0256 - Mars 2009 - France
Certains savent ici que je voue une
haine revendiquée envers l'association
dite des "chiennes de garde
Ces déconnectées de la vie, sans doute
ne mal de publicité ont décidé de
faire cette semaine dans le médiatique
et on attribué à cette publicité le
prix de (tenez vous bien !) la
publicité la plus dégradante pour les
femmes de l'année, car il paraît qu'en
jouant sur l'ambigüité des termes
l'affiche ferait " la promotion "de la
pornographie et de la prostitution…
Un niveau de frustration pareil
dépasse l'entendement
Nous savons, Mesdames les chiennes de
gardes que la prostitution vous donne
des boutons, et que votre aveuglement
vous fait confondre celles qui sont
exploitées sexuellement et celles qui
ont choisi, comme elles en ont le
droit de disposer librement de leur
corps y compris en faisant profession
Nous savons, Mesdames les chiennes de
gardes que la pornographie vous donne
des boutons et que votre cécité vous
empêche d'en faire une analyse saine,
de mesurer son rôle dans l'évolution
de la sexualité, et de dépasser le
concept empirique selon lequel elle
participerait à l'avilissement de
l'image de la femme
Mais quelque soit le sentiment des uns
et des autres sur la pornographie et
de la prostitution, accuser Sloggy
d'en faire la promotion procède d'une
vision du monde qu'on est bien obligé
de considérer comme étroite, sectaire
pour ne pas dire stupide.
Nous savons Mesdames les chiennes de
gardes que vous souffrez d'un déficit
de reconnaissance, alors la publicité
sexuée est une cible facile parce
qu'elle est médiatique, mais des
féministes dignes de ce nom ne
serait-elles pas plus utiles en
combattant les mariages forcés dans
les banlieues, les tournantes….
Et puis, une paire de fesses, c'est
beau. Montrer ce qui est beau
serait-il répréhensible ? Oui, mais
diront-elles, on dégrade l'image de la
femme ? Dialogue impossible ! Pourquoi
montrer une paire de fesses
dégraderait l'image de la femme ? Et
puis ça fait appel aux bas instincts
sexuels des hommes, continuent-elles !
Et oui, nous y voila ! Alors
dites-nous Mesdames les chiennes de
gardes la publicité de Sloggy a
provoqué combien de viols dans votre
quartier ?
Quelques réactions amusantes lues sur
la toile
Les sous-vêtements sont en général
destinés à envelopper, plus ou moins
(de moins en moins) les parties du
corps de ces dames où se situent les
dimorphismes sexuels les plus voyants.
Si les chiennes de garde s'en
offusquent, qu'elles taillent leurs
petites culottes dans des sacs
postaux, par exemple. Cela mettra en
évidence l'élévation de leur pensée.
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Sloggi vend des culottes et elles sont
en promo. Une culotte se porte sur les
fesses, donc normal de faire un zoom
dessus. Vous allez me dire qu'ils
auraient pu mettre juste une culotte
(sans les fesses), mais avouez que ça
rend mieux quand c'est portés les
sous-vêtements. Le modèle de culotte
est indéterminé ou plutôt générique,
pour montrer que toutes les culottes
sont en promo. C'est une pub pour de
la lingerie, donc ne mélangeons pas
tout, de grâce...
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Le plus fort dans cette pub, c'est
qu'ils savaient pertinemment que leur
message était clair, que les personnes
normales verront une culotte en promo,
mais que tous les casse-burnes avec
leur féminisme de bazar y verront une
apologie de la femme-objet. C'est la
beauté de la pub. Faire aboyer les
chiens sur commande pour générer du
bruit.
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Ceci dit, les chiennes de garde et
Sloggy, c'est une vieille histoire d'anamour.
Elles ont fait de cette marque un
collimateur, et la marque doit les
remercier du buzz ! Si elles n'étaient
pas aussi préoccupés à faire parler
d'elles, elles auraient du saisir l'ARPP
(ex BVP), en s'appuyant sur des
textes. |
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