est
d'ailleurs précisé que c'est 26 rue des Lilas, mais l'endroit où ils entrent ne
correspond à aucun immeuble de cette rue, passons, ce n'est pas grave). Les
voilà donc chez Marinette, la femme de Dubois (Elisabeth Buré) qui se fait
plaisir toute seule dans son lit. Et comment croyez-vous qu'elle va réagir en
voyant entrer nos deux pieds nickelés ? Eh bien, elle leur demande de venir avec
elle dans le plumard (ben voyons !) Mais voilà que les trois infirmières qui les
poursuivaient entrent à leur tour dans l'appartement (on entre comme dans un
moulin chez la mère Dubois !). Comme elles sont très fortes, elles neutralisent
les deux mecs et la mère Dubois… et hop tout le monde à la clinique ! Alors là
attention, ça devient dramatique car Albert et Lucien vont être interrogés à
l'aide d'un instrument de torture, cet instrument n'est autre qu'un tensiomètre
qu'on leur pose autour de la bite ! Sous cette torture atroce, les deux rigolos
jurent leurs grands dieux ne pas être de la police. Du coup, Alice la directrice
de l'établissement (joué par la très jolie Christel Loris) accepte de les
intégrer à son équipe. Ça c'est du scénario, mais on s'en fout, on rigole bien
et les filles sont belles. Ah, j'ai oublié de vous présenter le trio
d'infirmières il s'agit de Karine Gambier, Marianne Fournier et France Lomay…
Rien que ça ! Ça donne vraiment envie d'aller y faire un stage dans cette
clinique et en tous les cas ça a permis à Tranbaree de faire un bon porno bien
filmé, avec des belles images et des actrices qui font très bien leur boulot.
A noter que la musique est signé Paul Vernon, pseudonyme d'Alain Goreguer (eh oui, le compositeur qui signa la musique de "la Montagne" et de "Potemkine" pour Ferrat !)
Christelle Loris, seule, puis entourée de
Karine Gambier et de Marianne Fournier
Ben non, le 26 rue des lilas, ce n'est pas ici
!
Les femmes mariées
Un film de Burd Tranbaree (Claude Bernard-Aubert) sorti en 1982. (mais peut-être
réalisé en 1980 (?). Encore un titre pas trop foulant. Il est aussi connu sous
le nom de "Dames de compagnie", ce qui n'est qu'à peine plus explicite.
Le concept est simple mais il fallait le trouver. Tranbaree invente un nouveau
truc, l'échangisme au lieu de se pratiquer en boite ou par petites annonces,
s'effectue par l'intermédiaire d'une agence qui se charge des accompagnements à
domicile !
Au début Marcel (Jacques Gateau) se balade tranquilou dans un parc, et vlatipa
qui 'il tombe sur un banc public et sur le banc public, notre Richard Allan
national (Philippe) est en train de se faire faire des gâteries par quatre
superbes créatures : la délicieuse Helen Shirley (Brigitte), Elisabeth Buré
(Françoise), Nadine Roussial (Dominique) et Laura Clair toujours aussi mignonne
et délurée (Sylvie). Pas gêné pour un rond, Marcel s'installe et profite du
spectacle. Richard Allan lui explique alors le concept, Marcel se déclare
intéressé, et est invité à monter dans la voiture de Philippe qui ramène ces
dames dans leur foyer. Evidemment dans la bagnole le Marcel bénéficie des
prodigalités de ces belles dames. Du coup Marcel se sent obligé de présenter sa
femme, Germaine (oui, oui, Germaine) interprétée par la belle Lucie Doll à
Richard. Suivront quelques trios, et parties carrées avant que tout cela se
termine en partouze campagnarde avec tout le casting.
Les fellations d'Helen Shirley et de Laura Clair sont exceptionnelles, la
prestation de Lucie Doll remarquable… mais elles sont toutes superbement
impliquées) . On sent derrière la caméra l'amour et le respect des femmes de la
part du réalisateur. Du porno classieux. Musique d'Alain Goraguer.
Sur le banc, de gauche à droite : Laura Clair, Helen
Shirley, Richard Allan, Elizabeth Buré, Nadine Roussial
Sur le chemin du retour, Nadine Roussial et Helen Shirley entourent Jacques Gatteau...
en ensuite elles se font des petits câlins
Richard Allan accompagne Helen Shirley jusqu'à sa porte !
Alban Ceray et Anna Veruschka
Helen Shirley pendant le pique nique final
Note : Les adultes avertis pourront s'il le désirent consulter cette page où ils découvriront d'autres photos de ce film, mais plus explicites.