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Lucky Luke

Page mise à jour le 17/12/2020

L'amnésie des Dalton

Une BD de Moriss, Fauche et Leturgie (1991) Le scénario, c'est vraiment n'importe quoi ! Mais après tout pourquoi pas, on est dans la bande dessinée et le délire y a toute sa place. Nous avons droit à un véritable festival Dalton qui ne savent plus où donner de la tête, c'est le cas de le dire. L'épisode avec Ma Dalton aurait pu être mieux fourni et Lucky Luke en est presque réduit au rôle de faire-valoir, Quant à la conclusion j'ai rarement lu aussi foutraque, mais puisque c'est assumé…. Mais le clou de l'album c'est tout de même Rantanplan qui se prend pour un chat !

Le magot des Dalton

Une BD de Moriss et Vick (1980). Si l'absence de Goscinny est assez peu perceptible, Vick s'étant efforcé d'en conserver l'esprit, celle de Rantanplan est fâcheuse. Une Lucky-Luke vs Dalton sans Rantanplan c'est comme une soupe dans moustache. Quelques bonnes idées cependant la meilleure étant l'intérieur du faux pénitencier, une idée qui aurait pu être cependant mieux exploitée. Le juge débonnaire n'est pas mal non plus dans son genre. On sent une certaine relâche dans le dessin, Lucky Luke étant parfois croqué sans finesse. On ne peut pas dire que ce soit désagréable, mais on a lu tellement mieux.

La guérison des Daltons 

Une BD de Morris et Goscinny (1975). Gosciny a dû avoir des problèmes dans son enfance pour avoir une telle dent contre les psys. Je rigole bien sûr mais l'idée de régler son compte à la psychanalyse de comptoir était excellente. Et ça fonctionne à fond les manettes. Dommage qu'après un départ en fanfare, le ressort comique s'épuise un peu. On retiendra outre la tronche du professeur, (parait-il inspiré de l'acteur Emil Jannings dans l'Ange Bleu), ces deux cases où le prof explique à Luky Lucke le symbole de son révolver, ce que Jack Daltonn comprend de suite en le traitant d'obsédé) et cette autre où la bonne des parents de Freud vient se plaindre de ce qu'à voulu lui faire le petit Sigmund !

L'héritage de Rantanplan

Une BD de Morris et Goscinny (1973) Le moins qu'on puisse dire c'est que c'est original, déjà de par l'argument de départ du genre "plus farfelu tu meurs", mais aussi la présence des chinois. L'histoire se tient bien même si pas mal de rebondissements arrivent comme des cheveux sur la soupe (mais qu'importe) Et on pourra apprécier cette étrange planche onirique débarrassé de tout texte dans laquelle Morris s'est manifestement fait plaisir. On regrettera la fin quelque peu abrupte.

Ma Dalton

Une BD de Morris et Goscinny (1971) L'idée d'introduire ce personnage de Ma Dalton est véritablement excellente. Pas de quoi se taper sur la cuisse mais ça se lit dans la bonne humeur. On déplorera quelques petits détails qui ne le font pas : Les facéties de Jolly Jumper sont plus débiles qu'autre chose, et puis bizarrement Goscinny prend le contrepied de toutes ses aventures antérieures dans lesquels les petites villes étaient peuplés de pleutres, ici c'est le contraire c'est la cité du courage et tout le monde collabore avec Luke même les femmes et les enfants. Qu'est-ce qu'il lui arrivé à Albert ? Mais globalement c'est un bon album, le scénario décrivant avec malice les interactions familiales (quel grand mot !) de la famille Dalton. Et puis ce duel final, décrit de main de maître, un grande séquence de bande dessinée ! PS : Et puis la couverture, franchement, elle a de la gueule, non ?

Dalton City

Une BD de Morris et Goscinny (1969) Encore une bonne idée de scénario, c'est tout simple, mais ça fonctionne. Et en prime on a droit à Lulu Carabine et ses girls, chose qui aurait été impensable chez Dupuis à l'époque Masi maintenant on est chez papa Dargaud., et figurez-vous que Joe et William Dalton en sont amoureux tous les deux. L'affaire est rudement menée, Averell ne pense qu'à bouffer, Rantanplan est toujours aussi bête, mais comme disait une copine, il est tellement chou !. Bref un très bon album

La diligence

Une BD de René Goscinny (scénario) et Morris (dessin) sortie en 1968. Il est faux comme le prétend Wikipédia de dire que la BD a été inspirée par "La chevauchée fantastique" de John Ford, admirable et intelligent western, lui-même inspiré par le petit chef d'œuvre de Guy de Maupassant, "Boule de suif". Du film de Ford, Goscinny n'a retenu que la diversité des personnages embarqués sans conserver le côté sulfureux. C'est son choix. Or force est de constater que nous avons là une BD parfaitement huilée, fonctionnant parfaitement, avec un sens du découpage jamais mis en défaut, des personnages haut en couleur et un humour très goscinnyen. Un vrai plaisir de lire de relire cette BD qui constitue pour moi le meilleur des albums de Lucky Luke

Tortillas pour les Dalton

Une BD de Morris et Goscinny (1967).C'est la seconde fois que les Daltons passent une frontière et l'album est une réussite, le scénario est bien pensé, les idées sont originales avec une première planche qui est sans doute la meilleure de l'album. Averell et Rantaplan rivalisent de bêtise, bref on se régale ! Avec en plus une couverture est particulièrement réussie. A noter que contrairement aux "Daltons dans le Blizzard", Lucky Luke refuse la médaille en chocolat qu'on lui propose en fin d'album, forcement puisqu'il n'est qu'un pauvre cow-boy solitaire….

L'escorte

Une BD de Morris et Goscinny (1966).Un Lucky Luke bien décevant dans cette fausse suite à Billy the Kid, qui commence par le choix contestable de Goscinny de laisser Rantanplan au pénitencier. Sinon; l'histoire est planplan sans véritable gag efficace, c'est répétitif et peu intéressant et certaines idées ne sont pas très judicieuses (le village au trois maisons) , quant au twist final, je ne voudrais contrarier personne, mais c'est vraiment pas terrible.

La ville fantôme

Une BD de René Goscinny (scénario) et Morris (dessin) sortie en 1965. Un bd qui fonctionne à fond en raison du duo formé par Denver et Colorado les deux tricheurs de pokers qui ratent tout ce qu'ils entreprennent. Deux point négatifs cependant : le final boyscout constituant une rupture de ton assez regrettable et puis une incroyable erreur technique sur la planche 16 quand Powell tire sur les dollars de Denver et les troue, Or Denver ne lève pas la main assez haut et son visage est sur la trajectoire de la balle, on se demande comment il s'en sort et on se demande surtout comment les auteurs ont laissé passer cette incongruité. Un album bien sympathique malgré tout.

Les Daltons se rachètent

Une BD de Morris et Goscinny (1965). L'idée de départ est intéressante puisqu'elle ouvre la porte a toute une série de situations qui vont ensuite se retourner comme des chaussettes. L'occasion pour Goscinny de s'en prendre à nouveau à l'une de ces cibles préférées, la couardise et la versatilité de la foule, pour ne pas dire son imbécilité. Petit bémol au sujet de Rantaplan moins drôle que d'habitude et calé sur un gag récurent qui s'épuise. Contrairement à ce qu'on a pu lire ça et là, l'album n'a rien d'un pamphlet contre la réinsertion des condamnés, cette réinsertion les auteurs n'on rien contre à condition qu'elle ne soit pas faite n'importe comment ! (cf page 46)

Les Dalton dans le blizzard

Une BD de René Goscinny (scénario) et Morris (dessin) sortie en 1963 L'idée de délocaliser les méfaits er péripéties des Daltons est une bonne idée et l'idée et plutôt bien exploitée, puisqu'elle permet d'éviter de reprendre les clichés des épisodes précédents. Quelques bons gags comme les troncs dans la rivière, ou Averell Dalton qui se couche littéralement sur le ring de boxe. Quant à Rantanplan il est toujours aussi désopilant. Un bon album malgré que le titre soit trompeur, le blizzard n'étant pas au rendez-vous (sauf sur la couverture)

Billy the kid

Une BD de René Goscinny (scénario) et Morris (dessin) sortie en 1962. En ce temps là on pouvait encore donner la fessée à quelques chenapans sans se faire poursuivre en justice par des andouilles ! La seule chose que l'on puisse reprocher à cet excellent album est sa morale boy-scout (mais à l'époque on est chez Dupuis), sinon, c'est parfait, j'ai toujours trouvé Goscinny plus créatif dans Lucky Luke que dans Astérix, et le trait de Morris plus clair que celui d'Uderzo. Ici le découpage est parfait, la progression narrative est parfaitement contrôlé, le personnage de Billy the Kid étant particulièrement bien croqué.  On déguste !

Sur la piste des Daltons

Une BD de Morris (1962). Important historiquement puisque cet album voit l'entrée dans l'histoire du chien Rantanplan. Et le moins qu'on puisse dire c'est que l'entrée est fracassante, c'est lui la vedette de l'album et il est désopilant, à ce point qu'on pardonne quelques fautes de scénario (il y en a au moins trois, assez lourdes)
Page 20, Lucky Luke se fait tirer dessus, les Dalton sont donc tous près mais Lucky Luke ne les voit pas
Page 30, Joe Dalton sort de sa cellule pour faire un discours (très bon d'ailleurs) il pourrait en profiter pour s'en aller avec Averels, ben non…
Page 37, Le mexicain connait le repaire des Dalton, pas Lucky Luke
J'ai du mal à croire qu'un scénariste de la trempe de Goscinny ait pu laisser passer de tels fautes. D'ailleurs, pour d'obscures raisons, sa signature n'interviendra qu''à partir des rééditions de 1996 )

Mais tout cela n'est que détails, l'essentiel c'est que l'album soit hilarant , merci Rantanplan !

L'évasion des Daltons

Une BD de Morris (1960) Après la relative déception des "Cousins Daltons", l'auteur (je dis l'auteur parce que la signature de Goscinny n'est apparue sur cet album qu'en… 1996 !) s'est ressaisi avec un scénario bien mieux travaillé. On est carrément dans le burlesque avec Lucky Luke qui apprend à tricoter aux Dalton, et puis ce doigt d'humour noir qui fait froid dans le dos page 13 "Si on ne pendait que les coupables, on ne rigolerait pas souvent au Texas". L'idiotie des Daltons qui est le ressort comique de l'histoire est bien développée avec des gags qui savent se renouveller, mais en contrepoint nous avons un sous-texte intelligent soulignant la lâcheté des "honnêtes gens", leur versatilité et leur propension à se donner le beau rôle ?

Les cousins Dalton

Une bd de Morris (1958) Il existe un mystère autour du scénario puisque le nom de Goscinny n'apparaîtra qu'à partir de la réédition de 1996. ! Sombre affaire de droits d'auteurs ou preuve que la collaboration de ce dernier ne se résume qu'à pas grand-chose, allez savoir ? (c'est n'est d'ailleurs pas incompatible). Toujours est-il que si cet album renferme une ou deux bonnes idées (les pierres dans les sacs), certaines facilités de scénario s'apparentent à du je-m'en-foutisme pur et simple (le pire étant page 22 où Lucky Luke déclare contre toute attente "je n'ai pas le choix" !) Toute la dernière partie est tirée à la ligne malgré quelques images surprenantes par-ci-par là-ci. Assez décevant.

 

 


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