Hélène de Troie
Page mise à jour le 16/03/2019

La guerre de Troie

Hélène de Troie dite aussi la belle Hélène ou encore Hélène 2.3 (ne pas confondre toutefois avec Hélène de Troyes dite l'andouillette), était l'épouse du roi Ménélas mais le cocufia gaiement avec un jeune prince troyen déguisé en berger et qui se nommait Paris (rien à voir avec Paris Hilton). Lequel Paris grâce à une machination, réussit à l'emmener (de son plein gré) à Troie. Du coup Ménélas, Agamemnon, le bouillant Achille et les deux Ajax partirent en guerre pour la récupérer. Homère raconta tout ça sur un double CD et 2000 ans plus tard on en parle encore. On notera quelques très bonnes idées (le cheval de Troie, le talon d'Achille)

Ce ne fut ni la première ni la dernière fois qu'on fit la guerre pour une histoire de cul. Karl Marx n'a que partiellement raison quand il déclare que les guerres sont d'abord une question de fric. C'est aussi parfois un simple question de prestige ou de religion, ce peut être aussi un exutoire, mais ce fut bien plus souvent qu'on ne l'imagine une question de sexe !

Offenbach

Tous les détails sont d'ailleurs mentionnés dans l'opéra bouffe de Jacques Offenbach, la Belle Hélène qui est bien plus enjoué que le bouquin d'Homère. Certains esprits chagrins tentèrent bien de protester. Faire de l'héroïne d'une œuvre lyrique une femme adultère qui s'assume en tant que telle était en effet assez gonflé. Et ceux qui y voyait là une preuve de la décadence de la société  ("la monarchie avait d'autres valeurs, on n'aurait jamais joué ça à Versailles" disait récemment une andouille") ont une culture assez courte : Mozart, le grand Mozart n'a-t-il pas créé au moins deux opéras qui sont des hymnes aux libertinages (Cosi fan tutte et Don Giovanni) quand à Versailles, tout le monde n'y était pas coincé non plus, après tout Molière y a bien représente Le Tartuffe (non sans quelques difficultés, il est vrai)

Suggestion de scénario

Un lecteur me prenant sans doute pour une scénariste à la mode m'a envoyé un scénario en trois parties que j'ai trouvé intéressant


Le DVD d'Hélène et les cochons

Hélène à Sainte-Hélène

Hélène fut donc capturée et invitée à rentrer à la maison. Cela déplut aux dieux grecs qui pour embêter les humains décidèrent de rendre la Belle Hélène immortelle. Le pauvre Ménélas regretta bien vite d'avoir fait une guerre pour la récupérer et décida de la déporter dans l'île de Sainte-Hélène en 1821. Après plusieurs siècles passés dans l'ennui, elle y rencontra Napoléon. Après quelques semaines d'amour fou, elle se rendit compte que l'empereur la trompait avec une technicienne de surface. Agacée d'être pris pour une poire, elle empoisonna son amant avec des épinards au miel. 

Hélène à Sète

En 1954, elle ère sur les collines de Sète avec des sabots tout crottés et rencontre Georges Brassens, lequel étant fétichiste du pied entreprend de lui soigner les ripatons. Il lui retroussera ensuite son jupon de laine et elle restera avec lui jusqu'à sa mort en 1981.

Hélène s'égara

La Belle Hélène monte à Paris en 1992, rencontrant le réalisateur John B. Root dans un sauna mixte, celui-ci lui proposa de tourner dans un film porno. Si son premier film "Hélène et les garçons" fut un très grand succès, les suites furent décevantes (voir sa filmographie). Tournant cette page, elle se mit alors à chanter. Étant sujette à des absences(1), elle se perd parfois dans Paris ou dans Londres. Ses amis sont au courant et demande souvent : Hélène Ségara, oui mais à quel endroit ?

Filmographie sélective

1993 - Hélène et les garçons
1994 - Hélène et les cochons
1995 - Hélène et les dindons
1996 - Hélène et les saucissons
1997 - Hélène et les polissons
1998 - Hélène et les glaçons
1999 - Hélène et les polochons
2000 - Hélène et les torchons
2001 - 2001, l'Odysée d'Hélène avec Paul Presbois dans le rôle d'Ulyse

Citations

"Adam Blanche, Hélène Fraîche ! Super dentifrice Colgate !" (Pub)


Note : Ses "absences" seraient une conséquence de son immortalité. Voir l'ouvrage du professeur Calchas "De la dégradation neuronique chez les immortels", Ed Norbert Lenfant, 1990