Le MOMOSITE vous présente

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FABLES EN PROSE OU EN VERS
(histoires parfois "longues")

Page mise à jour le 27/11/2013

(20 fables)

  1. ADAM AU PARADIS

    Adam, homme de bon caractère s'ennuyait au paradis. Tout ce temps passé seul, tant d'années durant, ça vous rend un homme nerveux. Il y avait bien Panpan le lapin, mais avez-vous déjà essayer de parler à un lapin ?

    Dieu, de son piédestal doré, maître de l'univers, passait son temps à pourchasser les anges sauvages, ces petits gredins qui pullulaient comme des mouches au Paradis, se souciant peu des états d'âme de l'homme.

    Un jour croisant Adam au détour d'un chemin, il s'arrêta cinq minutes:

    - Salut Adam, comment vas-tu ?
    Aucune réaction d'Adam, qui n'avait pas le cœur à rire.

    - Franchement Adam, tu m'inquiètes, t'es sur que ça va ?
    - Oui, oui... enfin...
    - Enfin quoi? T'es pas heureux ici, avec nous. Et si tu t'ennuies t'as qu'à te faire un ange.
    - Oh, vous savez les anges, ils ont même pas de sexe...
    - Oh ! voyons, Adam !... Remarque c'est pas con... Tu veux dire que c'est rapport au... tu sais, le truc là, que je t'ai mis entre les jambes.
    - J'osais pas le dire mais j'avoue que des fois ça me démange.
    - Ça c'est pas grave, c'est les morpions...
    - Non, je veux dire, à QUOI ÇA SERT ?
    Dieu perplexe s'en retourna dans sa hutte sans donner réponse à sa dernière création. Les jours passèrent et Dieu n'était toujours pas reparu, quand soudain en entendit résonner dans tout le paradis un :
    - Eureka ! Ça y est ! J'ai encore réussi ! C'est moi le plus fort !
    Content de lui, Dieu s'en alla voir Adam.
    -  Adam, mon fils ! Viens ici, faut que je te présente quelqu'un. Voila, c'est Josette, Oh elle n'est pas parfaite mais c'est bien ce que tu voulais ?.
    - Hmmm..., oui, elle est en quoi ?
    - C'est du latex, tu peux toucher, on dirai presque de la peau... J'ai même pensé à mettre des poils aux endroits stratégiques, ça te rappellera Panpan. Et en plus ça pèse presque rien, et puis quand tu ne t'en sers plus tu la dégonfles, ça prend pas de place.
    Adam n'était qu'a moitié content de sa nouvelle acquisition, il manquait quelque chose, une âme peut-être. Quoiqu'il en soit au bout d'une semaine il revit Dieu et lui dit :
    - Non, ça marche pas votre truc, j'ai déjà crevé trois fois, et hier elle a éclaté ça m'en a foutu partout, qui c'est qui va nettoyer tout ça maintenant ?

    Et dieu créa la femme !

  2. COMMENT LE FAIRE ?

    Le faire debout fortifie la colonne,
    sur le ventre améliore la circulation du sang,
    sur le dos est plus agréable,
    tout seul c'est bon, mais égoïste,
    en groupe peut être amusant,
    dans les toilettes c'est très digestif,
    le faire fréquemment développe l'imagination,
    à deux, enrichit la connaissance,
    à genoux, peut faire mal...
    À la fin, sur la table ou sur le bureau,
    avant de manger ou après le souper,
    dans le lit ou le hamac,
    tout nu ou habillé,
    sur le gazon ou sur le tapis,
    avec fond musical ou en silence,
    dans des draps ou sur le canapé :
    le faire, est toujours un acte d'amour et d'enrichissement.
    Peu importe l'âge, la race, les croyances, le sexe,
    ou la position économique...

    ... Lire est un plaisir !
    Il est bon de lire et de laisser aller son imagination.

  3. GINETTE ET L'EQUITATION

    Ginette prend la téméraire décision de pratiquer l'équitation.
    Bien qu'elle n'ait pas eu la moindre expérience préalable, elle monte hardiment et sans hésiter sur le dos du cheval.
    Ce dernier, d'un bond, s'élance au galop.
    Il galope longuement et à vive allure mais Ginette commence à glisser de la selle.
    Terrorisée, elle s'agrippe à la crinière du cheval mais ne semble pas pouvoir s'assurer une prise ferme.
    Elle essaie alors de jeter ses bras autour son cou mais ses efforts restent vains :
    elle continue de glisser inexorablement le long du flan de l'animal.
    Imperturbable, le cheval maintient sa vitesse ignorant apparemment la situation périlleuse de sa cavalière qui peu à peu perd prise.
    Ginette tente alors le tout pour le tout : d'un bond énergique et afin d'éviter une issue fatale, elle saute de sa monture.
    Mais malheureusement, son pied se prend dans l'étrier…
    Elle est maintenant exposée aux martèlements des sabots ; sa tête heurte le sol à plusieurs reprises…
    La scène est dramatique…
    Des spectateurs impuissants et haletants, assistent à la tragédie...
    Elle est sur le point de perdre connaissance…

    Mais fort heureusement, Mamadou le vigile du supermarché intervient à temps en débranchant le cheval !

  4. HISTOIRE D'ELEPHANT

    Michael Cooper, un Australien avait fait il y a une vingtaine d'années, un voyage au Kenya à la fin de ses études.
    Lors d'un safari, alors qu'il s'était éloigné de son groupe au moment d'un arrêt, il se trouva face à face avec un éléphanteau qui semblait blessé à sa patte avant gauche qu'il maintenait levée.
    Cooper réalisait que l'animal pourrait le charger, mais comme il ne semblait pas agressif, il s'en est approché prudemment et il a pu constater qu'en effet, l'éléphanteau avait une énorme écharde plantée à la base de sa patte.
    Très calmement, Cooper a posé un genou à terre et à l'aide de son couteau, a retiré l'écharde de la patte.
    Dès que l'animal a été soigné, il a pu reposer sa patte au sol, il a longuement regardé Cooper, puis il a barri bruyamment et s'en est allé.
    Jamais, Cooper ne s'est senti menacé par l'éléphanteau et il a conservé toute sa vie le souvenir magique de ce moment rare.
    Presque 20 ans plus tard, Cooper s'est rendu avec son fils âgé de 11 ans, à un zoo de la banlieue de Sidney.
    Lorsqu'ils sont passés tous les deux devant l'enclos des éléphants, l'un des Éléphants s'est brusquement mis à taper le sol avec sa patte avant gauche.
    Cooper s'est mis à douter, pouvait-il s'agir du même éléphant que celui qu'il avait soigné 20 ans auparavant ?
    Il s'approcha un peu plus de l'enclos, et l'animal continuait de frapper le sol de plus belle.
    Alors, Cooper enjamba le mur d'enceinte et se dirigea vers l'éléphant.
    Ce dernier le souleva en l'attrapant par la taille avec sa trompe, ensuite il le fracassa contre le mur.
    Ce ne devait pas être le même éléphant...

    Il est con ce Cooper.

  5. LA PARABOLE DE L'HIRONDELLE

    Il était une fois une jolie hirondelle qui voltigeait dans le ciel.
    Tout à coup, la température a chuté et la jolie hirondelle est morte de froid en plein vol.
    Quelques minutes après son écrasement, une vache passa à côté d'elle et lui lâcha une grosse bouse dessus.
    Par miracle, cette grosse bouse bien chaude réchauffa la jolie hirondelle et elle fut ramenée à la vie. Toute heureuse d'être encore vivante, la jolie hirondelle se mit à chanter...
    Un chat, qui passait tout près, entendit ses chants, déterra l'hirondelle de son tas de merde et n'en fit qu'une bouchée.

    Moralités
    1) une personne qui vous chie dessus n'est pas forcément un ennemi.
    2) une personne qui vous sort de la merde n'est pas forcément un ami.
    3) Lorsque vous êtes au chaud et bien heureux, la meilleure chose à faire, c'est de fermer sa gueule !

  6. LA PARABOLE DU TITANIC

    Nous sommes le 14 avril 1912 à 23 h 40, et le Titanic heurte un iceberg. Le capitaine comprend alors que le bateau va couler et prévient l'équipage et les passagers.

    Un certain nombre de passagers se réunissent alors en assemblée générale spontanée, mais ne parviennent pas à se mettre d'accord. Deux tendances se dessinent : la première propose de faire signer une pétition afin de protester contre la conduite irresponsable de l'état major qui a aboutit à la collision, la seconde plus radicale propose de faire prisonnier l'équipage et de prendre les commandes à sa place.


    Moralité : Plouf !

  7. TRADITIONS

    C'était un peu avant la révolution de 1789, le bailli d'une bonne ville bourgeoise voulu faire rénover la façade de l'hôtel de ville (sur le budget municipal, cela va sans dire). Il fit établir trois devis par trois hommes de l'art.
    Loïc, le breton proposa :
    Peinture de 1er choix une couche : 100.000 livres
    Fenêtres et balcons :  100.000 livres
    Main d'œuvre : 100.000 livres 
     
    Pierre le ch'ti proposa :
    Peinture de 1er choix une couche : 200.000 livres
    Fenêtres et balcons : 200.000 livres
    Main d'œuvre : 200.000 livres
     
    Mais c'est Marius de Marseille qui obtint le marché. Pour 900.000 livres !
    Au bailli qui s'étonnait du cout, Marius répondit : :
    - Pour vous 300.000 livres, pour moi 300.000 livres et nous donnerons 300.000 livres au Breton pour qu'il fasse le boulot!
     
    Sur ce la révolution vint, et ne changea rien, la restauration non plus, la révolution de 1848 pas plus. La monarchie de juillet, le second empire ainsi que les 3ème, 4ème et 5ème République perpétuèrent ces bonnes traditions !
     
    Moralité : si l'on vous confie la tâche d'établir un devis pour un édifice public, prenez soin de vous faire établir trois devis (d'ailleurs c'est obligatoire)

  8. LA VIE DE L'HOMME

    Le premier jour, Dieu a créé la vache. Dieu a dit  :
    - Reste au champ avec le fermier toute la journée et souffre sous le soleil, donne des veaux qui te seront retirés pour être bouffé, et donne du lait pour le fermier. je te donne une durée de vie de 60 ans.
    La vache répondit :
    - C'est une drôle de vie que tu m'offres pendant 60. 20 ans me suffiront,  je te rends les 40 autres
    Et Dieu fût d'accord.
    Le deuxième jour, Dieu a créé le chien. Dieu a dit :
    - Reste assis toute la journée sur le seuil de la porte de la maison et aboie sur quiconque entre ou passe devant. Je te donne une durée de vie de 20 ans.
    Le chien répondit
    - C'est trop long pour aboyer. 10 ans me suffiront,  je te rends les 40 autres
    Et Dieu fût d'accord.
    Le troisième jour Dieu a créé le singe. Dieu a dit :
    - Amuse les gens, fait des tours savants, fait les rire. Je te donne une durée de vie de 20 ans.
    Le singe répondit /
    - Faire des singeries pendant 20 ans ? C'est trop chiant ! Le chien t'a rendu 10 ans, non ? Ben je fais pareil, ok ?"
    Encore une fois Dieu fût d'accord.
    Le quatrième jour Dieu a créé l'homme. Dieu a dit :
    - Mange, dors, joue, baise, amuse toi. Glande un rien, (tranquille, quoi !) Je te donne une durée de vie de 20 ans.
    L'homme répondit :
    - Quoi ? Seulement 20 ans ? Que dalle. Écoute, je prends mes 20, les 40 que la vache a rendus, les 10 du chien et les 10 du singe. Ça fait 80, ok ?
    - Ok ! répondit Dieu. (pas chiant le Dieu)
    Et c'est ainsi que pendant les 20 premières années de notre vie nous mangeons, dormons, jouons, baisons, nous amusons et ne faisons rien ; pendant les 40 années suivantes nous travaillons comme un forçat au soleil pour entretenir notre famille ; pendant les 10 années suivantes nous faisons des singeries pour distraire nos petits-enfants ; et pendant les 10 dernières années nous sommes assis devant la maison à aboyer sur tout le monde !

  9. LE BUG DE LA PRINCESSE
     
    Il était une fois, au Moyen-âge, un roi qui vivait dans un grand château.
    Il avait une fille, la princesse, qui était jeune et jolie, et attirait tous les regards des princes de la région. Mais la princesse avait un bug : tout ce qu'elle touchait fondait. Peu importe la matière : fer, acier, bois, plastique, céramique, poterie, etc. se mettait à fondre dès que l'objet était en contact avec sa main !
    De ce fait, les hommes étaient effrayés à l'idée de la toucher. Personne ne voulait l'épouser. Le roi fut désespéré. Que pouvait-il faire pour aider sa fille ?
    Il prit alors conseil auprès des plus célèbres sorciers et magiciens du pays. L'un des sorciers dit au Roi : "Sire, si votre fille touche un seul objet qui ne fond pas, elle sera définitivement guérie!"
    Le Roi reprit espoir. Quelques jours plus tard, il organisa une grande manifestation au château au cours de laquelle n'importe quel homme pouvait soumettre n'importe quel objet au toucher de la princesse... Le chevalier qui arriverait ainsi à guérir la princesse pourrait l'épouser et hériter de l'immense fortune du bon roi... La princesse accepta le défi
     
    Trois jeunes princes s'inscrivirent à la compétition.

    - Le premier prince apporta un objet en titane... Mais hélas, aussitôt que la princesse le toucha, l'objet se mit à fondre... Le prince s'en retourna triste et déçu.
    - Le deuxième prince apporta un énorme diamant, persuadé que le diamant est la substance la plus solide et qu'elle ne fonderait pas. Mais hélas, dès que la princesse posa la main sur le diamant, il se mit également à fondre... Le deuxième prince s'en alla triste et déçu.
    - Le troisième prince approcha. Il dit à la princesse : "glissez votre main dans ma poche, et sentez ce que vous touchez..." La princesse s'exécuta, bien que devenant rouge pivoine... Elle sentit quelque chose de dur. Elle le serra dans sa main ... et la chose ne fondit pas !!!!
     
    Le roi était au comble de la joie ! Hourra !! Sa fille était guérie !! Le prince put marier la princesse et une grande fête eut lieu dans tout le pays pendant 3 jours !
     
    Sans doute voudriez-vous savoir ce qu'il y avait dans le pantalon de ce prince prince ?
    Des M&M's bien sûr : ils fondent dans la bouche, pas dans la main !

  10. LE CHARMANT JEUNE HOMME ET LES TROIS JEUNES FILLES

    Il était une fois un jeune homme (charmant, il faut l'admettre) qui au cours d'une soirée tomba instantanément amoureux de trois jeunes filles.
    Par respect pour ces demoiselles (par peur de ne pas assurer), il mit en place une procédure de sélection. Il confia (fort intelligemment) à chacune d'entre elles, une somme de 2000 euros (1400 $) qu'elles pouvaient employer à loisir durant tout un mois.
    A l'issue de ce mois il fut convenu qu'il choisirait celle, qui à son avis, avait le mieux utilisé cet argent.
    Un mois plus tard il demanda donc aux trois jeunes filles de rendre compte de leurs dépenses (certains réflexes masculins ne peuvent pas être corrigés) :

    - La première (qu'il trouva changée) lui expliqua qu'elle avait consacré la somme à des séances d'esthéticienne, de manucure, pédicure, et à un abonnement en salle de gym... car de son point de vue il était absolument essentiel pour une femme d'être toujours belle pour l'homme qu'elle aimait. Notre jeune homme (rappelons qu'il est charmant) partît troublé et séduit.
    - La deuxième qui lui exposa ses dépenses: des dizaines de caisses de bière, un abonnement à canal satellite et un canapé très confortable. Elle estimait pour sa part qu'une femme devait tout faire pour contribuer au repos et à la détente de l'homme qu'elle aimait (eh, oui, il était vraiment charmant parce qu'il faut pas déconner quand même!). Il la quitta touché et perplexe.
    - La troisième quant à elle lui annonça d'emblée qu'elle n'avait pas dépensé l'argent (Est-il utile à ce niveau de rappeler que ce jeune homme est vraiment très charmant?) mais qu'elle l'avait fait fructifier: les 2000 euros (1400 $) étaient devenus 3000 (2100 $). Elle lui expliqua qu'elle souhaitait construire sa vie avec lui et qu'il était préférable qu'ils aient de l'argent de coté.
    Bien évidemment, la flèche atteint sa cible et notre jeune homme se trouva très embarrassé: les jeunes femmes avaient toutes les trois touché une corde sensible.

    Mentionnons pour conclure que son embarras dura peu, il choisit fort logiquement celle qui avait les plus gros seins.

  11. LE COFFRE

    ...Nuri Bey était un Albanais réfléchi et respecté. Il avait épousé une femme bien plus jeune que lui.
    Un soir qu'il était rentré plus tôt que d'habitude, un fidèle serviteur vint lui dire :
    " Votre épouse, notre maîtresse, se comporte de manière suspecte. Elle est dans sa chambre avec un coffre assez grand pour contenir un homme, qui appartenait à votre grand-mère. Il ne devrait renfermer que quelques broderies anciennes. Je pense qu'il pourrait renfermer autre chose... Elle refuse de me laisser y regarder, moi, votre plus vieux serviteur. "
    Nuri pénétra dans la chambre de sa femme : celle-ci se tenait tristement près du coffre en bois massif.
    - Me montrerez-vous ce qu'il y a dans ce coffre ?
    - Pour la seule raison qu'un domestique me soupçonne, ou parce que vous n'avez pas confiance en moi ?
    - Ne serait-il pas plus simple de l'ouvrir, tout simplement, et d'en finir avec les sous-entendus ?
    - Je ne pense pas que ce soit possible.
    - Est-il fermé à clef ?
    - Il l'est.
    - Où est la clef ? "
    Elle la lui montra.
    - Renvoyez le serviteur, je vous la donnerai.
    Le serviteur fut renvoyé. La femme remit la clef et se retira, visiblement inquiète.
    Nuri Bey réfléchit un long moment. Puis il appela quatre de ses jardiniers.
    Ensemble, à la nuit tombée, ils emportèrent le coffre, sans l'avoir ouvert, dans un recoin du parc, et l'y enterrèrent.
    La chose ne fut jamais évoquée par la suite.
    Moralité : Euh....
    (Extrait de "Contes Derviches" - Idries Shah)

  12. LE CONSEILLER DU ROI

    Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.
    Il appelle son météorologue et lui demande le temps pour les heures suivantes.
    Celui ci le rassure en lui affirmant qu'il pouvait aller tranquillement à la pêche car aucune pluie n'était prévue.
    Et revétu de ses plus beaux atours, le roi s'en fut à la pêche.
    Sur le chemin, il rencontra un paysan monté sur son âne qui en voyant le roi lui dit :
    - Seigneur vaut mieux que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps !
    Bien sûr, le roi continua sa route se disant que ce paysan était bien présomptueux de dire cela alors que météorologue avait affirmé le contraire. "
    C'est laors qu'il se mit à pleuvoir des cordes. Le roi rentra trempé et sa maîtresse se moqua de lui.
    Furieux, le roi congédia son météorogoue, puis convoqua le paysan et lui offrit le poste, mais le paysan refusa :
    - Seigneur, je ne sais pas prévoir le temps, je sais simplement que si les oreilles de mon âne sont baissées alors ça signifie qu'il va pleuvoir "
    Alors le roi embaucha l'âne...

    C'est ainsi que commença la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers d'état.

  13. LE CONTRACTUEL ET LE RETRAITÉ

    Depuis que je suis la retraite, je m'ennuie un peu alors, l'autre jour, je suis allé en ville et suis entré dans un magasin. J'étais là depuis à peine 5 minutes, et lorsque je suis sorti, il y avait un contractuel qui rédigeait une contravention pour mauvais stationnement.
    Je me suis rendu auprès de lui et lui dit :
    Allons, monsieur, pourquoi ne pas donner une chance à un citoyen retraité ?
    Il m'ignora et continua à écrire. Je l'ai traité de Nazi. Il m'a regardé et a commencé écrire une autre contravention, parce que les pneus étaient soi-disant trop usés. Alors, je l'ai traité de tête de cochon. Il finit la deuxième contravention et la plaça sur le pare-brise avec la première. Il commença ensuite en rédiger une troisième sous un quelconque prétexte fallacieux.
    Cela continua pendant environ 20 minutes. Plus je le traitais de tous les noms, du style : saloperie de flic, poulet aux hormones, gestapo, chien policier, bouffeur de ver de terre, bite en plastique, fiente de pigeon, playmobil raté, hémorroïde hypertrophiée etc. plus il rédigeait de contraventions.
    Personnellement, je m'en foutais un peu : J'étais venu au centre commercial en bus. Mais depuis que je suis à la retraite, j'essaie de trouver des trucs fun pour m'amuser. C'est important de se tenir occupé à mon âge
    Moralité aucune

  14. LE MAGASIN DES MARIS ET LE MAGASIN DES FEMMES

    Un magasin qui vend de nouveaux maris vient juste d'ouvrir à New York. C'est un endroit où les femmes peuvent se rendre pour choisir un mari. A l'entrée du magasin, on y découvre une brève description de la manière dont fonctionne le magasin :
    Vous n'avez le droit qu'à une seule visite. Il y a 6 étages. A chaque nouvel étage, les qualités des hommes exposés augmentent au même titre que vous montez d'un étage. Bien entendu, il y a un hic : vous devez choisir un homme sur l'étage ou vous pouvez monter d'un étage, mais en aucun cas, vous ne pouvez redescendre d'un étage sauf pour quitter le magasin.
    Une femme entre donc dans le magasin pour trouver un mari. Au premier étage, il y a un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail.
    Au deuxième étage, il y un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail et aiment les enfants.
    Au troisième étage, il y a un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants et ont particulièrement belle allure.
    La femme se dit "Waow !" Mais elle sent instinctivement qu'elle doit continuer...
    Elle arrive au quatrième étage et le panneau sur la porte dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants, ont particulièrement belle allure et aident aux travaux ménagers.
    - Oh mon Dieu, s'exclame-t-elle. Je peux à peine y croire !
    Malgré tout, elle continue et monte au cinquième étage. Le panneau Dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants, ont particulièrement belle allure, aident aux travaux ménagers et sont très romantiques.
    Elle hésite à rester... Mais monte quand même jusqu'au sixième étage. Le panneau dit : "Vous êtes le 31 456 012eme visiteur de cet étage. Il n'y a pas d'homme à cet étage. Cet étage n'existe que pour vous prouver que les femmes sont impossibles à contenter. Merci de votre passage au Magasin des Maris....

    Un nouveau magasin qui vend des femmes vient d'ouvrir juste en face, dans la même rue.
    Le premier étage propose des femmes qui aiment le sexe.
    Le second étage propose des femmes qui aiment le sexe et font la cuisine.
    Les étages 3 à 6 n'ont jamais été visités...

  15. LE PETIT ANGE

    Un soir de Noël, et il y a bien longtemps de ça, le Père Noël se préparait pour sa tournée annuelle, mais il y avait de nombreux problèmes.
    Quatre de ses petits lutins tombèrent malades, et les stagiaires lutins ne produisaient pas les jouets aussi vite que les titularisés.
    Du coup le Père Noël commençait à sentir les désagréments du retard sur planning.
    De plus, Mère Noël dit à Père Noël que sa mère venait leur rendre visite pour les fêtes ce qui énerva un peu plus le Père Noël...
    Il se rendit ensuite à l'étable et découvrit que deux rennes s'étaient enfuis.
    En plus, quand il commença à remplir sa hotte, celle-ci se cassa et tous les jouets se répandirent sur le sol.
    Résolument très très en colère, le Père Noël décida de se boire une petite goutte de liqueur, en allant la prendre il vit que les lutins avaient déjà tout bu, alors fou de rage, il jeta la bouteille à terre qui éclata en mille morceaux...
    Pour éviter un scandale de Mère Noël, il décida de prendre le balai pour nettoyer le sol, mais celui-ci avait été croqué par les souris affamées.
    Juste à ce moment là, la porte sonne, le Père Noël très en colère va ouvrir, il tombe sur un petit ange qui transporte un arbre de Noël. L'ange lui dit :
    - "Joyeux Noël Père Noël, n'est-ce pas un jour merveilleux aujourd'hui, j'ai un joli sapin pour vous, où voulez-vous que je le mette ? "
    Et c'est ainsi que commença la tradition du petit ange au sommet de l'arbre de Noël...

  16. LE PHILOSOPHE

    Il y a 15 jours, Pierre avait  lu dans la presse que fumer tuait
    Le lendemain Pierre arrêtait de fumer
    Il y a 8 jours, Pierre lisait dans la presse que boire tuait
    Le lendemain Pierre arrêtait de boire
    Il y a 3 jours Pierre lisait dans la presse que manger trop de viande tuait
    Le lendemain Pierre devenait végétarien
    Hier, Pierre lisait dans la presse que trop faire l'amour tuait
    Alors Pierre décida de ne plus lire.

  17. LE PIEGE A SOURIS

    Une souris observait, à travers la fente d'un mur, le fermier et sa femme ouvrir un colis. Quelle est donc la nourriture que ce colis cache ? se demanda la souris. Quel ne fut pas un choc que de découvrir qu'il s'agissait d'un piège à souris !
    Elle se hâta donc à la grange pour proclamer le sévère avertissement :
    - Il y a un piège à souris dans la maison ! Il y a un piège à souris dans la maison !
    Le poulet caqueta, se gratta le dos et, levant le cou, répondit :
    - Madame Souris, je comprends que cela soit un problème pour vous, mais cela n'a aucune conséquence pour moi. Cela ne me dérange pas.
    La souris se tourna donc vers le cochon et lui dit :
    - Il y a un piège à souris dans la maison ! Il y a un piège à souris dans la maison !
    Le cochon se montra sympathique, mais répondit :
    - Je suis très peiné Madame Souris, mais je ne peux rien faire si ce n'est de prier, mais soyez assuré de mes prières.
    La souris se tourna alors vers la vache et lui lança son cri d'alarme :
    - Il y a un piège à souris dans la maison ! Il y a un piège à souris dans la maison !
    Et la vache de répondre :
    - Eh bien, Madame Souris, je suis peinée pour vous, mais cela ne me fait pas un pli sur le ventre !

    C'est ainsi que Madame Souris s'en retourna à la maison, la tête basse et découragé d'avoir à affronter seul le piège à souris du fermier. Dans la nuit qui suivit, un bruit étrange fut entendu dans la maison, un bruit qui ressemblait à celui d'un un piège à souris qui avait saisi sa proie. La femme du fermier se précipita pour voir ce qui avait été attrapé, mais dans l'obscurité, elle ne vit pas que la queue d'un serpent vénéneux avait été happé par le piège à souris. Affolé, le serpent mordit la femme, et le fermier s'empressa de la conduire à l'hôpital. Hélas, elle revint à la maison avec une forte fièvre. Dans les campagnes, on calme la fièvre avec un bouillon de poulet. Le fermier sortit donc sa machette pour ramener le principal ingrédient. Cependant la maladie de la femme du fermier empirait au point que tous les amis et les voisins vinrent la veiller 24 heures sur 24 à son chevet. Pour les nourrir, le fermier dut tuer le cochon. Mais l'état de santé de la femme ne faisait qu'empirer et elle finit par mourir. C'est ainsi que beaucoup de gens vinrent à ses funérailles et le fermier dut vendre la vache à l'abattoir afin de payer les obsèques.
    Madame Souris surveillait tout ce va-et-vient de par la fente du mur, en ressentant une grande tristesse...
    Moralité : Pour chasser les souris, adaptez plutôt un bon gros matou !

  18. LES DERNIERES VOLONTES DE L'AVARE

    Il était une fois un homme très avare qui avait travaillé toute sa vie et épargné son argent. Il aimait l’argent plus que tout et juste avant de mourir il dit a sa femme :
    - Lorsque je mourrai, je veux que tu mette tout mon argent dans le cercueil avec moi, ce sera pour ma vie après la mort.
    Bien à contrecœur, sa femme lui fit le serment de mettre tout son argent dans le cercueil avec lui. Peu de temps après, il mourut. Au cimetière, il était étendu dans son cercueil entouré de quelques amis, membres de sa famille et de son épouse toute de noir vêtue. Comme la cérémonie se terminait et juste avant que le cercueil soit refermé et porté en terre, l’épouse dit :
    - Attendez une minute !
    Elle prit alors une boite qu'elle déposa dans le cercueil avec son époux. Les préposes firent alors descendre le cercueil dans la fosse. Un ami lui dit alors :
    - Écoute bien, j’espère que tu as été assez intelligente pour ne pas mettre tout son argent dans le cercueil avec lui comme il t'avait demandé ?
    - Bien sur, je suis une bonne chrétienne et je ne puis revenir sur la parole faite à un mourant de mettre son argent avec lui dans le cercueil.
    Et elle ajouta :
    - Je lui ai fait un CHEQUE…

    Moralité : AUCUNE

  19. RONK-RONK

    - J'en ai marre ! Dit vertement à sa femme un homme des cavernes. Autrefois, tu me servais un délicieux carpaccio de mammouth mariné à l'aneth. Depuis que "Ronk-Ronk" a eu l'idée stupide de découvrir le feu, tu ne me sers plus que des entrecôtes et des faux-filet à moitié carbonisés !

    Et, oui, cette parabole démontre bien à qui ne le saurait pas que l'invention du feu fut le début de la décadence de l'homme, décadence qui se poursuit aujourd'hui et qui se poursuivra jusqu'à l'anéantissement de l'espèce sauf si dans un réflexe ultime, il choisit de rejeter ce qu'on appelle le progrès technique et qui n'est que poudre aux yeux.

    Depuis la découverte de "Ronk-Ronk, nous avons obligé notre estomac à muter afin de lui faire digérer des résidus carbonés et cancérigènes. Au lieu de se couvrir de pauvres bêtes, les hommes se chauffent, et le feu ne leur suffisant pas, c'est aujourd'hui le gaz, l'électricité, l'atome qu'ils manipulent tels des apprentis sorciers.

    Et quand le feu s'éteignait, ne sachant pas bien le rallumer, que faisaient les hommes des cavernes ?
    Ou bien ils partaient en guerre piquer le feu d'une autre tribu, ou bien ils allaient échanger un peu de feu contre de la nourriture, des bijoux, des femmes...
    Le feu a donc permis d'inventer la guerre
    Le feu a donc permis d'inventer le commerce non équitable (car le commerce ne pouvait plus être équitable)
    Le feu a donc permis l'accumulation de valeurs inutiles (un bijou ne sert à rien et n'est qu'un produit de la société de consommation)
    Le feu a donc permis le commerce des femmes, la traite des blanches et les réseaux mafieux, c'est une honte.
    Moralité : Honte au feu, honte à Ronk-ronk

  20. TEST DE FIDELITE

    Après avoir fréquenté ma fiancé pendant un an, nous avons décidé de nous marier le mois prochain.
    La mère de ma fiancée, ma future belle-mère est géniale (en plus d'être terriblement sexy).
    Elle s'est occupée tout seule de tous les préparatifs : mariage, église, musique, photographe, dîner,  fleurs, etc.
    Hier elle m'a appelé pour me demander de passer chez elle pour revoir la liste des invités et y retirer quelques personnes de ma famille car le total dépassait nos prévisions. Quand je suis arrivé, nous avons revu la liste et  avons finalement obtenu un total de 150 invités.
    C'est là qu'elle me laisse bouche bée et me dit qu'elle me trouve être un homme très attirant, que dans un mois je serai marié et que plus rien ne sera possible après ça, et donc qu'elle souhaiterait que l'on fasse l'amour comme des bêtes.
    C'est alors qu'elle se lève, se dirige sensuellement vers la chambre à coucher et me susurre à l'oreille que je savais très bien où se trouve la porte de sortie, si je décidais de partir.
    Je suis resté debout immobile, excité, gelé, excité, pendant au moins 3 minutes et finalement j'ai décidé que je savais parfaitement quel chemin j'allais prendre.
    Je me suis dirigé en courant vers la porte de sortie, je suis sorti, et dehors je vois appuyé contre le capot de ma voiture son mari souriant. Je crois me rappeler ce qu'il m'a dit, qu'ils voulaient seulement s'assurer que leur chère fille allait bien épouser un homme bien éduqué et honnête, et ils ont pensé que me tester de cette façon en serait la preuve.
    Puis il m'embrasse sans que je puisse dire quoi que ce soit, tellement j'étais perturbé par tant d'émotions, puis il m'a félicité.

    Moralité : Ce test était nul, mes capotes étaient dans la voiture, parce que si elles avaient été dans ma poche...

  21. VENGEANCE FÉMININE

    Le premier jour, elle a emballé ses effets personnels dans des boîtes, des malles et des valises... Le deuxième jour, les déménageurs sont venus pour les emporter... Le troisième jour, elle s'est assise pour la dernière fois dans leur salle à manger, et à la lueur des chandeliers, bercée par une douce musique de fond, elle s'est fait un festin de crevettes, de caviar et de champagne.
    Lorsqu'elle a terminé son repas, elle est allée dans chacune des pièces de la maison et a déposé, dans le creux des tringles à rideaux, quelques crevettes qu'elle n'avait pas mangées. Elle a ensuite bien nettoyé la cuisine, et quitté la maison.
    Lorsque son mari et sa nouvelle petite amie sont revenus s'installer à la maison, ils ont filé le parfait amour durant les premiers jours.
    Puis, lentement, la maison a commencé à sentir mauvais. Ils ont tout essayé : nettoyer, récurer, frotter, cirer, aérer... En vain.
    Ils ont alors fait vérifier les conduits d'aération, afin de s'assurer qu'il ne s'y trouvait pas de cadavres de rongeurs en putréfaction.
    Tous les tapis, moquettes et tissus muraux ont été nettoyés à la vapeur, et des purificateurs d'air installés aux quatre coins de la maison.
    Comme l'odeur persistait, le mari et sa petite amie sont partis quelques jours à l'hôtel, le temps qu'une entreprise d'extermination vaporise des produits anti-bestioles dans toute la maison.
    Lorsqu'ils sont revenus l'odeur était toujours là.
    Ils ont alors décidé de faire remplacer les tapis et moquettes, pour une somme faramineuse. Et l'odeur a persisté.
    Leurs amis ont cessé de venir leur rendre visite, le facteur faisait un détour et oubliait de leur distribuer le courrier, la femme de ménage a donné sa démission...
    Finalement, incapables d'endurer la pestilence, ils ont décidé de déménager dès que la maison serait vendue.
    Un mois plus tard, et bien qu'ils aient réduit leur prix de vente de moitié, ils ne trouvaient toujours pas d'acheteur pour leur maison puante.
    Le mot était passé, et même les agents immobiliers ne répondaient plus à leurs appels.
    En dernier recours, ils ont emprunté une importante somme d'argent pour pouvoir acheter une autre maison.
    L'ex-épouse de l'homme lui a téléphoné, histoire de prendre de ses nouvelles. Il lui a raconté la saga de la maison puante. Elle l'a écouté poliment, puis lui a dit qu'elle s'ennuyait terriblement de cette maison, et qu'elle serait prête à accepter de réduire ses demandes dans leurs négociations de divorce si elle pouvait récupérer la maison.
    Sachant que son ex-épouse ne pouvait s'imaginer à quel point les odeurs de la maison étaient pestilentielles et insupportables, le mari voulut bien lui céder la maison pour le dixième de sa valeur réelle, à la condition qu'elle signe les papiers le jour même. Elle accepta et, dans l'heure, les avocats de l'ex-mari lui envoyèrent les papiers.
    Une semaine plus tard, l'homme et sa nouvelle petite amie affichaient un sourire narquois en regardant les déménageurs emballer toutes leurs affaires et les déménager dans leur nouvelle maison. Tout, absolument tout... Y compris les tringles à rideaux.

    Moralité : Finalement le mari a sans doute eu raison de ne pas continuer à vivre avec quelqu'un à l'esprit aussi machiavélique.