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Astérix, the gaulois

Page mise à jour le 21/12/2020

 

4 - Astérix gladiateur

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1964. Cet album a longtemps été mon Astérix préféré, le séjour à Rome étant émaillé de trouvailles souvent bien vues. C'est aussi la première apparition d'Agecanonix et des pirates. On peut être agacé par le gag récurent des casques empilés par Obélix et/ou par celui des cassages de portes, mais ça ne gâche pas l'album qui se déguste comme un bon classique du genre

5 - Le tour de Gaule d'Astérix

Une BD d'Uderzo et Goscinny (1965) Un Astérix mineur, c'est le moins que l'on puisse dire. Le déroulé est répétitif, nos héros vont dans une ville, ils ont des ennuis, ils s'en sortent et vont à la prochaine ville, et hop ça recommence, ça devient vite lassant même si – et heureusement- c'est émaillé quelques bon mots. On sent que la trame à été écrite à la va-vite, tout cela restant sans surprise. Par ailleurs, il est vrai qu'on ne va pas demander à Astérix de respecter une quelconque vérité historique mais quand même, savez-vous que la ville de Nice n'a été rattaché au territoire français qu'en 1860 ?

sympathique malgré tout.

7 - Le combat des chefs

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1966. Un très bon album très travaillé doté d'un scénario très inventif et très drôle et ceci jusqu'à la fin. Pour une fois peu de clichés mais une pluie de calembours et de situations cocasses. Un excellent cru !

11 - Le Bouclier Arverne 

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1967. Globalement il s'agit d'un bon album, bien dessiné et au scénario travaillé, C'est très agréable à lire avec des péripéties multiples, de bons gags et bons calembours. On pourra toujours rétorquer que le twist final est un peu (beaucoup) faible, mais on est chez Astérix, pas chez Albert Simenon ! Quant à la réplique "Les gaulois sont dans la pleine" (page 12), je me demande si les jeunes générations comprendrons…

13 - Asterix et le chaudron

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1969. Un scénario complétement décousu et une résolution d'une facilité consternante, mais ça reste agréable à lire, évidemment les poncifs abondent mais Goscinny parvient en partie à les détourner et certains sketches parce que c'est bien de cela qu'il s'agit sont inventifs comme celui du théâtre alors que d'autre sont ratés (les courses) Mais il y a une chose à retenir de cet album qui date d'une période où l'on pouvait tout se permettre. Ainsi cette scène où le pirate black se cache dans une marmite afin d'éviter les coups déclare à Obélix qui soulève le couvercle " Noon ! Il n'y a que de la pu''ee de ma''on ici ! (page 16) Ou ce dialogue au marché de Condate : "Je cherche une frisée" "Vous trouverez ça chez le marchand d'esclave là-bas (page19) Eh oui en 1969 on pouvait rire de tout sans se faire poursuivre en justice par 29 associations… Et ça ne faisait de mal à personne.

14 - Astérix en Hispanie

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1969. Plat et moyen, le thème du sale gosse est potentiellement intéressant mais il est ici bien mal exploité. Que l'on compare avec Tintin au pays de l'or noir (1950) et Coke en Stock d'Hergé (1959) qui sont tout de même d'un autre niveau. Ajoutons que les jeux de mots sont bien poussifs et parfois navrants (César qui affranchit le Rubicon) que l'épisode où Astérix se fait capturer est très confus, ça nous fait beaucoup de casseroles. A sauver le dessin d'Uderzo toujours aussi efficace et puis on appréciera la critique assez subtile de la tauromachie

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15 - La Zizanie

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1970. L'album est très inégal, la première moitié est vraiment très originale avec son lot de trouvailles qui exploitent à fond l'idée de départ. L'album se gâte à mi-parcours, Je veux bien qu'Astérix soit le petit malin de service et qu'il comprenne tout tout de suite, mais il y a des limites, Là on est tombe dans un manichéisme de caricature, d'un côté les grand sages Astérix et Panoramix, de l'autre tous les beaufs et leur compagnes. Un peu plus de finesse aurait été apprécié. Quant à la résolution, plus stupide et gnangnan , tu meurs. Donc on va dire 4,5/5 pour l'excellente première partie et 1,5/5 en étant gentil pour le reste ce qui nous fait une moyenne de 3/5
PS : Première apparition de la jolie compagne d'Agecanonix

16 - Astérix chez les helvètes

Une BD d'Uderzo et Goscinny (1970) Un début en fanfare virement très réussi, à part le gag idiot du bouclier, puis voilà nos deux compères qui s'en vont en Suisse et ça devient à l'image d'Obélix, très lourd, les sabliers, les coucous, les coffres et la fondue méritaient davantage de subtilité.

17 - Le domaine des dieux

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1971. Non seulement l'album est superbement dessiné, mais si la trame scénaristique est très faible elle est émaillée de saynètes qui sonnent juste et qui en rendent la lecture joyeuse : les discussions, on devrait dire les pinailleries, syndicales sentent le vécu, le médiocre imbu de sa personne et qui croit qu'il va tout réussir tout seul, aussi. Quant à l'accommodement du commerce avec l'adversaire on en est toujours là…. N'allez pas croire qu'il y ait un message, Goscinny n'était pas un donneur de leçon, il décrivait les gens comme ils sont, c'est parfois agaçant aussi vaut-il mieux en rire..

18 - Les lauriers de César

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1971. L'un des meilleurs albums de la série. D'une part en raison de sa narration originale qui tranche avec les débuts habituels qui devenaient clichés, puis par la folie du scénario, Si l'argument de départ est du grand n'importe quoi, on s'en fiche, tout est dans la façon de raconter.  On y vend des esclaves comme des légumes (à moins que ce ne soit de bibelots), on pénétré dans l'intimité d'une famille romaine un peu givré et à la fin au lieu de la grosse bagarre traditionnelle attendue on a droit à une simple ruse végétale géniale. Bravo !

19 - Le devin

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1972. Une bonne idée de départ, une bonne critique de la crédulité ambiante et pas mal de bons gags, même si on aurait aimé que certains soient davantage exploités, à l'instar du coup de foudre d'Obélix pour la femmes d'Agecanonix. Hélas l'album répète le même défaut que dans "la Zizanie" dont il reprend partiellement la trame : Astérix joue le rôle du petit malin de service qui est le seul à tout comprendre de suite, puisque son mentor Panoramix est parti faire un tour. Autrement dit tous sont des beauf sauf lui ! Il ne s'agit pas de reprocher à Astérix d'être sceptique, mais de faire dans le donneur de leçon, ça gâche un peu le plaisir. La déception est d'autant plus grande qu'après le magistral "les lauriers de César" nous pensions que Goscinny ferait évoluer le personnage vers moins de rigidité

20 - Astérix en Corse

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1973. Je n'aime pas cet album, le scénario est dans surprise ressassant et recyclant les mêmes gags : les pirates, les romains qui se font tabasser… C'est excessivement bavard (une planche entière se passe dans le maquis mais sans qu'on y voit personne, une fausse bonne idée, la caricature des corses ne fonctionne que lorsqu'il est questions des femmes, de plus les personnages corses sont ratés graphiquement. Un album que je ne conserverais pas..

21 - Le cadeau de César

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1974. Comme l'écrivait un collègue "ça se lit tranquillement", c'est déjà ça, mais on sent que l'inspiration s'essouffle. Nous avons ici une excellente idée de base qui se développe tout à fait convenablement pendant la première partie de l'album. Mais ensuite ça patine et le récit se nourrit des clichés de la série, le plus pénible étant les scènes de bouderies et de réconciliation entre Astérix et Obélix, et puis la pâtée aux Romains et la fin bisounours, ça commence à lasser. Il y a quand même une idée que j'ai trouvé gonflée, c'est quand Angine demande à sa fille d'aller draguer Obélix afin de faire gagner une voix à son mari. Fallait oser, non ?"

22 - La grande traversée

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1975. L'amorce est carrément affligeante, il manque du poisson frais pour renouveler la potion magique, or le poissonnier ne vend pas de poisson frais donc Astérix et Obélix vont aller en pécher et ils se retrouvent en Amérique ! A part les "glouglous" on se demande où il faut rire. Le passage chez les indiens est lamentable, En plus ce con d'Obélix rejette la squaw qu'on lui offre, je ne suis pourtant pas du genre à trouver du racisme dans tous les coins, mais là on n'en est pas loin. Le passage au Danemark pourtant plein de potentiel est bâclé. Bref tout le scénario est bâclé, même si on ne s'ennuie pas et même si le dessin d'Uderzo reste fort correct, je vous dis, le seul souvenir de cette lecture ce sera les "glouglous"

23 - Obélix et compagnie

Une BD de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin) sortie en 1976. On n'attendait vraiment pas Goscinny sur un pareil thème, car nous voilà en pleine parodie de la vulgarisation économique de comptoir. On se croirait chez un conseiller bancaire donnant des conseils à un entrepreneur afin de le gruger tout en le persuadant qu'il a tout compris et qu'il fait une bonne affaire. Du coup les dialogues sont délicieux, les situations crées sont en revanche un peu poussées, mais on remarquera que Goscinny s'amuse avec la femme d'Agecanonix, laquelle n'a jamais été aussi sexy et qui n'hésite pas à faire du gringue à Obélix quand celui-ci commence à s'enrichir. (page 27). Un bon album gâché par les toutes dernières pages quand sous la houlette des deux gaulois les moins rigolos du village (Astérix et Panoramix) l'ordre reprend ses droits

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27 - Le fils d'Astérix

Une bande dessiné d'Albert Uderzo (1983) Ça commençait pas trop mal, pendant quatre planches avant de devenir n'importe-quoi avec une pléthore de gags éculés ou débiles. Uderzo avait lui-même conscience de faire mauvais, puisqu' il fait dire à Astérix page 35 "cette aventure ne me plait pas beaucoup". Cela dit, il aurait pu se relire : ainsi page 5, on nous montre qu'Astérix et Obélix habitent ensemble, or page 36, Astérix quitte sa hutte pour aller dormir chez Obélix ! Faudrait nous expliquer ! En fait le plaisir de lire cette chose est complètement absent et puis il y a tellement mieux à découvrir !

 


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