Le MOMOSITE vous présente

 

 Critiques des séries  

Page mise à jour le 22/11/2024

 

Bandidos

Une série mexicaine de Pablo Téba (2024) avec Ester Expósito. C'est clairement n'importe quoi, mais du n'importe quoi savoureux à regarder. Les personnages sont attachant, les méchants sont de verticales caricatures, les situations offrent leurs lot de surprises à condition de faire abstraction de la logique narrative. C'est bien joué et on ressent une belle complicité au niveau des acteurs et puis Ester Expósito, quand même ! Comment ne pas tomber amoureux de ce canon ! Et tant pis si elle change de tenue tous les cinq minutes y compris dans des circonstances farfelues, elle porte si bien ses toilettes sexy. Bref on se régale, on en redemande jusqu'à ce que l'épisode n°6 nous tombe dessus; un épisode à la limite du compréhensible et qui plus est, introduit un élément dramatique complétement incongru. Les auteurs tenteront de se rattraper quelque peu dans le dernier épisode, il fallait bien un twist pour qu'une saison 2 puisse voir le jour !

The Gentlemen

Une série de Guy Ritchie (2024) avec Theo James, Kaya Scodelario, Daniel Ings, Joely Richardson. Le scénario a beau être invraisemblable, on y croit tellement c'est bien fait. Il faut dire que la direction d'acteurs est fabuleuse avec un Theo James absolument magistral (je verrais bien ce gars-là nous jouer James Bond) et une Kaya Scodelario rayonnante de beauté et de talent. Ça cause beaucoup mais sans casser le rythme et tous les épisodes renferment leur lot de surprise. C'est passionnant et addictif, et correctement réalisé (je ferais une exception pour l'épisode 4 particulièrement embrouillée).Quelques scènes fortes (voire cultes) sont inoubliables à l'instar de la danse da la poule. On saura gré aux auteurs de ne pas voir encombré le film de moralisme ou de wokisme et on remarquera une utilisation géniale de la bande son.

Le Problème à trois corps

Une série de David Benioff et D.B. Weiss (2024) avec Eiza Gonzalez. Dans le premier épisode, à par la séquence glaçante de la révolution culturelle au début, on ne comprend pas grand-chose à tout ce bazar. Si l'épisode suivant permet de dévoiler l'enjeu, il n'a rien de passionnant, ça cause beaucoup, ça digresse, et seul la courte séquence des naïades naturistes nous fait sortir de l'ennui. Vraiment pas pressé de regarder la suite !
PS : Quand on pense que ce sont les auteurs de Games of Thrones qui ont pondu ça, j'avoue ma perplexité !)

Fiasco

Une série de Igor Gotesman (2024) avec Pierre Niney, Géraldine Nakache, Pascal Demolon, Leslie Medina, Louise Coldefy, François Civil, Igor Gotesman, Marie-Christine Barrault. Voici une série qui commençait sous les meilleurs hospices, dès le départ on est dans le bain et on se demande qui est le méchant de service ce qui fait que la série devient addictive avec son lot de fausses pistes et de rebondissement. Pierre Nimay nous campe de fort belle façon une sorte de Gaston Lagaffe des plateaux, la direction d'acteurs est impeccable (même si on peu considérer que François Civil en fait un peu de trop) et on appréciera le charme fou de Leslie Medina, Bref tout va comme sur des roulettes pendant 6 excellents épisodes... quand arrive le 7ème qui est tout simplement catastrophique, que ce soit sur la révélation du méchant, (en mode cheveu sur la soupe) de la façon de le confondre (en mode deus ex machina), et de sa conclusion d'une stupidité assez confondante. Oublions ce dernier épisode, et contentons-nous des 6 précédents, ils sont très bons.

PS : je ne peux m'empêcher de citer la critique des tristes sires du site "Ecran Large" qui a une nouvelle fois perdu une occasion de se taire, en nous racontons que la série" peine à aller jusqu'au bout de son concept et de sa critique de la production audiovisuelle française". Où ont-ils allés chercher que la série serait une critique de quoi que ce soit, c'est juste un divertissement sans autre prétentions ! C'est dingue ces gens qui veulent absolument trouver des messages partout !

Le Décaméron

Une série de Kathleen Jordan (2024) avec Douggie McMeekin, Zosia Mamet, Tanya Reynolds, Jessica Plummer, Leila Farzad, Saoirse-Monica Jackson. Comme nombres de séries l'intérêt va crescendo et ce serait grande erreur de renoncer après le premier épisode car la série va nous immerger en plein 14ème siècle et devenir vite addictive Les auteurs ont choisi un ton léger (voir déjanté) non exempt d'humour noir. Les décors et les costumes sont soignés, la musique accompagne bien l'action, mais c'est surtout dans sa direction d'acteur que le film excelle !  Zosia Mame et Tanya Reynolds apportent une dose de fantaise dans leur rôle véritablement jubilatoire. On pourrait parler aussi de la prestation complétement habitée de Douggie McMeekin, et n'oublions pas les étranges beautés (dans des genres différents) de Jessica Plummer et de Leila Farzad. Et puis il faut parler de la performance de la petite actrice irlandaise Saoirse-Monica Jackson qui à 30 ans joue les adolescentes. Je regrette néanmoins que les scènes érotiques soient si pudibondes. Néanmoins cette série est une belle réussite !.

Kleo saison 2

Une série de Hanno Hackfort, Richard Kropf et Bob Konrad (2024) avec Jella Haase, Dimitrij Schaad On craint un peu avec les premiers épisodes de ne pas retrouver le niveau de la saison 1 . En fait ça monte crescendo et l'ambiance revient. Jella Hasse est toujours aussi craquante... et invincible (mais il faut l'accepter sinon la série ne serait pas ce qu'elle est). Signalons aussi la très bonne interprétation de Dimitrij Schaad... quand au scénario on s'en fout, ce n'est jamais qu'un fil rouge permettant de suivre les pérégrination déjantés de nos deux héros.

 

Kaos

Une série de Charlie Covell (2024) avec Jeff Goldblum, Janet McTeer, Leila Farzad, Aurora Perrineau. Je ne pense pas que l'auteur ai voulu nous délivrer un message, mais on ne peut s'empêcher de penser à ce propos de je ne sais plus qui, qui disait "s'il existe un Dieu, il n'a pas à nous imposer quoi que ce soit." La série est donc anticléricale et on ne va pas sen plaindre. Sinon l'idée est géniale (à défaut d'être complétement originale) et voir Zeus en basquet et survêtement passer des coups de téléphone, ça vaut son pesant de cacahuètes. La série commence mollement pour monter rapidement en puissance, malgré quelques bavardages. Plusieurs mythes sont mélangés mais le fil rouge est constitué par la légende d'Orphée et d'Eurydice (dont s'étaient emparés Gluck et Offenbach avec le brio que l'on sait). Tout cela est attachant et décalé malgré une grosse faiblesse au niveau de certains effet spéciaux (Le Minotaure raté). Il faut bien sûr parler de l'interprétation et je dois dire que Jeff Goldblum crève l'écran, cynique, et décalé, on ne l'avait pas vu aussi bon depuis "La Mouche" (David Cronenberg 1986) La distribution féminine constitue un sans faute avec trois blles actrices toutes de générations différentes Janet McTeer (62 ans), Leila Farzad, (42 ans) Aurora Perrineau (29 ans). Une belle réussite malgré ses quelques défauts

Espion à l'ancienne

Une série de Michael Schur (2024) avec Ted Danson, Mary Elizabeth Ellis, Stephanie Beatriz, Lilah Richcreek. Le pitch était prometteur, le résultat est décevant. On a là un exemple parfait d'un Whodunit particulièrement mal construit d'autant que certaines fausses pistes s'apparentent à du grand n'importe quoi. Après un épisode introductif, les quatre suivants ne suscitent jamais l'intérêt. On remplit le temps avec des considérations hors sujet sur les relations familiales, on nous présente un trio de gosses mal élevés et rien n'avance. Mais notre calvaire va encore empirer avec les trois derniers épisodes, car au lieu et place d'une enquête à la Hercule Poirot nous avons droit à de longs propos sur la vieillesse, la maladie, la solitude, l'amitié. Je n'ai rein contre ces sujets mais on n'a pas démarré la série pour ça. Quant à l'interprétation Ted Danson en fait des tonnes et devient passablement agaçant. Et pour ce qui est de la résolution de l'énigme... au secours ! Pour finir deux réflexions marginales : pourquoi les auteurs font-ils changer Charles de veste à chaque plan ? Et pourquoi le décorateur a flanqué au mur des tableaux abstraits d'une laideur absolue ?

Hasta el cielo : La série

Une série de Jorge Guerricaechevarria (2023) avec Asia Ortega, et Patricia Vico.  Déficits d'explications, ellipses malheureuses, trous dans le scénarios… enjeux mal définis, sous intrigues incompréhensibles, C'est un peu tout ça et le fait est qu'on nage en pleine confusion. Ajoutons-y une bande son impossible et une fin en queue de poisson, ça nous en fait des casseroles. Si l'addiction aux épisodes fonctionne néanmoins c'est uniquement en raison de la présence magnétique (ce n'est rien de le dire) de la troublante Asia Ortéga (Patricia Vico en avocate peu claire n'est pas mal non plus)

Faux profil

Une série de Pablo Illanes (2023) avec Carolina Miranda, Manuela González. Cette série colombienne possédé deux magnifiques atouts, ce sont les présences des canons Carolina Miranda et, Manuela González. Mais c'est tout ! La presse à reluire nous a annoncé cette série comme un évènement érotico-sulfureux… en fait d'érotisme à part deux ou trois tétons furtifs sous-exposés, on repassera. Le début de l'histoire était prometteur (les débuts sont toujours prometteurs) et dès_ l'épisode 2 on tombe dans l'erreur classique de nous présenter trop de monde à la fois. Bravo la confusion. La trame scénaristique étant faible, les auteurs ont ajouté une sous-intrique gay mais n'ont rien fait pour la rendre intéressante. Sinon l'intrigue devient de plus en plus incompréhensible, de moins en moins intéressante et se disperse dans tous les sens. L'épisode 9 est, n'ayons pas peur des mots, une insulte aux spectateurs, puisque ce qui est raconté est en complète contradiction avec ce que nous avons vu avant et passons sur la conclusion ou les morts ressuscitent J'ignore si il aura une saison 2, mais si c'est le cas qui va la regarder ?

Lupin saison 3

Une série de George Kay (2023) avec Omar Sy Ludivine Sagnier, Shirine Boutella… La saison commence par une incroyable faute de scenario  Sy menace de voler la Perle noire. La bonne décision aurait été de la déplacer dans un endroit super sécurisé, genre la préfecture de police, ben non les scénaristes n'y pont pas pensé et on a droit au vol du machin mal expliqué et encouragé par une manif de supporters à pancartes particulièrement incongrue. On a plus droit a Pellegrini qui est en taule mais la directrice de casting a trouver aussi mauvais en la personne jouant Fleur Bélanger. avec la même conviction qu’une élève de 12 ans ayant raté toutes ses répétitions. Sinon toute cette saison n'a pas grand intérêt, le manichéisme des premiers épisodes a été corrigé en nous offrant un méchant black et la photographie est loin d'être mauvaise, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie ! Mais je vasi quand même vous faire un aveu, j'ai bien aimé Shirine Boutella

Polar Park

Une série de Gérald Hustache-Mathieu (2023) avec Jean-Paul Rouve. Pourquoi les séries sont-elles généralement bien notées ? Parce que ceux qui ont laissé tomber en cours de route ne notent pas tous ! Sinon aucun des qualificatifs de ceux qui ont aimé ne tient la route. Nous avons une bande son non révisé ce qui fait que certaines répliques sont inaudibles, les dialogues n'ont aucune spontanéité et sont récités, le casting est catastrophique, à part Rouve qui est un bon professionnel, le reste fait pitié, entre le gendarme au charisme d'endive, la commandante de gendarmerie d'un ridicule absolu, ou la prof de français au sourire béat, on est servi. Sinon l'histoire, c'est lent, tiré à la ligne en reprenant le fil des polars américain à grosses ficelles, c'est sans grand intérêt ni passion avec son lot de fausses pistes grosses comme des camions. Sans compter les bêtises de scénario, genre : Quand on croit avoir trouvé le coupable, on ne va pas le voir en lui disant le coupable "c'est un gars comme vous…" surtout quand on est auteur de roman policier. Bref tout cela ne vaut pas un clou et j'ai laissé tomber après le 3ème épisode. (un demi-point pour Soliane Moisset qui éclaire un peu la série.

Vengeances

Une série autrichienne de Barbara Stepansky, Benito Müller et Wolfgang Müller (2023) avec Anna Maria Mühe. Bien sûr les petits malins vont crier que le thème a déjà été traité (La marie était en noir, Kill Bill...) en oubliant que le cinéma n'est que variation. Mais ici quelle claque ! Il fallait un talent fou pour nous rendre tellement addict à cette série que l'on en oublie les défauts (invraisemblances, arcs inutiles et facilités de scénario). Anna Maria Mühe qui nous parait bien quelconque au début de la série se révèle très rapidement une artiste exceptionnelle à ce point quelle en crève l'écran. On a aussi quelques personnages secondaires pas triste à l'instar de Michou Friesz, détestable à souhait Alors évidemment arrivé au 6ème et dernier épisode nous n'avons pas la réponse à toutes les questions. Espérons donc une saison 2 très rapidement. Une série qui sait nous scotcher devant notre écran, ce n'est pas si courant qu'on pourrait le penser !

Un œil indiscret

Une série de Marcela Citterio et Camila Raffanti (2023) Cette série possède un atout énorme, la présence de la très belle Débora Nascimento qui éclaire cette production de sa beauté et de son talent. Le souci c'est qu'à part à il n'y a rien d'autre. On essaie de nous raconter une vague histoire policière a laquelle on ne comprend que dalle, les auteurs usant et abusant de l'éclatement chronologique du récit. Comme disait un collègue, pour comprendre il faudrait prendre des notes. Ce n'est pas mon genre si un auteur ne sait pas raconter correctement, ce n'est pas au spectateur de combler ses carences. Inutile de dire qu'au fil des épisodes on finit par se foutre complément de toute cette salade incapable de tenir ses promesses.

La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre

Une série de Rachel Ramras, Hugh Davidson et Larry Dorf (2022). avec Kristen Bell. Il parait qu'il y en a qui n'on pas compris qu'on était en pleine parodie (pourtant, rien que le titre…) et précisons qu'il n'est nul besoin de connaître ce qui est pastiché pour le comprendre. Mais quand on s'est farci les très médiocres "la fille du train" et "la femme à le fenêtre" si on ne comprend pas le décalage c'est bien triste. Et puis on ne va pas tout citer, mais ne serait que les circonstances grandguignolesque de la mort de sa gosse, ou son obsession de trimbaler son gratin de poulet un peu partout ou encore le type qui ne rend pas compte qu'un clou lui a traversé la main. Et puis ces clichés passé à la moulinette (il suffit de téléphoner au FBI pour avoir plein de renseignements), on fait des kilomètres pour aller voir une frangine inconnue qui vous déballe son album photo… et il y en a plein d'autres. Alors bon ce n'est pas un film comique, mais c'est léger, souriant et surtout absurde. Le dernier épisode réglant son compte à tout le monde, avec un twist improbable, une confrontation délirante, puis une savoureuse parodie des fin guimauves et quand on croit que c'est terminé, ben ça ne l'est pas… du grand art ! Il faut bien sûr parler de Kristen Bell, elle crève l'écran de son charme, de son talent et de sa fantaisie.  Une bonne petite série à déguster !

Kleo

Une série de Hanno Hackfort, Richard Kropf et Bob Konrad (2022) avec Jella Haase. Que demande-t-on à une série ? D'abord d'être addictive, et ici c'est le cas , on est scotché, D'éviter de se prendre au sérieux (et tant pis pour les pourfendeurs d'invraisemblances) et de nous présenter des personnages auxquels on s'attache et on doit dire qu'ici Jella Haase fournit un travail assez extraordinaire, usant de son visage qui passe par toutes les expressions, détermination, colère, malice, et même un certain sadisme et cela pour notre plus grand plaisir. De plus les auteurs n'ont pas profité du contexte géopolitique pour nous faire du bourrage de crâne… tout est dit mais en douceur. Vivement la saison 2 ! 

Undercover saison 3

Une série belgo-néerlandaise de Nico Moolenaar  (2021-2022) avec Tom Waes, Bob Lemmens, Ruth Becquart, Nazmiye Oral, Elise Schaap. On a un peu peur au début de se retrouver très en dessous des deux saisons précédentes, mais le niveau se redresse très vite et on part très haut avec des séquences d'un suspense insoutenable. On déplorera néanmoins quelques petites maladresses et surtout un affrontement final peu convaincant entre les deux vedettes. Côté interprétation rien à dire, la complicité dans l'interprétation entre Tom Waes et Bob Lemmens fonctionne très bien, nos avons deux têtes de turcs (c'est le cas de le dire) abominables mais la vedette de la série est assurément Nazmiye Oral qui nous campe une mama mafieuse forte et complexe (et pleine de charme en plus). Dommage que la série se termine.

Les Papillons noirs

Une série de Olivier Abbou (2022) avec Nicolas Duvauchelle, Niels Arestrup, Alyzée Costes. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi inégal, car enfin après un départ hésitant, la série éclate de milles feus dans les épisodes 2, 3 et 4. Nous avons là un thriller parfait aves sa dose de folie, d'excès, d'érotisme, c'est addictif et ça nous prend aux tripes d'autant que la beauté d' Alyzée Costes nous subjugue et que le talent fou de Niels Arestrup nous conquit. Et puis arrive le cinquième épisode où ce n'est qu'ennui, pleurnicheries, confusions et vacuité, d'autant que l'interprétation calamiteuse de Brigitte Catillon n'arrange rien. Et puis vient le final, certes le twist est astucieux du moins sur le papier car sinon la série a perdu son intérêt. (ou pour parler plus crument, on s'en fout de son twist)

Mercredi

Une série de Tim Burton (2022) avec Jenna Ortega, Emma Myers, Gwendoline Christie, Riki Lindhome, Christina Ricci, Joy Sunday ,Catherine Zeta Jones. Au début c'est un enchantement, le concept, les décors, l'interprétation exceptionnelle de Jenna Ortega (qui à 20 ans joue une ado de 15 ans), la classe de Catherine Zeta Jones, la très bonne distribution féminine, (sauf Joy Sunday constamment dans le surjeu) le ton teinté d'humour noir et puis cette fabuleuse séquence d'introduction. Le niveau se maintien ensuite pendant deux épisodes avant que la série de mettre à ronronner, le charme s'atténue, la tension devient inexistence alors on se met à regarder de plus en plus passivement en notant les plus (Zeta-Jones, Gwendoline Christie, la géante…) ou les moins comme cette scène de bal interminable au son d'une musique abominable. Mais le pire seront les deux derniers épisodes, dans le 7ème on introduit un personnage rigolo qu'on oublie ensuite au profit d'un fatras incompréhensible qui se perpétue dans le 8ème. Une minisérie aurait suffi, là trop c'est trop.! (et je n'ai pas parlé des allusions woke parsemées de ci de là de façon très agaçante)

Belascoarán : Détective privé

Une série mexicaine de Rodrigo Santos (2022) avec Luis Gerardo Méndez, Paulina Gaitán, Irene Azuela, Nailea Norvind, Une série complétement décalée à ne surtout pas prendre au premier degré (ce n'aurait aucun intérêt)
Episode 1 : On a droit à tous les clichés du privé à la Bogart mais détournée à la sauce mexicaine pour notre plus grand plaisir (corruption à tous les étages, police incapable…) . Et puis la présence de la sulfureuse Paulina Gaitán peu avare de ses charmes est un plus non négligeable. Et dans le genre cocasse, on voit un moment une compagnie de prostituées aider le héros à capturer les méchants. Il y a un zeste de "social", tout cela est jouissif et intelligent.
Episode 2 : deux enquêtes qui s'entremêlent, là aussi nous avons un volet social et surtout une féroce charge anticléricale
Episode 3 : On tombe dans le farfelu, mais qu'importe, notre héros doit lutter contre à peu près tout le monde . Pas facile d'être détective privé en restant honnête à Mexixo City…mais heureusement Paulina Gaitán est là.

Il était une fois sur la nationale 1  

Une série polonaise de Grzegorz Jaroszuk et Jakub Piatek (2022) avec Jasmina Polak. C'est complétement déjanté, même si parfois les auteurs ont tendance à confondre déjanté et fouillis (comme dans l'épisode n°3. L'interprétation est très correcte comme dans beaucoup de productions polonaises avec notamment la très talentueuses Jasmina Polak, mais aussi Anna Ilczuk, on ne s'ennuie pa , c'est sympa, ça se regarde sans prise de tête seul, c'est déjà énorme.

The Silent Sea

Une série SF coréenne de Choi Hang-Yong (2021) avec Bae Doo-na, Gong Yoo, Kim Sun-young. Une série anxiogène et originale qui nous plonge en immersion dans une gigantesque base lunaire. C'est très bien interprété notamment par les acteurs principaux, les autres étant insuffisamment décrits. La série s'ouvre par une utilisation intéressante de véritables paysages lunaires en arrière-plan produisant des images d'une beauté à couper le souffle. Mais à partir du second épisode ce sera un huis-clos. Il y a huit épisode, C'est trop, tout cela aurait pu tenir en cinq épisodes maximum, ce qui fait qu'on doit se taper des longueurs à ne plus finir dans les derniers épisodes. Par ailleurs la série ne répond pas à toutes nos interrogations. Ça aurait pu être très bien, mais on a le droit d'éprouver une certaine déception. Telle qu'elle est, malgré ses défauts cette série reste néanmoins intéressante.

Sky Rojo

Une série de Série de Alex Pina et Esther Martínez Lobato  (2021) avec Verónica Sánchez, Yany Prado, Lali Espósito. Voici une série complètement paradoxale, et le fait qu'elle soit écrite à deux mains n'y est pas étranger. Parce que nous avons d'une part une vision ultraféministe et caricaturale du milieu de la prostitution (qui entre parenthèse n'existe pas, l'activité recouvrant une variété de situations et de réalités très différentes) avec son lot d'idées reçues habituels sur les proxénètes, les filles, les pratiques, les clients et cela jusqu'à la caricature. D'un autre côté vu comme un thriller, c'est plutôt très bien foutu; la tension est omniprésente, les rebondissements abondent, les actrices sont excellentes à commencer par Lali Espositio qui a du trop regarder Emilia Clarke dans Games of Thrones à ce point qu'on les croirait interchangeables ! Yani Prado est étonnante et Verónica Sánchez montre toute l'étendue de son talent. Côté masculin, ça va beaucoup moins bien, les trois crétins ressemblent plus à des caricatures qu'à des personnages convenablement écrits. (les quelques tentatives visant à les humaniser tombant dans le ridicule) Alors comment faire la balance ? Se rappeler qu'on est au cinéma, que l'environnement dans lequel évoluent nos trois héroïnes est davantage fictif que documentaire, et surtout s'étonner que cette série se regarde avec autant de plaisir
Saison 2 :
c'est bien connu quand on ne sait plus quoi faire on fait n'importe quoi, dans le 1er épisode, on ressuscite les morts, on l'on nous assène un point de vue ultra féministe et misérabiliste sur la prostitution et on fait durer les scènes six fois trop longtemps. Ça continue de plus belle dans le second épisode avec encore du prêchi-prêcha (l'épisode se permet de cracher de façon répugnante sur Pretty Woman) et des scènes d'action d'un ridicule à peine croyable… Stop ! J'en ai vu assez, je ne noterais pas cette saison et préfère rester sur le souvenir d'un premier opus, certes ambigüe, mais dans lequel l'aspect thriller emportait le morceau...

La casa de papei - Saison 2

Une série de Alex Pina (2021 en cours). Pourquoi allez coller une rustine sur une série qui se suffisait à elle-même ? Sinon pour des raisons bassement commerciales ? Car enfin cette saison 2 (en fait 3 séries dont une non encore publiée) n'est ni plus ni moins qu'une dégradation de ce qui faisait le se, l'intérêt et la réussite de la première saison. Le jeu d'échecs entre le professeur et la police qui faisait l'originalité de la série passe au second plan dans ce qui n'est jamais qu'un faux remake de la saison 1, des personnages forts, révélés en première saison perdent en intensité dramatique notamment Esther Acebo quasi transparente mais aussi Itziar Utiño qui en changeant de camp devient passive.  Alba Flores disparaît de la circulation (c'est la dure loi des séries) mais heureusement Ursula Corbero nous gratifie de sa présence magique. Côté masculin on se serait bien passé de la présence mal écrite de Rodrigo De la Serna. Et puis s'il n'y avait que ça, non on meuble avec des flash-back e des bavardages dont la plupart sont loin d' être passionnant, on y intègre Berlin, sadique et cynique dans la saison 1 et qui ici est gentil comme un agneau. Et puis ce dernier épisode de la série 2, on ne se moquerait pas un peu du monde, non ? Un élément qui n'a été que peu révélé c'est l'opinion publique ! Or une opinion publique ça se manipule, (étonnant que les scénaristes n'y aient pas pensé) non on préfère faire dans la manichéisme à la Robin de bois, dans la bisounours-attitude, quand ce n'est pas dans la démagogie pure et simple (quel est l'intérêt scénaristique de nous raconter que l'une des rebelles est végan ,) Soyons juste cette saison 2 nous offre quelques rares moments intéressants, d'une part la présence de Najwa Nimri en belle méchante, et puis il y a quand même une bonne séquence de tension avec le rôle de l'infame Gandia. Alors nous voilà face à un dilemme : Cette saison 2 ne mérite que 1,5 ou 2/5, si on moyennise les deux saisons ça va nous faire du 3/5 ce qui est profondément injuste eu égard au plaisir que nous a provoqué cette première saison. Alors faisons autrement, comme si cette saison 2 n'existait pas  et conservons cette note de globale de 4/5

Brand New Cherry Flavor

Une série de Nick Antosca et Lenore Zion (2021) avec Rosa Salazar, Catherine Keener, Eric Lange. Un tour de force ! La série est aussi puissante que les meilleures saisons d'Américan Horror Storry, et cela malgré l'absence de stars. Mais cela n'empêche pas le trio vedette de la distribution de crever l'écran, D'abord Rosa Salazar dont les première apparitions dissimulaient un talent époustouflant, Catherine Keener dans un rôle mi cruel, mi déjanté, et Eric Lange qui nous fais un numéro d'acteur remarquable. Mais c'est surtout l'ambiance du film qui emporte le morceau. Il y a dans cette série des choses qu'on a jamais vu au cinéma, la réalisation est habile, le gore est dosé mais quand il est là, il s'impose dans tous les sens du terme. La série est très addictive et cela dès la seconde partie du premier épisode. Tout juste peut-on regretter quelques déficits d'explication. Quoiqu'il en soit nous avons là une très belle série, deux auteurs et trois acteurs à suivre….

Lupin saison 1

Une série de George Kay (2021) avec Omar Sy Ludivine Sagnier, Clotilde Hesme, Nicole Garcia Shirine Boutella… Ça débute très moyen, on ne peut pas dire que le scénario brille par son originalité, mais ça passe, quant au côté antiraciste si l'intention est louable, le résultat est lourd comme une enclume. Ça commence à déconner sévère à partir de l'épisode 2 avec Sy qui prend la place d'un autre prisonnier parce que n'est-ce pas tous les noirs sont interchangables). Certes le cinéma doit faire avec les invraisemblances mais il y a des limites tout de même ! L'épisode 4 est sans doute le pire, on ose nous ressortir le cliché usé jusqu'à la corde du j'y "vais-t-'y, j'y vais-t'y pas, finalement j'y vais", orchestré par une actrice particulièrement mal dirigée. Il est question d'une cassette compromettante, c'est bien connu les méchants laisse trainer des cassettes compromettantes et les journalistes savent où elles sont rangés ! On fait passer la cassette à la télé, mais elle a été amputée avant sa diffusion. Il n'a pas pensé à faire un copie, Sy ? Dans le 5 les méchants retrouvent Sy (comment ?) Mais Sy qui est très malin pique une clé au contrôleur du train qui, miracle est justement celle d'un local ou on peut enfermer le méchant. Comme on le voit ce n'est pas terrible mais il n'y a pas que ça, d'une part le parti pris de casser la chronologie n'est pas pertinente et provoque des ruptures de script (au restaurant chic quand Ludivine apprend à Sy qu'elle est enceinte, où est passé le gosse ?) De plus le casting est vraiment trop inégal. On a vraiment l'impression qu'il y a dans ce casting ses gens qui en veulent et d'autres qui s'en foutent. Omar Sy passe, sans briller mais il passe, Ludivine Sagnier toujours aussi talentueuse éclaire la série, de même que la belle Clotilde Hesme, mais que dire des prestations exécrables des personnages de Pellegrini, de Fabienne ou de Assane jeune !.
PS, on ne comprend qu'après coup la scène du restaurant… mais quelle maladresse !

Lupin saison 2

Une série de George Kay (2021) avec Omar Sy Ludivine Sagnier, Clotilde Hesme, Nicole Garcia Shirine Boutella… Une saison un peu différente de la précédente avec moins d'idées mais où l'action est tirée à la ligne (voir par exemple cette fatigante course poursuite dans les catacombes) Au titre des invraisemblances on remarquera que quand la police vient arrêter quelqu'un chez lui elle déboule avec les sirènes laissant ainsi le suspect s'en aller tranquillou. On a aussi le méchant qui envoie un message sur le portable de Sy alors qu'il n'est pas censé connaitre son numéro ! Mais la plus grande invraisemblance est ailleurs sous-tendant toute la saison. Alors que la police patauge pour retrouver Sy, les sbires de Pellegrini le retrouve sans cesse en deux temps trois mouvements. Idem pour le flic en service qui ne le retrouve… que quand il n'est pas en service. Sinon Hervé Pierre qui tient le rôle de Pellegrini est de plus en plus mauvais voire exécrable.

Post Mortem : Personne ne meurt à Skarnes

Une série norvégienne de Petter Holmsen (2021) avec Kathrine Thorborg Johansen. Ne vous fiez pas au premier épisode que j'ai trouvé pour ma part peu terrible. En fait l'intérêt monte en puissance au fur et à mesure des épisodes pour atteindre son point culminant dans l'épisode 5. Les personnages deviennent attachants et il faut souligner la prestation extraordinaire de Kathrine Thorborg Johansen. On remarquera que le mot "Zombie" n'est jamais prononcé mais c'est pourtant bien d'eux qu'il s'agit. Pas facile d'être zombie !

Clickbait

Une série de Tony Ayres (2021) avec Zoe Kazan. Il n’y a rien de pire que de voir une série magistralement commencée pendant 4 épisodes s'écrouler comme un soufflé à mi-parcours. En effet les quatre premiers épisodes nous tiennent en haleine dans un schéma policier bien cadré, puis arrive le 5ème épisode, où l'on tombe de haut. On nous montre un journaliste arrogant suffisant, débectant, malaisant... pourquoi pas ? mais son personnage nous est présenté sans pratiquement aucun recul. Passons sur les deux épisodes suivant où la baisse de rythme et d'intérêt est flagrante (sans parler de l'invraisemblance des situations) pour arriver à l'épisode final. Et là je ne mâcherais pas mes mots, c'est débile aussi bien du point de vue de ce qui est raconté que de l'intégration dans l'ensemble de la série, on est vraiment dans le lapin sorti du chapeau du magicien, aucun élément ne permettant au spectateur y compris les plus attentifs d'anticiper cette farce grotesque. Et puis il faut aussi parler de ce wokisme qui n'ose pas dire son nom, ça rime à quoi de nous indiquer par deux fois que le flic est un musulman pratiquant ? Ça fait avancer l'enquête ? Nous avons donc là un beau gâchis mais pour terminer sur un note positive, contrairement à beaucoup d'autres, j'ai adoré le personnage joué par Zoe Kazan.

The New Pope

Une série de Paolo Sorrentino (2020) avec John Malkovich, Cécile de France, Ludivine Sagnier, Jude Law. Il y a de quoi être partagé ! Moi qui n'aime pas les films à thèses j'ai été servi. Sorrentino a dû se taper un gros chagrin d'amour pour prendre ainsi le contrepied des surréalistes ou de Bergman en affirmant que l'amour fou (quel que soit l'objet de cet amour, y compris l'amour de Dieu) est dangereux et mène à tous les excès y compris au fanatisme. Remarquez, ça se défend, encore faut-il que ce soit illustré avec brio et sur ce point je reste circonspect. Il y a aussi des réflexions sur le pouvoir, sur l'hypocrisie, sur la communication, qui elles, ne sont pas nouvelles. Bref beaucoup de choses sans que ce soit toujours maîtrisé clairement. Parlons de la forme, il est quand même curieux que très rares sont ceux qui ont souligné l'extrême lenteur et les longueurs du film, si on supporte les logorrhées verbales des premiers épisodes par curiosité, à partir du septième ça devient gavant et carrément ennuyeux, beaucoup de dialogues sont excessivement théâtraux, on ne se coupe la parole, on fait un blanc de 20 secondes avant de répliquer… De nombreuses séquences sont effroyablement longues, même répétitives comme celle où Jude Law essaie de faire un miracle… Alors Sorrentino tente de se rattraper en déballant touts sa grammaire cinématographique, Et vas-y pour le traveling, le mouvement de grue, le panoramique et tutti-quanti. C'est bien mon gars, tu sais filmer, mais encore faut-il que toute cette démonstration serve le propos et n'apparaisse pas comme gratuite. Alors évidement tout n'est pas négatif, loin de là, on peut apprécier le côté iconoclaste, la beauté des scènes de nus, le côté baroque avec des plans étonnants, la musique complètement décalée, et puis il y a les acteurs, John Malkovich est impérial à ce point qu'il arrive à faire passer la pilule grâce à sa diction particulière et son charisme indéniable. Silvio Orlando nous fait une prestation étonnante et puis côté féminin Cécile de France et Ludivine Sagnier savent nous charmer de la plus belle façon dans l'épanouissement de leur quarantaine. Je n'en dirais pas autant de Jude Law, son côté kéké de la plage finissant par m'agacer, mais sur ce point je dois manquer d'objectivité. Quant aux guests-stars sans doute invités à faire du remplissage, il faut bien admettre que si Sharon Stone s'en sort admirablement, Marylin Manson est pitoyable.  En fait cette série souffre d'une ambition démesurée, peut-être qu'en la réduisant au format film, 2 heures au lieu des 8 que dure les 9 épisodes, aurait-on eu quelque chose de moins dilué, de plus incisif ? Même pas sûr !

Ratched

Une série de Evan Romansky et Ryan Murphy (2020) avec Sarah Paulson et Sharon Stone. Par rapport aux attentes on ne peut être que déçu. C'est délayé comme pas possible, Une mini série de 4 épisodes auraient parfaitement suffit. Cela dit ne n'est pas mauvais non plus, la mise en scène est efficace, les décors fantastiques, c'est très lumineux. Le film qui explore un sujet grave se permet des entractes humoristique (le sketch de la pêche est hilarant) Et puis il y a la distribution, Sarah Paulson nous montre une nouvelle fois l'étendue de son talent en jouant un personnage extrêmement complexe, mais n'oubliant pas Cynthia Nixon dans un rôle tout en douleur, ni Judy Davis en madame foldingue. Et puis il y a Sharon Stone. Chez ces messieurs si les jeunes premiers sont transparents, il faut souligner les performances de Jon Jon Briones et de Vincent d'Onofio, sorte d'Orson Welles égaré ici ! Il y avait tous les ingrédients pour faire quelque chose de spectaculaire ! Un film ? Une mini-série, mais pas un pavé de 7 heures.

Dracula

Une série de :Steven Moffat et Mark Gatiss (2020) Murnau, Browning, Fisher, Polanski, Badham et Coppola peuvent dormir tranquille, ce n'est pas cette série qui leur fera de l'ombre, malgré la réussite du second épisode

1er épisode (réalisé par Jonny Campbel) C'est très long, manifestement tiré à la ligne, on est parfois au bord de l'ennui et c'est dommage car il y a une approche originale, quelques bonnes idées : les décors labyrinthiques du château de Dracula, ou le siége et l'attaque du couvent. L'interprétation reste très moyenne à l'exception de la surprenante Dolly Wells qui interprète brillamment une sœur Agathe un peu déjantée (heureusement qu'elle est là !)  3/5

2ème épisode (réalisé par Damon Thomas) Ça s'appelle "vaisseau sanguin". L'action se concentre sur le vaisseau "Déméter" qui amène Dracula en Angleterre et à bord duquel ce dernier se nourrira du sang des passagers et de l'équipage. Les auteurs ont su instaurer un climat très sombre et très réussi (malgré quelques ellipses malheureuses), servi par un Dracula charismatique (Claes Bang) et une très étrange bonne sœur (Dolly Welles) 4/5

3ème épisode(réalisé par Paul McGuigan) Après le très bel épisode n°2, on dégringole de deux étages avec un ratage dans au moins deux domaines, la photographie s'encombrant de filtres hideux et le scénario peu intéressant et qui se traîne, restent les sourires de Dolly Welles et de Lydia West. 1,5/5  Moyenne générale  3/5

Le Jeu de la dame  

Une série en 7 épisodes de Scott Frank et Allan Scott (2020) avec Anya Taylor-Joy. Sur un sujet qui n'est pas évident pour tout le monde, les auteurs de cette série ont su nous réaliser une série qui se regarde comme un thriller avec des moments de véritable tension. Le propos est intéressant, et présenter l'héroïne comme addicte aux médocs et alcoolique permet de complexifier le personnage, tout comme son refus de se faire manipuler. Anya Taylor-Joy qui joue Beth Harmon (du moins dans les épisodes "adultes") est fabuleuse de justesse, de charme et d'expression. La photo, (peut-être un peu trop bistre) est très soignée ainsi que les décors recréant une véritable ambiance d'époque. Enfin signalons l'excellence de la réalisation. (On produit maintenant des séries qui sont techniquement à la hauteur de ce qui sort au cinéma, il est bien loin le temps des Colombo…) Deux ou trois petits défauts quand même, quelques longueurs, quelques clichés, mais qu'importe, ça vole très haut !

Criminal : Royaume-Uni -saison 2

Une série de Jim Field Smith et George Kay (2020). Quatre interrogatoires assez différents. Si le premier n'a pas grand intérêt que ce soit dans son interprétation ou dans son intrigue, les deux suivants sont magistraux, le deuxième épisode ose aborder le problème du viol sans tomber dans la doxa féministe. Tandis que le troisième nous parle des ravages causés par les justiciers anonymes en matière de pédophilie. Le quatrième dans lequel il est question d'un assassin tentant de faire un marché avec la police est superbement scénarisé et réalisé. 4/10 pour le premier 9/10 pour les n° 2 et 3 deux autres. 7 pour le dernier. Ce qui nous fait 7/10.

Undercover saison 2

Une série belgo-néerlandaise de Nico Moolenaar  (2020) avec Tom Waes, Ruth Becquart. Wim Willaert, Sebastien Dewaele, Chris Lomme. Peut-être encore supérieure à la première saison. L'addiction est terrible, on ne lâche pas l'affaire, le scénario est très bien construit multipliant les coups de théâtres (et les coups tordus). Pour ce qui est de l'interprétation, Tom Waes montre un fois encore toute l'étendue de son talent, mais c'est Ruth Becquart qui illumine la série de sa beauté et de son talent. Des deux frères campant les méchants c'est Sebastien Dewaele qui s'en sort le mieux en jouant la tête à claques de service. Autre tête à claques très réussie, Chris Lomme dans le rôle de Tata Bobonne. Quant à la sublime Sanne-Samina Hanssen‎ quel dommage que nous la voyons que durant deux épisodes. Du must !

Reality Z

Une série brésilienne de Claudio Torres (2020) avec Ana Hartmann. Je n'ai pas visionné le fim dont cette série est le remake donc je ne juge que ce que j'ai vu. Et ce que j'ai vu est peut-être un plaisir coupable mais je m'en fous, j'ai adoré. Certes c'est classique et c'est plein de clichés mais c'est réalisé avec brio et intelligence. Et puis ce fond de second degré est jouissif (et tant pis pour les grincheux qui regardent les film de zombies au premier degré, non mais allo, quoi !) C'est très rythmé, il y a en fait deux parties la première dominée par la présence de la belle et talentueuse Ana Hartmann. Le seconde partie est plus sombre, se permettant au milieu de la lutte pour la survie des propos intelligents sur le pouvoir et la dynamique de groupe. Une série qui se dévore avec une belle bande sonore et des belles femmes. On en redemanderait presque. Que demande le peuple ?

Engrenage saison 7

Une série de Frédéric Jardin et Jean-Philippe Amar (2019) On pouvait craindre qu'avec l'effet d'essoufflement constaté dans les saisons 5 et surtout 6, la série continue sa lente et relative dégringolade. Or il n'en est rien et c'est une excellente surprise : tout est parfaitement maîtrisé, l'enquête policière est passionnante et intéressante, même si les ressorts dramatiques de la série ne surprennent plus. Les passages avec Audrey Fleurot sont fabuleux, quant à Philippe Duclos, il part vraiment en beauté. On appréciera quelques passages émouvants comme l'embrassade entre Fleurot et sa cliente en fin de procès ou d'autres un peu "rustine" mais qui ajoute à l'humanité des personnages comme celui où Roban embrasse la belle Isabelle Candelier. On déplorera juste quelques très légers passages un peu embrouillés mais au final nous avons là une très belle saison, bien rythmée, bien carré, bien foutue..

Games of thrones (saison 8)

Une série de David Benioff et D.B. Weiss réalisé par  David Nutter (ep 1, 2 et 4) Miguel Sapochnik (ep 3 et 5) David Benioff et D. B. Weiss (ep 6) et difusé en 2019.. Incohérences, invraisemblances et mépris du spectateur et insulte à l'intelligence sont les qualificatifs qui viennent à l'esprit après la vision de cette plaisanterie. D'une part le récit assume de la pire façon le mauvais lapin sorti de la fin de saison précédente, d'autre  part comme il n'y a pas grand-chose à raconter on tire à la ligne de façon éhontée, ainsi les épisodes 1 et 2 nous montre les préparatifs de la bataille, la 3 nous montre ou du moins essaie de nous montrer la bataille dans une réalisation à la limite de la visibilité, L'épisode 4 nous montre la préparation de la bataille suivante et le 5 la bataille, particulièrement confuse et peu lisible, et parfois absurde (ainsi on entre dans la tour de la Reine super protégée comme dans un moulin, on nous assomme avec un duel d'une débilité incroyable entre le garde la reine et je ne sais plus qui. Quant au 6ème épisode, non seulement il est mal écrit et complètement incohérent mais on s'y ennuie ferme (s'ennuyer dans Games of Thrones, faut le faire quand même !). Et puis ce qui faisait le charme de la série, son incroyable imprévisibilité ne fonctionne plus.. On retiendra de cette mauvaise dernière saison le majestueux ballets des dragons au-dessus des paysages enneigés, ça au moins c'est joli !

American Horror Story (saison 9) 

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2019).Une saison que l'on entame avec scepticisme, ni Sarah Paulson ni Evan Peter au générique, la promesse d'une ambiance "Survival and slasher" à la Vendredi 13, vue et revue tant de fois qui sera délayée pendant 6 heures. Or le miracle de AHS opère et la saison fonctionne parfaitement regorgeant de sous-intrigues, de surprises et de retournements de situations. Quant à la distribution Billie Lourd et Emma Roberts nous font une véritable démonstration et n'oublions pas Angelica Ross. Leslie Grosmann se réservant le rôle de la méchante avec une réelle efficacité. Chez ces messieurs la distribution est plus faible, Cody Fern ne renouvelle pas son exploit d'interprétation de la saison 8, et si John Carrol Lynch est très bon dans un rôle à double facettes, Zach Villa en fait de trop. Quelques imperfections, deux ou trois longueurs, mais sinon c'est excellent !

Black Mirror – saison 5

Une série de Charlie Brooker (2019).

Episode 1 (Striking Vipers) Faut-il comprendre que les jeux vidéo rendent gays ? Un décodeur s'il vous plait ? 2/10

Episode 2 (Smithereens) Un bon départ en mode thriller avant de sombrer dans le n'importe quoi 4/10

Episode 3 (Rachel, Jack et Ashley Too) On termine sur une note farfelue, amusante et rafraichissante 7/10
Considérations générales. La série a été vendu avec l'argument "Cela pourrait exister demain", c'est ce qui est censé faire sa force et il évidemment question de l'emprise du numérique. Le concept n'est pas toujours respecté, soit parce que ce qui est décrit manque de clarté (Tête de métal), soit parce que le délire va trop loin (USS Callister) soit parce que l'anticipation décrite n'en est pas une (Tais-toi et danse). Les réalisations sont très inégales, souvent téléphonés, mais d'une façon générale c'est plutôt bien joué, avec quelques bonnes surprises

Criminal : Espagne

Une série de Jim Field Smith et George Kay (2019) avec Emma Suarez Trois interrogatoires assez différents, j'ai trouvé le premier très intéressant et magnifiquement interprété, le second tombe dans le sordide, quand au troisième j'avoue ma grande perplexité. 7/10 pour le premier, 3/10 pour le deuxième et 5/10 pour le troisième, ce qui fait une moyenne de 5/10 mais j'ajoute un point pour Emma Suarez présente dans les trois segments est qui est très bien.

Criminal : Allemagne

Une série de Jim Field Smith et George Kay (2019) Trois interrogatoires assez différents. L'intérêt du premier est basé presque uniquement sur son twist, on peut le trouver confus et quelque peu artificiel, Le second est assez fort en bousculant les idées reçues en matière de violence conjugale. Le troisième est très réussi avec ce portrait sans concession d'une compagne de tuer sadique interprétée magistralement par Nina Hoss. 5/10 pour le premier , 8 /10 pour les deux autres, ce qui nous fait 7/10

Criminal : France

Une série de Jim Field Smith et George Kay (2019) avec Natalie Baye et Jeremy Renier. Trois interrogatoires assez différents. Le premier nous parle du Bataclan avec une magnifique interprétation de Sarah Giraudeau, le second met en scène une Nathalie Baye talentueuse, le troisième est également réussi abordant le problème de l'homosexualité avec un Jeremy Renier. 8/10 pour les trois épisodes

Criminal : Royaume-Uni (saison 1)

Une série de Jim Field Smith et George Kay (2019). trois interrogatoires assez différents. Je n'ai pas trouvé le premier segment (une sombre histoire familiale) très passionnant. Le second vaut surtout pour l'interprétation magistrale de Hayley Atwell parce que le scénario, bof ! Le troisième commençait bien et le sujet était intéressant (traite de migrants), mais à mi-parcours ça part on ne sait où. 4/10 pour le premier, 8/10 pour le 2ème, et 4/10 pour le troisième ce qui nous fait 5/10

Undercover saison 1

Une série belgo-néerlandaise de Nico Moolenaar  (2019) avec Tom Waes, Anna Drijver, Bob Lemmens, Elise Schaap. Que demande-t-on à une série sinon d'être addictive, et là on peut dire que le but est atteint, on est littéralement scotché d'un épisode à l'autre. Déjà l'histoire est passionnante se refusant à tout manichéisme, elle est également complexe mais jamais embrouillée. Et puis il y a les acteurs : Tom Waes en flic ténébreux est exceptionnel, les deux femmes Anna Drijver, Elise Schaap d'un genre différent nous enchantent de par leur jeu parfait. Quant à , Bob Lemmens, c'est un cas à lui tout seul, jouant un baron de la drogue avec son look de nounours et ses mimiques surprenantes. Une première saison fabuleuse.

Bonding – Saison 1

Une série de Rightor Doyle (2019) avec Zoé Levin. Le milieu de BDSM est fascinant et à donné lieu à quelques excellent films, Maîtresse de Barbet Shroeder restant la référence mais il y a eu ainsi la Venus à la fourrure de Polanski et quelques autres comme Body (avec Madonna).Je pensais retrouver un peu de tout ça ici. J'ai dû déchanter. Je sais bien que le BDSM peut se conjuguer très différemment selon les cas de figure mais là on est en pleine pitrerie, et le jeu tête à claque de l'acteur principal n'arrange rien. On n'accroche pas, on s'ennuie, les gags tombent à l'eau , et pour une production qui parle de jeux érotiques on remarquera que l'on ne voit pas l'ombre d'un téton. Reste le sourire de Zoé Levin et sa tenue en vinyle, c'est bien peu ! Pas trop envie de me taper la saison 2

Santa Clarita Diet saison 3

Une série de Victor Fresco (2018) avec Drew Barrymore, Timothy Olyphant, Liv Hewson, Mary Elizabeth Ellis, Même si l'on reste à un bon niveau cette saison s'avère inférieure aux deux précédents pour plusieurs raisons. D'abord ce petit côté boy scout assez agaçant (culminant dans l'épisode 6) ensuite l'apparition de nouveaux personnages peu attrayants, alors que Natalie Morales a disparu e la circulation. Et puis à quoi servent ces scènes de remplissage comme celles du voleur de guitare ? La saison se termine par la perspective d'une saison 4 au thème peu engageant. Elle ne verra jamais le jour et c'est aussi bien comme ça, N'empêche que revoir des deux premières saisons reste un véritable plaisir !

 

 American Horror Story (saison 8) 

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2018). Une bonne idée de départ, puis soudain la saison nous offre un flash-back dans lequel on retrouve les personnages et les situations des saisons 1 et 3 et dont on se demande l'utilité avant de comprendre qu'il s'agit du nœud de l'histoire. C'est réellement passionnant et très bien fait. Encore une fois Sarh Paulson crève l'écran de sa beauté et de son talent, elle s'est même payée le luxe de réaliser elle-même le très intéressant épisode n°6 qui voit le retour de Jessica Lange et de Connie Britton. Le reste de la distribution est un sans-faute, Jessica Lange évidemment, mais aussi Lily Rabe, Billie Lourd, Emma Roberts qui apporte une note de folie douce, Joan Collins déjantée à souhait, France Conroy bien plus à l'aise que dans la saison 3. Alors bien sûr il faut parler de Kathy Bate que je n'apprécie pas trop, mais ici elle est bien dans son rôle, exécrable sans surjouer. Chez ces messieurs si Evan Peter reste en retrait (mais quel acteur !) la révélation est Cody Fern parfait dans le rôle de l'antéchrist. On notera aussi l'apparition de Stevie Nick en guest-star, ça ne sert à rien mais ça fait toujours plaisir. C'est plein de rebondissements et de surprises, (les séquences en muet, quelle idée géniale) même si on a parfois l'impression d'être baladé. C'est joliment photographié, du bon travail, une bonne saison !

Ash vs Evil dead – Saison 3

Une série de Sam Raimy (2018) avec Bruce Campbell, Dana DeLorenzo, Lucy Lawless. On reste à un très haut niveau dans ce troisième opus. L'ajout d'un quatrième personnage principal qui aurait pu être gênant s'avère une excellente idée tellement Arielle Carver-O'Neill s'implique. Quelques scènes un peu  "déjà vues" mais de bonnes surprises comme ce très méchant bébé, et un zeste d'érotisme. La saison se termine en queue de poisson, faut-il le regretter ? Nous avons peut-être ainsi évité une surenchère, ici la fin est ouverte, après tout pourquoi pas ? Cette série n'a sans doute pas eu le succès quelle méritait, elle n'est ni familiale ni politiquement correcte, comme le dit un moment Kelly, le héros est un pervers, limite raciste mais il est bourré de qualité. Cette série nous aura offert de merveilleuses images, des plans de folies, des actrices féminines sexy, des répliques qui tuent et une bande son géniale. On ne va tout même pas bouder notre plaisir !

Santa Clarita Diet saison 2

Une série de Victor Fresco (2018) avec Drew Barrymore, Timothy Olyphant, Liv Hewson, Natalie Morales, Mary Elizabeth Ellis, Dans la stricte continuité de la première saison mais peut-être un poil supérieur. A l'abatage delirant de Drew Barrymore et Timothy Olyphant s'ajoute le jeu de Liv Hewson qui s'affirme complétement dans cette saison, et puis il y a la présence de Natalie Morales. De plus il est permis d'apprécier la complète décontraction sexuelle des dialogues (uniquement les dialogues) ainsi qu'une critique plutôt bienvenue de la religion. Et puis plus je regarde plus je deviens amoureux de Drew Barrymore…

Games of thrones (saison 7)

Une série de David Benioff et D.B. Weiss réalisé par  Jeremy Podeswa (ep 1 et 7) Mark Mylod (ep 2 et 3), Matt Shakman (ep 4 et 5), Alan Taylor (ep 6) Diffusé en 2017. On sent la fatigue et il y a beaucoup de blabla, mais aussi de forts belles images et une jolie scène d'amour dans le premier épisode entre Missandei et le chef des immaculés. C'est dans le 7ème épisode que ça se barre en sucette : manifestement, les auteurs ne savent plus comment faire évoluer leur personnages et ont la très mauvaise idée d'inventer   une facilité de scénario débile pour alimenter, supposons-nous, la saison suivante.

Engrenage saison 6

Une série de Anne Landois et Simon Jablonka (2017).Il est vraiment dommage que la saison soit parasitée par les événements personnels des protagonistes. Les états d'âmes de Berthaud vis-à-vis de son bébé, je veux bien, mais là ça prend une place considérable, Tintin qui coure après son fils et qui se tape le divorce, est-ce vraiment si intéressant ? Dommage parce que la thématique policière est super intéressante : Quand devient-on ripoux, et quand on franchit la ligne, jusqu'où peut-on aller ? Cet aspect est traité avec intelligence dans cette saison, d'autant que si ajoute un environnement social très réaliste, comment la politique achète la paix dans les banlieue ? Les graves problèmes du procureur Roban sont intéressants et constitue une diversion tragicomique par rapport à la scène principale (Machard et ses petits chiens, en voilà une image qu'on n'oublie pas !) Quant à Joséphine, l'histoire n'a rien de bien originale, mais quelle belle et grande actrice ! En fait cette saison aurait pu être ramassé sur 8 ou 9 épisodes, et cela aurait été parfait.

American Horror Story (saison 7) 

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2017).Ben non, pas de fantastique, ni de surnaturel dans cette saison, mais à la limite cela la rend encore plus effrayante. Le propos est intelligent et pertinent. L'embrigadement et l'endoctrinement sectaire sont montrés dans toute leur horreur avec un cynisme qui fait froid dans le dos, Tout y est, culte du chef, obéissance aveugle, uniformes, exécution des maillons faibles, démagogie outrancière, manipulation… tout y passe. Le tension est permanente, les retournement de situations, les alliances et les mésalliances abondent, on peut juste déplorer quelques longueurs, mais c'est le format série qui veut ça. et puis l'épisode avec Wandy Warhol ne méritait sans doute pas un si long développement. Parlons de l'interprétation, Sarah Paulson est fabuleuse, c'est vraiment une très grande actrice conjuguant beauté et talent. Le méchant de l'histoire est Evan Peters, et il est fabuleux, comme disait tonton Hitchcock, quand le méchant est réussi le film est réussi, et là il y met le paquet, fou, démagogue, manipulateur, assassin, tout pour plaire. Le reste de la distribution féminine est également au top, Alison Pil, Billie Lourd et Adina Porter. Une excellente surprise après le semi-ratage de la saison 6. 9/10.

La casa de Papel

Une série de Alex Pina (2017) Faut-il rappeler qu'une série ne se construit ni se regarde comme un film, l'ancêtre de la série c'est le feuilleton qu'il soit radiophonique, télévisé ou littéraire, et l'un des inconvénients du format est qu'il est parfois compliqué de corriger ce qui a été écrit avant et c'est là qu'intervient tout le talent de l'auteur, après tout, Victor Hugo et Emile Zola pour ne citer qu'eux furent de grands feuilletonistes, n'hésitant pas à faire des digressions, des dialogues à rallonges et des retours sur explications lorsque la page restait trop blanche ou trop difficile. Des invraisemblances on va donc en trouver, comme dans toute œuvre de fiction, on peut faire avec du moment à ce que ça ne tourne pas à l'incohérence. Des comportement illogiques, des coups de théâtre, des suspenses avortés on va en trouver aussi, le procédé n'est pas nouveau et existait déjà chez les dramaturges grecs. Et maintenant parlons de l'œuvre ! Non ce n'est pas un film de casse, c'est un film sur la stratégie des échecs, on prévoit chaque coup de l'adversaire en anticipant la réplique et la contre-attaque et c'est en ceci que le scénario est particulièrement génial d'autant que l'on sait que dans tout plan minutieux viendra s'immiscer le petit grain de sable qui finira par faire tout aller de travers. Certes quelques choix scénaristiques sont malgré tout curieux, par exemple : qu'est-ce que Berlin à a gagner dans cette aventure ? Le montage est particulièrement astucieux, montrant jusqu'où le "professeur" a poussé le sens de l'anticipation. Il faut bien sûr parler de l'interprétation, il faut bien constater qu'elle est étonnante et participe à l'addiction à la série, chez les dames Itziar Utiño nous fait une inspectrice mature tout à fait étonnante, la très belle Esther Acebo une belle otage de charme, Alba Flores ajoute un côté décalé et exotique assez surprenant et la narratrice Ursula Corbero n'est sans doute pas celle qui joue le mieux mais quelle présence ! Chez ces messieurs ils sont deux à mener la danse, Alvaro Morte excellent en "professeur" surdoué, anxieux, limite schizophrène. Quant à Pédro Alfonso, plus sadique tu meurs et n'oublions pas non plus Enrique Arcé dans un rôle très complexe. Dans les détails de son projet le professeur avait délibérément choisit d'empêcher toue relation privilégiée entre les protagonistes. Mais chassez le naturel il revient au galop, l'homme n'est pas un robot et on ne peut lui enlever son côté humain et c'est ce qui fera gripper le plan… Alors ? Une œuvre mineure ? Peut-être, mais des œuvres mineures comme celle-ci je veux bien en reprendre toute les semaines !
PS : le découpage Netflix est un peu bizarre, en fait les il faut considérer que les 13 épisodes de la saison 1 et les 9 de la fausse saison 2 forment en tout la vraie première saison comprenant donc 22 épisodes en deux parties. Cette seconde partie se traine un peu et si on peut en regretter les longueurs et même un certain pathos, il participe à l'un des arcs narratif du film qui n'est jamais qu'une certaine apologie de la non-violence !

Black Mirror – saison 4

Une série de Charlie Brooker (2017).

Episode 1 (USS Callister) Là les auteurs s'en sont donné à cœur joie avec cette espèce de parodie complètement barrée de Star-Trek. Dommage que le délire soit un peu gâché avec la scène larmoyante de la Chupa-Chups  8/10

Episode 2 (Arkange) Réalisé par Judy Foster ! Difficile de faire pire, chiant, primaire, inintéressant 2/10

Episode 3 (Crocodile) Excellent thriller futuriste, sur le thème de l'engrenage criminel. l'un des meilleurs épisodes de la série (on regrettera la pique anti porno gratuite, les auteurs semblent ne pas pouvoir s'en empêcher) 8/10

Episode 4 (Pendez le DJ) Les auteurs nous font cette fois dans le romantisme, mais c'est plutôt réussi d'autant que l'actrice est fort mignonne (Georgina Campbell). Fin un peu nébuleuse 7/10

Episode 5 (Tète de métal) On ne comprend pas très bien la quête de l'héroïne, ni pourquoi ce petit robot est si teigneux mais cet épisode en noir et blanc est un petit bijoux ! 9/10

Episode 6 (Black museum) . poussif, mal écrit et inintéressant 2/10

Santa Clarita Diet saison 1

Une série de Victor Fresco (2017) avec Drew Barrymore, Timothy Olyphant, Mary Elizabeth Ellis. Du décalé de chez décale ou comment concilier vie familiale et situation de zombie. Ça aurait pu donner n'importe quoi, mais ça fonctionne à fond grâce au couple vedette, Drew Barrymore crève l'écran de son charme et de son talent, quant à Timothy Olyphant il est complétement dans son rôle jouant de ses expressions avec une efficacité inouïe. Les personnages secondaires ne déméritent pas loin de là mais j'avoue avoir eu un petit coup de cœur pour Mary Elizabeth Ellis. C'est drôle, surprenant, les passages gores sont bien gérés, rien ne se passe comme prévu, on est scotché, même si on peut regretter certains bavardages un peu longuets. Une série qui rend de bonne humeur… mais qui se termine sur une fausse fin annonçant la saison suivante  

Games of thrones (saison 6)

Une série de David Benioff et D.B. Weiss réalisé par  de Jeremy Podeswa (ep 1 et 2, Daniel Sackheim (ep 3 et 4), Jack Bender (ep 5 e 6), Mark Mylod (ep 7 et 8), Miguel Sapochnik) (ep 9 et 10). Diffusé en 2016. Il y a un critère qui démontre que cette saison démarre très mal, c'est que contrairement à ce qui se passait jusqu'alors, on n'est plus pressé de savoir la suite. L'histoire s'encombre de sous-intrigues, de personnages sortis de nulle part, on fait revivre les morts (une erreur récurrente dans les sagas) Quant à Arya Stark, je ne voudrais pas être méchant mais plus elle grandit moins ça va, et on ne comprend pas grand-chose à son rôle. Ajoutons qu'il faut se farcir Max Von Sidow aussi expressif qu'une sardine et que les six premières épisodes sont réalisés sans génie. Heureusement les quatre derniers épisodes relèvent considérablement le niveau avec la bataille des dragons et la bataille de Winterfell, une fin de saison grandiose. 

American Horror Story (saison 6)

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2016) Une saison complètement bancale. Pendant cinq épisodes nous avons droit à une ambiance flippante, l'utilisation du found-footage est particulièrement bien gérée, Sarah Paulson domine la distribution mais personne ne démérite, même si on peut regretter que la présence de Lady Gaga soit juste anecdotique. Bref c'est très bon et on retrouve un peu l'esprit et l'ambiance de la première saison. Et voilà qu'à partir du 6ème épisode, les créateurs tuent la saison avec une fausse bonne idée, dont les seuls point positifs sont une dénonciation en flamme des fonctionnements des reality-show, l'obsession des réseaux sociaux et la révélation du talent d'Adina Porter. Mais sinon c'est du grand n'importe quoi : Kathy Bates qui se tenait à sa place dans les premiers épisodes cabotine de façon éhontée, on a droit à une overdose d'action sadiques, l'utilisation du found-footage est exploitée jusqu'à l'absurde (des criminels marginaux et tarés qui ont des caméras chez eux ? WTF !), on ne sait plus si les personnages sont réels ou joués, on meurt plusieurs fois de suite, un vrai foutoir ! Et en plus c'est inintéressant et ennuyeux.

4,5/5 pour les 5 premiers épisodes et 1/5 pour les cinq derniers ce qui fait 2,75 qu'on arrondit à 3 parce que j'aime bien Sarah Paulson.

Stranger Things – saison 1

Une série de Matt et Ross Duffer (2016) avec Winona Ryder. C'est pas mal mais pas de quoi crier au miracle non plus ! Le gros point positif c'est que malgré ses défauts la série fonctionne, dans la mesure où on est curieux de savoir la suite. L'autre qualité est l'interprétation des deux vedettes adultes, Winona Ryder actrices talentueuse, qui joue ici parfaitement, et David Harbour, sobre mais efficace. Il faut évidemment parler des gosses où là c'est plus compliqué : deux d'entre eux ne semblent avoir ni parents ni foyer, ils se conduisent souvent comme des adultes, et quand ils font les gamins ça ne va plus du tout. On notera l'ambigüité (volontaire ou non ?) de Finn Wolfhard à ce point que je me demandais si c'était un garçon ou une fille (ce n'est d'ailleurs pas une critique en soi). A part le trio, il y a Millie Bobby Brown qui campe sobrement et brillamment le rôle de "onze". Coté adolescent, on frôle la catastrophe, arriver à supporter le personnage mal joué par Joe Keery est un véritable supplice, et Natalia Dyer ne convainc pas (et on passera sur la scène de cul en soutien-gorge). D'une façon générale, cette série à tendance à se prendre trop au sérieux, là où il aurait fallu faire dans le décalage, dans la dérision et dans l'humour, on nous fait le contraire, le pompon étant atteint dans le dernier épisode avec ses flashbacks mélodramatiques qui n'apportent rien au récit. Les producteurs ont souhaité ne pas tout expliquer dans cette saison 1, on attendra donc pour comprendre le rapport entre la grosse bestiole, les chercheurs chelous et les mondes à l'envers... à moins qu'on ne peasse à autre choses.

Ash vs Evil dead – Saison 2

Une série de Sam Raimy (2016) avec Bruce Campbell, Dana DeLorenzo, Lucy Lawless. On prend les mêmes et on continue. Evidemment on a un peu peur que ce genre de suite tombe dans la redite, et le début de la saison aurait tendance à nous le faire penser, mais les auteurs ont su saupoudrer la narration d'idées originales et surprenantes, même si on ne se départi jamais d'une impression de décousue, mais ce n'est pas grave, la série n'ayant jamais cherché la cohérence. L'interprétation reste exemplaire, avec une Lucy Lawness qui gagne en puissance et en complexité, on ne va pas aller s'en plaindre

Black Mirror – saison 3

Une série de Charlie Brooker (2016).

Episode 1 (Chute libre) Concept intéressant et anxiogène de par sa faisabilité proche. C'est très bien mené avec une actrice au top (Bryce Dallas Howard). Dommage que la fin soit dix fois trop longue, quant à la conclusion on peut la trouver au choix amusante ou stupide, c'est comme on veut ! 7/10

Episode 2 (Playtest) Imaginons qu'au lieu d'un épisode de série ce soit un thriller horrifique, de grandes chances qu'on l'aurait trouvé très mauvais… 3/10

Episode 3 (Tais-toi et danse) Vue comme un thriller, c'est très bien mené et passionnant. C'est au niveau du message que ça coince. L'auteur semble plaider en faveur d'une justice milicienne qui pointerait du doigt le coupable sans l'entendre et en oubliant la complexité des sujets abordés . Pourrir la vie des pédophiles de cette façon est-ce une solution ? D'autant qu'en la matière, on n'est plus dans l'anticipation, la toute nuisance des réseaux dit sociaux a déjà fait son lot de dégâts et de victimes (cf le suicide de David Hamilton) 7/10 , mais surement pas sur le fond

Episode 4 (San Junipero) Déprimant et confus malgré un bon début 3/10

Episode 5 (Tuer san état d'âme) Le seul épisode où l'on aperçoit un téton féminin ! Un récit complètement téléphoné. Il ne s'agit que d'une variation sur la manipulation militaire, jadis on faisait boire les bidasses avant l'assaut, c'était quand même plus simple que les gadgets numériques. 3/10

Episode 6 (Haine virtuelle) Il est encore question des réseaux dit sociaux qui ici décident de la mort de gens détestés pour différentes raisons. Ça fait froid dans le dos. L'actrice est jolie(Kelly Macdonald) 7/10

La trêve

Une série belge de Matthieu Donck (2016). Une chose qui m'a énervé au départ c'est cette manie d'associer sexualités non conformistes et voyoucratie. Heureusement cet aspect des choses disparait vite du scénario. L'intrigue est bonne si toutefois on admet la facilité du concept (on trouve un coupable, c'est pas le bon, on trouve un second coupable, ce n'est pas le bon non plus et ça continue jusqu'au dénouement) et permet une immersion dans un petit village où finalement tout le monde à quelque chose à cacher et pour laquelle les personnages sont parfaitement écrits. L'interprétation est quasiment sans faute (la décontraction de Sophie Maréchal est surprenante) et la réalisation sobre mais efficace. Le concept évoqué atteint ses limites dans les dernières épisodes (puisqu'on finit par comprendre que tous les suspects n'en sont pas, ce qui tue le suspense et vire au ridicule dans l'épisode de conclusion, absurde dans son déroulement et purement gratuit. Des bonnes choses mais une impression mitigé… et puis décidemment ce 10ème épisode ne passe pas.

The Fall - Saison  3

Une série de Allan Cubitt (2016) avec Gillian Anderson, Jamie Dornan. La saison de trop ! Tout est basé sur une seule idée (dont nous ne saurons pas l'aboutissement). Non pas que ce soit mauvais, mais que de digressions, de lenteurs, de blablas et de pleurnicheries. A la limite on ne regarde pas cette troisième saison comme une saison mais comme un bonus boiteux.

Crazyhead

Une série de Howard Overman (2016). Le premier épisode m'a gavé, c'est inconsistant, ça n'apporte rien, c'est creux et en plus il faut se farcir le surjeu abominable de Susie Wokoma. Pas trop envie de regarder la suite.

Games of thrones (saison 5)

Une série de David Benioff et D.B. Weiss réalisé par  Michael Slovis (ep 1 et 2), Mark Mylod (ep 3 et 4), Jeremy Podeswa (ep 5 et 6), Miguel Sapochnik (ep 7 et 8), David Nutter (ep 9 et 10) diffusé en 2015. Et ça continue, des images splendides, des scènes hallucinantes, des acteurs impliqués (voir l'expiation de Lena Headey) Mais ce qui continue aussi, c'est le jeu de massacre défiant toute prévisibilité. A ce rythme-là il ne va plus rester personne !

Le bureau des légendes

Une série d'Eric Rochant (2015) avec Mathieu Kassovitz. Il est parfaitement normal que le ressenti face à un œuvre soit différent suivant les spectateurs, mais quand je vois tant de gens crier au chef d'œuvre, je tombe du placard. Au-delà des critères subjectifs qui font qu'on aime ou que l'on aime pas, il y a des critères objectifs et ici ce sont l'absence de rythme et d'enjeu, un manque de clarté scénaristique, des dialogues pas toujours maîtrisés et une direction d'acteurs pas toujours convaincante. J'ai donc regardé les trois premiers épisodes, attendant qu'il se passe quelque chose qui m'intéresse, ça n'est jamais venu, je ne me suis raccroché à rien,, ni à l'ambiance, ni à l'histoire, ni aux personnages qui ne provoquent aucune empathie, que ce soit Kassovitz, monolithique et jouant un personnage antipathique, ou Darroussin que j'ai trouvé très mal à l'aise. Dépité je me suis dis que ma mauvaise impression tenait peut-être d'une certaine fatigue et j'ai embrayé le lendemain avec les épisodes 4 et 5. Je n'irais pas plus loin, j'ai arrêté après cette scène écœurante où l'on voit Sara Giraudeau qui après s'être fait humilier et passer à tabac par un barbouze, retrouve son bourreau aux Buttes Chaumont, non pas pour lui foutre trois baffes mais pour baiser avec lui ! J'ai décidemment mieux à faire que de regarder la suite, c'est vide, c'est chiant, c'est malsain, c'est moche, ça ne m'apporte rien. A sauver éventuellement le beau sourire de Zineb Kriti et le jeu détonnant de Léa Ducker.

American Horror Story (saison 5)

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2015) De quoi être dubitatif. On est frappé de prime abord par la magnificence des décors et la façon de les filmer, et l'ambiance s'installe tout de suite. Bon augure donc, mais ça va se compliquer, déjà apparaît toute une pléthore de bellâtres qui se ressemblent tellement qu'on a du mal à les distinguer, et puis ça cause, ça cause, bon dieu qu'est-ce que ça peut causer.

Le casting joue un rôle essentiel dans ce genre de série, du côté des satisfactions : il y a déjà Lady Gaga, elle ne nous fait pas un rôle de composition, mais quelle classe, un vrai régal. On ne voit pas assez Sarah Paulson et c'est dommage car elle est excellente même si son maquillage la dessert, mais elle retrouve toute sa beauté dans son second rôle. Quant à Evan Peters, il est comme le bon vin, il s'améliore de saisons en saisons. Et n'oublions pas Mare Winningham qui nous campe une soubrette sur le retour et un peu déjantée (le gag du bidon de lessive est inénarrable). En revanche Kathy Bates est toujours aussi agaçante, quant à l'excellent acteur que peut être Denis O'Here, j'ai rarement vu quelqu'un cabotiner de façon aussi éhonté. Déception relative aussi pour Chloe Sevigny qui n'a pas grand-chose de glamour et pour Angela Basset qui ne retrouve pas son charisme de la saison 3. La prestation de Wes Bentley est très moyenne et les autres mâles sont transparents.

Un truc qui m'a énervé c'est la pudibonderie de la série, quand on filme des scènes de cul pourquoi cacher systématiquement les nudités féminines, on a même droit à des cache-tétons. C'est tout Hollywood ça, une vulgarité extrême au niveau des mots, mais sinon c'est cache-sexe en stock ! Parlons du scénario qui est assez astucieux d'autant que certaines vérités ne nous sont dévoilées qu'au compte-gouttes, et malgré quelques longueurs, cela rend le récit plutôt passionnant même si on a parfois l'impression que ça part dans tous les sens. Pas vraiment de scène choc comme dans les autres saisons, et si les premiers égorgements à coup de griffes nous stupéfient, leur répétition finit par lasser. Quant au dernier épisode j'avoue ma stupéfaction, à part la présence de Sarah Paulsen et le tout dernier plan, c'est nul, inutile et assez idiot. Alors quand on fait le bilan, ça donne quoi ? Le bon l'emporte tout de même sur le moins bon… de justesse.

Ash vs Evil dead – Saison 1

Une série de Sam Raimy (2015) avec Bruce Campbell, Dana DeLorenzo. Ils ont osé pour notre plus grand plaisir. Au diable les séries fantastiques se recouvrant du vernis de la bien-pensance, ou celles qui nous infantilisent, en confondant réalisme et bisounours. Ici on se fout des codes, on ne respecte rien, on fait dans le gore et le mauvais gout revendiqué et si ça n'a ni queue ni tête on essaye pas de nous expliquer qu'en fait il n'en est rien ! Ajoutons à cela une direction d'acteurs sans faute dominée par Bruce Campbell en pleine forme mais la révélation est bien sûr sur la jolie Dana DeLorenzo qui nous fait une prestation remarquable, le casting féminin est d'ailleurs excellent avec Jill Marie Jones, la blackette et Lucy Lawless, la belle mature. N'oublions pas Ray Santiago qui tient très bien son rôle. On ne s'ennuie pas une seconde, on a un peu peur que ça devienne répétitif au début mais au fil des épisodes, la série trouve bien son rythme. C'est jouissif et on en redemande !

Hemlock Grove saison 3

Une série de Brian McGreevy et Lee Shipman (2015) avec Famke Janssen. Après une belle 2ème saison on s'attendait à rester au même niveau ! Que nenni, ça part dans tous les sens. Il y a de gros problèmes de narration, ainsi les magouilles du petit ami de Destiny sont peu compréhensibles (épisodes 2 et 4) Une énorme faute de scénario entache toute la saison puisque Destiny, la super medium qui voit tout ne se sert pas de ses pouvoirs pour découvrir l'assassin de sin fiancé ! (WTF) Quant au personnage de Sheley il devient envahissant et empreint d'une mièvrerie à la limite du supportable. Reste la prestation des acteurs, Famke Jansesn qui semble s'amuser comme une folle,  Bill Skarsgård, Landon Liboiron, Tiio Horn. Heureusement qu'ils sont là !

Izombie (saison 1)

Une Série de Diane Ruggiero-Wright et Rob Thomas (2015) avec Rose McIver. Il y a une seule chose de bien dans cette série, c'est le joli minois de Rose McIver. Parce que le scénario franchement… Imaginez, une zombinette qui bouffe des cerveaux dans un hosto. Du coup elle a des visions provoqué par la personnalité du défunt à qui appartenait le cerveau. Et comme il s'agit toujours d'homicide, elle aide la police à retrouver le vilain méchant. Le côté zombie est donc relégué au second plan pour donner la priorité à l'intrigue policière. Le souci c'est que ces intrigues policières sont sans aucun intérêt. On ajoute a tout cela des sous-intrigues dont une relation amoureuse dont on se fiche pas mal. Bref tout cela m'a profondément ennuyé, je n'ai tenu que trois épisodes, c'est dire…

Games of thrones (saison 4)

Une série de David Benioff et D.B. Weiss réalisé par  D. B. Weiss (ep 1), Alex Graves (ep 2, 3, 8, 10), Michelle MacLaren (ep 4 et 5), Alik Sakharov (ep 6 et 7) et Neil Marshall (ep 9) diffusée en 2014. Un vrai jeu de massacre et ce qui est bien avec ce genre de récit c'est qu'il est impossible de savoir qui va survivre ou pas. Des scènes spectaculaires, des coups de théâtres, des images magnifiques, de belles femmes mais hélas des blablas parfois un peu longuets. A signaler que l'épisode 9 réalisé par Neil Marshall, l'auteur de "The Descent" est presque entièrement consacré à la bataille entre les sauvageons et les défenseurs du mur, du grand spectacle.

American Horror Story (saison 4)

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2014) Cette saison me semble ratée, nous rejouer Freaks sur 8 heures n'était pas une bonne idée de départ d'autant que pour tenir jusqu'au bout on est obligé d'ajouter des bavardages sans fin, des sous-intrigues exotiques et pas mal de mièvrerie.

Alors qu'est-ce qui ne va pas dans les détails ? Déjà la saison est bêtement manichéiste, les monstres sont gentils, les non-monstres sont méchants, un peu pénible comme cliché ! Le seul monstre un peu complexe c'est Sarah Paulsen, mais malgré la beauté et le talent de l'actrice ça a du mal à fonctionner, déjà parce que graphiquement il y a des ratés, et que psychologiquement c'est pas trop clair. Kathy Bates ne parvient pas à s'intégrer correctement dans le récit, à la limite elle fait repoussoir, quant à Frances Conroy, ce n'est pas un rôle qu'elle joue mais une caricature.

Le scénario : on se croirait à Roissy tellement ça part dans tous les sens. Mais s'il n'y avait que ça… On dirait que le scénario a été réécrit à la petite semaine, de bonnes idées étant complètement laissées de côté. Ainsi pour ne citer que le plus flagrant, on ne saura jamais par quel miracle les siamoises échappent aux griffes de l'escroc, la brève tentative d'explication ne tenant pas la route. On pourrait parler aussi du déguisement du clown dont le potentiel est complètement abandonné. Pour les derniers épisodes on a l'impression que les scénaristes veulent tuer tout le monde dans la précipitation, quant à la conclusion… bof

Et maintenant les bonnes choses parce qu'il y en a quand même pas mal : La grosse surprise c'est Evan Peters qui joue de mieux en mieux au fil des saisons, Le rôle joué par Finn Wittrock en sadique déglingué est plutôt bien vu, tout comme celui de Denis O'Hare en escroc pourri. J'ai bien aimé aussi Emma Roberts, qui joue de plus en plus comme Sarah Michele Gellar, malgré que son rôle soit moyennement écrit. Angela Basset est assez amusante mais elle était mieux dans la saison 3. Et on ne va pas oublier Jessica Lange qui encore une fois nous subjugue de son talent. Le ventriloque avec la référence à Chucky n'est pas mal non plus.

Peu de scènes vraiment choc, mais quelques surprises, comme la fausse réunion Tupperware, le flic ripoux qui se fait corrompre en 30 secondes chronos, la fin de l'escroc, et éventuellement la mort d'Emma Roberts

Un saison ratée sans que tout ne soit pas à jeter

Hemlock Grove saison 2 –

Une série de Brian McGreevy et Lee Shipman (2014) avec Famke Janssen. La saison 1 cumulait pas de défauts et force est de constater qu'ils ont quasiment disparu dans cette saison 2. Fini les blablas interminables, l'addiction fonctionne à fond. La distribution est toujours aussi efficace, et s'y ajoute ici la belle et talentueuse Madeline Brewer qui nous fait une prestation impressionnante. Les surprises abondent et rien n'est vraiment prévisible, quant au côté gore on est servi, il y a ce qu'il faut. Une excellente saison dont le seul petit reproche serait le rôle trop appuyé de l'actrice jouant Sheley (interprétée par une autre comédienne que dans la 1ère saison) 9/10

Black Mirror - Episode spécial : Blanc comme neige

Un épisode spécial de la série Black Mirror écrit par Charlie Brooker (2014) La bonne idée c'est celle de pouvoir bloquer une personne dans la vraie vie comme on le fait sur un téléphone, mais après une amusante première partie très réussie avec le conseiller en drague, la suite ne tient pas ses promesses et nous offre une narration aussi ennuyeuse que vide.

Real Humans – saison 2

Une série SF suédoise de Lars Lundström (2014) Lisette Pagler (l'hubot asiatique), Marie Robertson (Béa), Pia Halvorsen (l'avocate), Leif Andrée (Roger), Josephine Alhanko (miss Suede 2006) (Flash/Florentine).Une seconde saison globalement décevante, non seulement elle ne répond pas à certaines questions restées en suspens dans la saison 1, mais plusieurs arcs narratifs ne trouvent aucune conclusion, en gros on ignore comment tout ce petit monde va évoluer. (En fait il devait y avoir une saison 3 qui n'a jamais vu le jour), nous avons donc là une série inachevée qui nous laisse sur notre faim. Le scénario est égrainé d'idée farfelues : Par exemple dans une séquence complètement gratuite, on exige que les robots qui sont par définition infatigables possèdent les mêmes heures et jours de repos que les humains ! WTF. Mais le pire c'est le robot Flash qui non contente de vouloir se marier veut que ça se passe… à l'église… Sinon, ça part dans tous les sens à la fois, on se croirait à Roissy ! Heureusement l'extraordinaire beauté de Josephine Alhanko est là pour nous consoler. Et terminons par une curiosité, le responsable des bruitages ne devait avoir qu'un exemplaire de carillon de porte en stock, résultat : toutes le portes de toutes les maisons sonnent de la même façon !

The Fall - Saison  2

Une série de Allan Cubitt (2014) avec Gillian Anderson, Jamie Dornan, Aisling Franciosi, Archie Panjabi. La première saison était formidable, celle-ci parvient à lui être (légèrement) supérieure. Le parti pris n'est plus le même, il ne s'agit plus de suivre le tueur mais d'entrer dans un chassé-croisé entre Anderson et Dornan, complexifié par le rôle extrêmement trouble de la jeune et talentueuse Aisling Franciosi (revue ensuite dans Games of Thrones) jouant le rôle de Katie Benedetto. Jamie Dornan qui jouait bien dans la première saison se surpasse ici à ce point qu'il nous fout la trouille avec son regard glacé (quel dommage qu'il ait ensuite gâché son talent dans les 50 nuances d'ennui) Gillian Anderson est toujours aussi lumineuse et les seconds rôles sont à la hauteur, on ne peut les citer tous, mais Archie Panjabi, quand même… quel regard ! La saison se termine par une fin d'épisode au suspense d'enfer et superbement maitrisé. Que reprocher ? Quelques longueurs c'est vrai, et puis la scène de l'inondation dans la maison, dans le genre effets spéciaux à la ramasse, c'est assez croquignolet… mais on s'en fiche !

Games of thrones (saison 3)

Une série de David Benioff et D.B. Weiss réalisé par Daniel Minahan (ep 1 et 2), David Benioff et D. B. Weiss (ep 3) Alex Graves (ep 4 et 5) Alik Sakharov (ep 6) Michelle MacLaren (ep 7 et 8) David Nutter (ep 9 et 10) diffusée en 2013. On est toujours très haut même si on peut déplorer quelques blablas dans les premiers épisodes. Moins confuse que la saison précédente on s'y retrouve mieux parmi la foison de personnages. A noter une Emila Clarke de plus merveilleuse. Les deux derniers épisodes sont les meilleurs, le 9ème en raison de sa sauvagerie inattendue et le 10ème en raison de la dernière scène avec Emilia Clarke.

Engrenage saison 5

Une série de Anne Landois et Simon Jablonka (2013). Bon, on sait très bien qu'elle va se le garder son bébé, et toutes ces digressions autour de de cette situation deviennent gavantes d'autant qu'elles contiennent en filigrane un sorte de message anti-IVG qui n'oserait pas dire son nom. Il fallait le dire, mais cela n'empêche pas la saison d'être très intéressante. On est désormais habitué au rythme de la série, fausses pistes, filoches foireuses, guerre des services, mais tout cela est parfaitement maîtrisé. On n'est pas dans Agatha Christie, le coupable est introuvable pour le spectateur, parce que l'intérêt est justement ailleurs, car dans toutes ces vicissitudes et ces fausses certitudes, il y a derrière des êtres humains, dont la vie peut être brisée, alors qu'ils n'ont rien fait, même si en fouillant dans leur vie, tout n'est pas clair… mais qui est complètement clair ? La démonstration y est ici magistrale. On appréciera la scène finale impressionnante. Et si le scénariste ne nous précise pas le sort du coupable, c'est que ce n'était pas le propos.

American Horror Story (saison 3)

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2013) 3,5

Cette saison est mal aimée, je devrais dire moins-aimé. Alors effectivement si on fait dans le comparatif, il est vrai qu'on est pas au même niveau que dans la saison 2 qui était un sommet, et qu'on est dans un ton bien plus foutraque que dans la saison 1.

Cela dit ça reste bon mais avec quelques grosses réserves. Le scénario semble avoir été écrit ou plutôt enrichi, voire modifié au fil des épisodes, cela se sent avec l'évolution du personnage joué par Emma Roberts et surtout à la fin où on a l'impression que le scénariste ne sait plus quoi faire de certains de ses personnages.

A ce sujet il est permis de trouver les deux derniers épisodes bâclés et mal écrits, il y a même un beau trou de scénario puisqu'on ne saura jamais pourquoi Queenie a été recalée.

Parlons de l'interprétation : il suffit de voir jouer en face à face Jessica Lange et Kathy Bates pour constater qu'elles ne sont pas du même niveau. La dualité fascination/répulsion qui fonctionne à fond avec l'actrice exceptionnelle qu'est Jessica Lange ne peut fonctionner avec Bates mais sans doute est-ce volontaire. Le trio de jeunes apprenties sorcières (Emma Roberts, Lily Rabe, Taissa Farmiga) chacune avec sa beauté particulière fonctionne parfaitement, mais la performance de Sarah Paulson qui n'hésite pas à casser son image est véritablement remarquable. Quant à Angela Basset, elle n'est peut-être pas une actrice de haut niveau, mais quelle classe ! Le bémol à mon sens est Frances Conroy qui n'a vraiment rien pour elle.

La saison nous offre quelques scènes qu'on n'est pas près d'oublier, les séances de sadisme raciste de Bates bien sûr mais aussi le repas du crocodile, l'attaque des zombies (tout en référence), l'automutilation de Sarah Paulson ou l'exécution du trust des chasseurs de sorcières. Et puis il y a Stevie Nicks qui à 64 ans n'a rien perdu de son talent

Malgré quelques défauts indéniables la série reste addictive et de bonne tenue.

Hemlock Grove

Une série de Brian McGreevy et Lee Shipman (2013) avec Famke Janssen. Voici une série bien particulière dans laquelle l'excellence cotoie avec le n'importe quoi. La première chose qui frappe c'est la qualité de l'interprétation. Evidemment il y a d'abord celle de Famke Janssen et de son charme particulier, mais il faut noter aussi celles, surprenantes de justesse des deux "ados" Bill Skarsgård et Landon Liboiron, mais il faudrait en citer beaucoup (Dougray Scott; Penelope Mitchell, Tiio Horn, mais aussi Joel de la Fuente (qui nous fait un savant fou atypique, et bien sûr Lili Taylor et son air canaille. L'autre point positif c'est l'univers de la série, les créateurs ont vraiment cherché à faire quelque chose d'original de part le cadre et le comportement des personnages et puis les filles sont belles… Donc tout va bien ? Ben non ! Les sept premiers épisodes ne sont pas très addictifs, ça tourne en rond, ça blablate, ça flashback et pas toujours de façon heureuse, certains arcs narratifs s'ouvrent sans qu'ils aillent jusqu'au bout. Le pire étant atteint au 7ème épisode véritable gloubi-boulga insipide. Puis surprise les épisodes 8 à 12 nous réveillent, avec enfin de la tension et du rythme. Mais quand survient l'épisode 13 tout s'écroule, d'abord avec une facilité de scénario débile (la résurrection de Peter), puis des évènements n'ayant pas grand-chose avec ceux qui ont précédé, en fait nous étions dans la nuit de loup garou et on arrive sans crier gare dans un mélange de Rosemary-baby et de Dracula. Bref l'épisode 13 est la bande annonce de la saison suivante et on reste avec un tas de questions sans réponse. Allez noter ça, vous ! Malgré ses défauts un 5 serait injuste, alors 6/10 ?

Breaking Bad - saison 5  

Une série de Vince Gilligan (2013) avec Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn, Dean Norris, Betsy Brandt. Cette dernière saison est bien, elle est même très bien, la transformation de Walter White déjà amorcé auparavant arrive ici à son point culminant en étant brillamment mise en scène et interprété par Bryan Cranston. Cela dit la saison n'est pas exempte de défauts, on est dans une série et on pardonnera les retours sur explications, l'épisode 4 trop mélo et quelques invraisemblances. Mais on aurait aimé que le rôle d'Anna Gunn soit davantage développé, en revanche on doit supporter une Betsy Brandt qui devient agaçante. C'est d'ailleurs du côté du casting que ça pèche pas mal, Mike et Gus ne sont plus là, et les nouveaux méchants que ce soit Todd ou Oncle Jack ne leur arrivent pas à la cheville. Quant à Laure Fraser, elle est mignonne comme un cœur, elle joue bien, mais la voir interpréter une baronne de la drogue, franchement on y croit pas. Quant à la fin elle est prévisible et décevante. Mais malgré tout la saison reste bonne et addictive 8/10

Black Mirror – saison 2

Une série de Charlie Brooker (2013). Episode 1 (bientôt de retour) Un peu poussif au début puis ça devient intéressant quand la femme se rend compte que l'androïde n'est pas le reflet exact de son mari défunt. Mais pourquoi cette pirouette finale qui ne sert à rien ? 6/10

Episode 2 (La chasse) ça débutait bien, c'était même passionnant avant que le film prenne une tout autre dimension assez peu maîtrisée. 5/10

Episode 3 (le show de Waldo), décidemment les auteurs ont un problème avec le porno trouvant le moyen au détour d'une phrase de nous raconter que si les filles font du porno c'est qu'il ont un problème avec le père. Sinon, mis à part le message poujadiste suranné ("sont tous pourris") c'est très confus avec des arcs narratifs non aboutis et une conclusion brumeuse, 2/10

The Fall - Saison  1

Une série de Allan Cubitt (2013) avec Gillian Anderson, Jamie Dornan. Malgré quelques lenteurs et quelques dégressions, cette série s'avère excellente d'abord sur la façon dont le sujet est traité, On nous présente un personnage de tueur dextrement complexe limite schizophrène interprété avec talent par Jamie Dornan. Face à lui, Gillian Anderson crève l'écran, elle l'illumine, elle rayonne. Les sous intrigues qui en fait se raccrochent plus ou moins à la principale sont très bien gérés avec des seconds rôles plausibles. Le film s'émaille de réflexions intelligentes et assez rares à l'écran pour être souligné (je pense par exemple au "coup d'un soir"

Vikings - saison 1

Une série de Michael Hirst (2013) avec Travis Fimmel, Katheryn Winnick, Jessalyn Gilsig. D'abord un préalable, il s'agit d'une fiction inspirée par l'histoire des Vikings. En aucun cas il s'agit d'une reconstitution historique, même partielle. Ce qui fait que les arguties péremptoires de Wikipédia (et de ses apôtres) sur "l'inexactitude historique" n'ont strictement aucun intérêt. Non si j'ai trouvé la série moyenne (et je suis gentil) c'est pour de toutes autres raisons. La premier épisode donne le ton, ennuyeux et inintéressant, les enjeux sont annoncés de façon balourde et de plus il faut se farcir un gosse tête à claques; L'intérêt remonte un peu ensuite et nous avons droit à deux épisodes de bonnes factures (les 4 et 5). Puis arrive le 6, véritable démonstration de remplissage, pendant trois quarts d'heure nous avons droit à un duel sans tension suivi des obsèques du perdant. Là où Richard Fleischer avait su nous émouvoir avec les obsèques de Kirk Douglas dans sa version des Viking en 1958, ici on s'emmerde ! Logiquement cet épisode aurait dû clôturer la saison. Eh bien non on nous rajoute trois épisodes hors intrique qui ne servent à rien et dont je me demande encore l'intérêt. Donc côté scénario c'est pas la joie, voyons le reste, il y a de la mise en scène, de beaux décors (et des oies qui se baladent en groupe à chaque plan extérieur). Ensuite les acteurs, je suis désolé mais qui a fait croire à Travis Fimmel qu'il savait jouer ? Il doit posséder son actif un total de deux expressions du visage, c'est peu ! La distribution féminine est en revanche une bonne surprise, Katheryn Winnick et Jessalyn Gilsig sont de très belles femmes, bien photographiées et pleine de charme. Bilan plus que mitigé et vous aurez deviné que devant un tel constat, je ne suis vraiment pas pressé de découvrir les saisons suivantes

Games of thrones (saison 2)

Une série de David Benioff et D.B. Weiss réalisé par Alan Taylor (ep 1, 2 , 8 et 10) Alik Sakharov (ep 3) David Petrarca (ep, 4, 5), David Nutter (ep 6,7), Neil Marshal (ep 9) diffusée en 2012. On reste toujours à un très haut niveau avec une interprétation remarquable, des décors fabuleux et un zeste d'érotisme, mais il y a vraiment un tas de monde et la confusion n'est jamais très loin (D'ailleurs Lena Headey dira deux fois dans un grand moment d'autodérision qu'il "y a décidément beaucoup de rois") La seconde critique que l'on peut faire est une certaine propension au bavardage, et on note aussi une photo parfois exagérément sombre. Sinon ça reste très inventif, très passionnant, à souligner le fabuleux épisode 9 réalisé par Neil Marshall, l'auteur de 'The descent". Et on est pressé de voir la saison suivante.

Engrenage saison 4

Une série de Anne Landois et Eric de Barahir (2012).  On reste au nouveau de la précédente, Plus de soucis a se faire pour l'interprétation des premiers rôles, et certains personnages secondaires ont assez croquignolet comme le médecin légiste ou le procureur Machard. A remarquer l'apparition assez hilarante du personnage de Jorkal. La trame principale est originale est plutôt bien brossé, avec une description de l'ultragauche qui quoiqu'en dise certains s'avère assez réaliste, gentils rêveurs noyautés par des fanatiques sans scrupules (on pense à Action Directe ou la bande à Baader) On y parle aussi des dérives maffieuses de l'opposition kurde. Quant au combat à la David contre Goliath du juge Roban, il offre aussi son lot de surprise. A ce propos j'aime bien le rôle de sa greffière, très discrète, mais dévorant le juge des yeux alors que lui n'en a pas conscience. Il y a malgré tout un élément qui me chagrine, c'est la construction dramatique du scénario hors enquête bâti sur le schéma : un personnage se fout dans la merde, un autre l'en sort, puis ensuite un autre personnage se fout lui aussi dans la merde, un autre l'en sort et ça continue, on fait avec parce que tout est dans la façon de faire, mais le procédé trouve vite ses limites et il ne faudrait pas que ça devienne systématique.

American Horror Story (saison 2)

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2012) Un monument ! Des films d'horreur et d'épouvante, j'en ai vu des centaines, et j'en ai vu d'excellents, mais là je suis sur le cul, ça dépasse tout ce qu'on a pu voir, il y a certes quelques légers petits défauts mais comme la perfection n'existe pas, c'est bien d'un chef d'œuvre dont il faut parler.

L'intrigue est complexe, voire tortueuse, mais remarquablement écrite, et surtout cohérente, il n'y a aucune dispersion scénaristique mais des éléments annexes s'intégrant parfaitement à la trame principale. nous avons droit à notre son lot de surprises, de retournements de situations, de suspense et bien sûr d'angoisse. Les personnages sont complexes. Les deux méchants du film Zachary Quinto et James Cromwell sont parfaitement écrits et interprétés, les concepteurs de la série se sont sans doute souvenus de l'aphorisme d'Alfred Hitchcock qui disait que lorsque le méchant était réussi le film l'était aussi.

Comme dans l'épisode 1, la direction d'acteurs constitue un véritable sans faute, mais c'est encore du côté de ces dames que l'excellence se manifeste : Jessica Lange dans un rôle difficile et muti-facettes nous livre une véritable prouesse montrant une nouvelle fois l'étendue de son immense talent. La révélation c'est la très belle Sarah Paulson qui crève littéralement l'écran, et on n'oubliera pas Lily Rabe en diablesse de charme.

Certaines scènes resterons dans la mémoire, comme la fin de Chloé Sévigné ou dans un autre genre la boum fantasmée dans le réfectoire de l'asile.

Le cinéphile ne manquera pas de remarquer les multiples références qui jalonnent le film (Vol au-dessus d'un nid de coucou, Le retour des morts vivants, L'exorciste…)

Sans doute les épisodes 12 et 13 auraient-ils pu être fusionnés, la sucrerie n'était pas loin, mais elle a été évitée, quant à la fin… elle est à l'image de la saison, elle nous assoie !

Real Humans – saison 1

Une série SF suédoise de Lars Lundström (2012) :avec Lisette Pagler (l'hubot asiatique), Marie Robertson (Béa), Pia Halvorsen (l'avocate), Eva rose (Niska), Leif Andrée (Roger), Josephine Alhanko (miss Suede 2006) (Flash). Après les deux premiers épisodes dans lesquels on nous présente trop de personnages et d'arc narratifs à la fois, l'intrigue se met doucement en place. On comprend que c'est une fable et que derrière le masque de l'anticipation se cache une critique du racisme et des discriminions. Les auteurs tente bien que mal d'éviter de tomber dans le schématisme et le lourdingue et nous rendent une série interessante, cependant il est permis de s'interroger sur certains choix narratifs. Ça veut dire quoi, avoir une domestique à la maison et la dispenser de tus travaux ménagers ? WTF. Pire ce 6ème épisode où nous voyons un robot se convertir au christianisme (heureusement cet arc narratif débile ne sera pas repris) Le fil narratif n'est pas toujours très clair, encombré de flash-back répétitifs, et puis nous n'avons pas les réponses à toutes les questions, pourquoi à la fin Béa tue-t-elle Niska ? Il nous faut parler du jeu d'acteurs qui constitue un véritable sans faute. Une bonne série malgré ses défauts

Games of thrones (saison 1)

Une série de David Benioff et D.B. Weiss réalisé par Timothy Van Patten (ep 1 et 2) Brian Kirk (ep 3, 4, 5), Daniel Minahan (ep 6,7,8) Alan Taylor (ep 9, 10) diffusé en 2011. Regarder Games of thrones est une expérience unique ! Commencé le matin, juste pour voir à quoi ça ressemblait, j'ai passé ma journée à regarder la série, c'est magique, on est complètement scotché, c'est une drogue, on veut la suite. La réalisation est collective, sans génie mais plus que correcte. L'une des idées fortes de la série est de jouer avec le faux échiquier politique comme dans la vraie vie, on ne sait jamais qui va tomber, qui va le faire tomber… ce qui fait que le suspense reste omniprésent. La direction d'acteurs est très bonne : notons une très belle méchante (Lena Headey), une reine blonde (Emilia Clarke) complètement allumée mais badass, un roitelet tête à claques et pas mal d'autre personnages haut en couleur dont le nain Peter Dinklage qui nous livre une prestation exceptionnelle, ainsi que quelques créatures de rêves qui quoiqu'en dise les pisse vinaigre participent joliment à l'ambiance. Jolie musique, générique de folie… Le seul défaut intrinsèque au format est une propension au bavardage, mais on pardonne aisément.

Borgia saison 1

Une série de Tom Fontana (2011) Certains se sont amusés à relever les anachronismes, c'est vrai que certains font sourire comme la carte de l'Europe où l'on figure la France de 1492 avec la Corse, le Comté de Nice et la Savoie… Mais est-ce si important ? D'autres chipotent sur l'historicité, quelle affaire ! Disons que c'est une série inspirée par l'histoire des Borgia et point barre. L'important n'est pas là. Il se trouve que connaissant ce chapitre de l'histoire des papes, je suis sans doute mal placé pour juger cette série, puisqu'elle ne me surprendrait que peu. Oliver Hirschbiegel l'un des principaux réalisateur de la série a réalisa "La chute", comme film sans surprise, et sans personnages positifs ça se pose là, et pourtant c'était très réussi. Alors qu'est-ce qui ne fonctionne pas dans Borgia ? Tout simplement la construction narrative : Une heure pour nous raconter un conclave et ses magouilles alors qu'on sait très bien comment ça va se terminer, moi j'appelle ça de la faiblesse narrative, et ne parlons pas des parlotes, et de la confusion, devant tant de protagonistes, il est nécessaire de prendre son temps pour les présenter, là il y en a trop et on s'y perd avec toutes ces familles tellement interchangeables qu'on se croirait au mercato. Si on y ajoute un montage catastrophique, des scènes de rues peu convaincantes, un casting masculin déficient (à l'exception de John Doman) et des séquences gores à dégueuler, et surtout, comble pour une série, on n'a à aucun moment envie de savoir la suite car les auteurs n'ont pas su rendre l'histoire intéressante.. On retiendra quand même la beauté de la distribution féminine et le comique involontaire de l'acteur jouant le rôle du maître de cérémonie.

American Horror Story (saison 1)

Une série de Ryan Murphy et Brad Falchuk,(2011) Si la série possède ses défauts, ils sont mineurs, Les deux premiers épisodes sont là pour mettre en place le drame, c'est passionnant mais pas il faut attendre l'épisode 3 pour que l'addiction nous gagne, et là c'est magique, le climat anxiogène nous gagne, on s'attache aux personnages de Vivian et de Violet, et on se prend à détester ceux de Constance et de Tate. La confusion entre vivants et fantômes qui aurait pu être pénalisante contribue au contraire au déroulement dramatique du récit. Certaines scènes sont anthologiques comme le massacre de la bibliothèque, l'épisode du tisonnier ou la pendaison finale. Le dernier épisode peu décevoir de par son côté acidulé, certes il fallait bien finir, mais ça fait un peu rupture de ton. Le piège du manichéisme est évité notamment au niveau des personnages principaux qui sont complexes et parfois surprenants.

Parlons de l'interprétation, bien que Dylan McDermott soit parfait, c'est au sujet du casting féminin que l'on peut parler d'excellence avec Jessica Lange et son talent fou dans son rôle de méchante, mais surtout Connie Britton, la belle rousse mature et son charme fou, et aussi Taissa Farmiga dans un rôle difficile, Alexandra Breckenridge dans la soubrette nympho de service, Kate Mara en méchante de charme ou encore la très belle Sarah Paulson en fausse médium.

Il faut parler de l'érotisme du film, il est tout en suggestion et fonctionne assez bien (merci Alexandra Breckenridge) mais tout de même : pas un seul téton pendant 8 h 30  de projection et l'amour en soutien-gorge;  la pudibonderie se porte bien

On déplorera quelques réflexions représentative de la mentalité américaine ainsi on nous affirme que tromper une femme enceinte est presque aussi grave qu'un meurtre (?) Ou que la psychiatrie n'est jamais que l'escroquerie organisée. Par ailleurs les cas de faux jumeaux issus de deux pères différents étaient quand même un peu plus courant que ne l'affirme le film, les cas ont baissé depuis l'utilisation des contraceptifs.

Mais ne boudons pas notre plaisir, ce n'est pas parfait mais le cahier des charges est bien rempli, a tous les niveaux, scénario, réalisation,  direction d'acteurs, une série jouissive et addictive.

Breaking Bad - saison 4

Une série de Vince Gilligan (2011) avec Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn, Dean Norris, Betsy Brandt. La série commence assez mollement avec pas mal de bavardages et de digressions. Mais on comprend vite l'enjeu de la saison qui est de savoir comment Walter et Jesse vont pouvoir se libérer de l'emprise de Gus. On se doute à peu près de ce qui va se passer mais on est loin d'imaginer le machiavélisme des scénaristes qui vont terminer la saison de façon aussi spectaculaire qu'inattendu avec sa bonne dose de tension et de suspense. Du grand art ! La distribution est parfaite tous les acteurs étant au top et extrêmement impliqués dans leur personnage, à remarquer en plus de têtes d'affiche de la série, la composition taiseuse de Giancarlo Esposito interprétant Gus et donnant raison une fois de plus à Alfred Hitchcock (quand le méchant est réussi ,le film l'est aussi) Et puis il y a aussi l'étonnant Jonathan Banks (Mike)) un autre genre de taiseux. Quant à Bob Odenkirk (Saul Goodman) il est toujours aussi excentrique et c'est un vrai plaisir de la voir jouer 8/10

Black Mirror – saison 1

Une série de Charlie Brooker (2011). Episode 1 : (l'hymne national) il fallait oser, et lancer la série de cette façon est un coup de génie (ou un coup de pub, mais un coup de pub génial), L'épisode est bien réalisé, et qu'on arrête de nous rabâcher que ce n'est pas plausible, on est dans la fable (le renard qui parle au corbeau, ce n'est pas plausible non plus) . La versatilité de la foule (et son imbécilité) en prend pour son grade (on le savait déjà mais parfois il est bon de rappeler les choses)  9/10

Episode 2 (15 millions de mérites) c'est long, répétitif, mal joué et ennuyeux, et puis ce côté moralisateur anti porno est d'une lourdeur assommante, Et puis ça raconte quoi ? Que les jeux médiatisées sont truquées ? Mais ils sont truqués depuis qu'ils existent ! Que les révoltés d'hier deviennent les moutons d'aujourd'hui (t parles d'un scoop !)L'actrice est jolie (Jessica Brown Findlay) mais ne sauve pas l'épisode, quant à l'acteur il est mauvais. 2/10.  

Episode 3 (Retour sur images) De la SF High tech ? En fait non, c'est un épisode sur la jalousie morbide, remplaçons les puces par des journaux intimes et on aurait le même résultat, une fausse bonne idée, pas si mal réalisée, mais hors concept 4/10l

Engrenage saison 3

Une série de Anne Landois et Eric de Barahir (2010).  La montée en puissance continue dans cette saison qui se suit avec délectation et qui n'a pas grand-chose à se reprocher. Les acteurs sont désormais bien à leur place et nous déroulent une triple histoire, celle du sérail killer est très bien huilée avec son lot de rebondissements et de fausses pistes, celle impliquant le juge Roban est également très bien vu, et rappelle au passage certaines affaires pas tristes. Celle de Clément montre aussi comment le système peut détruire un innocent. On s'attache aux personnages tel point que l'on pardonne les aspects très légèrement réacs du récit. Quant aux acteurs, il ne semblait pas que ce soit l'intention première des créateurs de la série, mais la vrai vedette est bien Audrey Fleurot. Tout cela est brillant, la mise en scène suit, et à ce propos, l'épisode final est, contrairement aux précédentes saisons, le meilleur.

Breaking Bad - saison 3

Une série de Vince Gilligan (2010) avec Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn, Dean Norris, Betsy Brandt. Cette saison fort honorable dans son ensemble est inférieure à la précédente, souffrant du syndrome du remplissage (l'épisode 3 ne traite que de relations familiales et le 10 d'une chasse à la mouche que l'on trouvera selon son humeur récréative ou exaspérante Et puis il a des digressions des bavardages… Heureusement la saison s'élève avec des moments forts très bien maîtrisés (épisodes 6 et 7 notamment) avec son lot de tension, de suspense ce et de surprise. Cela dit la force de cette saison réside aussi dans l'écriture des protagonistes, ce n'est pas ici que l'on trouvera des personnages manichéistes, non ils sont complexes, parfois déroutant dans leurs réactions. Il y a quand même une exception ce sont les jumeaux mexicains taiseux, ils font peur et dégagent autour d'eux une aura anxiogène bien maîtrisé.

X-femmes – Saison 2

(2009)- Samedi soir (Zoe Cassavetes) Un petit jeu assez médiocre malgré un côté timidement transgressif, avec l'inversion des rôles dans le couple mais le choix de tout simuler ou presque devient vite agaçant. note = 2
- Le Beau Sexe (Tonie Marshall) Une bonne surprise, La très belle Marie Pape nous joue un petit s
cénario où se confondent réalité et fantasme et c'est érotique en diable, note = 5
- Pour elle (Blanca Lee). L'attraction de la série puisque c'est Victoria Abril en personne totalement impliquée qui s'y colle dans une scène de cul de toute beauté et légèrement hard.(juste ce qu'il faut) = note = 5 -
 Les filles (Anna Mouglalis) Une catastrophe, une fable moraliste comme on croyait que plus personne n'oserait faire, en plus c'est mal joué, mal filmé et d'une stupidité confondante en plus d'être à côté du sujet note = 0,
Mathématiquement ça nous fait une moyenne de 3/5

Breaking Bad - saison 2

Une série de Vince Gilligan (2009) avec Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn, Dean Norris, Betsy Brandt,. Un démarrage en fanfare qui nous tient en haleine, et si la pression retombe quelque peu le temps de deux épisodes, la suite se révèle fabuleuse et addictive avec des moment très forts comme la scène chez le couple de junkies ou l'épisode de la panne dans le désert, véritable petits joyaux de suspense et de réalisation. Mais c'est deux scène autres qui resteront anthologiques, celle du gamin au révolver et celle de avec Danny Trejo alias Tortuga… La saison voit naître des personnages secondaires très travaillés comme la sulfureuse Krysten Ritter et le truculent Bob Odenkirk en avocat ambiguë . En ce qui concerne les acteurs récurrents, Bryan Canston continue d'assurer même s'il faut s'habituer à sa façon de jouer très gestuelle, tandis qu'Aaron Paul et Anna Gunn montent en puissance. Une bonne saison qui ne me fait pas regretter de l'avoir suivie !

Fais pas ci, fais pas ça - saison 2

Une série de Thierry Bizot et Anne Giafferi (2009) avec Valérie Bonneton, Isabelle Gélinas, Guillaume de Tonquédec, Bruno Salomone. On prend les mêmes et on continue… Certains défauts de la première saison ont été rectifiés, notamment les seconds rôles. La série comporte un fil rouge qui permet une meilleure fluidité. C'est une série d'acteurs et ils s'en donnent à cœur joie et ne sont jamais autant meilleur que quand leur rôle déjante (Bonneton en agent de star, Bonneton en monte en l'air, Gélinas en tenue sexy, l'invasion du relais château) En revanche certains côté gnangnan peuvent agacer (la maison de retraite et ses chansons ringardes)

X-femmes – Saison 1

(2008) Globalement il est intéressant que des femmes soient ici réalisatrices de ce genre de film, ne serait que pour clouer le bec au nouvel ordre moral des ultra féministes, cela dit les sketches proposés sont très inégaux et pour deux d'entre eux bien en-deçà des attentes.

- Le Bijou indiscret (Arielle Dombasle).. Quelques jolis plans mais l'ensemble ne ressemble pas à grand-chose, genre "qu'est-ce que je pourrais bien trouver pour faire style ?" 1,5,

- Se faire prendre au jeu (Lola Doillon) : La femme de Klapish nous fait carrément du porno, sur le fond la mise en abîme est intéressante puisque c'est bien le porno qui ranime le désir chez ce couple, un point de vue à contre-courant de pas mal d'idioties. Sur la forme, c'est pas mal mais à part (et cela a son importance)  le fait que la réalisatrice soit une femme, quelle est la différence avec tout un tas de petites vidéos que l'on peut trouver un peu partout sur les sites spécialisés sur Internet. note = 3,5
- Enculées (Laetitia Masson). Un fourretout incroyable dont on pourra sauver, la surréaliste scène de famille et surtout le seconde scène d'initiation, sinon le reste, confus, décousu et suffisant n'a pas grand intérêt, de plus la musique de Murat est un imbuvable sirop. note = 1,5
- Peep Show Héros (Héléna Noguerra). Du porno bien léché plutôt efficace avec des filles manifestement très impliqués et la très belle Axelle Parker dans le rôle de Supergirl, sinon, même remarque que pour l'épisode 2.  note = 4
- À ses pieds (Mélanie Laurent). Mélanie Laurent réussi à installer une ambiance de mystère dans son petit sketch et à nous accrocher, c'est un peu porno mais c'est surtout très érotique dans sa séquence finale de toute beauté avec une prestation fantastique de Fanny Krish. note = 5
- Vous désirez ? (Caroline Loeb). Un joli duo lesbien porno, même remarque que pour l'épisode 2-. note =  3
Mathématiquement on arrive à 3/5; mais on peut remonter d'un point en tenant compte des intentions globales et tachant d'oublier Dombasle et Masson)

Engrenage saison 2

Une série de Virginie Brac et, Eric de Barahir  (2008).On est nettement à un niveau supérieur à celui de la saison 1. Les premiers rôles sont bons, même Fitoussi joue mieux, la série restant dominée par la sulfureuse Audrey Fleurot. Dans les nouveaux, je n'ai pas trouvé très brillante la prestation du gars qui joue Sammy. La trame principale est noire et on a un peu peur de tomber dans un manichéisme de caricature avec le personnage d'Aziz, mais le coup est magistralement rattrapé avec le portrait des frères Larbi, les personnages n'étant pas réduit à leurs occupations illicites et s'avérant complexes. La tension est omniprésente au fil des épisodes, on regrettera juste le happy end un peu idiot

Breaking Bad – Saison 1

Une série de Vince Gilligan (2008) avec Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn, Dean Norris, Betsy Brandt.  Un sujet original, des acteurs brillants (fabuleux Bryan Cranston !), une ambiance anxiogène, des rebondissements arrivant là où on ne les attends pas, une pointe d'humour. Voici donc une série qui démarre pour cette première saison sous des bons hospices. Hélas il y a le revers de la médaille : des remplissages à base de bavardages ennuyeux, des digressions inutiles (épisode 5 est gavant). Certes, le meilleur l'emporte largement sur le moins bon, mais je ne partage pas l'avis de ceux qui placent cette série au firmament des séries qui est loin d'atteindre les sommets d'addiction que nous ont offerts des séries aussi différentes que Games of Thrones, Engrenages, ou même Américan Horror Story. Ce n'est qu'une première saison, les suivantes me diront si mon jugement devra être révisé.

Doom-doom

Une minisérie de 3 épisodes de 26 minutes diffusée en 2008 sur Canal + et créée et joué par Laurent Abitbol et Virgile Bramly. Au casting figure également Maurice Bénichou et la très belle et sexy Aurélie Saada. Un peu poussif au départ, le film n'est au départ qu'un échange de réflexions (pas tristes) sur l'activité de tueurs en série dont l'un est novice. Ça se complique ensuite quand Virgile séduit Aurelie Saada la superbe femme de Bénichou. Par-delà le thriller amusant en soi, la série nous offre une séquence d'humour noir très réussie au cours d'une séance sadomasochiste. On peut aussi apprécier le sous-texte réglant son compte à la psychanalyse de bazar et surtout à l'art moderne  la conclusion est à ce titre fabuleuse.

Journal intime d'une call-girl – saison 2

Une série de Lucy Prebble (2007) avec Billie Piper. Beaucoup de choses avait été dites dans la première saison, mais il en manquait, sont donc abordés avec beaucoup d'intelligence et de justesse la sexualité des handicapés, l'intervention des épouses, et puis - et c'est la trame principale -, la difficile conciliation entre le grand amour et l'exercice de la prostitution. On craint d'ailleurs un moment que ça se termine en bisounours ou en mélodrame, mais non, on nous épargne le moralisme facile et comme le dit la belle et talentueuse Billie Pipper, "quand on tombe de cheval, il faut remonter". On reste à un très haut niveau dans cette série.

Journal intime d'une call-girl – saison 1

Une série de Lucy Prebble (2007) avec Billie Piper. Quelle prouesse ! Dire de façon intelligente autre chose que le politiquement correct et le convenu en matière de prostitution était un challenge omplètement casse-gueule. Mais c'est parfaitement réussi, et comme c'est tiré d'un livre de souvenirs d'une professionnelle, les contradicteurs n'ont pas eu la partie facile, ne leur restant que la mauvaise foi ! Qu'on se fasse bien comprendre: la prostitution c'est quoi ? C'est du sexe contre de l'argent et point barre ! Après il y a trente-six sortes de prostitution. Mais si certaines femmes sont malheureusement victimes de réseaux mafieux ou de petites frappes qui les forcent à se prostituer, résumer la prostitution à ce seul état de fait comme le font les ultra féministes est une démarche malhonnête. La série nous montre donc une prostituée de luxe, pas maquée, mais agencée, elle nous explique qu'elle aime ce qu'elle fait, que c'est un métier, elle revendique sa vénalité et parle de ses clients avec considération. Tout n'est pas angélique pour autant mais c'est le lot de toutes les professions. Voilà un discours qu'on aimerait entendre plus souvent. Ce que font entre eux deux individus ne regarde personne d'autre, même s'il a versement d'argent ! Petit reproche sans conséquence, la série est parfois "bêtement "pudique, sauf dans le fabuleux 5ème épisode. Ah, je n'ai pas parlé de Billie Piper ! Elle est fabuleuse, elle est craquante, elle incarne le personnage avec une telle conviction qu'on a envie de prendre rendez-vous avec elle !

Fais pas ci, fais pas ça - saison 1  

Une série de Thierry Bizot et Anne Giafferi (2007) avec Valérie Bonneton, Isabelle Gélinas, Guillaume de Tonquédec, Bruno Salomone. Il est dommage que les scénarios n'aillent pas jusqu'au bout de leur délire et perdent toute leur potentialité en fin de parcours (l'anniversaire des filles, la randonnée en forêt, la tante, le délégué de classe). Certains épisodes frisent la débilité (l'Ukrainienne, la Toussaint) Si l'interprétation du quatuor vedette caresse le sans faute, il faut néanmoins souligner que c'est Valérie Bonneton qui emporte le morceau son surjeu étant absolument délicieux. Alors que Isabelle Gélinas gagne en puissance au fur et à mesure des épisodes. Chez les enfants le meilleur (Yannis Lesperts) côtoie le moins bon (la fille de Gélinas). Les petits rôles frôlent l'exécrable (La tante de Fabienne, les parents de Denis. Beaucoup de défauts et on sent l'épuisement dès la première saison, néanmoins si l'on regarde la série comme une performance d'acteurs, ça fonctionne plutôt bien et on passe un bon moment

Les enquête du commissaire Laviolette - Episode 1 et 2

Une série de Philomèle Esposito (2006) avec Victor Lanoux, Annie Gregorio. Passons sur la débilité du concept de base. Un commissaire en retraite qui donne des ordres au capitaine de gendarmerie et au juge d'instruction… Non mais allo, quoi ! Mais après tout on aurait pu faire avec, sauf que ça ne fonctionne pas, l'énigme est peu intéressante, sa résolution abracadabrantesque. Lanoux impose son rythme pépère (mais il très malin) sans briller outre mesure, certains seconds rôles sont à la ramasse (le juge, l'instituteur) Le seul rôle intéressant et correctement interprété là-dedans est celui de Solange (Annie Gregorio), la truculente soubrette du commissaire (au fait depuis quand la retraite d'un commissaire de police permet-elle de se payer une bonne ?) Il a aussi quelques jolis chats, on se console comme on peut, sinon on aura compris que je n'ai pas trouvé ça terrible.

Life on Mars

Une série de Matthew Graham, Tony Jordan et Ashley Pharoah. (2006) Une série super bien notée, des critiques dithyrambiques. Je me précipite sur le premier épisode… et je tombe de haut. Certes le concept est amusant mais ensuite on à quoi ? Sans doute l'énigme policière la plus bâclée que j'ai pu visionner. Qu'à cela ne tienne, voyons l'épisode suivant, c'est un peu mieux, mais ça ne casse pas des briques non plus. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose mais ce sous-texte omniprésent et sans doute raison d'être de la série qui nous raconte en substance que la police de papa ce n'était pas terrible, alors que de nos jours… a de quoi nous interloquer

Engrenage - saison 1

Une série de Alexandra Clert et Guy-Patrick Sainderichin (2005). Le critère positif qui ne trompe pas, c'est que tout du long de la saison on est curieux de connaitre la suite. Maintenant il faut aussi se modérer. D'abord il faut faire avec un paquet de sous-intrigues dont on se demande toujours si elles vont avoir un rapport avec le fil rouge de la série, avant de comprendre qu'en fait c'est le format qui est comme ça, après tout pourquoi pas ? La casting ensuite, il est très inégal, rien à dire pour ces dames, Caroline Proust fait bien le boulot et Audrey Fleurot est rayonnante. Chez les messieurs c'est différent, Gregory Fitoussi fait très balai dans le cul, Philippe Duclos est un bon acteur mais le rôle ne lui va pas du tout, quant à Guillaume Cramoisan c'est une catastrophe ambulante; les second rôles sont bons à l'instar d'un étonnant Thierry Godard. Si les 7 premiers épisodes se maintiennent  à un niveau très correct, le 8ème est une catastrophe, avec une résolution de l'intrigue décevante, des facilités de scénario débiles, des "bisounours attitudes" et des comportements incohérents, quand à la jeune victime dont on nous a rabâché depuis le début qu'elle était magnifiquement belle, on la voit enfin… et on tombe de haut !

Le meilleur de nulle part ailleurs

Une compilation de José Garcia et Antoine De Caunes (2004). Le problème de ce genre de compilation réalisée à partir d'émissions quotidiennes c'est que ça se compile mal, ça devient répétitif, et parfois gavant, de plus il y a quelques invités dont on se serait volontiers passé, (mais heureusement on a inventé la zapette). J'ai trouvé que De Caunes malgré son indéniable talent est parfois très lourd, quand il est en duo avec Garcia on voit la différence, un Garcia qui en quelques mots, de quelques mimiques est capable de faire éclater de rire toute une salle, à ce titre sa prestation en Cindy Tropforte reste exceptionnelle et anthologique. Quelques soit les défauts de la prestation, il n'en reste pas moins vrai que l'équipe osait tout et se foutait du politiquement correct. Rien que pour ça, ce document vaut le détour parce que c'est pas demain la veille qu'on retrouvera l'équivalent. A déguster néanmoins qu'avec parcimonie.

Battlestar galactica (saison 1)

Une série de Glen A. Larson et Ronald D. Moore diffusé en 2004. Au bout de 10 épisodes, je n'ai pas eu le courage d'aller plus loin, me demandant si j'étais en train de regarder une série SF ou un bêtisier ! L'incompétence des accessoiristes fait pitié ! Ces gens-là possèdent une technologie de pointe, mais utilisent des téléphones gros comme des fers à repasser, et ont quitté la terre en veston cravate et chaussures cirées ! Quant au scénario : quand la présidente parle, elle convoque les journalistes (des journalistes sur un vaisseau de secours ?) Si les deux premiers épisodes éveillent la curiosité malgré leur confusion, le troisième arrive comme un cheveu sur la soupe avec son lot d'incohérence, on négocie avec des taulards (parce qu'il y a aussi des taulards !) on justifie les prises d'otages et même du bout des lèvres le terrorisme, et ces braves gens réclament des élections "libres" qu'un grand benêt leur promet ! Non mais allo quoi ? Dans les épisodes 4 et 5 le chef militaire met en péril la totalité de la flotte pour sauver une écervelée qui a couché avec son fils, laquelle écervelée nous joue un suspense qui ne fonctionne pas puisqu'on sait pertinemment qu'elle va s'en sortir. Dans l'épisode 8 le temps est occupé par une scène d'interrogatoire avec passage à tabac et torture au seau d'eau, et il y en a qui trouve ça très bien ! Et attention pour les allusions religieuses n'en veut-tu en voilà et même qu'on en a rien à cirer ! Dans l'épisode 9 , le capitaine s'en va tout seul comme un grand récupérer la femme du second qu'on croyait morte mais qui ne l'est pas, il lui ramène en disant à la présidente qu'elle est dangereuse, mais qu'il était obligé de la ramener parce que c'est la femme du second… ça c'est du scénario ! Remarquons que la femme en question nympho et alcoolo permet à Kate Vernon de nous faire une prestation amusante malgré l'imbécillité de la situation. J'ai arrêté avec le navrant épisode 10 entièrement basé sur un suspense qui n'a pas lieu d'exister. Parlons de la distribution, c'est une catastrophe, se farcir un Jamie Bamber ne sachant pas jouer est une souffrance, Katee Sackhoff en garçon manqué, surjoue et énerve son monde et ne parlons pas des tronches des seconds rôles. Seul surnage Mary McDonnell qu'on avait vu dans "Danse avec les loups" mais son rôle de présidente lui va comme un tablier à une vache et Tricia Helfer dont il n'est pas impossible de s'imaginer que sa seule plastique a contribué au succès de la série. Sinon la musique est plutôt jolie. De la science-fiction, ça ? C'est primaire, stupide, ennuyeux, suffisant, lourdingue, mystique et assez laid… Et il y en a que ça fait rêver ? Tant mieux pour eux, mais moi je préfère me repasser tous les Aliens !

Un gars, une fille

Une série de Isabelle Camus (2003) avec Jean Dujardin et Alexandra Lamy. Il faut s'habituer au format ultra court (pourquoi pas ?) mais entrecoupé de coupures génériques assez pénibles. Quoiqu'il en soit cet humour tiré du quotidien fait mouche et ceux que cela horripile ont sans doute refusé de se reconnaitre car qui n'a jamais été Dujardin, qui n'a jamais été Alexandra. Et en ce qui concerne cette dernière elle est vraiment craquante dans cette série (Ma critique concerne le DVD n°2 et le DVD du best off)

Napoléon

Une série de Yves Simoneau (2002) avec Christian Clavier, Isabella Rossellini, Gérard Depardieu, John Malkovich, Anouk Aimée, Ludivine Sagnier. Ceux qui pensaient regarder du grand spectacle à grand renfort de batailles titanesques peuvent être déçus, d'autant que le récit regorge d'ellipses.. Simoneau n'est pas Abel Gance et son talent s'exprime différemment notamment dans sa direction d'acteurs qu'on peut qualifier d'irréprochable. Le choix de Christian Clavier pouvait à priori surprendre, or force est de constater qu'il s'en sort avec brio; on le sent habité par le personnage. Depardieu et Malkovich sont bluffant de vérité. Isabelle Rossellini (qui ressemble de plus en plus à sa mère) nous la joue charmante et Anouk Aimée qu'on attendait pas dans ce rôle nous surprend également. Sur le fond, le film ne juge rien, mais il montre. Il y a bien sûr cette thématique chère à Kazan démontrant s'il le fallait encore que le pouvoir corrompt, mais il n'y a pas que ça, Napoléon est décrit dans sa complexité, génie militaire incontestable, mais aussi amoureux fou, charmeur, paranoïaque, ambitieux et osons le dire peu soucieux des vies humaines. On ne s'ennuie pas, on apprend des choses, c'est une excellente série.

Alias agent double

Une série de J.J. Abrams (2001) avec Jennifer Garner. J'ai trouvé un DVD de 66 minutes, j'ignorais qu'il s'agissait d'une série et j'ignore ce que j'ai trouvé, le premier épisode, le pilote, ? un digest ? Toujours est-il que j'ai trouvé ça complétement abracadabrant. Sauf que… il y a Jennifer Garner, une véritable attraction à elle toute seule.

Caméra Café

Une série de Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h (2001). C'est un peu l'esprit d'Objectif Nul, sauf que c'est beaucoup plus terre à terre. Bien sûr que le trait est exagéré mais ça reste un beau reflet de la vie de bureau avec ses beauferies, ses ragots, ses  petites vacheries ordinaires et ses petits arrangements mesquins. Comme dans toute création comique, parfois ça tombe à l'eau, c'est normal, en revanche certains sketches sont à tomber. Je n'ai pas vue l'intégralité de la série, mais uniquement un best of de 70 minutes intitulé "la crème de Caméra café volume 1" J'ai passé un bon moment !

Buffy contre les vampires – saison 1

Une série de Joss Whedon (1997) avec Sarah Michelle Gellar. Je suis allé jusqu'au bout de la saison 1, Je n'ai aucune envie de regarder, la suite ayant mieux à faire. Peut-on alors critiquer une série dont on n'a vue qu'un épisode sur 7 ? .J'estime en avoir le droit. Alors qu'est ce qui cloche, sur le papier la majorité des scénarios tiennent la route, c'est une fois mis en scène que ça ne va pas plus du tout. En fait le schéma est toujours le même, il se produit un bizarrerie (évènement ou personnage voire les deux), puis un drame, alors Buffy va voir le bibliothécaire qui trouve assez facilement le bon livre et la bonne page pour résoudre le problème, un peu de baston grotesque pour achever l'épisode et on passe au suivant. Par ailleurs, j'ai détesté le rôle qu'on fait jouer à la belle Cordélia, renforçant l'aphorisme débile selon lequel toutes les belles filles seraient superficielles… et après il y a des rigolos (voir wikipédia) qui viendront nous expliquer que Buffy est une série féministe !. Les point positifs, c'est surtout Sarah Michelle Gellar elle-même, toute mignonne, même si elle constamment dans le surjeu avec ses incroyables mouvements de bouche, même si les producteurs la confonde avec un portemanteau. Mais c'est vrai qu'elle peut faire rêver, mais de là à se farcir 7 épisodes. 

Le retour de Max la menace (Get Smart)

Une série de Michael J. Di Gaetano et Lawrence Gay  (1995). Un humour ravageur qui n'est pas sans rappeler celui de "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?. C'est du grand n'importe quoi complètement assumé mais on se régale et puis la présence de la sémillante Elaine Hendrix constitue une valeur ahoutée hautement appréciable. Dommage que sette minie série ne soit pas davantage connue sous nos frontières !

Objectif Nul

Une série de l'équipe des Nuls (1987) avec Alain Chabat, Chantal Lauby, Bruno Carette. Un excellent moment même si on peut faire quelques critiques, la principale c'est que coller 43 épisodes dans un format série en continue devient vite indigeste, alors il faut faire comme avec les boites de chocolats, les déguster avec parcimonie, plus embêtants ce sont les "rires ajoutés", franchement ça sert à quoi ? Autrement il en est comme de tout ce qui se veut comique, certains gags tombent à plat, d'autres n'ont pas franchi l'épreuve du temps, pas bien grave. Sinon on se régale, les acteurs sont impliqués à fond, Chabat et Carette mais surtout, Chantal Lauby, qui illumine la série de son charme et son talent. Certains gags provoquant le fou rire, ainsi que les fausses pubs ou le présentateur de télé. Et puis il y a ces mots inventés qui resterons dans la mémoire, comme les moukraines à la glaviouse ou les Brouzoufs (qui sont une création originale et non piqué à Valérian comme on le lit ça et là (dans Valerian ce sont des Bloutoks). Une série idéal pour se détendre avant d'aller dormir.

Gaston Phébus

Une série de Bernard Borderie (1978) avec Jean-Claude Drouot, Nicole Garcia, Pascale Rivault, France Dougnac, Georges Marchal. "A regarder avec des yeux d'enfant !" Prévenait le magazine Télé 7 jours en 1978. Ben, non je suis pourtant amateur des aventures de Tintin., ce feuilleton (on ne disait pas série à l'époque) cumule trop de défaut pour qu'on y adhère. Déjà il faut supporter le surjeu de JC. Drouot manifestement non dirigé et qui va jusqu'au ridicule. Les dialogues sont souvent trop écrits (on a même droit à des monologues interminables, les situations grotesques abondent (je sais bien que c'est du cinéma mais il y a des limites tout de même) et quand le ton se veut dramatique, on y croit pas une seconde. Et en plus cette façon de nous présenter les Jacqueries et trop réductrice, si les paysans se révoltaient c'est qu'ils n'avait plus rien à bouffer, le film aurait pu avoir la décence de l'indiquer. Parlons de l'interprétation, on a connu Marchal plus inspiré et certains second rôles masculins font pitié (François Dyrek). Mais, il y a un mais, c'est le casting féminin, Nicole Garcia rayonne de sa beauté, et puis Pascale Rivault et France Dougnac nous gratifie de leur plus beau sourire0 Heureusement qu'elle sont là… . Globalement une déception

Michel Strogoff

Une série de Jean-Pierre Decourt  (1975-1976) avec Raimund Harmstorf, Lorenza Guerrieri, Pierre Vernier; Rada Rassimov. Le scénario respecte l'esprit des romans de Jules Vernes Il y a chez Verne un côté enfantin, un enthousiasmé qui ne se dément jamais, combiné à des audaces étonnantes et un brin de fantaisie. On suit donc volontiers ces aventures en leur pardonnant leur côté parfois, bancal est ses ellipses malencontreuses. Côté technique on déplorera les scènes nocturnes trop nombreuses et mal éclairés. Quant à l'interprétation Raimund Harmstorf campe un Strogoff convaincant, et Lorenza Guerrieri nous gratifie de sa troublante beauté (on a même droit à sa baignade à poil !). Pierre Vernier non montre qu'il aurait pu être autre chose qu'un acteur de second rôle et Rada Rassimov en méchante de charme est bien jolie.

Les enquêtes du commissaire Maigret - 1 Cécile est morte

Une série de Claude Barma 1967 avec Jena Richard. Je n'ai vu que le premier épisode trouvé par hasard en solderie. J'avoue que je n'ai pas du tout été emballé. Mise en scène minimaliste, acteurs à la ramasse et surtout énigme incompréhensible et confuse. Malgré tout on peut louer l'interprétation de Jean Richard étonnant dans ce rôle .Une question me taraude cependant l'esprit, il s'agit de Dagmar Deisen incarnant le rôle de Douchy, une jolie prostituée habitant l'immeuble où ont eu lieu les crimes, c'est le seul personnage souriant du film, mais Maigret refuse de l'écouter !

 


excellent
Très bon
assez bon, pas si mal
bof...
mauvais
nul