Prétendre faire de L’art à partir de godemichés.
C’est le pari réussi de l'exposition "Oh ! My
gode" une exposition ludique et divinement
jouissive qui s'est tenu récemment à la galerie
Celal à Paris, rue St Honoré
Paradoxe de notre époque, certains deviennent de
plus en plus coincés mais d'autres au contraire
de plus en plus décontracté.
Neuf artistes, toutes des femmes, y ont présenté
des œuvres, 69 exactement, autour du thème des
sex-toys. Sculptures, photos, peintures mais
aussi bijoux ou broderies les objets présentés
sont hétéroclites et était à vendre, entre 180
et 1 600€. Une quarantaine sont en réalité des
godemichés customisés et transformés en petits
bonhommes naïfs, navire pirate, jeux d’échecs ou
tronc d’arbre.
"C’est
devenu un objet tendance, éloigné de son univers
originel des sex-shops", se félicite
Virginia Ennor, organisatrice de l’expo.
(pourquoi, l'univers de sex-shops c'est pas bien
?). Métal, bois, résine, argent massif,
tissu, bronze oxydé, plâtre, paraffine, molleton
: les artistes ont eu recours à quantité de
matériaux différents avec, chacun, un toucher
différent. Parmi les œuvres, un commissaire
Valentin d'isabelle Laméloise |