MOT |
DEFINITION |
B.A.P. |
Abréviation pour "Bar À
Prostituées". Ce genre d'établissement se nomme lui-même "Bar à
hôtesses" et le business est organisé par le gérant avec des
entraîneuses poussant le client à la consommation (souvent de
champagne). La finalité suivant les lieux est soit la passe
dans l'arrière-boutique, soit l'arnaque pure et simple. |
B.B.C.
|
British Broadcasting Corporation,
organe de radiotélévision britannique fondée en 1922. Mais
qu'est-ce que ça vient faire ici ? C'est que BBC est aussi
l'acronyme de Big Black Cock (Grosse bite noire) ! |
B.B.W. |
Abréviation anglo-saxonne pour
Big
Beautiful Women
(littéralement "Grosses Belles Femmes"). Ce terme évocateur est
employé pour décrire les femmes dont le poids dépasse
allègrement les 100 kg, faisant ainsi d’elles des objets de
fantasmes et de désir. |
B.M.C. |
Abréviation signifiant à l'origine "Bordel Militaire de
Campagne" : il s’agissait d’un local où officiaient le plus
légalement du monde (puisque sous couverture de
la Grande
Muette) des prostituées offrant leurs services
aux soldats en campagne. Ce terme a acquis aujourd'hui une
signification légèrement différente : il s’agit d’une
camionnette, d’un camping-car ou de tout autre véhicule garé le
long d'une route ou d'une forêt, et où officient une (ou
plusieurs) prostituée(s) ; on parle maintenant de "Bordel
Mobile de Campagne"… |
B.M.S. |
Acronyme
américain signifiant "Bitchy Men Syndrome" (syndrome du mâle
salopard) qui renvoi à P.M.S.
Car les si les hommes n'ont pas de règles menstruelles, le
comportement de certains d'entre eux pourrait laisser à penser
qu'ils en ont, tellement ils leur arrivent de singer ce qu'ils
pensent être le comportement féminin durant cette période.
Tony, je ne sais pas qu'il a ce soir il doit avoir son B.M.S. |
Babioles |
Argot,
synonyme de brimborions, c'est-à-dire les testicules |
Back seat
|
Place arrière
d'une voiture. On trouve sur l'Internet de nombreuses vidéos
pornos s'y déroulant et portant le terme générique de Back seat. |
Backroom |
Littéralement
"salle arrière", endroit très peu ou pas du tout éclairé,
présent dans certains bar gays, clubs de rencontre, saunas... où
l'on peut se prêter à des rencontres sexuelles. |
Baculum |
Sexe
masculin. Le baculum (aussi appelé os pénien) est un os
présent dans le pénis de la plupart des mammifères à l'exception
notable du cheval, du kangourou, de la hyène, du lapin… et de
l'homme (contrairement à ce que crut Henri IV jusqu'à l'âge de
40 ans). Il
semblerait que le plus grand (à vérifier) soit celui du
Morse ! On comprend pourquoi les
Beatles
ont aimé chanter "I'm the walrus"
(Je suis le morse). |
Baguettes
chinoises |
Instruments de dilatation de
l'orifice anal dans lequel elles sont enfoncées une à une. |
Bahuchushita |
(voir le
Kâma-Sûtra) : Placez votre femme sur un canapé, mettez ses
jambes sur vos épaules, ramenez ses reins vers vous, léchez et
pénétrez-la avec votre langue. |
Bâillon-anneau |
Comme le bâillon-boule,
le bâillon-anneau est un accessoire utilisé lors de séances
sado-masochistes ou de
ligotage (bondage)
et ayant pour fonction la privation de la parole. En
revanche, il présente une certaine sécurité que le bâillon-boule
n’offre pas - notamment en cas de régurgitation - et laisse
libre la respiration par la voie orale ; on le préférera donc
pour cette raison au bâillon-boule. |
Bâillon-boule |
Accessoire utilisé dans les séances de
sado-masochisme ou
de
ligotage (bondage)
et ayant pour fonction la privation de la parole.
Mise en garde : Il est
extrêmement dangereux de laisser une personne seule avec ce
genre d'objet : elle est tout simplement en danger de mort
(risque de suffocation, d’étouffement en cas de régurgitation,
etc.…) ! Ceci est également vrai quelque soit la nature du
bâillon, à l'exception sans doute du
bâillon-anneau.
L'utilisation simultanée de bâillon et de
bandeau sur les yeux peut
avoir des conséquences catastrophiques ! Le soumis doit toujours
pouvoir communiquer : on peut l'empêcher de se servir de sa
bouche ou de ses yeux, jamais des deux simultanément ! |
Bâillon-gode |
Accessoire utilisé dans les séances de
sado-masochisme.
Nous laisserons à votre imagination le soin d'imaginer tout ce
que l'on peut faire avec. Sachez cependant qu'il présente les
mêmes inconvénients que la plupart des bâillons. (voir
bâillon-boule) |
Baise-cul |
Il ne
s'agit pas de
sodomie
comme on pourrait le croire mais d'une ancienne dénomination
pour l'anulingus. |
Baiser |
1) Action de donner un
baiser, ce qui consiste en une légère aspiration par les lèvres,
suivie ou non d'un petit bruit de bouche, sur une personne voire
un objet à qui l’on veut démontrer de l'affection. Le baiser
connaît également une variante à connotation plus sexuelle qui
consiste à le faire sur les lèvres d'une autre personne puis à
faire pénétrer sa langue dans la bouche du ou de la partenaire,
qui peut en faire autant (est aussi appelé baiser amoureux,
baiser profond ou
french
kiss par les
anglophones). Il y a aussi une variante maorie ou inuit qui
consiste à se frotter mutuellement le nez.
Synonymes : embrasser, donner un bisou, et en argot rouler une
pelle, un patin, manger la menteuse, etc. Lors d'un baiser
passionné fougueux, le pouls double son nombre de pulsations, le
cœur pompe un litre de sang supplémentaire et on s'échange
environ 250 bactéries !
2) Désigne le résultat de l'action de baiser.
Synonymes : bise, bisou pour un baiser chaste et en argot, un
patin, une pelle pour un baiser plus profond.
3) Terme argotique ou populaire utilisé depuis le XIIème
siècle signifiant avoir une
relation sexuelle avec un partenaire (à noter que pendant
cette activité, le pouls peut battre jusqu'à 150 pulsations par
minutes). Certains jouent sur l'équivoque avec la précédente
définition (voir Molière, in "Le malade imaginaire" avec
la réplique « Baiserai-je, papa ? »). Cet exercice est,
après la respiration, le clignement des yeux et la sustentation,
la chose la plus pratiquée au monde (on ne citera pas ici la
quantité innombrable de synonymes !).
4) Terme populaire désignant l’action de tromper,
posséder ou duper quelqu’un. Ce sens n’est évidemment pas sans
rapport avec celui désignant le fait d’avoir un rapport sexuel ! |
Baiser à la capucine |
Jeu pendant lequel un homme et une femme vont tenter de
s'embrasser sur la bouche alors qu'ils sont dos à dos et se
tiennent par les mains… Essayez donc pour voir ! |
Baiser doré |
Baiser pratiqué
dans le cadre de jeux uro
alors qu'au moins l'un des deux protagonistes conserve le goût
de l'urine dans sa bouche |
Baiser eskimo |
Le
baiser eskimo ou inuit
est une façon de s'embrasser en frôlant le nez du partenaire au
moins deux fois de suite, ce qui est toujours plus sensuel que
les gens qui s'embrassent dans le vide ! Cette pratique existe
aussi chez les polynésiens. (Tiens ! En parlant d'eskimos
vous savez pourquoi ils adorent aller au cinéma ? Parce qu'ils
se font sucer à l'entracte...
) |
Baiser florentin |
Ce joli terme servait à
désigner le baiser amoureux jusqu'au XIXéme siècle, Avouons que
c'était tout de même plus poétique que
french
kiss |
Baiser indien |
Il
s'agit d'un baiser pratiqué immédiatement après une
fellation menée à son terme (éjaculation) ; ainsi,
celle ou celui qui a recueilli le
sperme dans sa bouche va,
en embrassant son partenaire, le lui restituer. Ce n'est pas si
évident que cela d'autant que l'acte se situe pour celui qui
vient de jouir en pleine période de stress post-éjaculatoire...
Pierre Perret propose lui, une définition bien plus fantaisiste
: "On s'embrasse trois fois sur le cul / Et on dit coucou tu
m'as eu !" |
Baiser japonais |
D’après Lio (extrait de ses
souvenirs in "Pop model" co-écrit
avec Gilles Verlant) :
« Gainsbourg s'assoit à côté de moi sur le lit. Et le voilà
qui veut m'apprendre le baiser japonais. En fait, c'est un genre
de blague : il faut plaquer ses lèvres sur celles de votre
victime et lui souffler dans la bouche ; et après si le cœur
vous en dit, transformer le baiser japonais en roulage de pelle
réglementaire... »
Comme pour le baiser indien,
Pierre Perret propose une définition tout autant fantaisiste :
« On avale un grand bol de lait / On s'embrasse trois fois
sur les seins / Et puis on dit plus rien ! » |
Baiser marron |
(ou
German Kiss) : Dans sa version soft, il s'agit d'un baiser
pratiqué immédiatement après un
anulingus. Dans
sa version hard, il s'agit d'un baiser pratiqué dans le cadre de
jeux scato alors qu'au moins
l'un des deux protagonistes conserve le goût des matières dans
sa bouche. |
Baiser tyrolien |
ou simplement
"Tyrolienne".
Cunnilingus. |
Baiser noir |
L'anulingus
qui se dit aussi "beso negro" en argot castillan. |
Balanophobie |
Peur du gland ou
de façon plus explicite : crainte exagérée du gland du pénis.
Vous avez dit "Bizarre"... ? |
Balayette infernale |
Sans doute la plus mystérieuse de toutes les pratiques sexuelles
! Personne ne sait ce que c’est et c'est voulu ainsi : ce terme
que l'on retrouve dans plusieurs chansons de salles de garde ne
signifie rien, sinon une pratique érotique imaginaire...
Personne n'a jamais à ce jour, décrit une balayette infernale ! |
Balcon |
On retrouve ce mot dans deux
expressions :
1) "Faire le balcon" : se disait d’une
courtisane lorsqu’elle
était disponible. En effet, certaines courtisanes avaient
l’habitude de faire savoir par un code tangible si elles étaient
visitables ou pas : par exemple, un vêtement sur une chaise au
balcon signifiait que la voie était libre, la chaise sans rien
qu’il fallait attendre son tour... Ce système existe encore
aujourd’hui mais différemment : rideau passé sur l’espagnolette,
voilage ou volet placé d’une certaine façon, petit spot derrière
la vitre, etc.…
2) "Il y a du monde au balcon" : cette seconde expression
trouve peut-être dans la première sa véritable origine. Il y
aurait donc eu glissement sémantique jusqu’à la signification
actuelle : se dit d’une femme à la poitrine avantageuse que les
balconnets de son
soutien-gorge
mettent en valeur... |
Baldazzini (Roberto) |
Cet
auteur de bande dessinée né en 1958 en Italie s'est notamment
spécialisé dans les histoires mettant en scène des
transsexuelles hyper sexy. Leur féminisation est poussée jusqu'à
son paroxysme, puisque s'il n'y avait pas la présence affirmée
des pénis, rien ne distinguerait ses personnages des pin-up
classiques. |
Ballbusting |
Pratique sado masochiste pendant laquelle le soumis masculin va
recevoir des coups de pieds au niveau des organes sexuels. (le
pendant pour les soumises se nomme le Cuntbusting) |
Ballestrou |
Mot composé
de balayer et trou, employé dans un sens obscène pour désigner
le membre viril. (Glossaire érotique de la langue française
depuis son origine, p. 32) |
Balloches |
Couilles,
testicules (Dictionnaire d'argot et du français familier). En anglais : balocke. In
Rabelais |
Balottes |
Testicules. In Rabelais |
Balustrines |
Testicules.
"Ça m'en touche une mais ça ne fait pas bouger l'autre..." (J.
Chirac) |
Bambi |
(Marie-Pier
Ysse) : Transsexuelle
française née en 1935. Elle s'est produite sous le nom de scène "Bambi"
et a été meneuse de revue au Carrousel de Paris pendant
environ 20 ans. Elle obtint simultanément des diplômes
universitaires et devint professeur, emploi qu'elle exerça 25 ans à
Garges-Lès-Gonesse.
En 2013, un film
documentaire réalisé par Sébastien Lifshitz lui a été consacré. |
Bandaison |
Erection. "La bandaison,
papa, ça ne se commande pas" (G. Brassens, Fernande, 1972) |
Bandeau |
Le
bandeau sur les yeux est très présent dans les scénarios
érotiques. Être pour ou contre n'a aucun sens : tout n'est
qu'une question d'utilisation ! Il faut néanmoins préciser deux
choses :
– Le cerveau est conditionné pour recevoir une multitude
d'informations transmises par les sens. Si l'un de ces sens est
désactivé (comme ici la vue), les autres vont devenir
beaucoup plus réceptifs : simple phénomène de compensation mais
qui explique bien des choses. Ce petit éclaircissement
militerait donc en faveur du bandeau.
– Ce qui est en revanche beaucoup moins sympathique, c'est ceux
qui profitent du bandeau sur les yeux de leur partenaire pour
leur imposer "par surprise" des pratiques ou des partenaires
qu'ils n’auraient pas acceptés en situation normale. |
Bander |
Etre en
érection |
Bandonéon |
Mais
non, ce n'est pas un individu sexuellement excité par la lumière
artificielle !
|
Barbadjouj |
Comme dit le
site écholalie, c'est le minou de ces dames. (Vient de
l'occitan certainement, par analogie de forme avec une plante
grasse résistante) |
Barbarella |
Sans
doute la première héroïne de bande dessinée délibérément
érotique, dessinée par Jean-Claude Forrest et parue dans
"V-Magazine" en 1962. Reprise en album en 1964, ses aventures
furent portées à l'écran en 1968 dans une
nunucherie signée Roger Vadim mais sauvée partiellement
par la présence de Jane Fonda. Tout cela a considérablement
vieilli..
|
Barbeau |
Souteneur de
filles ; membre de la grande famille des maquereaux - qui n'a
rien de commun que le nom - avec la grande famille des
scombéroïdes (Alfred Delvau - "Dictionnaire érotique
moderne") |
Barebacking |
Pénétration anale volontairement non protégée entre hommes. Il
va s'en dire qu'à l'époque où nous vivons, cette pratique
s'assimile à de l'irresponsabilité totale ! |
Barque |
Position de
pluralité
avec trois hommes et une femme : la femme s'empale sur un homme
en le chevauchant assise sur ses genoux et dans le même temps,
pratique simultanément
fellation
et
masturbation sur
les deux autres placés de chaque côté. |
Barre d'écartement |
Utilisée
en
BDSM
et posée entre les
deux chevilles, la barre d'écartement permet une immobilisation
des membres inférieurs. Certaines sont coulissantes et réglables |
Barry
(comtesse Jeanne du) |
(1743–1793) Elle fut la favorite de Louis XV et avait l'habitude
de se torcher avec de la dentelle ! Elle fut raccourcie
définitivement par la révolution sans que ceci ait de rapport
avec cela… |
Bathysylvivespero-sonobuccinophile |
Ce terme
définit le pervers qui aime le son de cor le soir au fond des
bois. Du cor et non du corps. |
Bâton à un bout |
Le membre viril, — le seul bâton
qui n’ait qu’un bout, en effet, c’est le bâton à un bout qui me
pend entre les jambes
(Delvau,1864) |
Bâton pastoral |
Membre viril.
"Il lui montre son bâton pastoral tout rougeâtre et enflé." |
Battre son quart |
(ou faire son quart) :
Aller et venir d’un trottoir à
l’autre, à l’exemple de Diogène qui cherchait un homme. Les
filles de maison font à tour de rôle, pendant quinze minutes, le
quart devant leur porte, comme des sentinelles. Mot à mot :
faire le quart d’heure. (Rigaud, 1888) |
Baubophilie |
Exhibitionnisme
féminin des parties sexuelles : Il existe un texte de la
mythologie grecque dans lequel Baubo
retrousse sa jupe pour exhiber sa
vulve à la déesse Déméter
afin de la distraire de ses soucis familiaux ! (Ah ces
Grecques !) |
Baudouinage |
Coïter
comme le font les "baudets", les ânes. Baudet est en effet le
nom familier, populaire, de l'âne. Et ce nom lui est venu de
l'ancien français "bald", lascif... |
Baveuse |
Se dit
d'une
fellation
pratiquée comme il se doit. Accessoirement, se dit aussi d’une
omelette pour les mêmes raisons. |
BDSM |
Acronyme né à la fin des années 60
dans les milieux sado-masochistes gays des Etats-Unis. C'est une
activité réalisée entre adultes consentants, qui comporte des
pratiques de bondage et de
discipline (B & D), de domination et de soumission (D & S) et/ou
de sadomasochisme (S & M),
sans engendrer aucun préjudice moral ou physique aux pratiquants
ou au public présent. Contrairement à l'appellation SM
(Sado-masochisme) qui a encore la vie dure en France, le BDSM
pose d'emblée les principes du SSC
(Safe, Sane and Consensual) |
Bear |
voir
Nounours |
Beautés occidentales |
Les
fesses... Les seins étant les "beautés orientales"... Mais ne
comptez pas sur nous pour vous dire pourquoi ! |
Beaver |
Mot anglais pour désigner le
castor (dérivé du vieux français
bièvre) mais qui sert aussi à désigner le sexe de la femme. Le
sachant on comprend mieux le jeu de mot "Save a tree, eat a
beaver " qui traduit en français par "Sauvez un arbre,
manger un castor" perd tout son sens grivois ! |
Beccarie
(Claudine) |
Née en 1945, après avoir été
prostituée en Espagne, Claudine fait de la figuration au cinéma à partir
de 1972. C'est Jean-François Davy qui en fera une vedette, la première
vedette française du X avec "Exhibition" en 1975. La même année elle
tournera sous la direction de Bertrand Blier dans "Calmos", une scène
extrêmement érotique pour un film qui n'est pas classé dans cette
catégorie. Elle quittera la profession en 1982 pour se consacrer à l'élevage
d'animaux domestiques. |
Béchamel |
Sperme,
réf Echolalie, listes coquines. « Envoyez la béchamel ! » |
Belette |
Une fille, plutôt jolie, dans
l'argot des banlieues. "Un blaireau sur un banc passait sa
journée à regarder passer les belettes." |
Beliner |
S’accoupler,
coïter en parlant des ovins. (Des ovins, pas des Ovnis !) |
Bellanger
(Marguerite) |
(née
Julie Lebœuf, 1838-1886). D'abord écuyère dans un cirque, puis
actrice de théâtre à Paris, elle devint vite une
demi-mondaine recherchée et sera
la maîtresse de Napoléon III de 1862 à 1866. Emile Zola la cite
comme une amie de Nana. A la chute de l'Empire, elle passe en
Angleterre et s'y fait épouser par un noble anglais et mène une
vie rangée. A noter que son frère Jules qu'elle employait comme
jardinier a hérité d'une partie de sa fortune et s'est fait
construire une "belle maison" avec !
En illustration le magnifique buste que réalisa le sculpteur
Albert-Ernest
Carrier-Belleuse |
Belle de jour |
Film
de Luis Buñuel (1967) avec Catherine Deneuve dont les thèmes
sont : le fantasme féminin de la
prostituée, les fantasmes de soumission, et le
bovarisme.. Film magnifique
dans lequel Catherine Deneuve n'a jamais été aussi belle. Comme
d'habitude Buñuel ne fait pas de film pour "juger" mais pour
montrer, pour interroger et pour déranger nos certitudes. A la
servante du bordel qui lance à Deneuve "ça ne doit pas être
drôle tous les jours", celle-ci répond avec un sourire
désarmant "Qu'est-ce que vous en savez ?" A noter que le
film contient une réplique que seuls comprendront les initiés :
à un moment Geneviève Page (la tenancière du bordel) parlant de
Deneuve dit d'elle, "c'est une perle",
je vous invite à en consulter la définition. |
Belle époque |
On a qualifié ainsi et a
posteriori la période allant de 1879 (élection de Jules Grévy à
la présidence de la République à 1914 (déclenchement de la
première guerre mondiale). Elle fut caractérisée par
d'importantes découvertes scientifiques, des innovations
technologiques et un renouveau artistique et littéraire. C'est
aussi une période de paix, de relative insouciance et aussi
celle de l'apogée des cocottes.
Après 1918, rien ne sera plus pareil. |
Belles dames du
temps jadis (les) |
(I
Løvens tegn, Encore plus, In the Sign of the Lion) Film de
Werner Hedman (1976). Sans doute l'un
des ses films les plus soignés du point de vue esthétique, puisqu'il
se déroule en costumes. L'intrigue (une histoire farfelue
de manuscrit) n'est que prétexte à nous montrer les ébats de
jeunes et jolies jeunes filles magnifiquement photographiées
(notamment la très belle Gina Janssen), prouvant par-là à qui ne
le saurait pas encore, que non seulement on peut faire du porno
sans vulgarité mais qu'en plus on peut le rendre beau ! On
retiendra notamment la scène démente du quadrille d'amour, celle
du paravent danois et une autre où l'on vous explique ce qu'est
une culotte d'amour japonaise (un slip-gode).
Probablement l'un
des meilleurs films du genre, qui connut son petit succès à
l'époque et qui est aujourd'hui injustement tombé dans l'oubli.
Quelques
images ici |
Bench marking |
Test
comparatif... « Fais un bench
marking entre Jean-Bernard et
Thibault et tu verras bien quel est le meilleur coup ! » |
Benkert (Karl-Maria) |
(ou
Karl-Maria Kertbeny) Ecrivain hongrois (1824-1882).
il fut un précurseur dans la défense de droits des homosexuels.
(il est d'ailleurs l'inventeur du mot "Homosexualité")
|
Berlingot
|
Le membre viril
(Delvau, 1864) |
Bernet (Jordi)
|
Dessinateur
catalan né en 1944, il s'est fait connaître pour sa série
Torpédo, mais nous intéresse ici surtout pour être l'auteur de
l'excellente série Claire de Nuit, et de Bang Bang sur un
scénario de Carlos Trillo. |
Bernhardt (Sarah) |
(1844-1923)
Considérée comme l'une des plus grandes comédiennes françaises
de tous les temps, humaniste et grande collectionneuse d'amants
des deux sexes, elle se fit repérer en 1874 par la police (alors
qu'elle triomphait à la Comédie française dans Phèdre).
C'est la Police qui
l'inscrivit dans son registre des courtisanes et rendit compte
de ses relations tarifées avec Gambetta, Ducasse et Rémusat. Ce
dernier s'y plaignait "Que lorsqu'il arrivait chez Sarah rue de
Rome n°4, il était parfois obligé de faire antichambre, en
attendant que l'un ou l'autre de ces messieurs soient sortis..."
(Registre BB1 de la préfecture de police. Fiche 158. 1875).
Sarah Bernhardt aimait à dire sur le ton de la plaisanterie
qu'elle ignorait si son fils était l'œuvre de Victor Hugo, de
Gambetta ou du général Boulanger ! Contrairement à ce qu'affirme
une légende tenace, elle ne joua jamais au théâtre avec une
jambe de bois, ne fut amputée qu'à l'âge de 70 ans et
refusa de porter une prothèse sur scène. |
Bibi chatouilleur |
En 1901 apparurent les premiers
préservatifs aux extrémités
fantaisistes tels que le bibi chatouilleur, le crocodile, le
rival protecteur, le voluptueux, le porc-épic, le velouté, le
cristallin, le parfait, le cocorico, la Sainte-Nitouche... |
Biche |
Employé parfois pour désigner les prostitué(e)s travesti(e)s :
« S’en aller voir les biches…» |
Bière |
L'une des expressions désignant
l'urine dans le jargon de l'urolagnie |
Bière de la mariée |
Pipi
d'une jeune fille (expression d'origine allemande). |
Bifle |
À
l’origine, c’est un mot d’origine sud-américaine qui désignait
un bâton de punition. Pour ce qui nous concerne ici, c’est un
terme employé dans le monde du porno qui désigne tout simplement
une "gifle" avec une bite. |
Bifteck à corbeau |
Vieille fille publique qui a servi de litière à tout un régiment
; vieille femme ; viande pourrie (insulte c/ prostituée) |
Bigoudi |
Sexe
masculin. Il doit exister plus d'une centaine d'appellations
imagées ou argotiques du
pénis.
Celle-ci a le mérite d'être à la fois rare et amusante ! « On
apprend la vie secrète… de ceux qui trouvent dégourdi de montrer
leur bigoudi » (Pierre Perret in "Le
zizi") |
Bigoudoche |
Le
cul, les fesses, l'arrière train (Jean-Claude Carrière, Les
Mots et la chose, Plon) |
Bigynisme |
Triolisme entre deux
femmes et un homme. |
Bijoux de
famille |
Testicules |
Billes |
Testicules. In
Rabelais |
Biphobie |
Rejet viscéral ou
négation de la bisexualité. De façon inattendue, ce rejet émane
autant des personnes hétérosexuelles que de la communauté
homosexuelle, dont une partie n'admet pas qu'on puisse ne pas
choisir de façon ferme et définitive. (On entend ainsi
souvent dire qu'un bisexuel ne serait qu'un homo honteux !).
De plus, un bisexuel est souvent assimilé à un libertin, ce qui le fait
rejeter de ceux qui sacralisent à outrance la notion de couple.
Le bisexuel est avant tout un épicurien, et il en est du sexe
comme de la gastronomie. ce n'est pas parce qu'on est amateur
de cuisine française qu'on doit rejeter la cuisine chinoise. |
Bique et bouc |
"Etre bique et
bouc" c'est être bisexuel. Mais "être entre bique et bouc" a une
signification plus technique : dans le cadre d'un
petit train impliquant une femme
et deux hommes, la bique est la femme, le bouc est l'homme en
queue de train, et celui du milieu qui besogne la femme tout en
se faisant sodomiser est donc entre bique et bouc ! |
Bisexualité |
Comportement sexuel d'une personne acceptant à des degrés divers
d'avoir des rapports aussi bien hétérosexuels qu’homosexuels… Et
régalons-nous de ces définitions amusantes mais fort pertinentes
envoyées par un lecteur : "Mecs qui aiment les mecs qui
aiment les femmes qui aiment les mecs et les femmes » ou
alors « Femmes qui aiment les femmes qui aiment les mecs qui
aiment les femmes et les mecs." |
Bital |
Néologisme. Qui a rapport avec la bite. Un piercing bital |
Bitch |
Mot
anglais signifiant "putain" mais pouvant être décliné en
"salope", "garce" ou plus simplement "pute" (voir l’expression
bien connue « Son of a bitch ! »). |
Bite |
Pénis. L'étymologie n'est pas
évidente, on nous propose :
- Une déformation du mot "habiter" dans son sens ancien d'avoir
des relations charnelles et encore utilisé dans l'expression
"Etre habité par le diable".
- Une analogie de forme avec les bittes d'amarrage (du latin
bitus)
L'usage du mot bite (comme celle du mot pine) fut interdite, en
France sous peine d'outrage dans les médias et la littérature
jusqu'en 1962 ! |
Bite sous le
bras |
(Avoir la
bite sous le bras, revenir la bite sous le bras) Expression
popularisée par Jacques Brel en 1977 (Knokke-Le-Zoute Tango).
Revenir bredouille d'un "plan cul". |
Bitonyme |
De même qu'un
toponyme désigne un nom de lieu, un bitonyme désigne... une bite
(ou du moins l'un des innombrables synonymes.) |
Bitophilie |
Ce
néologisme est en effet en passe d’être communément reconnu
comme définissant un homme déclaré hétérosexuel mais qui, dans
le même temps, est sexuellement troublé ou excité par la vue
et/ou le contact d’un autre sexe masculin que le sien. Un
bitophile n’est donc pas homosexuel
: seul le
pénis
l’intéresse dans les rapports avec les autres hommes ; en
revanche, en passant à l’acte, il devient bisexuel.
Et la femme alors nous direz-vous ? En principe, toutes les
femmes hétérosexuelles seraient donc
bitophiles : c’est une évidence que nous ne jugeons pas
utile de souligner sauf… Sauf pour certaines, repoussées par le
corps de l’homme et dont le seul intérêt serait pour elles ce
qu’ils ont entre les jambes. Si, si, il doit bien y en avoir
quelques unes…
|
Bivirisme |
Triolisme entre deux
hommes et une femme. A ne pas confondre avec le
Bovarisme |
Black and white |
Prestations érotiques diverses (show
lesbien, massage,
triolisme) où interviennent des partenaires de
couleur de peau différente, en général blanche et noire.
Accessoirement, c’est aussi une marque de whisky. |
Blind date |
Rendez-vous galant ou romantique effectué dans un lieu neutre et
organisé par des tiers entre des hommes et des femmes (par
exemple) qui ne se connaissent pas du tout. L’origine de ce
système de rencontre nous vient des universités des Etats-Unis
où, semble-t-il, elles sont moins aisées qu’il n’y paraît ; en
franchissant l’Atlantique, c’est devenu un moyen rapide – mais
pas forcément efficace – de faire se rencontrer des personnes
pour qui le quotidien ne laisse plus de place aux sorties ou à
la recherche de l’âme sœur. |
Blondes |
«
On doit pouvoir rire de n'importe quoi, » disait Pierre
Desproges qui, justement, ajoutait aussitôt : « mais pas avec
n'importe qui ! ». Nous ne pensons pas être sur ce site
fermé à l'humour, bien au contraire, encore faut-il qu'on ne
tombe pas dans l'absurde. Certains sont en effet tentés de
prendre les histoires de blondes au premier degré en méprisant
celles-ci de façon viscérale et absurde. Il est intéressant de
savoir l'origine de toutes ces histoires :
– Dans celles-ci, la blonde est toujours sinon demeurée, au
moins nunuche. Cette image peu flatteuse de la femme vient d’une
manie (un peu moins en vogue ces temps-ci) qu’ont eue certaines
femmes américaines (étatsuniennes) à vouloir se teindre en blond
sous prétexte que les blondes auraient plus de succès auprès des
hommes. De là, l’équation blonde = pétasse devenait très facile…
– Une autre explication nous vient du Québec ou "blonde" veut
simplement dire "femme" dans le langage populaire, qu’elle soit
brune, rousse, noire, ou asiatique ! Il s'agit donc de blagues
misogynes classiques sans différenciation de couleur de cheveux.
Les québécois l'ont d'ailleurs repris de l'ancien français :
dans son "Lexique érotique illustré",
Alfred Delvau
(1825–1867) définit ainsi le mot "blonde" : « Maîtresse,
quelle que soit la couleur de ses cheveux ou de ses poils ».
Sachant cela on ne peut que mesurer encore davantage l'idiotie
de certaines de ces histoires… |
Blow job |
Mot
anglais désignant la pipe. |
Blowing |
Voir «
Soufflette ». |
Bobinard |
Synonyme de bordel. |
Bobomalibole |
Localisation essentielle du plaisir sexuel féminin, petit nom
pour le minou de ces dames (Il me caressa la watchibole et le
bobomalibole) |
Bock |
Récipient contenant un liquide destiné à un
lavement. Le bock peut
être en émail, en caoutchouc ou en plastique et peut contenir
jusqu'à deux litres de liquide. Il est relié à l'anus du
"destinataire" par un tuyau a
l'extrémité duquel est fixée une canule. |
Body-body |
Massage
érotique pratiqué par le glissement
sur votre corps de celui d'une charmante créature préalablement
dénudée puis enduite d'huile parfumée. Bien évidemment le rôle
des seins dans cette action est considérable ! |
Bodybuildeuse
|
Néologisme
désignant une personne pratiquant le bodybuilding (littéralement
construction du corps), autrement dit une augmentation de la
masse musculaire pouvant aller jusqu'à l'outrance. Les
pratiquantes pouvant être objet de fantasmes, certaines d'entre-elles
se sont lancées dans l'exhibition érotique, et même dans le
porno parmi lesquelles les américaines Denise Masino (née en
1968, se limitant aux scènes lesbos) et Yvette Bova (née en
1962) ou encore la française Francesca
Petitjean (née en 1963) |
Bombasse |
Jolie fille,
excitante, sexy. Contrairement à la plupart des mots en asse :
(bêtasse, blondasse, conasse, feignantasse, grognasse, pétasse,
poufiasse, radasse..) celui-ci n'a pas à priori de connotation
péjorative. (introduit dans l'édition 2014 du Petit Robert) |
Bon
de saillie |
Avant
1946 : note de frais d'un fonctionnaire de la police des mœurs
en planque dans un bordel et se faisant passer pour un client. |
Bonaparte |
Selon
Echolalie un synonyme de Branlette Espagnole ou Cravate de
notaire. |
Bondage |
Terme
anglais que l’on traduira par "ligotage".
Cette pratique est parfois associée au
S.M., mais peut très bien
s'en détacher. En effet, il s'agit d'abord d'un fétichisme
impliquant des femmes ou des hommes ligotés ou attachés
(certains disent bondagés) à
l'aide de ficelages de cordes à la pose et aux nœuds assez
savants (en fait c'est toute une science !). Le ligotage
peut se faire avec ou sans suspension du sujet. Les japonais
restent les grands spécialistes du genre (voir avec un sens
légèrement différent «
Shibari »). |
Bonne (être) |
Evaluation
machiste dans le langage des banlieues. Etre bonne, c'est être
"bonne à baiser". Parfois le terme est employé en cultivant
l'ambiguïté qu'a pris désormais son sens. Ainsi une bonne
actrice est-elle une actrice qui joue bien ou une actrice qu'on
voudrait bien dans son lit ? (d'autant que les deux choix n'ont
rien d'incompatible) |
"Bonne quéquette dans vos légumes !" |
Pas question
de
sitophilie ici. Expression équivalant à « bonne chance » en
patois lorrain ! |
Bonnets |
On
parle bien sûr des bonnets de
soutien-gorge ! Longtemps le bonnet est resté
proportionnel au tour de poitrine et si les 95 et les 100
avaient la préférence de ces messieurs, ils n'étaient pas
forcément automatiquement synonymes de grosses poitrines. Les
profondeurs de bonnets furent classées aux États-Unis par très
tôt par
la
Warner Brothers
Corset Company, mais c'est seulement
dans les années 50 qu'en France, la marque Empreinte s'y lança à
son tour et proposa les A, B et C. Le D apparaîtra en 1960 et le
E en 1962 ! Il fallut attendre la fin du XXe siècle pour que
l'usage se généralise à l'ensemble des marques et que les
habitudes optiques changent. Aujourd’hui, on ne dit plus «
Elle fait du 100 ! » mais « Elle fait du E ! » |
Boobs
|
Les seins en
argot anglo-saxon, quasiment toujours employé au pluriel (au
singulier boob signifie également "gaffe"). Quant à l'expression
"I had a boobs job", elle n'a rien de graveleux, elle signifie
: "je me suis fait refaire les seins" |
Booker |
Mot
venant du jargon de l'escorting :
c'est convenir d'un rendez-vous avec une
escort-girl
(ou un
escort-boy). |
Bordel |
Nom générique désignant un
établissement voué à la pratique de la
prostitution.
Ce nom peut aussi bien désigner un hôtel de passe, une
maison close ou des
formules plus "modernes" comme les éros
centers. Un peu d’histoire pour en connaître l’origine :
en 1256, Louis IX alias Saint-Louis (!) réglementa la
prostitution en imposant aux filles de tenir commerce hors de
Paris (à l’époque, l’enceinte de Philipe Auguste). Elles
s’installèrent alors dans des baraques en bois appelées bordes ;
d’où le nom de filles bordelières... et donc de bordel. Les rues
spécialisées furent baptisées de noms très poétiques comme rue
Gratte-Cul et rue Tire-Boudin
(aujourd’hui rue Marie-Stuart et rue
Dussoubs, Paris II) ,
rue Trace-Putain (aujourd’hui rue Beaubourg) ou rue
Brise-Miche (qui porte toujours ce nom). |
Borgne |
Il s'agit de
l'anus qui est comparé à l’œil. "V’là moi que je me retourne
et que j’li fais baiser, sauf votre respect... mon gros
visage... Ce qui a fait dire aux mauvaises langues qu’il a vu
mon borgne" Rétif de la Bretonne, Les contemporaines
communes, 1790. |
Botte florentine |
Mot
issu du jargon des duellistes au fleuret et désignant un rapport
anal. |
Botulinonie |
Forme de
sitophilie (utilisation de la nourriture à des fins sexuelles
: du grec 'sitos': 'blé', et 'philia': 'amour de'). Dans le
cas de la Botulinonie, il s'agit de l'utilisation de saucisses,
saucissons, andouilles en guise de
godemiché. |
Bouboupisme |
Excitation provoquée par le pincement des tétons
(prodiguée par soi-même ou par un partenaire.) |
Bouche glacée |
Pratique consistant à se placer un glaçon dans la bouche,
d’attendre quelques instants puis, sans le retirer de pratiquer
au choix : un
french
kiss, une
fellation, un
cunnilingus, un
anulingus,
un suçage de sein, etc… D’une
efficacité redoutable !
|
Bouffeur de blanc |
Homme qui vit
de la prostitution |
Bougie |
La
bougie possède une triple connotation érotique :
– sa forme phallique peut en inciter certains à s’en servir de
gode, ce qui est peu
recommandable en raison des risques de ramollissement voire de
fonte dus à la chaleur du corps ;
– la cire chaude qu’elle fait
couler en se consumant est souvent
utilisée dans les rituels
S.M.
: sa chaleur ne brûle pas et est parfaitement supportable si
l'on prend certaines précautions ;
– enfin, l’éclairage qu’elle procure participe à une certaine
ambiance érotique.
Voir l'article de Wanda Lee |
Boules de geisha |
Chapelet de boules
(généralement deux, parfois trois) d'environ deux à quatre centimètres de
diamètre, reliées entre elles par une cordelette et renfermant
chacune une lourde bille.
À l’origine, ces boules étaient utilisées par les
geishas qui les
introduisaient dans l'anus de leurs amants ; elles étaient donc
uniquement réservées à un usage masculin : au moment de la
jouissance de ces derniers, elles tiraient sur la cordelette
extrayant brutalement l'ensemble du chapelet. Le frottement des
boules sur la
prostate
décuplait alors le plaisir de l'homme.
De nos jours, cette fonction semble oubliée et les boules sont
utilisées pour la stimulation vaginale ou anale des deux sexes.
Dans le cas d’une intromission vaginale, les boules peuvent être
conservées relativement longtemps dans leur "écrin" et, comme
chaque mouvement du corps fera bouger la bille, la boule donnera
l'impression de vibrer et de stimuler les parois du vagin. On
vend maintenant des boules vibrantes à piles (on n'arrête pas
le progrès !). |
Boulettes de Vénus |
Testicules. In Rabelais |
Boulevardière |
Prostituée parisienne arpentant
les Grands Boulevards ( de la Madeleine à la République) |
Bourdalou |
Pot
de chambre ovale en porcelaine ou en en tôle émaillée. L'origine
du mot vient de la cour de Louis XIV où dans la chapelle royale,
l'abbé Bourdalou avait l'habitude de faire des prêches
interminables. Les femmes vêtues de robes longues et amples,
emportaient en cachette leur bourdalou, le glissaient sous leur
jupon, écartaient les jambes (il n'y avait pas de culotte à
cette époque) et pissaient en plein prêche !
Hors sujet ici, le mot est aussi utilisé en chapellerie
(ruban du chapeau) et en pâtisserie, elle désigne une tarte
aux poires avec de la crème d'amandes... Hum miam
miam le bourdalou !
|
Bourses
|
Enveloppe
contenant les testicules.
(toujours employé au pluriel) |
Bousingot |
Petit bordel
(bousin : bordel) d'ou l'expression, "faire du bousin"
pour "faire du bruit". |
Bouyave |
(ou
bouillave) verbe transitif. Posséder sexuellement quelqu’un
: « C'était bien tes cancevas ? Tu parles ! C'était nul ! Pas eu
moyen de bouyave ! » Syn. baiser. |
Bovarisme
|
Terme tiré du roman de Gustave
Flaubert "Madame Bovary". Etat d'insatisfaction sexuelle
conduisant la femme qui en est affectée à se réfugier dans
l'imaginaire de ses fantasmes et éventuellement à chercher à les
concrétiser. Ce thème est notamment traité dans le film de
Buñuel "Belle de Jour" (1962, avec Catherine Deneuve). A ne pas
confondre avec le bivarisme |
Boyer d'Argens
(Jean-Baptiste) |
(1703-1771). Libertin (et non pas licencieux comme l'écrit Wikipedia
!) et philosophe, il est l'auteur de "Thérèse
Philosophe" ouvrage philosophico-érotique publié en 1748 et
dont les propos font se rejoindre l'épicurisme et la philosophie
des lumières. |
Bradycubie |
(néologisme)
: (du grec brady : lent et du latin cubare : être couché) La
bradycubie désigne le fait de pénétrer le vagin ou l'anus d'un
partenaire à plusieurs reprises. L'homme s'introduit et se
retire tour à tour et lentement. Cette pratique a pour effet de
prolonger l'acte sexuel et de prévenir l'éjaculation précoce.
Dans le Kâma-Sûtra, la bradycubie sert à satisfaire deux femmes
enlacées. L'homme pénètre tour à tour l'une puis l'autre. |
Braguette |
Contrairement au
soutien-gorge
ou au
porte-jarretelles,
la braguette est une invention très ancienne, puisque le mot est
l'un des rares d'origine gauloise utilisés dans la langue
française…. Par contre, il faudra attendre 1960 pour que la
fermeture éclair (ou zip) remplace ces foutus boutons qui
avaient une fâcheuse tendance à se découdre. Néanmoins, une mode
récente tend à réhabiliter les boutons. Pourquoi ? Mais pourquoi
? Notons que la braguette serait responsable de 30% des
blessures des parties génitales chez les adultes.
Coincé de la braguette : personne se caractérisant par une
absence complète d'ouverture d'esprit
en matière de sexe. |
Brandilles, brandilloires |
Testicules. In Rabelais |
Branlailler |
Masturber. Suzanne et
Louise sont avec René en cuisine, elles sont occupées à lui
branlailler la pine. |
Branler |
Masturber |
Branlette |
C’est le nom commun (entre
autres) qui désigne la
masturbation, autrement dit une stimulation manuelle
des organes génitaux. Mais la branlette n’est pas toujours
manuelle quand elle se conjugue en d’autres langues :
1) "La branlette espagnole" : c’est la masturbation du
pénis entre les seins
d'une femme ou d'une transsexuelle. Le sexe placé en érection
est ensuite animé par l'homme d'un mouvement de va-et-vient, la
partenaire l'aidant en rapprochant ses seins afin de serrer le
pénis. La
cravate de notaire
n'en est pas l'exact synonyme (voir cette définition). Pour les
mots savants, vous avez le choix entre
cinépimastie,
coït
intermammaire,
mammagymnophilie
ou encore
mazophallation...
2) "La branlette grecque" : c’est la masturbation du
pénis entre les deux les globes fessiers donc sans aucune
pénétration.
3) "La branlette italienne" : c’est la masturbation du
pénis entre les cuisses du/de la partenaire (face à face ou
l'un derrière l'autre), surtout pratiquée par les couples
gays. Le mot savant est
coït
intercrural. D'après
d'autres sources, la branlette italienne signifierait le
fist anal ! Allez savoir ?
4) "La branlette thaïlandaise" : c’est la masturbation
pratiquée avec les pieds, pratique extrêmement prisée des
fétichistes de cette partie du corps. |
Braquos |
1. Pénis
(généralement en érection) : « Avec Sophie, ça allait pas
trop ! J'avais du mal à avoir le braquos au pieu ! » Syn.
braquemard.
2. Erection. |
Breloques |
Testicules. In Rabelais |
Bricolfrétiller |
Vieux
mot composé de bricoler et de frétiller, employé dans un sens
obscène pour désigner l'acte vénérien |
Brimborion |
Petit objet
dérisoire (Molière). Par extension, pénis sans intérêt.
''Range-moi ce ridicule petit brimborion/Je préfère mon
godemiché sans morpion !'', testicules "qui ont l'art de
pendre à la queue de l'homme comme les pompons à la tête d'un
mulet." (Delvaux) ou clitoris (Rabelais) |
Brisgoutter |
Vieux mot hors d'usage (Rabelais)
signifiant secouer, employé dans un sens obscène pour faire
l'acte vénérien |
Brosse à piquants |
Utilisée à l'endroit ou à l'envers, voici un instrument pour
jeux
S.M.
que vous
avez forcément tout de suite à votre portée ! |
Brouette de Zanzibar |
Position parfois décrite comme
ceci : "La femme s’appuie sur ses mains. L'homme lui prend les
pieds et la pistonne par-derrière, tout en avançant." Pourquoi
pas, mais en fait la brouette de Zanzibar est à ranger
avec plein d'autres expressions au rayon des
pratiques érotiques imaginaires.
Elle m'a fait le pissenlit bulgare/ Et la brouette de
Zanzibar - Pierre Perret, Olga, 1971 |
Broussailleuse |
Se dit
d’une femme exagérément poilue, bien sûr par rapport au
"sexuellement correct" et aux normes esthétiques en vigueur.
Le terme a été introduit dans le jargon érotique en 2000 par un
auteur de revebebe, puis popularisé par ce site, cela sans
aucune intention péjorative. |
Broute-minou |
Excitation buccale du
clitoris
et des autres parties du sexe féminin, le mot savant étant selon
le cas
cunnilingus ou
cunnilinctus. |
Brown shower |
Littéralement "douche marron" : autrement dit, "douche" de
matières fécales. |
Buisson |
Poils qui ornent
(ou qui encombrent) le Mont de Venus. |
Bukkake |
Mot d’origine japonaise que l’on
pourrait traduire par "douche de
sperme".
Le bukkake ne se distingue de la
douche blanche (voir "Douches
sexuelles") que par son cérémonial : la fille
(c’est très souvent une dame qui fait ça !) va recueillir
l'ensemble du sperme de ses partenaires dans un récipient après
qu'ils se soient masturbés, qu'elle les ait masturbés ou qu'elle
les ait sucés, puis va tout boire et/ou s'enduire le corps de
son contenu. |
Bunga-bunga
|
Le terme a
été "inventé" par Virginia Woolf au début du XXe
siècle pour s'amuser des langues primitives. Il a été
réactualisé récemment par Sylvio Berlusconi qui qualifiait ainsi
ses parties fines. The Urban
Dictionnary le définit comme "Un rituel érotique qui implique un
leader puissant et un certain nombre de femmes nues" |
Bureau |
Dans
l’argot de la
prostitution,
le bureau est le "studio de travail". Plus que de l'argot, il
s'agit d'un véritable code permettant de ne pas se couper dans
les conversations privées : « Allo, ?
Oui je suis au bureau, je suis occupée avec un client »
(merveilleux double sens). |
Burné |
Bien burné : Se
dit d'un homme aux testicules conséquents, Par extension se dit
d'un homme au pénis conséquent |
Bustée |
Bien bustée : Se
dit d'une femme aux seins conséquent (l'expression aurait été
remise au goût du jour par Frédéric Dard) |
Bustier
|
Pièce de
l'habillement féminin ou type de soutien-gorge enserrant
étroitement le buste et laissant les épaules nues. |
Butch |
Lesbienne adoptant
les codes vestimentaires masculins
Gay affichant une virilité exagérée. |
Page mise à jour le
08/07/2024 13:21 |