Catherine Ségurane
Page
mise à jour le
20/02/2016
Biographie imaginaire et fantaisiste
Catherine Ségurane, fille naturelle de la comtesse de Ségur-Anne et d'un père inconnu naquit à Nice vers 1520
Enfance
Sa maman ne sachant que faire du rejeton, la confia à un couple de
blanchisseurs, les Thénardier. La pauvre petite est obligée de faire le ménage,
la lessive, la vaisselle et le repassage, alors que la fille du couple, du même
âge qu'elle, la petite Cosette, joue tranquillement à la Barbie.
Jeunesse
La petite Catherine, devient bientôt un joli brin de fille, elle a un joli petit
cul et des nichons tout ronds qui font l'admiration du voisinage. Le père
Thénardier se la serait bien tapée, mais une maladie vénérienne ayant eu raison
de sa masculinité, il ne put le faire. Alors il eut une autre idée et envoya la
jeune femme arpenter le pavé afin d'échanger quelques explicites caresses contre
de la monnaie sonnante et trébuchante. Catherine devint donc pute, méprisée par
les femmes, et convoitée par les hommes. Le problème c'est que Thénardier
gardait tout l'argent pour lui, ne laissant à la pauvre Catherine que de quoi
s'habiller un peu, se maquiller un chouia et se nourrir afin qu'elle ne devienne
pas trop maigre. Mais la Ségurane n'était point sotte, comme elle faisait
beaucoup de clients, une recette sur deux venait enrichir son bas secret. Elle
put ainsi s'acheter une paillote et dire merde aux Thénardier.
Ça barde
Le Thénardier, voyant son profit s'envoler, chercha une solution, il remplaça
sur les pavés Catherine par Cosette, mais il fallut bien le reconnaître, les
deux gueuses ne jouaient pas dans la même division et la Cosette ne rapportait
pas grand-chose. Alors Thénardier la battit, mais cela n'arrangea pas les
choses, faire le tapin avec deux yeux au beurre noir n'engage pas le client. Il
décida alors de faire chanter la Ségurane et lui tint à peu près ce langage :
"Si tu ne me rapportes pas 100 écus par jour, je te casse le portrait".
Catherine l'envoya se faire foutre, mais ne prit point la menace à la légère.
Elle se confia à son ami Albert Spaggiairi et lui demanda carrément d'occire le
père Thénardier. Albert qui était amoureux de Catherine n'hésita pas une
seconde, et trucida le maquereau de 21 coups de ciseaux. Malheureusement
l'affaire s'ébruita, la maréchaussée vint le lendemain matin arrêter les deux
amants et les colla en prison en attendant un procès dont l'issue ne faisait
aucun doute. Pauvre Catherine !
Les Turcs arrivent
Ici ce n'est pas Catherine Segurane qui montre ses fesses, mais Kim Kardashian, vous allez me dire quel rapport à part le fait que les deux montrent leurs fesses ? Et bien je trouve cette photo très belle et le personnage si délicieusement "politiquement incorrect". |
Nous sommes donc en 1543 : Et voilà donc les turcs qui arrivent, avec tout un arsenal pour
prendre la ville : des machines de guerre et des machines à coudre… ils assiègent
la cité, ils l'affament et les tentatives pour les faire reculer ne furent
qu'une série de désastres.
C'est alors que le prévôt des marchands de la ville, le notable Panbagna eut
l'idée de s'entretenir avec le niçois Quimalipens qui avait voyagé et parcouru
l'empire Ottoman.
- Comment faire fuir ces barbares, noble voyageur ?
- Hélas rien ne les arrête, rien ne leur fait peur, ils sont fort comme des
turcs.
- Personne n'est invincible, noble voyageur !
- Il y a bien une solution, mais elle est tellement osée que je n'oserais vous
la suggérer.
- Suggérez, suggérez, noble voyageur, je vous rappelle que nous sommes assiégés
et que ça va mal pour nos fesses.
- Parlons de fesses, justement… savez-vous que c'est un péché pour une personne
de confession musulmane de regarder une autre femme nue que la sienne.
- Eureka, répondit Panbagna en ramassant sa savonnette !
On afficha des affichettes demandant des volontaires pour se montrer nues sur
les remparts, mais les candidates furent peu nombreuses et guère convaincantes.
Panbagna pensa alors à Catherine Ségurane et lui mit le marché en main. Pas
folle la Catherine accepta en échange de sa grâce et de celle d'Albert
Spaggiairi. Le lendemain on l'escorta jusqu'aux remparts, elle n'eut même pas
besoin de se déshabiller, elle leur montra son cul et les turcs effrayés de
cette vison diabolique se retirèrent dans la débandade la plus totale.
Postérité
Pour avoir eu la bonne idée, on immortalisa Panbagna en donnant son nom à un
casse croûte typiquement niçois, on gracia Catherine qui ouvrit un petit
restaurant où on servit de la salade niçoise… quand à Spaggiairi…
A Nice, ville sans humour, on lui a élevé un monument, assez laid, qui ne retient d'elle que son côté "Jeanne d'Arc" qui aurait bouté les ottomans hors de Nice comme l'autre aurait bouté les Anglois ! Quand à la plaque apposée, elle nous raconte qu'elle à assommé un turc d'un coup de battoir et lui a piqué son drapeau, avant d'haranguer les défenseurs pour leur donner du courage. C'est ce qui s'appelle ne pas avoir le courage d'assumer ses propres légendes.
Légende, oui car s'en est bien une et notre façon de la raconter vaut bien celle de wikipédia qui s'efforce en le disant pas mais en le disant quand même de nous faire croire à sa version de la légende. Il n'y a pas de fumée sans feu nous dit-on et peut-être s'est-il passé quelque chose d'anecdotique sur les remparts de Nice en 1543 mais aucun historien n'était là et on ne saura jamais la vérité.
Photo d'époque ! (si, si !)
J'ai reçu suite à la publication de cette article, un
mail d'une dame qui nous dit la chose suivant
"Devenue niçoise de cœur et d'adoption, je découvre avec stupeur cette page
consacrée à notre héroïne locale ! Comment peut-on tomber aussi bas dans la
vulgarité et l'imbécillité ?
J'ai répondu en conseillant à cette dame d'aller se faire cuire un œuf !