LES NEWS SEXY INSOLITES DE LASSILIA

   

580 Décembre 2016 - France

"J’ai toujours su rebondir tout au long de ma carrière", a commenté Brigitte Lahaie récemment. Après quinze ans (2001–2016) de bons et loyaux services sur les ondes de RMC à répondre aux auditeurs sur leurs problèmes sentimentaux et sexuels, l’animatrice de "Lahaie, l’amour et vous" a en effet été remerciée. La case horaire est désormais occu­pée par Roselyne Bachelot. (Hoh ! Hou ! la vilaine !) Mais, depuis, Brigitee a retrouvé une émission sur Sud Radio aux mêmes horaires (14–16 h) et traitant des mêmes thèmes. "Je vais pouvoir mieux vous transmettre tout ce que j’ai appris, écrit-elle sur son blog. Vous allez pouvoir vous exprimer librement et je suis sûre qu’ensemble nous allons faire encore un grand chemin." C’est à croire qu’il y avait des problèmes de censure précédemment.

Et la censure, Brigitte Lahaie la connaît bien : "Faut dire que je l’avais bravée avec mon corps !", écrit-elle sur son blog. Dans les années soixante-dix, à peine âgée de 20 ans, la dame s’est imposée comme l’une des actrices phares du cinéma porno, avec une plastique à part. De 1976 à 1980, elle a imposé ses courbes de jeune fille saine, type fermière normande, dans une trentaine de films seulement, dont les chefs-d’œuvre tels que La Clinique des fantasmes (Géard Kikoïne) ou Les Petites écolières (Claude Mulot). A la même époque, à côté
du X, elle fait quelques incursions dans les séries Z, telles Le diable Rose (Pierre B. Reinhard) et même dans des film d'auteurs érotiques comme Henry et June (Philip Kaufman).

Mais l’actrice, qui a les dents longues, décide de changer de genre et de s’orienter vers le cinéma traditionnel. Quelques apparitions aux côtés d’Alain Delon ou Jean Lefebvre auront raison de ses velléités. D’autant qu’elle est souvent reléguée à incarner la jeune fille qui ne porte pas de culotte, dans Diva (J.J.Beineix), ou une strip-teaseuse dans I… comme Icare (Verneuil)…

Contrairement à certaines de ses consœurs (assez peu mais ils font du bruit), Brigitte Lahaie n’a jamais renié son passé. Et c’est même ce qu’elle a mis en avant pour animer avec succès sur les ondes de RMC son rôle de conseillère conjugal. Et pour cause : " La révolution sexuelle n’a toujours pas eu lieu. Nous sommes passés du devoir de se reproduire au devoir de jouir", déclare-t-elle au Figaro. Au chapitre de sa reconversion réussie, figure aussi sa participation aux Grosses têtes et sa collaboration avec les éditions de la Musardine.

Ces mêmes éditions viennent fort opportunément de publier un calendrier 2017* avec les photos sculpturales de la belle blonde. Une mise en lumière de son côté rebondi. Cela dit on ne fait pas de pub

579 Novembre 2016 - Japon
Shigeo Tokuda  est un acteur, réalisateur et producteur japon de films pornographiques, né le 1er août 1934 dont les particularités physiques sont un âge avancé, une petite taille (moins de 1,60 m), une calvitie étendue, et une forte ressemblance avec les milliers d'autres retraités nippons. Au japon, il est surnommé King of Elderly Porn.

A 81 ans, cet ancien agent de voyage compte aujourd'hui plus de 350 films pornographiques à son actif. Lorsque l'on interroge des passants, leur avis est unanime : "Il est fantastique, c'est un vrai mec ! Notre maître à tous" clame l'un d'entre eux. Mais si l'on croyait que les films de Shigeo Tokuda étaient en partie réservés à un public senior, il n'en est rien. En effet, un jeune japonais confie : "je regarde beaucoup de pornos, mais lui je l'adore, j'ai vu tous ses films !", avant de se faire prendre en photo avec son idole. Et pour ceux qui se demanderaient quelle vie mène cet acteur porno octogénaire, figurez-vous qu'il est marié, et père de deux enfants.

C'est à 59 ans, à l'âge de sa retraite, qu'il commence sa carrière en acceptant la proposition de l'une de ses connaissances. Shigeo Tokuda déclare ainsi : "J'ai fait l'amour avec beaucoup de jeunes actrices. Mais aussi il m'est aussi arrivé de faire ça avec des plus vieilles. La première fois, elle avait 71 ans...ça m'a un peu surpris." Avant d'ajouter "mais je pense aujourd'hui que le porno pour les vieux est nécessaire." Mesdames et messieurs, le message est clair !

Sa devise :  "Ah, quel bonheur ! N'ayez pas peur de vieillir ! Le désir est le meilleur des remèdes !"
578 Novembre 2016 - Chine
L'agence Reuter dans sa recherche d'informations et de personnages insolites a déniché Monsieur Chen Gingzu, 56 ans ! Monsieur Chen Gingzu est chinois et collectionneur, ce qui 'n'a rien d'incompatible. Mais que collectionne donc-t-il ? Des soutien-gorge ! Eh, oui de soutien-gorge toutes tailles, toutes couleurs et tout bonnets, il déclare en avoir 5000. Pourquoi pas ? Ça ne fait du mal a personne. D'autant que d'autres collectionnent bien les petites culottes (y compris portées) !

Mais les journalistes sont incorrigibles, il a fallu qu'il demande à Monsieur Chen Gingzu pourquoi il collectionnait ses sous-vêtements intimes !

Monsieur Chen Gingzu aurait sans doute dû répondre qu'il n'avait pas à se justifier, sa collection ne constituant pas un délit, oui mais voilà Monsieur Chen Gingzu a manqué de répartie et a déclaré le plus sérieusement du monde qu'il avait commencé sa collection il y a environ vingt ans quand il a commencé à faire la tournée des universités pour sensibiliser les femmes aux risques de cancer du sein.

Pieux mensonge ou demi-vérité ! Qu'importe ! Laissons Monsieur Chen Gingzu prendre son pied avec son passe-temps favori.

Il y a plusieurs années nous avions déniché un autre collectionneur de soutien-gorge qui s'était payé un franc succès en Nouvelle-Zélande, vous pourrez (re)lire l'article qui lui est consacré ici.
577 Novembre 2016 - Japon
Au Japon, le festival de la pornographie virtuelle a été fermé prématurément, car trop de personnes souhaitaient s'y rendre…

Alors le faible taux de natalité et le vieillissement de la population inquiètent les autorités, le Japon vit un boom des technologies érotiques. Ces derniers temps, de plus en plus de Japonais s'intéressent aux personnes virtuelles, les préférant aux personnes réelles. Ainsi, le 12 juin, le quartier tokyoïte d'Akihabara a accueilli l'inauguration de l'exposition des gadgets de la réalité virtuelle. L'expo s'intitule "Adult VR festival" et elle a vraiment fait une fureur.

Les visiteurs de ce salon exceptionnel ont pu voir plusieurs gadgets qui pourront raviver ou pimenter leur vie sexuelle: par exemple, des lunettes de réalité virtuelle Oculus Rift et des soi-disant "caméras omnidirectionnelles". Les organisateurs ont également présenté des poupées gonflables originales: si on place un smartphone sur ces poupées et si on met des lunettes de réalité virtuelle, on peut entrer en contact sexuel virtuel avec un à travers les lunettes.

 L'organisation qui s'occupe du déroulement du VR-festival vise en premier lieu à atténuer les problèmes les gens peuvent rencontrer dans leur vie sexuelle et à "séparer la fonction sexuelle de la société". Selon les organisateurs, qui ont donné une interview à denfaminicogamer, le VR-festival devrait gagner en popularité dans les cinq prochaines année, attirant toujours plus de visiteurs.

Seulement, le nombre de visiteurs cette année a largement dépassé les espérances des organisateurs, et les foules se sont massées à l'entrée du festival. La police a dû les disperser et faire fermer le site.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/insolite/201607041026393858-japon-festival-porno/
576 Octobre 2016 - Etats-Unis
Aux Etats-Unis, un employé d’hôpital d’une quarantaine d’année est mort en se masturbant devant un film porno. C’est en tout cas la théorie donné par la police locale. Le corps sans vie de la victime a été découvert par un de ses collègue. Certains diront que c’est une belle mort, mais le défunt aurait très certainement préféré rester en vie, qui à se faire remonter les bretelles par son supérieur.

Mardi matin, un employé de l’hôpital North Central Bronx à New York a fait une découverte des plus abominables. Alors qu’il entrait dans son bureau, il est tombé sur le corps sans vie de son collègue de 48 ans. L’homme était à moitié dévêtu et son écran d’ordinateur affichait un film porno. le « New York Post » et « Daily News » rapportent que d’après les force de l’ordre, l’individu est probablement mort d’une crise cardiaque pendant qu’il se masturbait. Les chances pour que l’employé d’hôpital ait été victime d’un meurtre sont minimes. Cependant, la police locale va tout de même vérifier cette piste.

Les risques de subir une crise cardiaque après s’être masturbé sont assez faibles. L’année dernière, une étude du scientifique allemand Dietrich Rothenbacher l’avait démontré. Rothenbacher s’était intéressé aux données de 536 patients qui ont tous subi une crise cardiaque. Sur ces 536 individus, seuls 3 d’entre eux s’étaient masturbés dans l’heure qui a précédé l’attaque.

Pas plus tard que le mois dernier, une jeune femme est décédé alors qu’elle se masturbait. Un vibromasseur a été retrouvé près de son corps. Mais la victime âgée de 24 ans n’est pas morte d’une crise cardiaque, mais d’un AVC. Les médecins légistes ont par la suite confirmé cette hypothèse.

Ce genre d’accident concerne uniquement 2 à 3% de la population mondiale. Comme les crises cardiaques (pendant les séances de masturbations bien sûr), ces phénomènes sont très rares, donc ne vous privez pas!

http://mcetv.fr/mon-mag-buzz/insolite/etats-unis-employe-hopital-meurt-masturbant-film-porno-1006/

575 Octobre 2016 - Canada
La Cour Suprême du Canada a légalisé, le 8 Juin dernier, la "bestialité" (parlons plutôt de zoophilie), acte qui prône les relations sexuelles entre les personnes et les animaux.
D’après le quotidien ‘’The Independent’’, cette légalisation est adoptée après qu’un homme de la Colombie-Britannique ait été reconnu coupable de 13 chefs d’accusation à caractère sexuel sur ses belles-filles, mais a été acquitté de la bestialité parce que selon lui, il entretient des relations sexuelles avec le chien de la famille sans qu’il y ait pénétration.

Cet homme “barbouillait de beurre d’arachide les parties génitales de ses victimes, le chien de la famille léchait pendant qu’il filmait la scène.”

À la suite de cette histoire, la Cour Suprême du Canada a donc autorisé des relations sexuelles entre les personnes et les animaux aussi longtemps que possible “sans qu’il y ait pénétration “.

La décision a été adopté par 7 vois sur 8

Quitte a choquer cette décision, semble être empreinte de la logique la plus élémentaire ! Où est la cruauté envers un animal si on le fait pas souffrir, si on ne le traumatise pas ?

http://www.leral.net/Canada-la-Cour-Supreme-legalise-la-bestialite-Sexe-avec-les-Animaux_a182733.html
574 Octobre 2016 - Allemagne
Nathalie Hot , 23 ans est une actrice porno domiciliée à Ampfing au sud-est de l'Allemagne. Ces derniers temps, la jeune femme a rencontré de sérieux problèmes avec ses voisins qui lui reprochent d'être beaucoup trop bruyante lorsqu'elle s'envoie en l'air. La justice a fini par s'en mêler et la cour de Munich a ordonné à Natalie de la mettre en sourdine. Cette décision risque de mettre un coup de frein à la carrière de la jeune femme qui travaille souvent depuis chez elle.

L'allemande qui vit dans une petite maison avec son mari et une autre actrice porno e en effet l'habitude de réaliser ses vidéos avec sa web cam."Tout le monde dans cette rue peut travailler depuis son domicile, et moi je n'aurais pas le droit ?" s'indigne Nathalie. En attendant d'éventuellement obtenir gain de cause, la jeune femme tourne ses films ailleurs. Elle a tenté d'amadouer ses voisins en les invitant à une fête échangiste chez elle, mais ça n'a pas marché !

Il faut dire que les voisins sont particulièrement remontés contre elle, l'un deux l'a copieusement insulté après avoir démoli sa porte. D'autres ont tenus des statistiques prouvant "l'augmentation du trafic" devant sa maison. "On a affaire à un bordel camouflé derrière les activités de web cam !' s'indigne un "courageux" citoyen…

Que voulez-vous il faut toujours que les râleurs râlent !

http://www.lessentiel.lu/fr/news/insolites/story/10017520
573 Octobre 2016 - Espagne
Comme on pouvait s’y attendre, le clip publicitaire du prochain Salon érotique de Barcelone est pour le moins sulfureux. Pourtant, pas un sein ni une scène explicite n’est au programme de ce spot visionné par des millions d’internautes et qui fait scandale en Espagne. Mais la société conservatrice espagnole, elle, se fait tailler un sacré costard.

"Mon nom est Amarna Miller, je suis une actrice porno et je suis née dans un pays hypocrite où les mêmes personnes qui me traitent de putain se masturbent sur mes vidéos". Ces mots provocateurs, c’est Amarna Miller, actrice porno espagnole et connue pour ses positions féministes, qui les prononce.

A l’écran, dans une mise en scène à l’esthétique bien léchée, la jeune femme dénonce le double discours de la société espagnole, ce "pays qui aime la vie, mais permet la mise à mort au nom de l’art", faisant une référence directe aux très controversées corridas. Mais les toréadors et leurs spectateurs ne sont pas les seuls à en prendre pour leur grade. L’actrice critique également son "pays scandalisé par la corruption, mais qui vote pour des escrocs", ce pays "pour qui les migrants sont des héros et les immigrants des déchets". Amarna Miller conclut ce discours noir par un message dont la portée politique dépasse largement le seul cadre du salon érotique. "Mais nous sommes encore quelques-uns à résister", clame-t-elle.

En Espagne, l’industrie pornographique espagnole est dans le collimateur des autorités depuis plusieurs mois. Les Espagnols sont pourtant de très gros consommateurs de contenus pour adultes, eux qui ont visionné quatre milliards d’heures de vidéo porno en 2015, selon les chiffres dévoilés par le site Pornhub.

En quelques jours, le clip a déjà été visionné plus de quatre millions de fois sur les différents sites sur lesquels il a été posté. Et à l’instar de plusieurs autres personnalités publiques espagnoles mais aussi d’anonymes, Pablo Iglesias, le secrétaire général du parti Podemos, a accueilli cette démarche citoyenne avec enthousiasme et partagé la vidéo sur son compte Twitter.
http://www.20minutes.fr/insolite/1936519-20161005-clip-salon-erotisme-barcelone-dezingue-societe-espagnole
572 Octobre 2016 - Bolivie
Ça s'est passé en Bolivie, mais la recette est universelle, Vous êtes une entreprise et vous voulez vous faire de la pub. :
Procédez comme suit
1) Vous réaliser une pub avec une jolie fille dénudée et vous la diffusez
2) La pub n'aurait fait de mal à personne, mais que voulez-vous les néo-féministes ont horreur de ça et vont se mettre à brailler.
3) Vous laissez chauffer le buzz deux ou trois jours puis vous retirez la pub. Les ventes de votre produit auront alors quadruplés !

Corixemo est une chaîne d'ameublement très connue en Bolivie. Pour fêter la rentrée 2016, elle a dévoilé début septembre sa nouvelle publicité sur laquelle figure une jolie brune peu avrae de ses charmes. Aussitôt les nom d'oiseaux ont volé : misogyne, sexiste, porno, dégradant pour la femme… bref toute la panoplie… Cette vidéo était destinée à promouvoir les nouveaux canapés et fauteuils en cuir de la nouvelle collection spéciale rentrée avec le modèle Stephanie Herela. Cette dernière estime que les gens confondent sensualité et vulgarité.

"Cette pub n'est pas vulgaire. Je fais toujours attention à ne pas tomber dans la vulgarité, avoue la superbe Stephanie Herela. Sa nouvelle notoriété lui a permis de signer un nouveau contrat de 20.000 dollars avec une autre entreprise.

Dans la vidéo (depuis supprimée du compte Facebook de Corixemo), Stephanie Herela, parfois toute nue, prend des poses suggestives sur plusieurs fauteuils et canapés de la chaîne d'ameublement bolivienne.

Le groupe féministe bolivien "Mujeres Creando" a entamé une procédure juridique à l'encontre de Corixemo… qui s'en fiche complétement, sa pub étant assurée.

Tout ça pour une jeune fille nue qui n'agresse personne. Mater Stephanie Herela, c'est quand même mieux que de mater une fille en burkini, non ?

http://www.senenews.com/2016/09/19/cette-pub-pour-une-chaine-dameublement-est-elle-trop-osee_166833.html
571 Septembre 2016 - Suède
La police suédoise a recommandé mardi aux amoureux pris d'un élan de passion dans leur véhicule de ne pas oublier le frein à main, après la mésaventure d'un couple qui a dévalé une pente.

Les forces de l'ordre de l'île de Södermalm à Stockholm ont illustré ce conseil en publiant sur Twitter la photo d'une voiture qui s'est retrouvée en bas d'un éperon rocheux dans le quartier pentu de Tanto.

"Le frein à main a été oublié quand le désir du couple est devenu trop fort. Sécurité avant tout. À tous les niveaux", ont écrit les policiers.
http://www.lapresse.ca/actualites/insolite/201606/01/01-4987251-sexe-au-volant-noubliez-pas-le-frein-a-main.php
570 Septembre 2016 - Etats-Unis
Oubliez l'odeur et la douceur de la peau de celui que vous aimez, bientôt, vous ferez l'amour avec un robot. Selon Joel Snell, expert en robotique au Kirkwood College dans l'Iowa, bientôt, les robots sexuels seront généralisés et seront même meilleurs au lit qu'un "vrai" partenaire. "Ils seraient programmables: ils répondraient donc parfaitement aux besoins de chaque utilisateur", rêve-t-il dans le Daily Star.

"Le sexe robotique peut devenir addictif", prévient-il. "Le robot est toujours disponible et ne peut jamais dire non, donc la dépendance est facile à entretenir." Pour lui, en l'an 2050, avoir des rapports sexuels avec un robot sera "normal". David Levy de l'Université de Maastricht va plus loin encore: selon lui, les mariages entre humains et robots seront une réalité à cette période...

Pour le Docteur Kate Devlin, qui s'exprimait en août au Electromagnetic Field Festival, les femmes seront également intéressées par la chose. "C'est stéréotypé que de dire que parce que les femmes achètent discrètement des sex toys, elles ne seraient pas intéressées par une réplique humaine." Pour le Devlin, ces robots sexuels sont une "extension des sex-toys, une version plus intelligente qui pourra offrir une expérience sexuelle adaptée et personnelle."

Bien plus d'informations ici : http://dailygeekshow.com/robots-sexe-homme-machine/

569 Septembre 2016 - France
L'internaute Laura De a reçu des insultes pour cette photo publiée sur Facebook. et ainsi commentée : "Je suis une fille qui a décidé de faire ce qu’elle voulait de son corps."

Sur Facebook, Laura affiche fièrement en image de profil, depuis le 15 août, une photographie d’elle les aisselles non-épilées. Ouvert au public, son compte a été pris d’assaut par des commentaires moqueurs sur cette photographie, "aimée" presque 4.000 fois et ayant provoqué plus de 5.000 messages la soutenant ou l’insultant pour son choix.

"Rase-toi vilaine", "Tu es immonde", "Tu m’as fait vomir 146 fois", "Sale lesbienne !" ou encore "Tu mérites de pourrir dans la cave de Dutroux" sont quelques-uns des exemples d’attaques personnelles, outre les photos de rasoirs et de pots de cire....

"Les choses peuvent aller très loin. Trop loin. Je suis une fille qui a décidé de faire ce qu’elle voulait de son corps. Comme un garçon peut le faire, lui… Et les conséquences de sortir de normes sont l’humiliation collective, le harcèlement, les insultes, les menaces.", explique-t-elle, joignant à son message une version couleur de la photographie qui lui a valu ces insultes

Peu après, Laura a posté une nouvelle photographie, les aisselles rasées cette fois-ci, accompagnée de cette légende : "J’aimerais relever le fait que je ne suis pas plus pour la non-épilation que pour l’épilation. Je trouve qu’il faut laisser le choix à tout le monde, c’est tout. Des fois je me rase, des fois pas, l’important c’est que c’est mon choix. J’aimerais que tout le monde aime son propre corps et ne juge pas celui des autres. "

Le cas de cette jeune femme est un nouvel exemple d’un phénomène internet bien connu, le "slut-shaming" (expression vulgaire traduisible par "couvrir de honte les salopes"). Cette pratique consiste à blâmer une femme parce qu’elle se conduirait comme "une salope". Là encore, sont brandis des arguments vestimentaires (tenues jugées trop sexy) et comportementaux (attitude aguicheuse, etc.), avec, pour conséquence, le fait d’imposer aux femmes une certaine attitude, qui serait déterminée par leur sexe. »

Loin de se démonter Laura leur a répondu d'une manière géniale...

Il y en a, des choses choquantes et honteuses, qui circulent sur le web... Il y en a, des raisons de s’indigner, de nos jours… Mais quelque chose, semble-t-il, a attiré la rage de certains internautes, n’ayant apparemment rien de mieux à faire de leurs journées que de chercher un endroit sur le web pour déverser leur haine et leur fiel

La lumière est belle, la jeune femme semble respirer le bonheur et la confiance en elle, et…oui, elle a des poils. C’est pourtant ce détail-là, si infime au demeurant, qui semble avoir capté toute l’attention de certains. C’est ce détail trivial qui lui a valu un flot d’insultes et même des menaces, comme si le simple fait d’avoir publié cette photo était un crime, comme si elle avait enfreint une sorte de loi tacite.

Petit rappel, pour ceux qui l’auraient oublié : nous sommes des mammifères, et à ce titre, nous avons des poils. Que l’on décide de les couper, de les coiffer, de les faire friser, de les teinter ou même de se les arracher, ça ne reste jamais rien de plus ni de moins que du poil, de la kératine, comme vos ongles, vos cheveux, ou même le pelage de votre chat.

Tout le monde est ainsi fait, et quand on y réfléchit, il n’existe pas vraiment de raison valable, mis à part les normes de la société, pour que les hommes aient le « droit » d’arborer leurs poils et pas les femmes.

Nous sommes en 2016, les lâches qui n'ont rien trouvé de mieux à faire sont peut-être des gamins lobotomisés, quand ils seront adultes, ils seront peut-être appelés à voter, à prendre des décisions dans leur familles, leur entourage, leur voisinage... ça fait froid dans le dos.

Courage Laura, tu n'es pas toute seule !

568 Septembre 2016 Allemagne
A quoi ça ressemble, un homme ou une femme nue? Que se passe-t-il quand on perd sa virginité? C'est le type de questions auxquelles le portail zanzu.de se propose de répondre. Cette plateforme, lancée cette semaine par les autorités allemandes, n'est pas un énième site d’information pour les ados. Elle vise les migrants. «Les gens qui ont fui chez nous et qui ne sont pas depuis longtemps en Allemagne, peuvent ainsi avoir un accès discret au savoir sur ce thème», explique Elke Ferner, du ministère fédéral de la Famille. Elle souligne que l’éducation sexuelle ne fait pas partie de la formation dispensée dans les écoles de nombreux pays, au Moyen-Orient ou en Afrique, notamment.

Le site est disponible en 13 langues, allant du roumain à l'arabe, en passant par le russe et le français. Mais la plupart des informations sont accessibles via des pictogrammes et des dessins. Certains sont explicites – au risque de choquer les âmes sensibles. «Le site est destiné aux adultes. Pour montrer l’utilisation d’un préservatif, il faut montrer un pénis», précise la responsable.

Le site a suscité un début de controverse en Allemagne, les uns dénonçant un gaspillage, les autres critiquant son idéologie prônant la «diversité» sexuelle, voire l’accusant d’encourager la prostitution ou la consommation de pornographie. Les autorités se sont défendues d’en faire une réponse à la vague d'agressions sexuelles de la nuit du Nouvel-An, qui a scandalisé le pays et lancé le débat sur la frustration et l’ignorance sexuelle de certains migrants. Zanzu.de, adapté d’une expérience belge, était en préparation depuis plusieurs mois.

En Suisse, les informations sur la sexualité se limitent généralement à la prévention des maladies. L’Office fédéral des migrations rappelle toutefois qu’il organise des événements d'information sur les règles de conduite, les droits et obligations des demandeurs d'asile en matière de sexualité

http://www.20min.ch/ro/news/insolite/story/12851326
567 Août 2016 Japon
Préserver pour la postérité". Dans une galerie de ce bouillonnant lieu de la mode, couverte pour l'occasion d'affiches érotiques ou de photos des lits les plus fous des "love hotels" de l'archipel, Kyoichi Tsuzuki, commissaire d'"Erotopia Japan", explique sa préoccupation. "Cette culture de l'ère Showa (1926-1989) est balayée, maintenant que le Japon est tenu de se conformer à des normes mondiales", affirme-t-il. "Peut-être n'arriverons-nous pas à l'empêcher d'être définitivement tuée mais nous pouvons la préserver pour la postérité", dit-il au milieu de mannequins et moulages grandeur nature de femmes nues, certaines attachées par des cordes, le visage marqué par un cri d'effroi.

"Différent de la croyance chrétienne". "La culture du sexe est complètement différente en Occident et en Asie", selon Tsuzuki. "Vous voyez des musées érotiques en Europe, dans des villes comme Paris ou Amsterdam, mais ils adoptent souvent un point de vue intellectuel", estime cet homme corpulent, vêtu d'un T-shirt et coiffé d'une casquette de baseball portée visière contre la nuque. "Au Japon, l'art érotique a un côté humoristique, il est coquin et est destiné à faire rire", commente Kyoichi Tsuzuki. "C'est totalement différent de la croyance chrétienne selon laquelle le sexe est en quelque sorte un péché", assure-t-il.

Une exposition davantage prisée des femmes. Des fêtes traditionnelles au Japon voient des familles entières, des petits enfants aux grands parents, défiler au côté de statues géantes de phallus pour rendre hommage à la fertilité. Des dizaines de milliers de personnes assistent ainsi chaque printemps à Kawasaki, localité résidentielle limitrophe de Tokyo, au festival du pénis d'acier, où sont mis en vente divers objets phalliques: porte-clés, chocolats... Mais les musées du sexe qui parsemaient autrefois les campagnes ont peu à peu disparu. "Le but de cette exposition est de rappeler aux Japonais cette culture", dit Kyoichi Tsuzuki, "nous en avons perdu conscience". Plus de femmes que d'hommes visitent l'exposition, constate son commissaire. "Les hommes ont tendance à être intimidés et ils partent rapidement", dit-il. "On voit plus de femmes et elles s'attardent davantage".

http://www.francesoir.fr/culture-art-expo/japon-une-exposition-gardienne-dun-erotisme-japonais-decomplexe
566 Août 2016 Suisse
Alors que la France a pris un absurde virage abolitionniste au printemps dernier, en Suisse, la prostitution est légale et organisée de manière à protéger au mieux les travailleurs du sexe.

«J’ai des clients de Montpellier, Paris ou Lyon. A Genève, ils viennent chercher la tranquillité ». Le discours d’un banquier privé ? Presque. Sauf que le secret bancaire est mort, pas celui des lupanars, où l’on peut consulter le “menu des plaisirs” sans crainte d’une descente de police. Et là où le premier met l’argent à l’ombre, Madame Lisa, tenancière du Venusia, plus grand salon érotique d’un canton qui en compte 155, aide à ce qu’il soit bien dépensé. Y compris via le supplément “pétale de rose” à 100 francs, vendu façon doigt de chantilly sur sa boule de glace.

En Suisse, la prostitution est légale et une industrie (presque) comme les autres. Plus à la mode néo-libérale à la Houellebecq que filles de joie à la Brassens d’ailleurs. A Genève, les travailleurs du sexe payent des impôts, ont un syndicat et sont enregistrés auprès de la Brigade des Moeurs. Madame Lisa est l’excellente VRP de son établissement. «Je le fais visiter pour sortir de l’image un peu sale qui collait aux maisons closes». Avec son spa, son défibrillateur (pour les émules de Félix Faure) et ses 17 chambres aux décos recherchées, le Venusia ressemblerait presque à un hôtel.

Même si le donjon aux allures de salle de torture de films de série Z rappelle que dormir n’est pas l’activité qui y est privilégiée. Encore que, manque de chance, l’une des deux dominatrices s’est cassée le pied. Pas sur la croix SM clouée d’une peluche de Mickey au moins ? «Non, non, en descendant du train» explique la Française d’origine. Dans le cigar lounge, espace de détente après détente des clients, cet après-midi-là, quelques-unes des 70 filles de l’établissement discutent. Beaucoup de Françaises, d’Espagnoles, ou de filles de l’Est. Jeunes, jolies et intelligentes.

«Certaines sont là pour payer leurs études, ce n’est pas normal que la situation économique ne leur permette pas !» s’indigne Madame Lisa. «Ce qui les pousse à venir à Genève, c’est la crise économique dans les pays d’origine et les législations répressives» abonde Michel Félix, porte-parole d’Aspasie, l’association référence de défense des droits et de prévention santé des travailleurs du sexe. Et aussi les bourses bien remplies des fonctionnaires internationaux, cadres et autres CSP+ de cette ville où l’argent est partout...

De quoi alimenter un boom de la prostitution sur les bords du lac ? Le fantasme ressort périodiquement, notamment à chaque loi abolitionniste en France, mais les chiffres ne le disent pas. De 1213 inscrits à la Brigade des Moeurs en 2014, on est passé à 1366 en 2015. La Cour des comptes de Genève estime «que 800 à 1000 travailleurs sont actifs chaque jour». «Contrairement aux gros titres médiatiques, il n’y a pas eu de vague d’arrivées massive. Mais la concurrence s’est quand même accrue nettement avec les bilatérales qui permettent aux ressortissants de l’Union Européenne de venir travailler 90 jours par an» nuance Michel Félix.

Beaucoup d’occasionnelles venues des pays du sud – Espagne principalement, Italie un peu – qui sous-louent des appartements pour trois semaines et qui proposent leurs services par petites annonces. Dûment enregistrées malgré tout. Au contraire d’autres. «Lorsqu’il y a le Salon de l’Auto, les hôtels sont envahies de filles pas déclarées et qui offrent des prestations que l’on ne peut pas offrir, comme des rapports non protégés» regrette Madame Lisa. Genève n'est pas le siège de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) pour rien, ici on aime la concurrence non faussée...

«En Suisse, nous sommes dans un modèle réglementariste. Ce n’est pas la panacée mais il permet les meilleurs conditions de vie et de travail possibles pour les personnes qui se prostituent, mais aussi de lutter efficacement contre les maladies sexuellement transmissibles» souligne Michel Félix. Pierre Maudet, conseiller d’État à la sécurité genevois, s’était d’ailleurs félicité que «la traite des êtres humains soit marginale par rapport à l’ensemble» lorsque la Cour des comptes avait évalué la politique publique qui vise justement à protéger les travailleurs du sexe des réseaux criminels.

Les salons d’un côté, la Brigade des Mœurs de l’autre, sont d’ailleurs efficaces pour protéger des violences. Du coup, les acteurs de terrain ne se battent pas pour interdire la prostitution, mais pour offrir aux travailleurs du sexe un rééquilibrage des rapports économiques. L’une des revendications portée par la Cour des Comptes est de donner la possibilité de louer un appartement à deux prostituées sans que cela soit considéré comme un salon de massage. Ce qui leur permettrait d’échapper aux commissions de 30 ou 35% reversées parfois aux propriétaires de chambres ou aux responsables de salons. Et conquérir une indépendance de travailleur indépendant, vers lequel le modèle suisse tend, même si le travail du sexe ne sera jamais vraiment comme les autres...Une exposition érotique, dans le quartier branché de Shibuya, à Tokyo, revendique la défense d'un art japonais du sexe décomplexé, qui serait, selon son commissaire, en voie de disparition, laminé par une uniformisation venue d'ailleurs.

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2016/07/31/a-geneve-le-sexe-une-industrie-(presque)-comme-les-autres

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Page mise à jour le 21/01/2017