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Les Schtroumpfs

Page mise à jour le 09/03/2021

 

La soupe aux schtroumpfs

Un BD de Peyo et Yvan Delporte (1976) La note et la critique concernent uniquement l'histoire principale, les gags ajoutés en fin d'album n'étant vraiment pas terribles, y compris le come-back décevant de la schtroumpfette. Ici nos auteurs abandonnent les fables pour faire tout simple, mais cela donne lieu à un délire graphique absolument irrésistible. Du Peyo en pleine forme !

Schtroumpf vert et vert schtroumpf

Un BD de Peyo et Yvan Delporte (1973) La note et la critique concernent uniquement l'histoire principale, les gags olympiques ajoutés en fin d'album n'étant vraiment pas terribles. Le scénario est très original sous fond de querelle linguistique (faut-il rappeler que les auteurs sont belges) La construction est très adulte, commençant par l'image du grand schtroumpf attendant le retour de Gargamel, puis nous voilà partis pour un long flash-back. Une querelle partie d'un désaccord grammatical sur la façon de schtroumpfer le tirebouchon, et l'effet papillon va embraser tout le village. Puis c'est retour au présent avec cette idée astucieuse de l'échange corporel qui ne se passe pas complètement comme prévu. Une histoire qui va bien au-delà de ce quelle montre (les ayatollahs des règles établis en prennent aussi pour leur grade)

Histoires de schtroumpf

Une bd de Peyo (1972) Peyo passe au format strip et ce n'est pas très bon, beaucoup trop de ratages. Pourtant ça se lit sans déplaisir, allez savoir pourquoi, et puis au détour d'une page on trouve quelques ides poétiques, d'autres gentiment absurdes et même une schtroumpfette, et puis il y a cette image de la planche n°16 (voir dessin), il fallait l'oser celle-là. Mais malgré ces quelques surprises, le compte n'y est pas.

L'apprenti schtroumpf

Une bd de Peyo (1971). On sent que l'inspiration s'épuise, L'apprenti schtroumpf reprend la thématique de l'apprenti sorcier, elle est amusante avec la transformation de schtroumpf d'autant que Gargamel croit pouvoir se défouler. Pièges à schtroumpfs est une illustration du proverbe "Tel est pris qui croyait prendre", la lecture en est agréable mais ça ne vole pas très haut. La troisième partie est consacré à la schtroumpfette et là je dois dire que le charme a opéré, quand les schtroumpfs deviennent poètes, la vie est si belle !

Le cosmoschtroumpf

Un bd de Peyo, (1970) Quelque part ça fait rêver à condition de retrouver son âme d'enfant, parce que quand même une fusée en bois qui fonctionne à pédales, fallait y penser ! Il est dommage qu'une fois le scénario planté, et les schtroumpfs devenus schlips, l'imagination tombe quelque peu en panne avec une histoire qui fait un peu du surplace, mais bon, ça reste agréable à lire. A remarquer que cette fois Peyo est son propre scénariste. La seconde histoire, Le Schtroumpfeur de pluie est facile mais efficace, Peyo n'est jamais aussi en forme que lorsque qu'il crée un impossible bordel dans la communauté schtroumpfs (collaboration de Gos pour les dessins et de Yvan Delporte pour le scénar)

Les Schtroumpfs et le Cracoucass

Une Bd de Peyo et Goss (1969) Mais qu'est-ce que c'est ? Peyo nous rejoue "La petite boutique des horreurs" suivie de "Jurassic Park", graphiquement c'est très réussi, une plante carnivore superbe et un piaf bête et méchant. Le scénario est amusant avec sa double résolution. Une très bonne histoire de schtroumpfs. La seconde histoire est loin d'être au même niveau et fait très "rajoutis".

L'œuf et les Schtroumpfs

Un BD de Peyo et Yvan Delporte (1968) Trois histoires qui se lisent vite. Tout cela est assez inégal mais il est permis d'apprécier le joyeux bordel de la première histoire qui en dit long sur les pensées secrètes des schtroumpfs, et puis il y a le schtroumpf-saucisse, une idée géniale qui aurait mérité tout un développement. Le faux schtroumpf donne une impression de bâclé, pourquoi les plans de Gargamel échouent-ils ? On ne le sera jamais, alors qu'il aurait suffi de quelques vignettes supplémentaires pour nous l'expliquer, ça sent vraiment la précipitation. Quant au 100ème Schtroumpfs, j'avoue ne pas être entré dans cette histoire d'autant qu'au bout d'un moment il faut aller chercher un miroir pour lire les bulles, je n'étais pas assez motivé.

La Schtroumpfette

Une BD de Peyo et Yvan Delporte (1967). On en a écrit des choses sur cette Schtroumpfette, on a même invoqué Freud ou la bible,. Faut-il vraiment disséquer ce récit à ce point, quand on y regarde de près l'intrigue est simplette même si Peyo se plait à l'étirer. Et la première chose qui frappe et de se dire que décidemment ces petits Schtroumpfs sont très bêtes, mais pour se laisser manipuler de la sorte, doivent avoir des hormones, eux qui n'ont jamais vu de femmes ! Avouez que c'est un peu tordu tout ça. En fait on est en pleine caricature, ce qui est dommage, le personnage de la Schtroumpfette avait un potentiel qui me paraît sous-exploité. 6/10 La seconde histoire aurait été très bien sans cette fin genre : "il reste trois pages à livrer, vite une facilité de scénario. 6/10 Décevant tout ça !

Le Schtroumpfissime

Une BD franco-belge de Peyo et Yvan Delporte (1965) Le seul défaut que j'ai trouvé à cet album, c'est la taille des caractères. Pour se faire mail aux yeux, c'est génial. Sinon on se régale, Les Schtroumpfs s'essaient à la démocratie et c'est la catastrophe, tout y passe, promesse à tout le monde qu'on ne tiendra pas, distribution de médailles en chocolat, retournent de vestes, basses flatteries, culte du chef, tournure dictatoriale et on n'en passe. Evidemment quand le sauveur suprême revient (le grand Schtroumpf) tout s'arrange. Ça reste un album pour la jeunesse, mais la critique de la politique politicienne est bien là et on s'y amuse. En supplément la Schtroumpfonie en ut, qui n'a rien de transcendant mais qui est amusante à lire

Les Schtroumpfs noirs

Une Bd de Peyo (1963) Il s'agît en fait un recueil de trois BD, la première qui donne son nom à l'album est assez désopilante puisqu'il s'agit d'une mouche qui transforme les gentils Schtroumpfs bleus en vilains Schtroumpfs noirs. Et comme les méchants sont noirs, l'amicale des bien-pensants y est allé de son accusation de racisme, mieux vaut en rire, de même que ceux qui font parallèle anachronique entre cette histoire et les films de zombies. La seconde histoire, "le Schtroumpf volant" raconte l'histoire d'un Schtroumpf qui veut absolument voler dans les airs, c'est donc du comique de répétition mais très bien mené, Quand au "Voleur de Schtroumpfs", l'histoire est un peu plus faible mais à l'avantage de nous présenter Gargamel et son matou. 5 + 5 + 4 = ça fera donc 4,5 de moyenne

Le Sortilège de Maltrochu - Johan et Pirlouit, tome 13

Une Bd de Peyo (1970). Après la relative déception du Pays Maudit, cet album revient à un très bon niveau, l'histoires est bien écrite, mouvementée, originale, ponctué d'humour avec un Pirlouit en pleine forme et surtout très inventive. Evidemment le coup du mariage interrompu, ça fait un peu cliché hollywoodien mais est-ce si grave ? Quant aux chiens ils ne leur manquent que la parole,… mais ici ils l'ont déjà !

Le Pays maudit - Johan et Pirlouit, tome 12

Une Bd de Peyo (1964) Une aventure un peu poussive dans sa première moitié avec la présence d'un roi qui n'joute pas grand-chose. Les choses deviennent plus intéressantes quand apparaît l'intenable dragon, heureusement qu'il est là. Et puis e gag de fin…franchement est-ce drôle ?

La Guerre des 7 fontaines - Johan et Pirlouit, tome 10

Un bd de Peyo (1961). Une histoire ? Non deux histoires qui se font suite. La première nous offre quelques surprises notamment la sorcière Rachel, mais le fantôme est décevant, en matière de fantôme de BD on ne dépassera jamais l'Arthur le fantôme dessiné par César) Et puis en ce qui concerne la résolution de l'affaire, on ne peut pas dire que ce soit foulant. La seconde histoire nous offre un scénario bien plus élaboré, même si le personnage de l'héritier est bien trop lisse. Tout cela est fort bien dessiné, avec un beau travail sur les scènes de bataille et Pirlouit est plus facétieux que jamais. Bon album. PS : J'oubliais, l'album contient quelques schtroumpfs, purement anecdotiques

 


excellent
Très bon
assez bon, pas si mal
bof...
mauvais
nul