Le MOMOSITE vous présente : |
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Musique classique et pensée unique |
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Page mise à jour le 25/08/2010 |
Un certain nombre d'œuvres musicales sont tellement marquées au fer dans l'histoire de la musique, que toute attitude critique à leur sujet en devient problématique
Un bon exemple est
Dans
Pelléas, la SEULE UTILISATION de la voix, consiste uniquement en un récitatif en continu. Personne ne chante ! La ligne mélodique est absolument absente de la scène, elle est dans la fosse d'orchestre où il se joue une musique pas foncièrement mauvaise, (pas exceptionnelle non plus) mais si c'est une musique de scène il fallait le dire ! Et à ce moment-là, qu'on nous épargne les paroles ! Ce point constitue la seule critique valable de l'œuvre. Mais IL EST FONDAMENTAL ! Car il sous-tend tout le reste.Ainsi si dans l'opéra classique des dialogues absurdes peuvent être sublimés par la beauté de la mise en chant, nous avons ici l'effet contraire…
Tel quel cet "opéra" qui n'est pas un opéra n'a aucun intérêt !. Mais on le joue quand même !
A New York ça ne se passe pas si bien que cela, les spectateurs qui en ont marre n'hésitent pas à sortir bien avant la fin !
A Paris çà ne se fait pas de trop, mais ça se fait !
En province ça ne se fait pas du tout, et le malheureux qui s'aperçoit qu'il est tombé sur le spectacle le plus emmerdant de la saison est obligé de supporter son ennui jusqu'au bout et même d'applaudir à la fin...
En fait la parole est enfermée, personne n'ose dire que c'est nul parce que personne ne dit que c'est nul. Cercle vicieux. Certains mentent en affirmant aimer l'œuvre, d'ailleurs ils ont même le coffret à la maison (recouvert de poussière). D'autres, et c'est encore plus grave, se mentent à eux-mêmes en affirmant aimer l'œuvre, alors de temps en temps ils se la repassent, pas forcement en entier avant de passer à des choses plus ludiques. Et puis il y a ceux qui culpabilisent : "Je devrais aimer cela, mais je n'y arrive pas..."
Mais qu'en pensent les professionnels ?
Les critiques et les historiens : C'est quand même un comble, 100 ans après sa création, ils sont encore obligés de défendre, de promouvoir, d'expliquer l'œuvre ! C'est que quand même il doit se passer quelque chose, ?
Les organisateurs de spectacles lyriques : on le programme de temps en temps, d'abord parce que c'est français et
ça donne un cachet sérieux à l'Opéra, loin des prétendues "vulgarités" de Bizet ou d'Offenbach (qui
sont pourtant...). De toute façon, la salle va se remplir ne serait-ce qu'avec les abonnements !
Les artistes : Langue de bois et double langage dominent l'ambiance générale : On a droit à des déclarations extrémistes :
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