Le MOMOSITE vous présente : |
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Page mise à jour le 22/05/2024 |
Je trouve l'autre jour un bouquin sur les quais parlant des chefs d'œuvres du cinéma… Bon c'est vrai que les histoires de l'art, de la musique, de la BD, de la littérature, ne sont que des essais reflétant en majeure part les choix de ceux qui les écrivent, mais ce qui énerve c'est qu'indépendamment de ces choix, on y retrouve des œuvres "obligatoires" dont on vante les mérites en se recopiant les uns les autres. Par exemple :
L'arrivé d'un train en gare de la Ciotat
Louis Lumière, 1895
On peut le consulter sur
youtube ça dure 55 secondes.
Important historiquement, évidemment, mais ce n'est pas un chef d'œuvre du
cinéma, c'est une attraction foraine, une excellente attraction d'ailleurs puisqu'à
l'arrivée du train les gens se planquaient sous les sièges. Mais ne mélangeons
pas tout ! Aujourd’hui cela
reste un document ! On ne juge pas un document.
Seven chances de Buster Keaton
Buster Keaton,
1925
Le fil du scénario est simpliste, Keaton doit absolument se marier dans la
journée pour toucher un héritage… Il drague donc comme un fou : Une scène le
montre s'asseyant sur un banc où est déjà une jeune femme dont on ne voit pas le
visage. Quand elle le dévoile, on s'aperçoit qu'il s'agit d'une femme noire !
Keaton s'en va dépité ! (C'est censé faire rire !) Et comme si ça ne suffisait
pas, il y une autre scène assez similaire, mais cette fois on voit le visage de
la femme, elle est blanche donc pour Keaton tout va bien, jusqu'au moment ou
celle-ci sort un journal imprimé en yiddish ! Une nouvelle fois Keaton s'en va
dépité, (une nouvelle fois c'est censé faire rire). Donc en résumé quelqu'un qui
raconte des histoires racistes c'est un gros beauf, mais Buster Keaton, il a le
droit, lui… comprenne qui pourra… Mais c'est vrai qu'il y a pire, parmi les
grands classiques du cinéma on a aussi en catalogue, "Naissance d'une Nation" du
dénommé Griffith, (1915) qui nous fait en toute simplicité l'apologie... de quoi
donc ? Je vous le donne en mille ! du Ku Klux Klan ! Ben oui ! On a parfois
envie de dire : "Classique, mon cul !"
L'aurore
F.W. Murnau . 1927
Plus beau film du monde ? Surement pas, rien qu'en considérant la période du muet, des films comme Caligari (Wienne), Folies de femmes (Von Stroheim), Notre-Dame de Paris (Worsley), Comédiennes (Lubitsch) , Aelita (Protozanov), Le monde perdu (Hoyt), Potemkine (Eisenstein), La ruée vers l'or (Chaplin), Le fantôme de l'Opera (Julian), Métropolis (Lang) lui sont bien
supérieur ne serait-ce que par leur scénario. Parce que parlons-en du scénario qui nous dresse un portrait peu flatteur d'un faible, qui se laisse manipuler, qui ne sait pas ce qu'il veut, qui nous fait deux tentatives de meurtre et qui joue au loubar avec son couteau, mais il est pieux et les paroles d'un curé lui font du bien… L'histoire elle-même est intéressante
dans sa première partie, longuette dans la seconde avec quelques scènes ratées comme celle assez ridicule de l'embouteillage, quant à la troisième, vue le peu d'empathie que suscitent les personnages on se fout un peu de sa conclusion. Le contenu est donc très pauvre. Il faut cependant parler du reste, Dire que le film est beau n'est pas un vain mot, le travail
constant et étourdissant sur l'image mérite d'être souligné, mais je ne suis pas d'accord avec Ado Kyrou qui disait "L'histoire, d'insipide, devint sublime grâce à une prodigieuse science de l'image" La preuve, je ne pouvais m'empêcher de regarder ma montre souhaitant que ça finisse:
Freaks (la monstrueuse parade)
Tod Browning,
1932
Il paraît que c'est un film culte ! C'est quoi un film culte ? C'est un
film qu'on a pas le droit de critiquer ? Je vais me gêner, tiens ! Le concept de
base était de se de dire qu'au lieu de montrer des Dracula et des monstres de
Frankenstein, pourquoi ne pas montrer de vrais monstres, autrement dit des
phénomènes de foire ! Et puisqu'il fallait obligatoirement une morale bien
pensante, démontrons que les gens "normaux" sont parfois pire que ceux qui ne le
sont pas ! Tout est donc prétexte à voyeurisme de bas étage. Tout est est laid
là-dedans mais le politiquement correct empêche de le dire. C'est manichéiste,
sans aucune nuance, moraliste au raz des pâquerettes (ah, ce concept
mensonger de beauté intérieure !) et on ressort de la vision de ce film avec
une étrange sensation de malaise.
Vampyr
Carl Drayer (1932)
Essayons d'être objectif, le jeu des acteurs est exécrable (et ne n'est
pas parce qu'ils jouent comme dans les "muets", il a eu des tas de belles
interprétations en muet), l'histoire est aussi claire d'un jus de boudin et ne
suscite à aucun moment l'intérêt. Et puis surtout cette lenteur exaspérante et
cette absence de rythme font de la vision de ce film un véritable supplice.
Alors bien sûr, il y en a qui préférerons toujours des jolis mouvements de
caméra à une bonne histoire oubliant que la technique doit être au service d'un
scénario et non une fin en soi aussi démonstrative soit-elle. Certains ont dit
de ce film qu'il décrivait un cauchemar, alors oublions ce cauchemar. On pourra
sauver en étant gentil la mort du docteur et la musique (un peu envahissante
mais bien torchée) de Monsieur Wolfang Zeller.
Orgueil et préjugés
Robert Z. Leonard (1940)
(avec Laurence Olivier) Tout ça pour ça ? A-t-on envie de dire après la
projection de cette laborieuse "comédie de mœurs". Le ton est donné dès le début
avec l'insupportable surjeu de Mary Boland jouant la mère Benett, non seulement
elle n'arrête pas de parler avec une voix de crécelle, mais son discours est
toujours le même, ça devient lourd à force ! Nous voyons ensuite ces dames
choisir des tissus de luxe, s'en aller chez eux en calèche conduite par leur
cocher personnel, à la maison les attendent une ribambelle de domestiques et un
majordome. On nous explique peu de temps après qu'il s'agit d'une famille
pauvre… rêvé-je ? (je sais bien que la pauvreté est une notion relative, mais
faut pas pousser quand même !) Dans la seconde partie du film apparaît une autre
mémère aristocratique et maniérée aussi insupportable que l'autre bien que dans
un tout autre genre ! Ça commence à faire beaucoup de casseroles ! L'histoire
est d'une platitude absolue, certes il y a une jeune femme qui a du caractère et
qui ne se laisse pas faire (on l'applaudit bien fort, mais à part ça ?) Et la
fin ? Accumulation de bêtises et de sucreries afin de terminer par un happy-end
consternant ! Les dialogues sont théâtraux à l'outrance, ces messieurs dames
sortant toujours des répliques appropriés de 50 mots au bon moment, et comme au
théâtre les gens sortent et entrent sans être invités, mais ça ne fait rien on
les fait s'asseoir… Parlons un peu de la distribution dans laquelle Laurence
Olivier n'a aucune épaisseur, Maureen O'Sulivan ne fait rien mais elle est bien
jolie et fort bien photographiée. Reste l'étonnante Greer Garson dans le rôle
d'Elizabeth, superbe femme et excellente actrice, heureusement qu'elle est là
pour illuminer le film mais elle ne le sauve pas.
Arsenic et vieilles dentelles
Frank Capra 1944
Encore un classique dont la réputation est très largement surestimé. Non pas que
ce soit nul, Priscilla Lane est absolument charmante, Il y a quelques plans
impressionnants incorporant des jeux d'ombres dans le pur style impressionniste,
le duo formé par un Peter Lorre, complémentent paumé et par Raymond Massey grimé
en créature de Frankenstein est très bon. Mais à côté de ça, ça braille, ça
gesticule, ça surjoue, Cary Grant est peu convaincant, le rôle du fou qui joue
du clairon est plus débile qu'autre chose, quant aux deux vieilles l'une d'entre
elle (la plus boulotte), elle est carrément insupportable (au sens
littéral du terme). Sinon c'est une comédie et c'est surtout là que le bât
blesse, parce qu'en fait d'effets comiques le film arrive tout juste à nous
provoquer quelques rares sourires. Et qu'on ne vienne pas nous raconter que tout
ça c'est parce que le film a vieilli ! Quand une comédie est vraiment bonne,
elle ne vieillit pas (les comédies d'Ernst Lubitsch qui datent de la même
époque) n'ont pas pris une ride !)
Le Grand sommeil
Un film d'Howard Hawks (1946)
(avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall). Un film réussi doit être
compréhensible (il n'est nul nécessaire de tout comprendre de suite, mais à la
fin tout doit devenir clair). Il doit aussi être compréhensible de par sa simple
vision : c’est-à-dire sans être obligé de le revoir x fois, de prendre des
notes, de lire les ouvrages spécialisés ou le roman qui l'a inspiré. Or nous
avons ici un scénario confus et il l'est dès le départ quand le vieux commence à
parler à Bogart de "Pierre, Paul Jacques" sans que l'on sache exactement qui ils
sont et ce qu'ils manigancent. Présenter trop de personnages en même temps est
une faute de narration classique, Hawk tombe en plein dedans, il réitère la même
faute dans une interminable scène de blabla où il est encore question de
"Pierre, Paul Jacques" (pas forcément les mêmes). La légende de ce film repose
sur son affiche, le couple Bogart Bacall étant là pour attirer les foules, les
foules sont venues, ensuite les critiques ont encensé Hawks… Pourtant si la
direction d'acteurs est très bonne, si Bogart (qui fait du Bogart) est bon, Bacall nous fait du service minimum et osons le dire n'est même pas
particulièrement sexy. Martha Vickers est bien plus sensuelle et Dorothy Malone
est bien plus glamour. L'action à laquelle (au risque de nous répéter) on ne
comprend rien (quel est l'objet du chantage ?) va de rebondissement en
rebondissement avec ses faux traîtres et ses vrais traîtres et quand c'est fini
ça recommence… A force c'en est lassant. Il faudra un jour admettre qu'Hawks fut
un réalisateur moyen, ses derniers films sont catastrophiques, ses seuls
réussites étant l'impossible Monsieur Bébé et Scarface (lequel doit
essentiellement à Howard Hugues)
La vie est belle
Frank Capra 1946
(avec James Stewart). Capra nous fait
des fables, mais si "L'homme de la rue" transcendait son sujet, ici nous n'avons
qu'une niaiserie pour veillée de boys scouts quand il pleut de trop pour faire
un feu de bois. La charité, la bonté, l'amitié et la foi sont plus forts que le
pouvoir de l'argent nous dit Capra. A réserver aux bisounours qui y croient. La
direction d'acteurs est médiocre surtout en ce qui concerne les petits rôles,
c'est bavard, moralisateur, ennuyeux et cucul la praline
Les chaussons rouges
Michael Powell (1948)
Un classique ça ? Laissez-moi rire ! le scénario est aussi inintéressant que
prévisible, le rythme n'existe pas (à moins de considérer l'ennui comme un
rythme), la musique est quelconque, la chorégraphie n'a rien
d'exceptionnelle, les acteurs vont du passable au mauvais (à l'exception
d'Anton Walbrook)., certains dialogues sont consternant (voir le début
dans la salle). Constamment la mise en scène est mise en avant au détriment
de l'intelligence de l'action (voir la scène de l'escalier au début,
merveilleusement filmée mais absurde.) Enfin quand on se veut un rigoriste
de la mise en scène on ne remplace pas un melchior de champagne (18 litres donc
18 kilos) par une bouteille en papier qu'on croit sur le point de s'envoler.
Alors oui par moment la mise en scène est géniale, mais elle reste au service
d'une histoire fadasse dont on se contrefout. Powel réalisera trois ans plus
tard "les comtes d'Hoffman", et là ce sera un chef d'œuvre, et pourquoi ? i
parce qu'Offenbach c'est quand même autre chose qu'Andersen.
Jour de fête
Jacques Tati 1949
On s'emmerde, c'est lourdingue et
l'humour ne fonctionne pas, (on sourit juste un petit peu pendant le dernier
quart d'heure !). De plus la restauration couleur est hideuse. A obtenu le
Prix du meilleur scénario à la Mostra de Venise en 1949 et le Grand prix du
cinéma français en 1950 ce qui en dit long sur la signification réelle de ces
palmes.
Une étoile est née
George Cukor 1954
(avec Judy Garland et James Mason). Le film est aussi raté que son modèle de
1937 mais pas pour les mêmes raisons. Cukor fait ce qu'il peut mais on sent
qu'il n'a pas la maîtrise du film qui est un film de producteur entièrement
construit autour de Judy Garland, et c'est justement là que ça ne va pas. Les
numéros chantés sont interminables, souvent sans chorégraphie et desservie par
une musique qui n'a rien d'exceptionnelle. De plus Garland, bien fatiguée a un
problème de maquillage à ce point que dans une scène chantée, on se demande si
tout ça ne va pas dégouliner. Quant à Mason, on l'a connu plus à l'aise. Bref
tout cela est interminable, insipide et bien surfait.
Lola Montès
Max
Ophuls, 1955
Il joue un peu dans l'histoire du cinéma français, le rôle de Pelléas et Mélisande dans celui de l'Opéra. En dire du mal vous fait passer pour
un amateur de ringardises… Tout étudiant en cinéma se doit de l'avoir vu, d'en
dire du bien et de mépriser du haut de sa jeune culture tous ceux qui n'ont rien
compris à "cet éternel chef d'œuvre aujourd'hui unanimement admiré ". Et bien
non, ce film n'est qu'un chef d'œuvre d'ennui et de prétention. A sa sortie le public
l'a hué (comme il avait hué Pelléas) et le film fut un échec commercial. Vous me
direz le public n'a pas toujours raison ! Certes ! Mais parfois quand même !
Sans les réactions et le "combat" de quelques critiques de la nouvelle vague
(Godard, Truffaut, mais aussi Cocteau), plus personne ne parlerait de ce film
aujourd'hui !
Les contrebandiers de Moonfleet
Fritz
Lang, 1955
Prétendument chef d'œuvre "crépusculaire" de la période américaine du maître,
ses admirateurs devraient déjà se renseigner et assimiler le fait que Fritz Lang
a renié ce film ! C'est tiré d'un roman pour enfants, et si on enlève les scènes
de tavernes (pas si mal) ça nous fait effectivement un film pour enfants.
L'intrigue n'a ni queue ni tête, Stewart Granger joue comme une savate, Georges Sanders à l'air de se demander ce qu'il est venu faire dans cette galère, le
môme est une vraie tête à claques, c'est rempli d'invraisemblances, de clichés
et d'erreurs de script. Les images sont jolies, la musique aussi mais ça ne
suffit pas à faire un film.
Le testament du docteur Cordelier
Jean Renoir,
1959
Le film est censé se passer à l'époque de son tournage, le docteur
Cordelier a embauché en toute simplicité un valet en tenue (vous savez avec le
gilet à rayures comme Nestor dans Tintin) qui est incarné par Jean Topart qui
avec toute la morgue dont il est capable, répond aux importuns que " Le maître
n'est pas là ! ".
Le film est un ratage complet, la mise en scène est inexistante,
chacun joue comme il veut, et Jean-Louis Barrault qui confond le cinéma avec le
théâtre peut grimacer à souhait, on n'arrive pas à s'intéresser à cette pauvre
adaptation de Dr Jekill et Mister Hyde. Mais attention certains ont voulu nous
faire croire que c'était un chef d'œuvre. Comme si tout Renoir qu'il était, ce
dernier n'avait pas le droit de se planter !
Rio Bravo
Howard Hawks, 1959
Non Rio Bravo n'est pas le plus grand western de tout les
temps… Ceux qui affirment ça n'ont sans doute jamais vu Johnny Guitar (Nicholas
Ray, 1953) ni l'Homme de l'Ouest (Anthony Mann 1958) ni l'homme aux colts d'or
(Edward Dmytryk, 1959) ni Vera Cruz (Robert Aldrich 1954) mais on pourrait en
citer cinquante ! Alors pourquoi ? Et bien la nouvelle vague (encore elle),
avait décrété que Hawks était l'un des géants du cinéma américain, ses westerns
ne pouvaient donc être que les meilleurs. En fait Hawks était plus un excellent
technicien qu'un réalisateur au sens où on l'entend aujourd'hui, n'a-t-il pas
déclaré par exemple qu'il avait dirigé le tournage du Grand Sommeil (The Big
Sleep 1946), sans en comprendre le scénario (c'est vrai que Verdi avait fait la
même chose avec le Trouvère, mais comparer Hawks à Verdi n'est pas gentil pour
Verdi), et puis il n'est que de regarder Red line 2000 (1966) pour comprendre
que pour faire aussi mauvais, on ne peut être dans les meilleurs. Et le film ?
Il est lent, inintéressant (il ne se passe pas grand chose), tout est
prévisible, convenu et truffé de facilité sde scénario gros comme des maisons
(le sang dans le verre) . L'interprétation va du convenu (Wayne) au ridicule
(Brennan, le patron de l'hôtel) Quand au coup de foudre de la belle Angie Dickinson pour John
Wayne, on tombe carrément dans la gérontophilie (ce qui est son droit le plus
absolu, mais ça fait un peu tache dans un western aussi moralisateur.)
Ben-Hur
William Wyler, 1959
Avec Charlton Heston, Stephen Boyd, Jack Hawkins, Haya Harareet. Dans l'inconscient collectif, Ben Hur, c'est la course de char et reconnaissons qu'elle a de la gueule, seulement le film n'est pas que cela. Le scénario n'est pas bon, truffés d'inepties narratives et se dispersant au fur et à mesure de son avancée dans le prêche religieux. Déjà l'épisode du Christ qui donne à boire est d'un ridicule achevé, mais que dire la dernière partie véritable logorrhée mystico-religieuse. Et Balthazar ? J'en ai vu des personnages ridicules au cinéma, mais celui-là il a gagné le pompon ! Il reste quoi ? La course de chars (déjà dit) mais aussi la scène des galères, à part ça, je ne vois pas bien, 11 oscars ? Meilleur film, certainement pas, meilleur réalisateur, non plus, la réalisation interminable de Wyler est plate abusant de trop long dialogues intimistes, et puis la course de char ce n'est pas lui, (c'est Andrew Marton) la bataille navale non plus (c'est Richard Thorpe) ! Meilleur acteur ? Là c'est plus compliqué non pas que Charlton Heston soit mauvais, mais il semble écrasé par ce rôle improbable. Le grand Charlton ce sera un peu plus tard (La planète des singes, Le survivant, Soleil vert)
Rocco et ses frères
Luchino Visconti, 1960
avec Alain Delon, Renato Salvatori, Annie Girardot, Claudia Cardinale,
Roger Hanin, Suzy Delair. On peut louer à juste titre la réalisation, la
phographie et la direction d'acteurs (un véritable sans faute, Girardot n'a
jamais été aussi bonne ). N'empêche que j'ai trouvé le temps long dans ce film
trop long et que je n'ai jamais été passionné par le scénario qui abuse de plans
mélodramatiques, à ce propos la fin christique de Girardot est ahurissante,
quand à la pleurnicherie collective qui s'en suit, elle est à la limite du
supportable. Et puis il y a le fond, l'attitude de Delon envers son frère n'a
aucun sens, vous me direz on est au cinéma et le cinéma est souvent fable ! Mais
ici que serait-elle ? Certainement pas dans le sparadrap "social" qui nous
arrive in fine comme un cheveu sur la soupe.
La nuit
Michelangelo Antonioni, 1961
Ce film aurait du changer de titre, "L'ennui" lui aurait fort bien convenu.
Quand on n'a pas grand chose à dire, il est inutile de rallonger les scènes à
foison, d'ajouter du silence et de l'inaction. Tout ce propos aurait très bien
pu tenir dans un court métrage de 15 minutes, mais il n'est même pas certain
qu'il aurait été bon.
L'ange exterminateur
Luis Buñuel, 1962
Il faut peut-être prendre un peu de recul et analyser froidement ce film. Aucune
des louanges qu'on lui attribue généralement n'est justifiée : du point de vue
formel, il y a des répétitions inexplicables, des entrées et sorties de champs à
la paresseuse et un éclairage médiocre. Du point de vue de la progression
dramatique, Buñuel tombe dans le piège des films chorals, à part deux ou trois
personnages bien typés, on fait vite dans la confusion, l'impossibilité de
sortir de la pièce est particulièrement mal expliquée, c'est répétitif en diable
et ça tourne en rond, l'explication de sortie de crise est tordue (d'ailleurs
pourquoi ce besoin subit d'expliquer ?) Enfin le fond est lourd, si la
bourgeoisie est éventuellement condamnable en tant que classe, ses tics et
comportements sont peut-être ridicules et artificiels mais ni plus ni moins que
ceux des classes moyennes ou défavorisées. Quant à l'humour surréaliste dont
ferait preuve le film, je le cherche encore ! Un an après le sublime Viridianna,
la deception est de taille !
Juliette des esprits
Federico Fellini, 1965
L'imagination du réalisateur est sans doute débordante et réaliser un portrait
non linéaire est une idée comme une autre, encore faut-il que le spectateur
puisse se raccrocher à quelque chose, encore faut-il que le fil conducteur soit
intéressant et Giulietta Massina n'a pas cette qualité, loin s'en faut ! On
s'ennuie à mourir et certaines scènes sont carrément hideuses (la séance chez
le médium).
Blow-up
Michelangelo Antonioni, 1966
(avec David Hemming, Vanessa Redgrave, Jane Birkin). Un film peut être à la fois mauvais et fascinant. Fascinant parce que la photographie du film est superbe, parce qu'il nous dresse un portrait d'un allumé assez grave et parce que l'argument scénaristique est potentiellement intéressant. C'est sans doute ce que les gens retiennent après la vison du film. Seulement
il y a le reste : le syndrome du tirage à la ligne est omniprésent, forcement quand on n'a pas grand-chose à dire, on fait durer…même quand ça ne s'impose pas à l'instar de la longue séquence de pose du début qui devient vite galante. On pourrait aussi parler des scènes inutiles comme celle chez l'antiquaire ou le concert des Yardbirds. Et puis il y a le jeu
incroyablement exécrable de Vanessa Redgrave et bien sûr l'avortement de l'intrigue. Bizarrement deux scènes peuvent retenir l'attention, d'abord celle avec Jane Birkin et Gillian Hills, absurde et complètement décontextualisée de l'intrique, placé pour rendre le film vendeur, mais qui je l'avoue a de la gueule. L'autre est la scène finale avec les mimes,
intrinsèquement elle a son charme, là où ça ne va plus c'est quand on veut nous faire croire que c'est la vrai conclusion du film et chacun y allant de son dépucelage de diptères en affirmant qu'il s'agit là "d'une vraie réflexion sur quelles sont les frontières entre le fictif et la réalité, et sur l'impossible communication entre les êtres C'est vrai ça Antonioni a
raison de dénoncer ce fait, sinon il y en a qui vont encore croire que Superman et Dracula ne sont pas des êtres fictifs et après avoir vu Blow-up, ils iront beaucoup mieux ! En fait, pour paraphraser Voltaire, Antonioni n'a rien à dire, et il le dit mal.
2001: l'odyssée de l'espace
Stanley Kubrick, 1968
On change de catégorie : Et là ce serait le
meilleur film de science fiction de tous les temps. Fermez le ban ! Et en plus
c'est du Kubrick, celui là même qui venait de nous donner l'irrésistible docteur Folamour (1964) ! Alors soyons juste, moi qui l'ai vu à sa sortie sur l'écran
géant de feu le Gaumont Palace de la Place Clichy, la première version est un
enchantement… même si on peut trouver un peu gonflé de faire passer pour un
exploit cinématographique le fait de faire valser un vaisseau spatial sur la
musique du Beau Danube Bleu ! Même si on ne peut être que perplexe devant ce
parallélépipède rectangle venu de nulle part… C'est à la seconde version que
tout s'écroule, la magie n'agit plus, c'est lent, chiant, assez peu
compréhensible… alors c'est vrai que dans le désert du cinéma SF de l'époque ça
relevait le niveau… Mais depuis on a eu Alien et ça c'est du (vrai) cinéma de SF
!
Théorème
Pier Paolo Pasolini, 1968
Considéré à l'époque de sa sortie comme un chef d'œuvre par les Cahiers du
cinéma, le film fit scandale, mais ce n'est pas parce que ça fait scandale que
c'est bien ! Dieu (Terence Stamp) est un jeune éphèbe à la braguette saillante,
qui transfigure chacun des membres d'une famille bourgeoise avec qui il couche
successivement : la mère se suicide après avoir enfin connu le plaisir, le fils
se lance dans la peinture gestuelle, la fille je ne sais plus, le père donne son
usine à ses ouvriers et s'en va nu dans le désert, et la vieille servante
devient une sainte, mâche de l'herbe et lévite au-dessus de sa maison. Les
images sont belles, le reste est incohérent.
Bullitt
Peter Yates, 1968
Avec Steve McQueen et Ralph Vaughn. Encore un film qui ne mérite pas sa
réputation car si les bons films ne vieilliront jamais, celui-là a pris un sacré
coup de vieux. Son succès critique et publique fut provoqué par la poursuite en
voiture, bluffante pour l'époque, depuis on a fait mieux. Quant à l'intrigue
policière non seulement elle se traîne, mais elle est loin d'être terrible,
débutant sur une absurdité : le protocole de protection du témoin est grotesque
et se terminant. pas une autre : pourquoi faire descendre les passagers de
l'avion ? Il n'y avait pas moins tordu ? Et l'autre qui est poursuivi en pleine
nuit et qui se met à tirer signalant du coup sa position, passons aussi sur la
confusion entre l'identité des blessés, volontaire, puisque c'est la seule
"astuce" du scénar mais mal gérée. Tout cela fait très série B et encore,
beaucoup de séries B sont supérieures à ça. Quant à Jacqueline Bisset qu'on nous
explique à quoi elle sert ? Sinon l'interprétation est très correcte mais sobre.
Moyen tout ça, très moyen !
Fellini-Satyricon
Federico Fellini, 1969
Quelques somptueuses images, d'autres qui n'ont rien de somptueuses, on ne se
raccroche à rien , on s'ennuie, on décroche...
Orange mécanique
Stanley Kubrick, 1971
Le cinéma est un spectacle. La fonction d'un spectacle c'est d'apporter du
plaisir au spectateur, par la beauté du spectacle ou/et par son intérêt. Orange
mécanique est d'une laideur insoutenable et inintéressant, on ne se raccroche à
rien, Malcom McDowell joue comme une savate, on ne comprend pas la raison
de cette violence gratuite qui nous est jetée en pâture et on s'ennuie à mourir.
Un film qui donne la nausée !
Mort à Venise
Luchino Visconti, 1971
Avec Dirk Bogarde. Il y avait des ingrédients prometteurs, l'interprétation sobre
et géniale du grand Dirk Bogarde, la présence en arrière-plan de la si belle
Silvana Mangano, une photographie superbe faisant de chaque plan un petit
tableau vivant et puis la musique sublime de Gustav Malher. Quant au choix du
thème il est courageux et aurait pu être intéressant. C'est ce dont se
souviennent ceux qui disent avoir aimer le film, en oubliant que ça tourne en
rond, que ça n'avance pas, les longueurs exaspérantes, les scènes inutiles qui
se comptent par dizaines et qu'on ne s'accroche à rien. Les dialogues sont rares
et soit ne servent à rien, soit sont franchement ridicules (à l'instar de ces
discussions byzantines et improbables sur la fonction de l'art). Tout cela
aurait pu constituer à la rigueur un court métrage de 20 minutes, mais là nous
avons deux d'heures d'ennui avec un fin interminable. PS : pourrait
éventuellement intéresser les fétichistes des chapeaux,de femmes il y en toute
une collection et ils sont très jolis.
Taxi driver
Martin Scorsese 1976
L'histoire d'un neuneu qui finit par se prendre pour un redresseur de
tort et qui réchappe d'une fusillade où tous les impacts auraient dû être
mortels. Le comique de service de Télérama a beau nous affirmer que le film est
"bouleversant de sensibilité émotive percutante", ça se traîne, on s'ennuie
ferme et le happy-end (ou rien ne nous est épargné) est débile. Quant à
la réplique que tout le monde cite avec un air entendu " C'est à moi que tu
parles ?" si quelqu'un veut m'expliquer ce qu'elle a d'extraordinaire je lui
refilerais un Bounty.
Salo ou les 120 journées de Sodome
Pier Paolo
Pasolini, 1976
C'est plus exaspérant et grotesque que réellement choquant. C'est
chiant, laid, horriblement mal joué et sans intérêt. On se demande ce qui a pris
à l'auteur de nous infliger ce film sinon le plaisir de tenter de faire dans la
provocation. (à moins que ce soit pour la jubilation perverse de voir les
critiques encenser une œuvre qui ne le mérite pas, mais mort tragiquement avant
la sortie, il n'aura pas eu ce plaisir,). Une œuvre doit fasciner et/ou
intéresser or ici, même la dualité fascination/répulsion ne fonctionne pas,
c'est dire comme le film est creux !
Star Wars (la guerre des étoiles)
Georges Lucas, 1977
La bonne réputation du réalisateur (auteur de l'assez interessant THX 1138 en 1971)
et une énorme campagne de publicité firent de ce film (puis de ses suites)
un énorme succès commercial. Remettons nous dans le contexte de l'époque :
Les
producteurs d'Hollywood sont alors accusés par la droite républicaine de ne
promouvoir que des films où le sexe et la violence seraient de plus en plus
présent. Naît alors un projet de film qui serait tout public, sans scènes gore,
sans scènes de sexe, dont le cadre serait le cosmos, mais inspiré des films
d'aventures et de capes et d'épée... L'héroïne féminine devra être ni sexy
ni même glamour, (mais sans être laide pour autant), en fait on recherche
du quelconque de chez quelconque. Ce sera donc
Carrie Fisher et
comme si ça ne suffisait pas, on l'affubla d'une coiffure immonde et de fringues
grotesques.
Ce premier épisode de la guerre des étoiles est un mauvais film, ça a beau se
passer dans l'espace, les scénaristes n'ont jamais ouvert un livre d'astronomie
ou d'astronautique et les invraisemblances et les bêtises ne se comptent plus...
(Ah ces fusées qui font vroum-vroum ou qui explosent en quadriphonie dans le
vide absolu !) Les allusions mystico-religieuses sont pénibles ("Que la
force soit avec toi", le "maître Yoda") Les acteurs jouent comme des patates
(à l'exception d'Harrison Ford)... Et puis ces duels au laser sont d'une
incongruité (pour ne pas dire d'une stupidité) totale. On en prend
néanmoins pour qui veut se laisser prendre, plein la vue et la musique de John
Williams est excellente, alors le public suivit, on pouvait emmener les gosses
et acheter des produits dérivés.
NB : Quand après le film Carrie Fisher apprit qu'elle avait été
engagée pour la banalité de son physique, elle en fut terriblement vexée. Elle
décida de se venger et voulu donner d'elle une autre image, et on la vit arriver
aux réceptions Hollywoodiennes avec des tenues complètements transparentes. Elle
exigea que dans la première suite, l'Empire contre attaque, (1980 Irvin
Kershner, meilleur que le précédent épisode) une image moins nunuche et
moins pudibonde de la princesse Leia fut donnée. Effectivement le tir fut alors
un peu rectifié... Mais le mal était fait, Carrie Fisher traumatisée par ce qui
fut son premier rôle se mit à boire et à prendre des substances. On dit que le
tournage de l'épisode 3 Retour du Jedi, (Richard Marquand 1983) fut pour cette
raison un enfer...
NB 2 : A
remarquer que le titre français est mal choisi, Star Wars ne se traduit pas par
la guerre des étoiles (ce qui en veut pas dire grand chose) mais par Les guerres
de l'étoile (en référence à l'étoile noire pour ceux qui connaissent la série)
La Guerre des étoiles - V l'Empire contre-attaque
Irving Kershner, 1980
L'épisode n°1 de
1977 (devenue depuis le n°4) avait été lancé comme un produit manufacturé
dans les conditions que l'on sait. Le succès populaire ayant été au
rendez-vous, on confia à Kershner cette suite qui de l'avis général est
supérieur au premier. Supérieure mais pas terrible ! Parce que si côté
positif on a la beauté des images de la première partie sur la planètes
des neiges, la musique de John Williams et le jeu d'Harrison Ford, côté
négatif on a tout le reste : une intrigue inintéressante, un Mark Hammil
mauvais, un duel au laser (avec des grands bruits métalliques) ridicule,
une longue et ennuyeuse séquence d'initiation avec le Jedi qui tourne vite
à la nunucherie, la réplique "Je suis ton père" censé donner une dimension
cornélienne au film (tu parles !), les robots et le machin poilu qui
n'ajoutent rien au film et qui ne sont là que pour créer des produits
dérivés, et aussi l'incompétence crasse des scénaristes qui ne savent même
pas ce qu'est une galaxie. La balance est vite faite et elle ne penche pas
du bon côté. Longtemps je me suis demandé quelle était la raison de ces
louanges, je devrais dire de cette ferveur, autour de cette saga. C'est un
internaute qui m'a donné la réponse : "En revoyant l'Empire
contre-attaque, j'ai retrouvé mon enfance et mon premier train
électrique". Disait-il. C'est tout à fait ça : Star Wars est un conte pour
enfant. Vous me direz : beaucoup d'adultes l'ont aussi apprécié. Normal,
on peut être adulte, garder son âme d'enfant et continuer à aimer les
trains électriques, et je ne n'irais jamais le reprocher à personne… sauf
que ça n'a rien à voir avec le Cinéma.
Shining
Stanley Kubrick, 1980
Encore un film dont la réputation est largement surestimée. Bien sûr, il y a des
images splendides, des travellings impressionnants, une utilisation démente de
la géométrie (le labyrinthe, le tapis, les couloirs), bien sûr, les
interprétations de Jack Nicholson et de Shelley Duvall sont exceptionnelles
(à défaut d'être glamour pour cette dernière). Mais à côté de ça nous avons
un scénario peu explicite, des personnages secondaires mal approfondis,
d'interminables séquences de dialogues inintéressantes et paresseusement filmées
et surtout une histoire peu passionnante à la narration dramatique mal maîtrisée
et qui ne démarre véritablement qu'au bout de 90 minutes (sur les 115 que
dure le film !) Quant à la photo finale c'est du grand n'importe quoi ! A
sauver : la dernière demi-heure malgré le happy end fumeux, et cette très
étrange scène de salle de bain dont la partie "jeune" est interprétée par Lia
Beldam (un nom pareil, ça ne s'invente pas). Shinning, l'un des meilleurs
films d'horreur de l'histoire du cinéma ? Certainement pas !
Furyo 0
Nagisa Oshima, 1983
Avec David Bowie. Pourquoi étirer en longueur un film qui a si peu de choses à
nous dire ? Pourquoi incorporer un flash-back aussi long et aussi lourd ?
Pourquoi y a-t-il tant de longueurs et de bavardages inutiles ? Pourquoi David
Bowie joue-t-il aussi mal ? Pourquoi certaines scènes m'ont-elles parues
ridicules ? Pourquoi devais-je faire semblant d'aimer un film qui ne m'a pas
intéressé et qui m'a fait bailler ? Hein, je vous le demande un peu ! Plutôt
revoir le "Pont de la rivière Kwai", c'est mieux fait et bien plus intéressant.
Fight club
David Fincher, 1999
Avec Brad Pitt, Edouard Norton. Au bout de seulement un quart d'heure du
film on peut déjà le juger laid, volontairement dérangeant, phraseur, bordélique
et ennuyeux. On nous tient ensuite un discours assez tordu en nous expliquant
que la société de consommation brimerait la virilité des hommes, et qu'au lieu
de consommer, il faut mieux se mettre des pains. Là ça commence à craindre, mais
le pire restait à venir puisqu'on nous montre comment s'en sortir en
s'organisant en milice fasciste (la référence aux chemises noires de Mussolini
est explicite) Non seulement c'est malsain mais c'est incohérent, Si vraiment
Norton est shizo, comment fait-il pour s'envoyer un pain qui l'envoie valser
huit mètres plus loin ? Quant à la fin c'est franchement n'importe quoi. Un film
dangereux et nauséabond dont je ne sauverais que la présence de la trop belle
Helena Bonham Carter, égarée dans ce film, sinon poubelle. PS : certains
opposent Fight Club à Seven qui lui serait bon, non : à y regarder de près Seven
contenait déjà en germe les absurdités de Fight Club, mais disons que c'était
distillé habilement.
A propos de la nouvelle vague
La nouvelle vague c'est le coup de pied dans la fourmilière, en ce sens qu'elle a été salutaire, le cinéma français s'enlisait dans des mise en scène sans imagination, dans des directions d'acteurs lourdes et dans des dialogues disjonctés du réel. En ce sens la nouvelle vague nous a donné quelques excellents films : Ascenseur pour l'échafaud (1957), Le mépris (1963) Pierrot le fou, (1965) et puis surtout toute l'œuvre de François Truffaut. Mais aussi pas mal de nanars godardiens et une palme pour ce monument d'ennui qu'est L'année dernière à Marienbad, (1961, Alain Resnais)
La nouvelle vague avant de passer derrière la caméra fut d'abord une équipe de critiques réunis autour de la revue "les cahiers du cinéma", admirateurs du cinéma américain, ils permirent au public français de découvrir à sa juste valeur Alfred Hitchcock pour ne nommer que lui, par contre d'autres choix furent plus contestables, (l'admiration exagérée pour John Ford, le culte porté à Howard Hawks ou la descente en flamme de John Huston par exemple)
excellent
Très bon
assez bon
bof...
mauvais
nul