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21/02/2016
La Bretagne
région pluvieuse
La Bretagne est composé de 4 départements : Le Finistère, le Morbihan, L'Ille et Vilaine (oh ! qu'il est vilaine) et les côtes d'Armor (ex Côtes-du-Nord) (1)
Histoire (résumé)
En 846 Charles le Chauve se voit contraint
de reconnaître Nominoë comme souverain de la Bretagne.
En 1532, sous François 1er l'union du duché de Bretagne et du royaume de France
est proclamée. Entre ces deux dates, ce ne sera que bagarres incessantes et
luttes intestines dont la liste serait trop longue ici
La Bretagne conservera une large autonomie jusqu'à la Révolution de 1789.
Cette Bretagne "historique" englobait en gros la Bretagne régionale actuelle, et
l'actuel département de la Loire-Atlantique.
Traditions
La Bretagne est un pays de traditions :
Si le blason d'Hermine date de 1316 (2)
Le drapeau breton : tellement traditionnel qu'il a été dessiné en 1923 ! Tout
breton se rendant à un concert se doit d'amener avec lui un drapeau breton de 2
m². Les ethnologues se penchent encore sur ce curieux rite.
Le "Bro gozh ma zadoù" (veux pays de mes ancêtres) présenté comme l'hymne
"national" breton est tellement breton qu'il a été piqué aux gallois, lesquels
l'ont composé en 1856... Quant aux paroles ils ont été adaptées en breton en
1898 par un dénommé François Jaffrennou.
Le chanson "traditionnelle" bretonne, la Paimpolaise a été composé par l'ultranationaliste Breton
Théodore-Marie Botrel (1868-1925) en 1895. Dans ce texte il est dit notamment :
"J'aime Paimpol et sa falaise..." Le problème c'est qu'il n'y a pas de falaise à
Paimpol. Il existait en revanche dans cette ville un établissement qui faisait
bar et maison close et dont l'enseigne était "La Falaise". Lapsus révélateur ?
La coiffe bigouden : Ce n'est pas une coiffe bretonne mais une coiffe du pays
Bigouden
(lequel ne regroupe que trois cantons au Sud-ouest de Quimper). Ce n'était
jadis qu'un simple bonnet et ce n'est qu'autour de 1900 qu'il a prit la forme
d'un petit pain de sucre. A la fin des années 1920, la coiffe atteint 20
centimètres pour monter aujourd'hui jusqu'à 35 centimètres
Le biniou (dans sa forme actuelle) semble
n'être apparu qu'au XIXème siècle.
La Harpe celtique : tellement traditionnelle que tout le monde l'avait oublié
jusqu'à ce qu'un jour Alan Stivell en relance la mode.
(en 1964 !)
Folklore
La musique bretonne est caractérisée par une
farandole d'instruments forts, chiants, insupportables et difficiles à jouer.
Ils forment un ensemble plus communément appelé : Bagad.
Les chansons bretonnes traitent de sujets variés : Le
départ du marin, la mort du marin, l'absence du marin, l'attente du retour du
marin, la femme du marin, le retour du marin, le bar du marin...
Langue
La langue bretonne, n'en déplaise à certains est une langue morte
(encore plus morte que le latin qui lui survit encore
dans certaines expressions et possède une fonction étymologique). On
a parfaitement le droit d'apprendre une langue morte et de l'utiliser tant qu'on
reste dans la sphère privé. L'apprentissage des langues régionales pendant la
scolarité relève d'un repli identitaire (et qu'on
arrête de nous bassiner avec ceux qui le justifie par la recherche de prétendues
racines, comme si les bretons étaient déracinés...) (3)
Faire des émissions de télé en breton ou traduire des panneaux de signalisation
(avec l'argent du contribuable) relève de la complaisance des pouvoirs publics
devant des personnes ne représentant qu'eux-mêmes et revendiquant des besoins
imaginaires.(4)
Et puis il y a le snobisme, ceux qui nous pondent des Kenavo à tour de bras...
Mais comme le breton ne dispose pas d'une institution comme l'Académie Française
pour définir le bon usage de la langue, nos distingués linguistes bretons se
déchirent entre-eux...
Amusez-vous avec l'orthographe breton : Par exemple en plaçant systématiquement une apostrophe entre le c et le h et en remplaçant les q par des k :(C'est la Mère Mic'hel ki c'herc'he son c'hat.)
Attitude identitaire
D'autres signes de replis identitaires sont
repérables :
- Les macarons BZH (Bretagne Zone Humide ?)
- Les prénoms impossibles données aux gosses
Gastronomie
C'est la seule région de France où il n'y a aucune véritable tradition
culinaire et c'est aussi la seule région française sans fromage
(Oh, la honte (5)) sinon dans le désordre :
andouille de Guéméné, saucisse, pâté, artichauts, choux-fleurs, beurre salé,
crêpes, gâteaux bretons lipidiques comme ça ne devrait pas être permis,
kouign-aman, far breton (6), cidre, chouchen.(7)
Et même si les bretons n'y sont pas pour grand chose... l'huître de Cancale
(Ille et Vilaine) et la coquille Saint-Jacques d'Erquy. (Côte d'Armor)
Tourisme
Il faut bien l'avouer la région est jolie, principalement les bords de mers
(prévoyez un ciré jaune pour vous protéger de la pluie et
du vent). Quant aux villes, je vous recommande Vannes dans le
Morbihan, c'est pas mal du tout !
Climat
Sujet tabou
Cas particulier de Nantes et de la Loire Atlantique
Alors on a des Bretons qui revendique l'incorporation de la Loire Atlantique
dans la Bretagne, soutenus dans leur démarche par quelques farfelus du
département concernés (pendant que la majorité de la
population se dépassionne totalement de ce sujet sans intérêt)
Alors un peu d'histoire ancienne :
Les Namnètes étaient un peuple de Gaulois, installé dans le pays nantais au
IIe siècle après J-C, soit trois décennies avant l'invasion romaine. Il
avaient d'ailleurs, fait alliance avec les Vénètes
(autre peuple gaulois de l'Ouest, correspondant à l'actuel entour de Vannes)
afin d'opposer résistance aux légions de César... preuve par A+B que le pays
nantais n'a jamais été celte, ni breton avant la conquête de Nominoë.
Quand au pseudonyme bretonnisant de Naoned, (pour
désigner Nantes) fait à base du nom latin de la ville Portus Namnetas
(Namnetae étant alors le nom du fleuve dont la source n'était pas encore bien
définie, entre Loire et Allier, cela signifiait en quelques sorte "les
méandres") et de la dénomination en dialecte gallo de l'entour nord-ouest de
l'actuelle Loire-Atlantique - le Naunit, il s'agit d'un néologisme moderne
Légende bretonne
|
Nous allons vous narrer la légende de
Sainte Gwenn (ou Guen). Nous sommes en
Bretagne au Vème siècle. Dans le genre légende neuneu et authentique
(mais comment une légende pourrait-elle être
authentique ?), celle-ci vaut son pesant de galettes bretonnes : Donc
un jour Gwenn (prénom breton qui signifie "Blanche")
forniqua, fort chastement, lumière éteinte, sous une avalanche de couvertures et
dans la position du missionnaire.
Neuf mois plus tard elle accoucha... Mais, oh ! Surprise, après le premier
bambin, "vlatipa" qu'un deuxième demande à naître à son tour.
"Des jumeaux !" s'écria Gwenn, se demandant
déjà comment elle ferait pour les nourrir. Mais, oh ! Nouvelle surprise, "vlatipa"
qu'un troisième baby demande à naître à son tour ! (à
noter que le troisième est un faux jumeau, du moins un faux triplé, mais
pourquoi cette précision ?)
- Ciel ! Des tiercés ! S'exclame Gwenn
- On dit des trumeaux ! Rectifie Fragan, le
mari qui avait quelques lettres.
Gwenn était désemparée, partagée entre la joie d'avoir trois enfants à cajoler,
et l'angoisse de ne pas savoir comment les nourrir.
Car, il faut savoir que Gwenn était très pauvre, tout ça à cause de son couillon
de mari, qui avait choisi comme métier dépanneur en ascenseur, profession qui
manquait cruellement de débouché à cette époque !
Alors Gwenn tenta de gérer la situation, mais comme
elle le craignait, elle se rendit vite compte qu'elle n'avait pas assez de lait
pour nourrir trois bébés. Elle tenta d'obtenir de son époux de trouver une
situation un peu plus juteuse, mais il ne trouva point, alors elle se résolut
d'implorer Dieu :
- Si votre appel concerne un vœu pour une chose pas
trop importante faites le 1, si votre appel concerne la vierge Marie, faites le
2, si vous voulez parler à Dieu, faites le 3
- 3
- Je vous écoute, ma fille !
- Voila mon problème, j'ai eu trois tiercés...
- Trumeaux
- Oui, et comme il sont trois, et que je n'ai que deux nichons, je n'arrive pas
à les nourrir.
- Si vous souhaitez un conseil, faites, le 1, si vous
souhaitez un miracle faites le 2
- 2
- Merci de raccrocher, le miracle va s'accomplir. "Dieu
on line" vous souhaite une bonne journée.
Gwenn, incrédule raccrocha, chercha où pouvait bien se nicher ce miracle,
faillit perdre la foi et s'en alla vaquer en cuisine où mijotait une soupe aux
orties (c'est par ailleurs excellent, ce truc).
Et c'est en se grattant le nichon qu'elle se rendit compte qu'elle en avait
dorénavant trois. Elle remercia le seigneur et put nourrir ses trois marmots.
Son mari qui ne savait pas bien comment une femme était faite, ne fut jamais mis
au courant.
Le soir, elle allait s'exhiber au cabaret à Totalrecallec, le bourg voisin, où
elle fit fortune. Mais bonne chrétienne, elle en consacra la moitié à
l'édification d'une chapelle. Et c'est pour cette dernière action qu'on la
déclara Sainte sous le nom de Sainte Blanche Trimamelles ou Sainte Gwen
Trimammis (Teirbron) (authentique) Amen !
Dans le Finistère, on peut visiter vers Plouguin, (sur la D26) la Fontaine Ste Gwenn. Une statue du XVe siècle de la sainte est également visible (mais très abîmée) à la chapelle Saint-Venec de Briec, près de Quimper.
PS : Le mari devint saint sous le nom de
Saint Fragran. (on nous précise que ce personnage
serait venu du Pays de Galles, et qu'il aurait été nommé Prince d'Albanie en
Ecosse, pour évangéliser l'Armorique, clair non ?). Quant aux trois
mouflets : Guénolé, (inventeur de l'andouille),
Jacut (inventeur du Jacuzzi) et Venec
(non-inventeur) ils furent proclamés saints à
leur tour, mais sans qu'on sache précisément pourquoi
(encore une affaire louche !).
Divers
On ne vous a pas parlé des menhirs. Quelle omission
regrettable ! Remarquez, on ne vous a pas parlé non plus de Bécassine.
Notes
(1) Le nom considéré comme dévalorisant (et pourquoi donc ?) a été changé en
1990, Côtes d'Armor, signifiant "côtes du pays de la mer" ce qui ne veut
rien dire.
(2) Il y a 36 légendes sur ce sujet, le blason n'est probablement qu'une
référence à Nominoë qui avait un manteau en hermine
(3) ''Se glorifier de ses ancêtres c'est chercher dans les racines des fruits
que l'on devrait trouver uniquement dans les branches."
(Madame Roland
-1754-1793)
(4) Les langues régionales sont désormais reconnues comme faisant partie du
patrimoine national français depuis la révision de la Constitution de juillet
2008. Depuis 2004, le breton a été reconnu comme langue de Bretagne par le
conseil régional aux côtés du français et du gallo (patois de l'est breton). Le
breton est classé comme "langue sérieusement en danger" selon l'Unesco.
(mais ni
le louchardem ni le verlan)
(5) On trouvera néanmoins ici une
étiquette
de camembert fabriqué en Ille et Vilaine
(6) Avec un "F", parce que le phare breton, ça
existe aussi mais ça ne se mange pas
(7) Je n'ai pas osé inclure le Kir Breton
(Cidre Brut et liqueur de cassis)
Pour les lettre d'amours merci d'utiliser le mail habituel ou un timbre