Le MOMOSITE vous présente : 

Petits coups de gueules (ou coups de cœurs) sans importances
(Blog)

Page mise à jour le 01/05/2014

Un blog, ça ne sert à rien... mais ça défoule !

To Rome with Love

Un film de Woody Allen (2012) . C'est souvent pareil avec ce réalisateur, ça débute et on se demande qui sont ces personnages, qu'est-ce qu'il va pouvoir bien en faire, et puis la mayonnaise prend, le charme opère, et on s'intéresse à ces gens plus ou moins farfelus qui se croisent, à ces couples qui se font et se défont. C'est une bouffé d'air frais remarquablement interprétée avec une mention spéciale pour Elen Page (surprenante en nympho) et surtout Penelope Cruz, irrésistible en pute de luxe !

Blanche-Neige et le chasseur

Si la version de Tarsem Singh  était moyenne, celle-ci s'avère une grosse déception. Au niveau du casting pas grand chose à dire du côté féminin (Charlize Theron et Kristen Stewart)  en revanche l'acteur principal masculin, Chris Hemsworth, affiche en permanence une vraie tronche d'abruti à la limite du supportable, les effets spéciaux laissent froid et les invraisemblances foisonnent (ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un conte de fée qu'il faut faire n'importe quoi, par exemple : mettre le feu à un village pour retrouver quelqu'un, ou Blanche-Neige qui prend le commandement d'une armée sans aucune formation militaire et on en passe), ajoutons quelques niaiseries, déplorons le manque absolu d'humour. Bref  à part quelques belles scènes de cavalerie, c'est complètement raté !

Prometheus

Un film de Ridley Scott (2012). le moins qu'on puisse dire c'est que le scénario ne brille pas par son originalité. Mais à la limite on s'en fout, ce qui compte c'est la façon dont il est traité... et là chapeau bas, c'est magistral et super bien maîtrisé (il n'y a aucune longueur) on est scotché devant l'écran pendant deux heures et les images sont magnifiques. Les trois acteurs principaux (Noomi Rapace,  Michael Fassbender et la splendide Charlize Theron) sont très bons. On regrettera néanmoins quelques digressions religieuses assez pénibles.

Dark Shadow

Un film de Tim Burton (2012). Tim Burton est décidemment fasciné par les morts. On a droit cette fois ci à Johny Deep en vampire et à la merveilleuse Eva Green en sorcière. Le scénario est assez simpliste, mais fonctionne plutôt bien, les images et les décors sont splendides, l'humour est présent, les seconds rôles sont très bons (Michelle Pfeiffer et Helena Bonham Carter). On reste néanmoins (un tout petit peu) sur sa faim

Martingale électorale

Ouf, les élections sont terminées et ce blog n'est pas destiné à faire de la politique, mais quelque chose m'a bien fait rigoler. Un site baptisé Electionscope où des "premiers de la classe" proposaient une martingale scientifique "qui-ne-s'est-jamais-trompée" prédisant le résultat au 1/10000 près. : Sarko devait donc être élu avec 50,02 % (corrigé ensuite à 50,02 %). Et certains y croyaient dur comme fer... On dit même que notre ex-président... Ben c'est raté !

1er mai

Dans notre série tous les ans c'est la même chose ! Le traditionnel défilé du premier Mai rassemble un certain nombre de manifestants avec à leur tête un certain nombre de personnalités de gauche et de syndicalistes.

Poivre d'Arvor

C'est avec une délectation de fin gourmet que j'ai eu connaissance de l'information précisant que sa suffisance Patrick Poivre d'Arvor (celui qui en 1991 bidouilla intégralement une interview de Fidel Castro, sans être sanctionné par sa hiérarchie...et on ne parle pas du reste !) s'était ramassée une veste en se présentant à l'élection à l'Académie Française.

Le Prénom

Filmer du théâtre est facile ! En faire du cinéma n'est pas si évident et tout le monde de s'appelle pas Polanski (Carnage) ou Nichols (Qui a peur de Virginia Woolf ?) On est donc ici bien plus près du théâtre filmé que du cinéma, néanmoins, ce n'est pas mal et les acteurs jouent avec un naturel qui fait plaisir à regarder et à entendre et certaines réparties sont bien vues, du moins pendant la première heure, la fin étant gâchée par deux tirades aussi improbables qu'interminables. Quant au happy end, il n'est pas seulement incongru et inutile, il est ridicule et lourdingue.

Sur la piste du Marsupilami

Sur la piste du Marsupilami

Un film d'Alain Chabat (2012) avec Jamel Debbouze, Alain Chabat, Lambert Wilson. Quel est l'andouille qui a dit que c'était un film pour les enfants ? Celui-ci n'a pas du voir la scène (assez lourdingue d'ailleurs) où Debbouze se fait violer l'oreille par un chihuahua ! Le film est assez inégal mais reste néanmoins une bonne surprise, on ne s'ennuie pas une seconde et si Debbouze n'est pas très bon, Lambert Wilson nous fait un numéro exceptionnel travesti en Céline Dion. La chorégraphie Paya n'est pas mal non plus !

Blanche neige (Mirror Mirror)

Blanche neige (Mirror Mirror)

Un film de Tarsem Singh (2012) avec Julia Roberts et Lily Collins. Le grand intérêt du film est de voir la merveilleuse Julia Roberts en femme-couguar méchante comme une teigne. Un régal ! Pour le reste, le film est farfelu à souhait (mais du farfelu pas toujours bien maîtrisé) le scénario est cucul, Lily Collins est fadasse, le monstre est ridicule. Quelques gags sont drôles, bref c'est moyen... Ah ! Au fait ne partez pas sans avoir vu le générique de fin accompagné d'une scène de bal aussi inattendue que complètement déjantée !

Printemps arabe, mon cul !

Deux jeunes hommes de Mahdia (200 km au sud de Tunis) ont été condamnés fin mars à sept ans de prison pour avoir publié des caricatures du prophète Mahomet sur Facebook. L'information, révélée par des sites tunisiens et des blogueurs, a été confirmée jeudi 5 avril par le ministère de la Justice.
Ah ! Ils ont l'air fins, maintenant ceux qui nous ont bassiné avec les "printemps arabes" et qui nous ont pondus des éditoriaux et des analyses dont la plupart aujourd'hui se révèlent complètement fausses !

L'oncle Charles

L'oncle Charles

Un film d'Etienne Chatiliez (2012) avec Eddy Mitchell, Valérie Bonneton et Alexandra Lamy. Après la (toute relative) baisse de régime de La confiance règne et de Agathe Cléry, Chatiliez revient en super forme, le trio d'acteur au service d'une intrigue volontairement farfelue nous fait une prestation d'enfer, on ne s'ennuie pas une seconde et puis en cette époque où le politiquement correct nous pompe l'air sans arrêt, du Chatiliez, qu'est-ce que ça fait du bien ! (C'est sans doute pour ça que les critiques n'ont pas apprécié) Ça rigole dans la salle et on ressort heureux.

L'adieu à la reine

Les adieux à la reine

Un film de Benoît Jacquot (2012) Sidonie Laborde, liseuse de Marie-Antoinette est bisexuelle. Elle aimerait bien prendre la place de la duchesse de Polignac qui est l'amante de la Reine, cette place elle la prendra à la fin, mais pas vraiment comme elle l'aurait souhaité. Voilà un scénario prometteur. Alors, qu'en a fait le réalisateur : c'est bien filmé, bien photographié, bien joué, Diane Kruger en Marie-Antoinette est très bien (Virginie Ledoyen aussi mais on ne la voit pas assez), mais ça ne va pas ! Peut-être à cause de Léa Seydoux (erreur de casting ?) mais surtout parce que le réalisateur n'a absolument pas su rendre cette histoire intéressante.  Que ce film ait obtenu le prix Louis Delluc 2012 en dit long sur la valeur de ces récompenses.  Ah ! Le film a réussi à réveiller le fan club des supporters de Marie-Antoinette (si, si ça existe) qui n'admettent pas l'idée que leur reine préférée ait eu un faible pour le gazon !)

Jean Giraud (1938-2012)

Un géant de la Bande dessiné vient de nous quitter. Jean Giraud (alias Moebius) c'était le lieutenant Blueberry (sur un scénario de Jean-Michel Charlier) qui atteint des sommets jamais égalés au début des années 1970 (La Mine de l'Allemand perdu, 1972 -  Le Spectre aux balles d'or, 1972 -  Chihuahua Pearl, 1973 - L'Homme qui valait 500 000 $, 1973 - Ballade pour un cercueil, 1974 - Le Hors-la-loi, 1974 - 17 Angel Face, 1975), mais c'était aussi une vision très personnelle de la Science-fiction (Le bandard fou 1974)

R.I.P.

Bon anniversaire

Sharon Stone a 54 ans aujourd'hui, on lui fait un gros bisou.

Les infidèles (2)

Film à sketches de Michel Hazanavicius, Jean Dujardin, Gilles Lelouche... (2012) Bon, ça traite de l'infidélité, et cette comédie force pas mal le trait, mais on rigole bien. Quant à ceux qui cherchent des messages partout, l'équipe réalisatrice s'est montrée très roublarde car il faudra attendre que la moitié du générique de fin soit déroulée pour la connaitre (ce qui veut dire que la moitié des spectateurs et l'auront loupés) à travers une courte scène : L'infidélité c'est pas terrible, mais la fidélité, c'est pas terrible non plus. Après, on s'étonne que la critique ne soit pas vraiment enthousiaste ! A voir car on passe un bon moment !

John Carter

Un film d'Andrew Stanton (2012) - Certains n'admettrons jamais que le Cinéma est aussi un spectacle ! Alors évidemment si on recherche un quelconque sujet de réflexion philosophique dans ce film on ne va pas aimer. Par contre si on se laisse bercer par la magie des effets spéciaux (et à ce propos les paysages martiens numérisés sont véritablement impressionnant) ça marche très bien. L'intrigue est globalement cucul, mais par plus que Star Wars (et il a quelques très bonnes idées notamment la fin)  Les deux acteurs principaux font ce qu'ils peuvent : Taylor Kitsch porte très bien son nom, quand à Lynn Collins, un touche de glamour lui aurait fait du bien. Mais, bon, on ne s'ennuie pas, il y a un peu d'humour et c'est un bon divertissement !

Bon anniversaire

Paris Hilton a 31 ans aujourd'hui, on lui fait un gros bisou.

Les infidèles

Au départ une campagne d'affichage pour le film "les infidèles" qui montre, Jean Dujardin et Gilles Lellouche dans des positions assez équivoques, afin d'illustrer l'adultère avec des slogans comme : "Je rentre en réunion" ou "Ça va couper, je rentre dans un tunnel". C'est plutôt rigolo. Mais ça a énervé l'amicale des féministes sans humour, qui ont crié au "machisme" et à la "dégradation de l'image de la femme et ils ont porté plainte auprès de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité.
Decaux n'a pas attendu qu'une décision soit prise et a immédiatement annoncé que toutes les affiches seraient retirées dans les 24 heures.

La campagne d'affichage était probablement une provocation. Auquel cas Decaux est tombé dedans la tête la première. Le retrait des affiches et les commentaires qui vont avec feront sans doute promouvoir le film davantage que la campagne d'affichage.
N'empêche que Decaux rend un mauvais service à la liberté ! Qu'il n'est pas compris l'intention provocatrice des affiches permet de mesurer son faible degré d'intelligence, mais retirer les affiches alors qu'aucune décision administrative ou judiciaire n'avait été prise, c'est de la couardise pure et simple, et dérouler le tapis rouge à tous les apprentis censeurs de tous poils !"

Au passage : en 1982, sortait un film d'Alain Jessua (Paradis pour tous) avec Patrick Dewaere, l'affiche était la même, il n'y eut aucun scandale. On devait être moins con, il y 30 ans !

Ecologisme militant, protectionite aigue et interdictionite compulsive

Parmi les maux dans l'air du temps, trois sont plutôt agaçants : l'écologisme militant, la protectionite aigue, et l'interdictionite compulsive

Ecologisme militant : Des affiches dans les abris bus nous explique : "Recycler ses lampes usagés, tout le monde le fait". En voilà un slogan qui est pernicieux car si tout le monde le fait pourquoi lancer une campagne ? Non on montre du doigt celui qui ne rentre pas dans le moule, le déviant l'asocial, le renégat, celui qui ose "ne pas recycler", et qui est donc au ban de la société ! Et oui on en est là !

Protectionite aigue : Une étude aurait démontré que les tapis roulants des caisses des supermarchés étaient des objets sales et dangereux ! Sales parce que ce serait des nids à microbes, dangereux parce que "il y eu des accidents avec des bébés" ! Nid à microbes, sans doute ! Et alors, il y en a d'autres : les rampes d'escalator, les robinets, les pièces de monnaies (et même les billets) les poignées de portes (et même les poignées de mains)… et ça fait des années qu'on vit avec tout ça sans que la situation sanitaire du pays devienne catastrophique. Au contraire, la présence de microbes fait travailler nos anticorps et renforce ainsi les défenses naturelles de l'organisme. Vouloir tout aseptiser, c'est ne plus faire confiance en ces défenses naturelles. Quant à l'autre reproche, on peut l'attribuer à n'importe quel dispositif de la vie quotidienne ! Doit-on par exemple interdire les escaliers parce qu'il y a déjà eu des accidents (y compris mortels) avec des bébés ?

Interdictionite compulsive : La France est parait-il l'un des pays (ou plutôt l'un des pays démocratiques) où il y a le plus d'interdictions : Or trop d'interdiction entraîne un paradoxe, celui de l'impossibilité de s'assurer du bon respect des interdictions en question puisque ni l'appareil policier, ni l'appareil judiciaire n'est capable d'assumer (question de moyen et d'effectifs, et puis il n'est pas question non plus d'aller mettre un flic derrière chaque individu) le résultat est donc l'instauration d'une situation de fait où comme au Moyen âge, si on n'est pas vu, on n'est pas pris ! (et en mélangeant joyeusement les interdictions nécessaires avec celles qui ne le sont pas) . Fautes d'avoir fait ce constat des associations en tout genre hurlent comme des malades en réclamant la stricte application de la loi dans des domaines qui n'ont rien de prioritaires : Ainsi a-t-on vu récemment des associations de fumeurs énumérer parmi les lieux où la règlementation anti-tabac n'est pas respectée… les quais de gare non souterrains !