Le Vargling
Page mise à jour le 07/04/2014


Concept


l'affiche de la  200e compétition
 "officielle" à Lisbonne en 1992

Le concept est simple : il s'agit d'un strip-tease (ou d'une exhibition) exécuté simultanément mais en compétition réciproque par deux candidates qui sont ensuite départagées par un jury.

À partir de là, on peut imaginer ce qu'on veut, tant du point de vue des modalités de l'épreuve (on peut imposer des contraintes ou des thèmes), que du point de vue des règles qualificatives.

Par exemple on peut demander aux deux candidates de faire de choses avec un canard en plastique, ou une sucette chupa-chup, ou encore avec une bouée (une bouée canard par exemple)

On peut aussi imaginer du vargling en couple ff ou fh, trio, du vargling SM avec des filles enchaînées, fouettées plus ou moins sévèrement. (on se calme !)

Historique

Valérie et Gina

Monsieur Gérard (nous ne dévoilerons pas le vrai nom de ce libertin très connu) avait l'habitude d'organiser avec quelques complices, pratiquement toutes les semaines des concours de strip-tease et d'exhibitions. La gagnante était désignée par un vote de l'assistance et la fortune personnelle de l'organisateur lui permettait de la gratifier copieusement. Ces concours étaient évidemment le prélude et le prétexte à des soirées très partouzardes, mais la question n'est pas là.

C'est le hasard qui créa le vargling. C'était en 1985, l'assistance était bien chauffée et il ne restait plus que deux compétitrices Valérie, une amatrice auvergnate et Gina, une belge de Namur. Par erreur elles se présentèrent en même temps sur la "scène", la première en petit marin, la seconde en marquise du 17e. Il s'en suivit une certaine confusion, et quelqu'un dans le public proposa alors qu'elles fassent leur show en même temps, mais sans aucun contact entre-elles, chacune à une extrémité de la scène.

Le résultat fut surprenant puisque chacune était en permanence en train d'épier l'autre. Mais l'expérience fut jugée intéressante. Le concept était né.

Les semaines suivantes, les invités de Monsieur Gérard lui réclamèrent "un show comme Valerie et Gina" ce qui devient au fil des temps un Valerigina (c'était joli mais ça ressemblait trop à Orangina) puis se déforma en Vargling (ce qui est moins joli)

La formule eut tant de succès que toutes les soirées de Monsieur Gérard s'organisèrent désormais autour de ces séances de Vargling.

Monsieur Gérard eut ensuite l'idée de formaliser la chose d'autant que l'idée s'était répandue dans de nombreux cercles libertins

La compétition


l'affiche de la  300e compétition
 "officielle" à Prague en 1996

La première épreuve européenne de Vargling ne réunit que dix candidates, le concours se déroula de façon assez confidentielle dans une petite bourgade des bords de la Moselle et fut remportée par une jolie belge prénommée Tatiana.

La formule consistait après avoir fait des éliminatoires à ne laisser que 8 candidates en lice. Ensuite, il y avait des quarts de finales, des demi finales et une finale soit 7 vargling d'une durée d'un quart d'heure chacun.

Le nombre de candidates augmenta rapidement, et rapidement les compétitions se décentralisèrent, on organisa des vargling-tours à Lyon, à Saint-Tropez, à Deauville, à Liège, et plusieurs en région parisienne. Les gagnantes de chaque vargling locaux s'affrontant en une poule finale gérée par Monsieur Gérard. Les jeunes femmes étaient soient des amatrices recrutées dans des agences, soit des professionnelles.

En 1991, deux plaintes pour proxénétisme faillirent avoir raison des compétitions organisées par Monsieur Gérard, la stupidité de la loi française lui reprochait de faciliter le contact entre des prostituées professionnelles ou occasionnelles et des clients potentiels. Bien que tout cela se passait entre adultes responsables sans aucune contrainte ni prise de bénéfice, l'acharnement d'une juge conduisit Monsieur Gérard à être condamné une première fois avec sursis, une seconde fois à de la prison ferme (il en fit huit mois)

On évita donc d'organiser les épreuves finales en France et jusqu'en 1997, les concours se continuèrent, en Hongrie, en Espagne, en République tchèque, en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas...

Parallèlement à cette organisation qui devenait lourde, d'autres Vargling moins (ou pas du tout) structurés voyaient le jour de ci, de là (cahin-caha).

En mai 1997, le 313ème concours organisé et remporté par l'allemande Tiziana Redford (Gina Colany) à Barcelone devait être le dernier, la pléthore de candidates (plus de 750) rendant les épreuves ingérables. Monsieur Gérard rendit son tablier. (un joli petit tablier à carreaux rouge et blanc.)

Pourtant, 7 mois plus tard, un groupe d'amateur parvint à mettre péniblement sur pied une nouvelle épreuve internationale. Elle eut lieu à Budapest, connu d'énormes problèmes d'organisation et se termina dans une certaine confusion, malgré la victoire incontestée de Patricia III. (il n'y avait même pas assez de canards en plastique pour tout le monde)

Ce fut la fin du vargling de compétition, la formule perdura ensuite mais de façon beaucoup plus confidentielle.

Aujourd'hui

On peut voir parfois à Paris dans les deux théâtres qui continuent à nous faire des show érotiques, du vargling, mais sans compétition puisqu'à la fin les deux filles se rejoignent et se font des guilis-guilis.