Le MOMOSITE vous présente : |
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Réparties cinglantes ou l'art de clouer le bec |
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Page mise à jour le 28/09/2021 |
- Kim Novak : Quel est mon meilleur profil, d’après vous monsieur Hitchcock
?
-Alfred Hitchcock : Vous êtes assise dessus !
Sur Canal + : André Pousse et Stéphane Bern :
Arletty eu droit à un procès à la libération, au président du tribunal qui
lui reproche d’avoir trop fréquentée les Allemands pendant l’Occupation, elle
rétorque :
- Fallait pas les laisser entrer !
à un autre moment on lui demande de s'expliquer sur sa notion du
patriotisme, elle réplique :
- Mon cœur est français, mais mon cul est international
Béatrice Dalle est interrogé par Patrick Poivre d'Arvor
- Est-ce que vous regrettez d'avoir volé ces bijoux ?
- Et vous, est-ce que vous regrettez de m'avoir écrit ces
lettres ?
En 1986, lors de l’émission Mon Zénith à moi, Catherine Lara est
interrogée par Michel Denisot :
- Qu'est-ce que vous regardez en premier chez un homme ?
- Sa femme !
Cindy Crawford à Amanda Lear : "Merci de m'avoir envoyé votre livre, je
l'ai adoré. Mais dites-moi, qui vous l'a écrit ?"
Réponse d'Amanda Lear : "Je suis ravie que vous ayez apprécié mon livre.
Mais dites-moi, qui vous l'a lu ?"
George Bernard Shaw répondit un jour à un jeune auteur qui lui avait
envoyé un manuscrit :
Votre texte est à la fois bon et original. Malheureusement, les parties qui sont
bonnes ne sont pas originales, et les parties qui sont originales ne sont pas
bonnes.
Charles De Gaulle, interrogé sur le nom qu’il convenait de donner à un emprunt, répondit paraît-il "On n’a qu’à l’appeler emprunt Giscard d’Estaing, c’est un beau nom d’emprunt"
Claire Bretécher est interrogée par une journaliste à propos d'un livre
contentant des dessins (surtout des portraits) de ses amis, la journaliste est
particulièrement agaçante - - "Pour conclure, lequel de ces portraits
préférez-vous ? demande-t-elle à Claire.
- L'avant dernier ! Répond-elle sans ouvrir le livre.
- Ah, oui et pourquoi ? demande la journaliste qui, elle se met à le
feuilleter
- Parce que c'est un cul !
Je vous dis pas la tronche de la journaliste !
Un grand classique : "J'ai rencontré un jour un mec, il était con, mais
con.... Vous à côté c'est rien!"
Variante de Coluche: "Mais vulgaire, mais vulgaire la fille!!! Vous à
côté c'est rien !"
A Alexandre Le Grand qui lui demanda un jour ce qu'il désirait, Diogène
répondit :
- Que tu t'ôtes de mon soleil !
Edgar Degas avait un grand faible pour Forain.
Quand Forain se construisit un hôtel, il fit poser le téléphone, alors
encore assez peu répandu. Il voulut l'utiliser tout d'abord à étonner Degas.
Il l'invite à dîner, prévient un compère qui, pendant le repas, appelle
Forain à l'appareil. Quelques mots échangés, Forain revient...
Degas lui dit : - "C'est ça, le téléphone ?... On vous sonne, et vous y
allez !?" »
Paul VALÉRY / Degas Danse Dessin (1936) / Œuvres II / Bibliothèque de
la Pléiade / nrf Gallimard 1960<p.1217>
De François Mitterrand, à un camarade de régiment qui lui disait :
"Bien entendu, on se tutoie toujours, hein ?" :
- "Comme vous voudrez..."
Le même avec Chirac à la télé lors de la campagne pour les présidentielles
en 88 :
Chirac : Maintenant, il n'y a plus de président et de premier ministre, nous
sommes tous les deux candidats.
- Mais bien sûr, Monsieur le premier ministre.
On ignore si le président Georges Pompidou savait sa fin prochaine, mais il était
fort malade. L’opinion publique ne savait rien, ses proches, si ! Un jour, il
convoque Chaban-Delmas, son ex-premier ministre.
- Si l’on vous affirmait que ma mort est proche, que feriez-vous ?
- Rien, parce que je n’accorde aucune importance aux rumeurs !
Pompidou déroule alors une énorme affiche de campagne dévoilant le
visage de Chaban et barré d’un énorme « Chaban-Président » Celui-ci
devient livide.
- Vous pouvez vous retirer, la France n’a pas besoin d’un menteur !
Pompidou décédera quelques semaines plus tard. Chaban officialisera sa
candidature, c’est alors que Jacques Chirac, à l'époque ministre de
l’agriculture de Pompidou complotera contre Chaban lui barrant la route de
la présidence en faisant élire Giscard.
Henri Poincaré, à l'issue d'un séminaire sur l'astrophysique :
un auditeur : Mais enfin, à quoi tout cela sert-il ?
(Poincaré) Et vous, Monsieur, à quoi servez-vous ?
Petite anecdote que Jacques Chirac se plaisait à narrer lui-même et dont
on ne sait si elle était réelle ou pas
Un jour qu'il prenait un bain de foule (dont il était friand au grand
dam de ses gardes du corps qui avaient du mal à le "cadrer"), un type vient
à son niveau et lui crie "connard". Sans se départir de son sourire, le
Président de l'époque lui répond, "enchanté, moi c'est Chirac."
à noter que Chirac n'a pas inventé la
réplique, elle est assez classique... Francis Blanche par exemple l'a
employé dans un épisode de Signé Furax et Edmond Rostand dans Cyrano de
Bergerac (1897) :
Le Vicomte : Maraud, faquin, butor de pied plat ridicule !
Cyrano ôtant son chapeau et saluant comme si le vicomte venait de
se présenter : Ah ? …. Et moi, Cyrano-Savinien-Hercule De Bergerac.
Jean Anouilh reçoit d'un directeur de théâtre deux places pour une
"première", avec le mot suivant :
- Venez avec un ami, si vous en avez un.
Et répond à cette offense bien gratuite par le mot suivant :
- Je viendrai à la seconde représentation, s'il y en a une.
Cité dans Esprit, es-tu là ? De Rabelais à Sacha Guitry 1200
histoires drôles. Paris, Gallimard "L'air du temps", 1957.
le Bailli de Suffren, vice-amiral français fut fait prisonnier
par les anglais
- "Monsieur, vous vous battez pour de l'argent; nous autres anglais, nous
nous battons pour l'honneur.
- "Monsieur, on se bat pour ce que l'on ne possède pas."
Deux élèves de Louis Jouvet, le voyant arriver de loin :
- Attention, voilà le patron, avec ses écrase-merde !
Mais Louis Jouvet avait entendu :
- Justement, fais attention, p'tit gars! J'arrive!
Un escroc disait à Louis XV, qui lui reprochait sa malhonnêteté :
- "Sire, il faut bien que je vive".
- "Je n'en vois pas la nécessité". Répondit le roi.
Je ne sais plus quel animateur de télé pose cette question fondamentale à
Michel Blanc :
- Etre chauve, est-ce un handicap ?
- J'suis chauve, mais j'ai une queue de cheval !
En 1937, Otto Abetz, ambassadeur de l'Allemagne nazie en France, découvre
"Guernica" exposé pour la première fois au public (au pavillon espagnol
pendant l'exposition universelle de 1937).
- C'est vous qui avez fait cette horreur ? demande-t-il à Pablo Picasso
- Non, c'est vous, répond Picasso.
Pablo Picasso dînait dans un restaurant en griffonnant des choses sur la
nappe en papier. Le patron, au moment de l'addition :
- Maître, vous être bien
entendu mon invité, si vous daignez signer cette nappe.
- Cher ami, je veux bien payer mon dîner, mais je n'ai nulle
intention d'acheter votre restaurant".
Le jour de la mort de Raymond Barre, un journaliste interroge un
restaurateur lyonnais où l'ancien premier ministre avait ses habitudes :
- Et quel souvenir garderez-vous de Raymond Barre... (et le journaliste
s'attend au blabla habituel)
- Pfff, il s'empiffrait...
C'était il y a quelques années, Dechavanne recevait Raël, qui prétendait
avoir été enlevé par les extraterrestres.
Dechavanne : Alors, vous avez passé 48 heures chez les extraterrestres ?
Raël : C'est exact.
Dechavanne : Mais en 48 heures, vous avez bien du satisfaire des besoins
naturels ?
Raël (sentant venir le piège mais ne parvenant pas à l'identifier) :
Euh.. Oui, naturellement.
Dechavanne (triomphant): Alors vous allez nous décrire précisément
comment sont les gogues chez les extraterrestres ?
Raël (qui avait tout prévu sauf ça) : ... (incapable de répondre quoi que ce soit)
Débat à Ciel mon Mardi avec
Jean-Pierre Petit et Raël
Dechavanne : Jean-Pierre Petit, avez-vous en connaissance des ouvrages
publiés par Raël et que pensez vous de tout cela ?
J-.P. Petit : On m'a fait suivre ses différents livres, dont " la
géniocratie ", où il recommande que la planète soit gouvernée par des génies
et où il conte ses premiers travaux pour essayer de découvrir des génies
dans son environnement.
Dechavanne : Et alors ?
J.P.Petit : Eh bien, dans l'ouvrage Raël raconte que lui et son groupe
ont mis la main sur un technicien en électronique. Ça n'est pas très
convainquant, mais il concluait que c'était déjà un petit début.
Dechavanne : Hmmm...
J.P.Petit : Par contre, je suis très admiratif pour son beau costume,
qui a été dessiné à ce qu'on m'a dit par un grand couturier. Nous n'avons
rien de ce genre au CNRS. Seulement des blouses blanches. Ceci dit, si je
peux me permettre une petite remarque, avec ce genre de tenue je n'aurais
pas mis des baskets. Je pense que des bottes de cuir blanc, ça aurait été
mieux.
Le cadreur avait alors serré sur les pompes de Raël qui s'était mis à
se tortiller sur sa chaise, complètement déstabilisé. Après, il n'arrivait
plus à articuler un mot et aurait sans doute donné n'importe quoi pour ne
pas avoir ces fichues baskets au pied.
Sacha Guitry et Yvonne Printemps, son épouse du moment, se promènent dans
un cimetière.
- Lorsque vous serez là, on pourra écrire sur la pierre "Enfin froide",
déclare galamment le spirituel Sacha.
- Et quand vous y serez, sur la vôtre on pourra écrire "Enfin raide".
Un talk-show sur une télé française avec le chanteur Salvatore Adamo
Adamo : On ne m'a pas encore complètement oublié...
Jean-Pierre Foucault : C'est vrai et vous avez encore de nombreux amis
en Belgique... (belle façon de dire que par contre, en France...)
Tristan Bernard aurait écrit à l'un de ses critiques le
billet suivant :
"Monsieur, je me trouve dans la pièce la plus exiguë de mon appartement,
et le siège où je me tiens est en porcelaine. J'ai devant moi le texte de
votre critique parue hier, et dans un instant il sera derrière moi" ?
Umberto Eco à qui l'on demandait "Mais pourquoi le choix de ce titre, le
nom de la Rose ?"
- "J'avais bien pensé à "Pinocchio", mais c'était déjà pris !"
Sur un plateau de tournage un type apostrophe W.C.Fields au sujet de la
religion :
- Vous ne croyez donc à rien ? L'homme est pourtant fait pour croire à
quelque chose ? Sinon quel serait le sens de la vie ?
- Si, si, je crois à quelque chose !
- A vous voyez bien ! Et à quoi ?
- Je crois que je vais me servir un verre !
Sur une couverture d'un Charlie Hebdo, (n°310 21 octobre 1976)
Titre "Le franc au dessous de zéro"
Et on voit un dessin de Wolinski : un type, tout excité, pose une
question à une prostituée bien mûre et blasée.
- Qu'est-ce que vous me faites pour un franc ?
- Je pète ! Répond-elle de façon très professionnelle
Dans le métro, une dame revenant de faire les magasins avec plein de
paquets partout aux heures de pointe, s'adresse à un grand noir assis sur une
banquette.
- Monsieur, dans mon pays, les gens laissent la places aux dames comme
moi
- Madame dans mon pays, les gens comme vous on les bouffe !
- Et ta sœur ?
- J'en ai pas !
- Bah amène ta mère, je vais t'en
faire une!
- Je donnerais n'importe quoi pour
qu'on cesse de me traiter de corrompu !
- Vous iriez jusqu'à combien ?
"Je n'ai rien compris à ce que vous avez essayé de me dire, mais je n'ai probablement pas perdu grand chose..." Classique mais redoutable :
- Tu perds tes cheveux on dirait ?
- Et alors ? T'as peur que je
plaise moins à ta mère ?
- "Un cheval, mon royaume pour un
cheval", déclamait un acteur
- Un âne ne suffirait pas ? lance
un spectateur du balcon
- Mais bien sûr, descendez donc,
cher monsieur!
Un gars faisant le beau auprès
d'une femme dans une soirée
- Vous avez vu la tronche du
guignol, là-bas ?
- C'est mon mari, il s'appelle
Roger.
Une personne donne une pièce de 5
centimes à un SDF qui demande l'aumône
- - Bougez pas, je vais
vous rendre la monnaie !" Répond le SDF
Voilà une stupidité que vous avez eu la pudeur de ne pas signer, mais vous auriez pu avoir celle de ne pas l'écrire.
scie qui traîne sur le web depuis le début des forums de discussions, mais c'est bien torché !- Zut, j'ai oublié ce que je
voulais vous dire !
- Bof, si c'est réellement
important ça vous reviendra...