Le MOMOSITE vous présente

Musiciens de génies

Page mise à jour le 01/05/2011

Jean Baptiste Lully (1632-1687)

Henry Purcell (1659-1695)

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Jean-Philippe Rameau (1683-1764)

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)

Christoph Willibald Gluck (1714-1787)

Joseph Haydn (1732-1809)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Mozart était certes, un surdoué de la musique, mais aussi un épicurien, quelqu'un qui aimait profondément les plaisirs de la vie, la table, le sexe, le rire, la fête... Tout le contraire de certains pisse-vinaigre contemporains qui ne rient que sur commande, et, qui se croient autorisés à pondre des interprétations farfelues de ses opéras :
Non, Cosi fan tutté, (1790) n'a rien de tragique (cf. Cherau), il s'agit d'un hymne au libertinage, c'est un opéra bouffe, une farce. Ceux qui ont critiqué l'œuvre (cf. Wagner) au motif que l'intrigue est invraisemblable n'ont pas tout compris. Ou bien, on considère que les deux femmes ne sont pas si stupides que ça, et qu'elles entrent dans le jeu des hommes, ou alors on fait avec, après tout, c'est de l'opéra, et les livrets d'opéra ne sont-ils pas des puits d'invraisemblances ?
Il nous faut parler de "Don Giovanni", (1767), on oublie trop souvent que le livret de Del Ponte est issue du "Don Juan" de Molière, que ce dernier, sauf à réécrire l'histoire de la littérature, n'a jamais, on dit bien "jamais" écrit de tragédies. Dans cette pièce il se moque de son personnage tellement persuadé de son pouvoir de séduction, que pour lui, un viol n'est pas grave, n'étant juste une façon de précipiter les choses. Dramatiser à l'extrême la magnifique scène finale (celle ou intervient la statue du commandeur) comme s'acharnent à le faire certains metteurs en scène est-il vraiment dans l'esprit de ce que voulait montrer Mozart ?
Quant à La flûte enchantée (1791), ceux qui en font une lecture strictement maçonnique, font semblant de ne pas savoir que l'opéra était destiné à une salle populaire, laquelle venait d'abord chercher un divertissement. Alors, opéra codé, opéra à deux lectures ? Peut-être ? Mais faut-il vraiment une grille de lecture pour apprécier l'air de la Reine de la Nuit ?

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Niccolo Paganini (1782-1840)

Carl Maria von Weber (1786-1826

Gioacchino Rossini (1792-1868)
Ce n'est pas parce que Beethoven se serait moqué de lui qu'il faut sous-estimer cet immense musicien. Le barbier de Seville, bien sûr (1816)

Franz Schubert (1797-1828)

Gaetano Donizetti (1797-1848)
Le génial auteur de Lucia di Lammermoor (1835) l'un des plus beaux opéras de tous les temps

Vincenzo Bellini (1801-1835)
L'éternel auteur de la Norma (1831), l'un des plus beaux opéras de tous les temps

Hector Berlioz (1803-1869)

Felix Mendelssohn (1809-1847)
Un son très personnel, une musique de Mendelssohn se reconnaît dès les premières mesures... En fait il n'y a rien à jeter. Ne pas se limiter donc au sublime concerto pour violon (1844), mais découvrir ses deux concertos pour pianos (1831 et 1837) et ses symphonies : L'écossaise (n°3, 1840), l'italienne (n°4, 1833), la "réformation" (n°54, 1829), mais aussi le très critiqué "Chant de louange" (n°2, 1840), ainsi que son splendide oratorio Elijah (1846)

Frédéric Chopin (1810-1849)

Robert Schumann (1810-1856)

Franz Liszt (1811-1886)
Liszt n'est plus à la mode, on se demande bien pourquoi. La virtuosité n'est sans doute pas une vertu qui mène à la postérité. Pourtant les préludes, les rapsodies hongroises, les concertos pour piano... Et il faudrait citer toutes ses œuvres pour piano solo. Et qu'on nous explique pourquoi les magnifiques Faust-symphonie (1861) et Dante-symphonie (1856) sont si peu interprétés ?

Richard Wagner (1813-1883)
On aurait pu le placer dans les "capables du meilleurs comme du pire", mais l'écoute des ses premiers opéras est tellement réjouissante, qu'on en oublie l'ennui de Parsifal (1882) ou les longueurs de la Tétralogie (qui renferme d'indéniables trésors)

Guiseppe Verdi (1813-1901)

Charles Gounod (1818-1893)

Jacques Offenbach (1819-1880)

Un génie ! Offenbach : autant annoncer de suite la couleur : je porte un culte à Jacques Offenbach. Les légendes sont tenaces, il reste pour beaucoup un musicien léger, un amuseur à la petite semaine, et pire le bouffon de la bourgeoisie du second empire ! (1) Ces braves gens ajoutent avec un ton circonstancié qu'Offenbach s'est décidé très tard (trop tard) à faire de l'opéra "sérieux", et de nous pondre le refrain convenu sur "les contes d'Hoffman".(1881 posthume).. Unique et génial opéra du maître, qui aurait mieux fait d'en écrire d'autre au lieu de composer des french cancans. Conneries que tout cela ! Un admirateur génial, Robert Pourvoyeur, a dans un ouvrage très documenté (Robert Pourvoyeur, Offenbach, Solfèges, Le Seuil, 1994) tordu le coup à ces lieux communs. Les contes d'Hofmann ne sont pas son seul "véritable opéra" (on trouve en C.D., les fées du Rhin, (1864) pour ne citer que celui-là) et d'abord c'est quoi un véritable opéra ? Lier Offenbach au troisième empire c'est faire semblant d'ignorer que son œuvre a continué bien après la chute de Napoléon III (le sublime et scandaleusement non enregistré, "Voyage dans la lune" (1875) date de cette période, idem pour Le docteur Ox, 1877, ou La fille du tambour major, 1879 ). Ses meilleures opérettes, (à moins qu'on doivent les nommer "opéra-bouffe", leurs véritables appellations, pour ceux qui craignent la confusion avec Francis Lopez), sont musicalement parfaites, au service d'intrigues qui accomplissent l'exploit d'être à la fois loufoques et intelligentes. Et on ne s'y ennuie pas une seconde. Alors qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi ces gens qui préférant Pelléas à La belle Hélène (1864), les Carmélites à La Vie Parisienne (1866 revue en 1873), ou Wozzeck à La Perichole (1868) ? Des snobs ? Des pisses-vinaigres ? Allez savoir ! On est en France ! Le rire est mal vu, considéré comme vulgaire, alors que la tragédie serait noble et pure ! Fadaises que tout cela ! Il est bien plus difficile de faire rire que de faire pleurer ! Pour certain, le rire est honteux, on les plaint. Oublions ces gens, et concluons en nous remémorant le qualificatif qu'on attribuait de son vivant à Jaques Offenbach : le Mozart des Champs-Elysées ! Quel magnifique compliment !

César Franck (1822-1890)

Bédrich Smetana (1824-1884)

Anton Bruckner (1824-1896)

Johann Strauss (1825-1899)

Alexandre Borodine (1833-1887)
L'immortel auteur du poème symphonique "Dans les steppes d'Asie centrale, poème symphonique" (1880) était aussi un excellent symphoniste (Symphonie n°2 Epique, 1876). Son opéra le prince Igor commencé en1869 est resté inachevé. Il a été terminé avec beaucoup de talent et de respect par Nikolai Rimsky Korsakov, et c'est bien sûr cette version qu'il faut écouter même si quelques snobs tentent de nous imposer la version inachevée

Johannes Brahms (1833-1897)

Camille Saint Saëns (1835-1921)
Le qualificatif de musicien académique lui colle à la peau comme un stick sur une orange ! On se demande bien pourquoi ? Et on ne retient souvent de lui que l'amusante Danse macabre (1874) et la 3ème symphonie avec orgue (1886). C'est oublier ses excellents concertos pour pianos notamment les 2ème (1868) et 4ème (1875) , son concerto pour violoncelle (1873) ainsi que son plus bel opéra, Samson et Dalila (1877)

Léo Delibes (1836-1891)
Coppélia (1870) et Sylvia (1876) deux scies du répertoires de ballet restent trop souvent desservies par des chorégraphies nunuches. Pourtant la musique est très bonne. Mais le chef d'œuvre de Delibes reste le magnifique opéra Lakmé (1883). (Ah l'air des clochettes !)

Georges Bizet (1838-1875)
S'il eut vécu plus longtemps, l'histoire de la musique aurait peut-être été bouleversé. Si les pécheurs de perles (1863) furent prometteurs, son art ne cessa pas de se perfectionner jusqu'à Carmen, (1875) son chef d'œuvre, et chef d'œuvre de l'Opéra.

Modeste Moussorgski (1839-1881)

Peter Ilych Tchaikovsky (1840-1893)

Anton Dvorak (1841-1904)

Emmanuel Chabrier (1841-1994)

Arthur Sullivan (1842-1900)

Edvard Grieg (1843-1907)

Nikolai Rimsky Korsakov (1844-1908)

Gabriel Fauré (1845-1924)

Edward Elgar (1857-1934)

Giacomo Puccini (1858-1924)

Gustav Malher (1860-1911)

Richard Strauss (1864-1949)

Carl Nielsen (1865-1931)

Jean Sibelius (1865-1957)

Eric Satie (1866-1925)

Ralph Vaughan Williams (1872-1958)

Serge Rachmaninov (1873-1943)

Maurice Ravel (1875-1937)

Manuel De Falla (1876-1946)

Igor Stravinsky (1882-1971)

Heitor Villa Lobos (1887-1959)

Serge Prokofiev (1891-1953)

Darius Milhaud (1892-1974)

Carl Orff (1895-1982)
Il est de bon ton de le mépriser ou de le démolir (Ben, oui, il est resté en Allemagne ! Mais Richard Strauss aussi...) Pourtant l'écoute des  Carmina Burana (1937) reste magique

George Gershwin (1898-1937

Kurt Weill (1900-1950)

Aaron Copland (1900-1990)

Dimitri Chostakovitch (1906-1975)

Léonard Bernstein (1918-1990)

Philipp Glass (né en 1937)

Michael Nyman (né en 1944)

John Adams (né en 1947)


Notes :
(1) Voir par exemple le commentaire du scribouillard de service sur Wikipédia qui nous raconte que "Les ouvrages scéniques d'Offenbach reflètent la joie de vivre et l'insouciance du second empire"