Page mise à jour le 15/01/2009

 Le Massachusetts
pays des chaussettes

Massachusetts signifie "usine de fabrication de chaussettes" en langage iroquois.

Tourisme

Quand les offices de tourismes vous racontent que à l'est il y a  d’immenses plages de sable blond et des îles sauvages, et qu'à l'ouest, se situe un paysage de collines verdoyant... c'est qu'il n'y a pas grand chose à voir. Reste Boston la capitale, surtout renommée pour son activité culturelle.


Le drapeau du Massachusetts est
 un hommage à la chaussette !

Histoire

nous nous excusons auprès de nos lecteurs pour la longueur de cette notice interminable :

Origine

Tout le monde sait que le nom de ce petit état de la côte nord-est des États-Unis a un rapport avec les chaussettes, mais lequel ?

Quand les premiers immigrants débarquèrent de leurs Irlande natale, ils furent accueillis par les indiens du coin. Après de pénibles tentatives de compréhension mutuelle (Google translation n'existait pas encore), ils finirent par comprendre que la tribu se désignait comme étant les Massachusetts, et qu'ils souhaitaient vendre des chaussettes aux nouveaux venus.

Les irlandais, méfiants et puritains soupçonnèrent là quelque perversion sexuelle inavouable, et désignèrent deux pasteurs dont ils cousirent les braguettes, afin d'en savoir davantage.

Arrivés dans le camp Indien, on leur montra un immense tas de petites choses de toutes les couleurs, tricotées à la main avec amour :


La masse à chaussettes (détail)

- Masse à chaussettes ! Dit l'indien.
- Mais à quoi ça sert ? demanda le pasteur.

On lui fit une démonstration qui fit un flop ! A cette époque les gens s'habillaient de culottes serrés (très moulantes en fait) qui s'arrêtaient aux genoux, le pied et le mollet étant recouverts d'un bas en soie, ou pas recouvert du tout (faut pas déconner non plus, la soie, c'est vachement cher !)

Les deux pasteurs allaient prendre congé de leurs hôtes quand ils furent intrigués à la vue d'un autre tas de chaussettes, plus petit et plus sombre :


La masse à chaussettes sales
 (détail)

 

- Masse à chaussettes sales ! Expliqua le chef indien.
- Elles sont là, en attendant d'être lavées ? Demanda le pasteur qui n'en avait rien à cirer, mais il fallait bien alimenter la conversation.
- Laver les chaussettes ? Le visage pâle est un rigolo...

Et le chef Massachusetts d'expliquer que la chaussette sale était trempée et que l'on en recueillait le jus, et qu'on le faisait chauffer afin d'en faire une boisson tonique?

- Ça être jus de chaussettes ! Précisa le chef, en demandant qu'on en prépare deux tasses pour les pasteurs.

Ceux-ci goûtèrent, et ne trouvèrent pas ça trop mauvais.

- Ça ressemble à un machin qu'on boit en Turquie ! Indiqua l'un des pasteurs

Il est exact, qu'un irlandais, grand "amateur" de thé, est génétiquement incapable de faire la différence entre un bon café et un jus de chaussettes.

Il y avait là matière à commerce, un contrat fut signé entre les colons et les indiens Massachusetts, pour la livraison de chaussettes sales. C'est ainsi que la première usine de jus de chaussettes fût implantée à Boston, et la colonie s'enrichit.

18ème siècle

Au 18e siècle, la mode masculine évolua, grâce à une grosse opération de marketing du service publicité de l'usine de jus de chaussettes de Boston, les gens adoptèrent les chaussettes.

Les premières chaussettes commercialisées le furent sous licence C.O.M (Chaussettes of Massachusetts) Les chaussettes fabriquées étaient solides, à défaut d'être très jolies. Quand les chaussettes étaient trouées, les gens les raccommodaient. Tout allait bien, les chaussettes étaient contentes et envoyaient des ondes positives à la Masse à chaussettes.

C'est de cette époque que date la grande escroquerie du Massachusetts. Un individu peu scrupuleux, lança une annonce demandant aux gens qu'on lui envoie les trous des chaussettes (mais seulement les trous) afin qu'ils les raccommodent. Des milliers de pauvres gens furent ainsi abusés, quelqu'un finit par porter plainte, il y eu un procès et l'escroc fut pendu à l'aide d'une chaussette géante.

Les ravages de la société de consommation !


Exemple de bellâtre ne
respectant même pas ses
 chaussettes !

Les années 1960, avec l'arrivée des matières synthétiques furent une catastrophe pour la chaussette traditionnelle.
Le coton et la laine furent en partie abandonnés pour être remplacés par des fibres issues de l'industrie des hydrocarbures (berk). On se mit donc à fabriquer de fausses chaussettes.
On fabriqua des choses qui prétendaient remplacer la chaussette, mais qui n'étaient pas des chaussettes, comme les socquettes, les mi-bas, les dim-up...
Et surtout... les prix ayant baissés, plus personne ne reprisait les chaussettes et lorsqu'elles étaient trouées elles finissaient à la poubelle...
Des ondes négatives furent envoyées à la Masse à chaussettes du Massachusetts, les indiens se réunirent en urgence, entrèrent en communication télépathique avec les chaussettes et enregistrèrent leur désir de vengeance.

Les chaussettes se vengeront, mais on ne sait ni quand ni comment.

Le secrétariat à la défense des États-Unis possède dans ses plans d'urgence une riposte anti-chaussettes, en cas d'attaque, tout le Massachusetts sera détruit par anéantissement thermonucléaire

Légende me direz-vous.... Oh que non...

Les chaussettes célibataires

Chacun a fait cette expérience : vous rassemblez les chaussettes de la semaine, donc sept paires et hop dans la machine à laver... Une heure après vous sortez les chaussettes et vous les pendez pour qu'elles sèchent. Horreur il en manque une. Vous l'avez sans doute oublié dans le tambour de la machine, ben non ! Vous vous dites que vous avez oublié de la laver et que la chaussette manquante est sans doute sous le lit ou dans le panier à linge ou dans un coin impossible et que de toute façon vous allez la retrouver. Et en fait vous ne la retrouvez jamais ! La chaussette est simplement partie par le pouvoir de la masse à chaussettes faire son rapport dans le Massachusetts. Les données ainsi compilées et mise à jour régulièrement serviront à optimiser la vengeance des chaussettes.

les chaussettes noires


ça ne nous rajeunit pas...

En 1961, en France en pleine période yéyé, une marque de chaussettes veut lancer un groupe de "rock". Sentant venir le sacrilège, la Masse à chaussettes s'empare de l'esprit du groupe, et veut en faire l'instrument de sa vengeance. Ce sera les chaussettes noires, dont le premier titre sera "Tu parles trop, tu ferais mieux de me raccommoder mes chaussettes"... mais le message ne passe pas bien. Le groupe se dissout en 1964 mais le chanteur, Eddy Mitchell restera hanté par la Masse à chaussettes.

Interview d'Eddy Mitchell

Marjorie : Vous saviez que vous étiez hanté par la Masse à chaussettes ?
Eddy Mitchell : Oui, je l'ai toujours su.
Marjorie : Et vous avez fait quoi ?
Eddy Mitchell : Rien j'attendais les instructions de la Masse à chaussettes. En fait j'ai simplement eu un message en 1976, on me demandait d'aller au Massachusetts recueillir des ordres précis, en fait je devais devenir le maître du monde et promulguer des lois internationales pour la réhabilitation de la chaussette.
Marjorie : Mais il ne sait rien passé en 1976 ?
Eddy Mitchell : C'est à cause de mon connard d'imprésario, je lui ai téléphoné et lui ai dis que je voulais partir aux États-Unis. J'ai pris l'avion, je me suis retrouvé à Memphis au Tennessee, et on m'a fait enregistré un disque, et puis je suis rentrée, j'ai pas compris, je suis nul en géographie, pour moi le Tennessee ou le Massachusetts c'était pareil, je croyais que l'arme secrète était contenu dans le disque, mais pas du tout...
Marjorie : Et la Masse à chaussette ne vous a pas rappelé
Eddy Mitchell : Si, mais je me disais, rien ne presse on verra ça plus tard, je retardais, je retardais...
Marjorie : Et aujourd'hui ?
Eddy Mitchell : J'ai 65 ans, je suis un peu fatigué, quand je vois autour de moi tous les zigotos qui veulent devenir maître du monde, et les armes dont ils disposent, je me dis qu'avec mes chaussettes du Massachusetts je n'ai pas beaucoup de chances alors j'ai décidé de laisser tomber...
Marjorie : ...comme une vielle chaussette ?
Eddy Mitchell : On ne blasphème pas s'il vous plaît

Economie

Chaussettes en matières synthétiques,
socquettes,
mi-bas,
dim up,
café lyophilisé "bas de gamme".

Citation décalée
"Il faut toujours garder ses chaussettes pendant l'amour car si on vous fait une photo souvenir, on reconnaît de suite vos jambes." (Jean Kette, Détective privée du Massachusetts à propos de la difficulté de faire un bon constat d'adultère au Massachusetts)