Hommage à Clovis Trouille
Page mise à jour le 03/09/2014
Clovis Trouille, (1889-1975) qui
entra à l'école des Beaux-arts d'Amiens en 1905 fit peu parler de lui de son
vivant, n'exposant ses toiles qu'une seule et unique fois en 1963. La notoriété
ne l'intéressait pas et il peignait d'abord pour lui, pendant son temps de
loisir. André Breton le remarqua en 1930, mais si Clovis trouille peut se
rattacher d'une certaine façon au surréalisme il n'a jamais revendiqué
l'appartenance à cette école.
Peintre illustrateurs pour des publications, il s'installa à Paris en 1920 ou il
travailla comme maquilleur-retoucheur
dans une fabrique de mannequin en cire pour vitrines de magasins
Son œuvre est profondément
érotique et anticléricale. Très coloré, très kitch.
On peut admirer certaines de ses œuvres au musée de Picardie d'Amiens.
Citations :
- Il est vrai que je n'ai jamais travaillé en vue d'obtenir un grand prix à une
biennale de Venise quelconque, mais bien plutôt pour mériter dix ans de prison
et c'est ce qui me paraît le plus intéressant.
- J'ai toujours été contre l'imposture des religions. Est-ce en peignant
la cathédrale d'Amiens que j'ai pris conscience de tout ce music-hall ?
Adversaire déclaré de l'art abstrait, il traitait Joan Miro de barbouilleur.
Le palais de Merveilles
La grasse matinée
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