LES NEWS SEXY INSOLITES DE LASSILIA

 

520 Avril 2015 -Argentine
C'est l'histoire à la fois totalement triste et wtf (what the fuck ?- c'est quoi ce bordel ?). du jour. Le genre d'histoire que l'on croirait tout droit sortie de l'imagination d'un journal parodique et qui ne pourrait venir que des Etats-Unis. Il y a quelques jours, alors que des habitants de la ville de San Jose de Balcarce en Argentine - célèbre pour être la ville natale du légendaire pilote de Formule 1 Juan Manuel Fangio, se plaignent d'une odeur nauséabonde en provenance d'une maison voisine, les policiers argentins vont faire une découverte pour le moins ... inhabituelle. Cette maison, c'est celle de Jose Alberto, paysan de 58 ans, dont le corps sans vie a été retrouvé dans un état de décomposition avancée. Jusqu'ici rien d'anormal, à un léger détail près : juste à côté du corps gisait un épouvantail affublé d'une perruque, de rouge à lèvres et d'un sex-toy en forme de pénis !

Les policiers à l'origine de cette bien étrange découverte ont eux aussi été plus que stupéfaits face à cette scène, comme en attestent les déclarations de Rodolfo Moure, porte-parole du bureau du procureur : "J'ai d'abord cru que nous étions en présence de deux corps sans vie, jusqu'à ce que je me rende compte que le second corps était en réalité un épouvantail portant une perruque, du rouge à lèvres et un gode-ceinture ! Nous attendons les résultats de l'autopsie, mais nous tablons actuellement sur l'éventualité que cet homme soit décédé pendant un acte sexuel avec l'épouvantail ".

Un drame de la solitude, mais sans soute une belle mort…

Source : La Cronica et http://www.virginradio.fr/sexe-insolite-il-decede-en-couchant-avec-un-epouvantail-a398073.html

 

519 Avril 2015 -Russie
Une star du porno propose 16 heures de sexe à un joueur… s’il marque 5 buts d’ici la fin de la saison

Dans une interview relayée par le Daily Mirror, Alina Yeremenko, une actrice porno d'origine russe plus connu sous le nom de Alina Henessy (ou tout simplement Henessy) russe, a noté tous les joueurs de la sélection russe sur 10 avant de promettre un marathon sexuel à l’un d’entre eux.

"Le football, c'est comme le porno, parce qu'il y a beaucoup de jolis garçons aussi. Sergey Ignashevich, je ne l'aime pas. Trois points pour lui. Arshavin est mignon, huit points pour lui " a-t-elle expliqué.  "Si, avant la fin de la saison, Aleksandr Kokorin marque cinq buts, je promets de lui offrir un marathon sexuel de 16 heures en guise de remerciement".

Pour votre information, sachez que Alina Henessy , a remporté le prix de la meilleure actrice dans un film étranger lors des AVN Awards 2015 (l'équivalent des Oscars pour les films pornos)

http://www.rtl.be/sport/football/football-etranger/une-star-du-porno-propose-16-heures-de-sexe-a-un-joueur-s-il-marque-5-buts-d-ici-la-fin-de-la-saison-714345.aspx
518 Avril 2015 -Nigeria
L’Association nationale des prostituées, NANP Nigeria, a félicité le candidat présidentiel du All Progressives Congress, le général Muhammadu Buhari de sa victoire lors des élections. Elles ont également salué le président sortant Jonathan pour sa réaction pacifique.

En Janvier, elles avaint déclaré publiquement leur soutien à ce candidat, promettant trois jours de sexe gratuit sur tout le territoire national, si le président Jonathan perdait son fauteuil de président au profit de Muhammadu Buhari du APC.

Selon le Dailypost, NANP dans un message texte mercredi matin a exhorté ses membres à se conformer à la directive.

Le communiqué envoyé par Jessica Elvis, sa secrétaire nationale à un site populaire du Nigeria,  dit : "Au nom de tous les membres du NANP , nous félicitons chaleureusement le général pour avoir remporté le scrutin. Dans le cadre de notre promesse antérieure, nous allons déclarer une baise gratuite de trois jours sur tout le territoire nationale. Nous voulons que tous nos membres honorent cette directive. Nous voulons utiliser ce privilège pour supplier le président élu de se pencher sur le bien-être de cette association. Nous croyons que sa victoire va sûrement mieux aider cette lutte inoffensive."

Il risque d'y avoir... la queue !

source : http://malijet.com/les_faits_divers_au_mali/insolite-kabako/126651-nigeria-les-prostituees-declarent-3-jours-de-sexe-gratuit-pour-s.html
517 Mars 2015 -Etats-Unis
Ejaculer dans la nourriture ou la boisson de vos collègues de travail n'est pas considéré comme un crime sexuel dans le Minnesota. C'est en tout cas ce que met en exergue une affaire récente impliquant du sperme et une tasse de café. Un homme a ainsi été acquitté après avoir avoué qu'il avait éjaculé dans la boisson d'une collègue, rapporte le Huffington Post.

La plainte de la victime, déposée pour agression sexuelle, a été jugée non admissible à cause d'une faille dans la loi. Même si le fluide corporel a été bu, il n'y a eu aucun contact direct entre les deux protagonistes. Or selon le juge Patrick Diamond, seul "l'attouchement intentionnel avec le liquide séminal ou sperme du défendeur sur le corps ou les vêtements de la plaignante" peut s'imposer comme un motif valable pour incriminer l'accusé, si l'on se fixe à la loi du Minnesota.

La victime en question, qui travaillait avec l'accusé depuis quatorze ans, a déclaré que "son café avait parfois un drôle de goût ces six derniers mois". C'est en prenant le fétichiste de l’arabica la main dans le paquet en août dernier qu'elle a établi le lien, avant de porter plainte afin qu'il soit répertorié comme délinquant sexuel. D'après les documents judiciaires déposés par la police à l'époque, l'homme a signifié qu'il "aimait la victime et était attiré par elle". L'assaisonnement douteux de son café était une manière de se faire remarquer.

Le défaut législatif l'innocentant pourrait cependant être réexaminé. La député Debra Hilstrom a déposé un projet de loi permettant de condamner pénalement le fait d'éjaculer dans le café ou tout autre plateau-repas de vos collègues. Il n'y a donc pas qu'en France qu'on adore faire des lois de circonstances...

516 Mars 2015 -Australie
Présentatrice sur Network Ten, Natarsha Belling a provoqué une polémique bien malgré elle en Australie. En cause : un décolleté à la forme très singulière...

Plus rien n'échappe aux internautes. Depuis deux jours, la journaliste Natarsha Belling fait beaucoup parler d'elle sur les réseaux sociaux en raison de sa dernière apparition dans l'émission Ten's Eyewitness News sur Network Ten. La présentatrice australienne est apparue à l'antenne avec un haut vert dont le décolleté en forme de pénis n'est pas passé inaperçu.

C'est le site anglais Unilad qui s'est fait l'écho le premier de cette étrange veste verte au décolleté phallique de la journaliste australienne de 39 ans. Leur capture d'écran publié sur Facebook et estampillée de la phrase «Une fois que vous l'avez remarqué, vous ne pouvez plus ne plus le voir» a été «likée» par plus de 112.000 personnes samedi dernier et a suscité pas moins de 12.000 commentaires.

Depuis, la photo a fait le tour de la Toile, provoquant aussi bien les railleries que l'indignation de nombreux internautes. Beaucoup se demandent encore comment la journaliste a fait pour ne pas remarquer la forme singulière de sa veste...

Et alors si ça luii plait son décolleté, c'est son problème, non mais dès fois !
515 Mars 2015 -Etats-unis
A première vue, une relation sexuelle clandestine entre un lobbyiste et un politicien est contraire à l’éthique, mais ce n’est pas le cas de la North Carolina Ethics Commission qui estime que c’est parfaitement légal.

Joal H. Broun, le secrétaire d’un groupe de lobbyistes, a envoyé une lettre à la commission afin de savoir si le fait d’avoir des relations intimes avec des politiciens était contraire à l’éthique. La commission a répondu quelques semaines plus tard : Passion et comportement déraisonnable n’e sont pas contraire à l’éthique.

Cette réponse est quasiment romantique si on évite tout le jargon légal. Cela sous-entend que votre corps est un temple et le fait de le partager avec quelqu’un d’autre est un simple cadeau. Le problème est que la commission, avec cette réponse, stipule que le sexe n’a aucune valeur.

La Commission a déclaré que les relations intimes n’ont aucune valeur monétaire et donc, elles ne peuvent pas être considéré comme des cadeaux afin d’obtenir les faveurs d’un politicien. Et cela pose un problème important sur la conception du lobbying. En général, le lobbying consiste à obtenir des faveurs en échange d’argent ou des cadeaux qui ont une valeur commerciale. Et en partant sur le chemin du sexe qui n’a pas de valeur commerciale, la Commission a inventé un Lobbying qui se base uniquement sur l’influence et les relations entre le lobbyiste et le politicien.

La Commission n’a vraisemblablement pas réfléchi sur la portée de ces déclarations, car le journal Beaufort Observer a posé une question très intéressante dans un éditorial. Si la Commission estime que le sexe n’a aucune valeur commerciale, est-ce qu’elle ne vient pas juste de légaliser la prostitution ?  Parce que si le sexe n’a aucune valeur, comment la prostitution pourrait être illégale ?

En 2012, des membres d’un staff d’un sénateur avaient démissionnés parce qu’on avait découvert qu’ils avaient eu des relations intimes avec certains lobbyistes. On pourrait penser que la relation intime d’un lobbyiste avec un politicien peut sembler très déplacée, mais il est vrai que ce n’est rien comparé aux millions de dollars, aux voyages de luxe et aux cadeaux faramineux que les lobbyistes offrent aux politiciens.

Source : http://actualite.housseniawriting.com/insolite/2015/02/26/caroline-du-nord-les-lobbyistes-ont-le-droit-de-coucher-avec-les-politiciens/2216/
514 Mars 2015 -Canada
Se lancer dans une carrière de dominatrice est-il un signe de traumatisme cérébral ? Pour la cour suprême de Columbie Britannique, la réponse est oui. Fin janvier 2015, la justice a tranché le cas de Alissa Afonina. Selon "Brobible", cette jeune fille avait subi en 2008 un grave accident de voiture  A cette époque, Alissa était en dernière année de lycée. C'était une élève brillante, dans les premiers de sa classe. D'un tempérament artistique, elle voulait devenir actrice réalisatrice de films. Après l'accident, son comportement s'est modifié. Devenue apathique, Alissa se faisait remarquer avec des commentaires "sexuellement inappropriés". Il y a un nom savant pour cela, la coprolalie ou l'incapacité à se retenir de dire des gros mots. Ses résultats se sont rapidement dégradés. Incapable de suivre les cours normalement, Alissa a dû terminer son année scolaire à domicile.

L'année suivante, notre étudiante est partie à l'université. Elle n'y est pas restée longtemps. Sa personnalité avait changé et l'école ne l'intéressait plus. Alissa a trouvé un nouveau sens à sa vie, elle est devenue dominatrice sous le pseudonyme de Sasha Mizaree. Le tribunal a conclu que ce changement radical était la manifestation évidente d'un traumatisme crânien. Une lésion dans le lobe frontal aurait provoqué le changement de personnalité. Autrement dit on nous explique qu'une jeune fille brillante ne saurait devenir travailleuse du sexe par choix personnel. Préjugé ultra féministe qui ne repose sur rien de concret !

Le ministère public a fait valoir que la jeune fille était capable de s'organiser pour recevoir des clients et gérer son argent. Mais selon le jury, Alissa aurait pu terminer l'université et prétendre à un meilleur emploi sans l'accident. La jeune femme a reçu une indemnité totale d'1,5 million de dollars. De cette somme 825 000 dollars compensent la "perte de capacité de travail", 376 000 dollars doivent payer les futurs frais médicaux, 300 000 dollars sont versés au titre de la souffrance "physique et morale" (alors qu'Alissa n'a cessé de déclaré qu'elle était bien dans sa peau)  et 23 000 dollars pour dommages indirects. La mère d'Alissa a également reçu 943 000 dollars de dédommagement. (pendant qu'on y est). Bref du grand n'importe quoi !

En fait le glissement opéré par ce genre de jugement est inquiétant, si on ne rentre plus dans les moules sociaux ou moraux majoritairement admis c'est qu'on est atteint de trouble psychiques. La démarche est exactement la même que celle qui envoyait jadis les déviants soviétiques en clinique psychiatriques...

Source : http://www.brobible.com/life/article/student-dominatrix-awarded-million-car-crash-trauma/
513 Mars 2015 -Mexique
Malgré les critiques mitigées de 50 Nuances de Grey, beaucoup de spectateurs ne boudent pas leur plaisir dans les salles. Une jeune mexicaine l'a même montré de façon un peu trop explicite au goût de certains spectateurs d'un cinéma de Sinaloa, à l’ouest du Mexique. Ceux-ci ont été surpris de voir leur voisine du 12e rang… se masturber pendant la séance, rapporte le journal La Verdad.

Le spectacle offert par cette cinéphile de 33 ans, qui gommait ainsi les frontières entre la fiction à l’écran et la réalité, a peut-être troublé encore davantage les spectateurs quand la police, prévenue par leurs soins, lui a passé les menottes avant de l’escorter hors de la salle. La femme, qui n’est pas mariée, croit bon de préciser le journal, a été arrêtée pour indécence publique.

Voilà qui prouve qu'on peut à la fois se repaître d'images coquines (toutes relatives en ce qui concerne ce film) et faire dans la délation ! Ça aurait gêné qui de laisser cette jeune femme prendre son pied ?
512 Février 2015 - Etats-Unis
Un chirurgien de l'Université de Floride du Sud a pratiqué la première réduction de pénis au monde. Son patient, âgé de 17 ans, peut désormais vivre normalement après avoir traversé l'enfer : son sexe au repos mesurait 18 centimètres de long et 25 centimètres de circonférence. Le Daily Mail explique que l'adolescent avait subi plusieurs épisodes de priapisme : après une érection, sa verge ne retrouvait pas sa flaccidité normale pendant de longues heures. A force, elle avait fini par atteindre des proportions hors du commun.

Cette particularité, devenue un handicap, empêchait l'adolescent de pratiquer du sport de compétition et d'avoir des rapports sexuels convenables. De plus, le jeune homme était constamment mal à l'aise, peinant à cacher l'énormité qu'il abritait sous son pantalon.

Les médecins qui ont eu affaire à l'adolescent ont expliqué que son pénis avait une forme "ressemblant à un ballon de football américain". "Dans la carrière de tout urologue arrive ce moment où un patient pose une question si rare et impossible à appréhender que toutes ses connaissances s'écroulent et le laisse sans voix. Cette question était : "Pouvez-vous rendre mon pénis plus petit ?", a raconté Rafael Carrion.

Touchés par le désespoir de leur patient, le chirurgien et son équipe se sont plongés dans les livres médicaux mais n'ont pu trouver aucun cas similaire à celui du jeune homme. "Dieu sait qu'il est possible de rendre un sexe plus long et plus large grâce à la chirurgie plastique, mais le contraire est beaucoup plus rare", explique le scientifique.

Finalement, l'équipe a décidé de tenter une technique chirurgicale normalement utilisée pour traiter la maladie de la Peyronie, une sclérose qui provoque une déviation du pénis en érection. L'intervention a été couronnée de succès et deux jours après, l'adolescent a pu rentrer chez lui, ravi de son nouveau pénis. "Il est un peu plus long et un peu plus gros que la moyenne, mais il est symétrique et le patient était très satisfait", assure le Dr Carrion. L'histoire de cette première mondiale a été publiée dans la revue médicale : The Journal of Sexual Medicine.

Source : le Daily Mail
511 Février 2015 - Québec
Il s’est appelé le Globe, le Pussycat et depuis plus de 33 ans le Cinéma l’Amour. Seul cinéma libertin à Montréal, et l’un des plus grands en Amérique du Nord, il réussit à survivre tant bien que mal, malgré l’accessibilité de la porno sur internet.

"On vient toujours pour la projection de nos films XXX, mais les gens viennent surtout pour vivre leurs fantasmes et pour faire des rencontres dans un endroit où presque rien ne leur est interdit", explique Steve Koltai, fils du propriétaire du cinéma qui prend tous les moyens pour attirer la clientèle. "Dommage qu’il subsiste toujours un tabou à l’égard de l’endroit. Le cinéma n’a rien d’un 
peep show glauque où un seul employé travaille avec une moppe et une chaudière", dit-il. Bien que l’époque soit bien révolue où s’entassaient des spectateurs qui, pour quelques dollars, pouvaient vivre sur grand écran leurs désirs les plus coquins, Steve Koltai, qui administre l’entreprise, est bien décidé à convaincre de plus en plus de Québécois à ouvrir leurs œillères : "Après tout, nous sommes tous un peu voyeurs et les Montréalais ont toujours eu l’esprit ouvert", ajoute-t-il.

Comment faites-vous pour survivre alors que la porno est plus présente que jamais sur le web ?

Parce que ma famille est propriétaire de la bâtisse et que nous n’avons pas à payer de loyer. C’est tout un tour de force de survivre à l’ère de l’internet en plus d’être situés dans un quartier résidentiel de 
hipsters. Les taxes municipales sont très élevées et il est difficile de trouver du stationnement. Plusieurs commerces voisins ont fermé leur porte.

L’entreprise est tout de même rentable ?

Il y a des journées où je perds de l’argent. Quand il y a une tempête de neige, et qu’il n’y a pas de place pour stationner, j’ai très peu de clients. Une journée en semaine, je peux faire entre 300 et 600 $, le week-end, entre 1000 et 1400 $ par jour. Les temps sont durs, mais nous existons tout de même depuis plus de 33 ans, c’est extraordinaire.

Pourquoi après tant d’années les gens viennent-ils encore au Cinéma l’Amour ?

Parce qu’il y a bien plus que de la porno sur grand écran au Cinéma l’Amour. Les gens viennent pour l’interaction sociale. J’ai des clients fidèles qui viennent depuis 20 ou 30 ans. Ils fréquentent l’endroit pour vivre leurs fantasmes, pour faire des rencontres, mais aussi pour échanger avec les membres du personnel.

Quelle est votre clientèle exactement ?

Surtout des gens qui veulent faire des rencontres. Qu’ils soient retraités, jeunes professionnels, professeurs d’université et même présidents de grandes entreprises. Il y a beaucoup de curieux également qui viennent une seule fois pour vivre une expérience. D’autres qui se donnent des rendez-vous secrets. Le cinéma est même devenu un point de ralliement pour les échangistes.

Qu’est-ce qui se passe derrière les portes closes de cette salle mythique ?

C’est simple, vous n’avez qu’à laisser courir votre imagination. Que feriez-vous devant un film hardcore présenté sur un écran géant accompagné de la personne que vous aimez le plus au monde, dans une ambiance tamisée, tout en sachant que d’autres actes intimes se déroulent non loin de vous ? Tout est permis chez nous à condition de le faire dans le respect et la discrétion. Clairement, je ne suis pas là pour casser le party de personnes. Il y a des gens qui font l’amour dans des boîtes de nuit, des restaurants. Ici, l’ambiance s’y prête encore plus. Les films, l’image, le son sont de bonne qualité. L’endroit est propre... Il n’y a pas de violence. Nous avons zéro tolérance pour la prostitution et la consommation de drogue. Montréal est une ville tolérante, et il faut avoir l’esprit ouvert pour fréquenter le cinéma.

Est-ce que tout est permis, même les relations sexuelles complètes ?

Je ne peux pas dire le contraire. Techniquement, nous n’avons pas le droit, car il s’agit d’un endroit public, mais est-ce qu’il y a de la tolérance au Cinéma l’Amour, bien sûr. Les gens sont plus excités de s’adonner à leurs fantasmes dans un tel environnement qu’ils soient en couple, travestis, homosexuels, échangistes ou autres. Mais attention aux ébats trop bruyants. Par respect pour les autres, il peut nous arriver d’intervenir dans certains cas. Forcément, le cinéma attire une clientèle de voyeurs et d’exhibitionnistes. Certains clients viennent uniquement pour observer des couples en pleine action. Si l’une de leurs fantaisies est de voir quelqu’un se masturber à proximité, il risque de se réaliser au Cinéma l’Amour.

Quelle est la différence entre les clubs échangistes et votre cinéma ?

Tout est différent. Ici, il n’y a pas de lits, personne ne se promène nu. Je n’ai pas de permis d’alcool. Les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, mais notre objectif n’a jamais été de les encourager à se prêter à des jeux sexuels. Notre cinéma est géré de la même manière qu’il y a 30 ans.

Que dire du préjugé selon lequel la clientèle serait constituée de "Pee-Wee Herman" plutôt âgés ?

Tous les jours, entre 80 et 120 personnes se présentent sur les lieux. Ils rentrent et sortent au bout de 15-30 minutes, d’autres y passent une grande partie de la journée. Le jour, les clients sont plus matures, effectivement, ils ont entre 60 et 80 ans. Mais le soir, ça prend une tout autre allure. Il y a beaucoup d’échangistes, certains ont de 20 à 30 ans, mais la plupart ont plus de 40 ans.

Et la propreté dans tout ça ?

Le ménage est fait régulièrement, mais on n’inspecte pas tous les bancs à chaque fois. À 400 places, ça prendrait une équipe de 5 personnes. Nous avons une clientèle fidèle et respectueuse. On est loin des 
Peep Show glauques où un seul employé travaille avec une moppe et une chaudière. Je suis attaché à l’entreprise familiale, j’y passe beaucoup d’heures, et je peux vous assurer que l’endroit est bien tenu.

Les femmes font-elles partie de cette clientèle ?

Dans le passé, elles venaient plus fréquemment. Aujourd’hui, ça arrive de temps en temps. Certaines viennent en couple. J’ai souvent entendu dire que ce sont elles qui insistent le plus pour convaincre leur conjoint de venir en couple. J’ai déjà aussi vu des couples de femmes faire l’amour dans la section VIP au balcon pour ceux qui souhaitent plus d’intimité. D’autres se masturbent tout en se sachant observées. J’aimerais en avoir davantage, tout comme je souhaite attirer de plus en plus une jeune clientèle. Pour cette raison, nous avons une page Facebook, une page Google + et un site web évidemment. J’organise de plus en plus d’événements spéciaux. J’ai instauré les soirées gratuites pour attirer les couples hétérosexuels. Lors de ventes trottoir sur la rue Saint-Laurent, je tente par tous les moyens possibles de retenir leur attention.

Personnellement, vous êtes un adepte du porno, Steve ?

Aucunement. Je ne fais que gérer le cinéma de la famille. Je ne connais pas les vedettes de l’industrie. Tous les quatre mois, mon distributeur m’envoie une vingtaine de films et je passe un à deux jours à les visionner de 5 à 10 minutes chacun. Je m’assure de la qualité de l’image qui nécessite beaucoup de brillance et de luminosité. Je préfère présenter les films dans leur version originale. Aussi surprenant que ça puisse paraître, je recherche des films qui ont une histoire. En même temps, l’action doit être soutenue. C’est de plus en plus difficile à trouver, malheureusement. On produit maintenant des films avec des budgets de 10 000 $, des films gonzos qui offrent du bon sexe, mais dont l’histoire est nulle. Les gens rentrent et sortent de la salle, ils n’ont parfois qu’une demi-heure à y consacrer, ils veulent que ça se passe là, maintenant.

Vos clients ont dû être témoins de plusieurs anecdotes croustillantes ?


On m’a souvent raconté que des clients croyant vivre une expérience avec une femme se sont aperçus que c’était plutôt un homme. Un autre m’a dit qu’il avait vu une femme fontaine jouir une dizaine de fois à répétition entourée de voyeurs. Il y a cet homme qui s’enduisait d’huile à un point tel qu’il a fallu mettre du carton sur le plancher pendant quelque temps, car le nettoyage n’avait pas suffi. Il y a parfois des conversations étonnantes de certains en pleine action. En 33 ans, il s’en est déroulé des choses entre nos quatre murs.
510 Février 2015 - Suisse  
"La Suisse offre un environnement plus sûr pour travailler. En Italie, les rues sont dangereuses, on fait ça dans la voiture et on ne sait jamais ce qui peut se passer... Les Italiens sont obscènes parce que la prostitution dans notre pays est encore taboue."

Après avoir négocié ses charmes quelques temps en Italie, Carly, 32 ans, a choisi de venir travailler à Chiasso au Tessin, cinq jours par semaine. Elle rentre chez elle à Côme tous les soirs après le travail. Sa qualité de vie, comme celle de nombreux professionnels du sexe dans sa situation, a été transformée depuis qu'elle travaille en Suisse.

L'hebdomadaire américain Newsweek consacre cette semaine un article à ces hommes et femmes pour qui la Suisse représente un "paradis".

"Les choses ici sont beaucoup plus simples. La prostitution est réglementée. Il faut simplement s'inscrire à l'office de police, leur dire que vous vous prostituez et obtenir un permis de travail officiel de travailleur indépendant" explique Carly.

La branche de la police du Tessin en charge des contrôles au sein de l'industrie du sexe est particulièrement efficace contre les abus, selon la jeune femme. "Les contrôleurs ont mon numéro de téléphone portable et je peux les joindre à tout moment en cas de besoin ou de danger."

Les services de police font suivre aux services des impôts et de la santé du canton les informations des travailleurs du sexe, leur permettant de recevoir une liste de médecins qu'ils pourront consulter gratuitement. "Ces contrôles médicaux ne sont pas obligatoires, mais c'est une bonne façon de montrer à vos clients que vous n'êtes pas infecté(e)", poursuit-elle.

Au Tessin, "ce que je gagne (ndlr soit 8000 francs suisses mensuels environ ou 7500 euros), après avoir payé mes impôts, va directement dans ma poche" Certes, les impôts sont élevés, mais la jeune femme estime qu'ils sont justifiés par les "services parfaits et la sécurité sociale".

Si trouver un appartement au Tessin n'est pas toujours aisé, celle-ci explique avoir trouvé un arrangement avec un propriétaire, qui lui loue une chambre (l'appartement est partagé avec une autre femme) pour 70 francs par jour en échange de "services".

La situation risque de changer au Tessin, le gouvernement tentant de durcir les règles du jeu de l'industrie du sexe. Mais pour Carly, "même si le cadre légal devient plus strict, la Suisse restera le paradis pour les travailleurs du sexe italiens en comparaison avec l'Italie. Ce sera toujours plus confortable pour nous. Quoi qu'il arrive, je reste là."

De l'autre côté des Alpes, la situation est bien différente, note Newsweek. La prostitution étant légale mais pas réglementée en Italie, vendre son corps n'est pas interdit, mais inciter à la prostitution est considéré comme un crime. "Les clients sont traités comme des proxénètes et paient des amendes élevées", résume la sénatrice Maria Spilabott, qui milite pour l'instauration d'un système similaire à celui du Tessin dans la péninsule.

Les 70 000 travailleurs du sexe recensés en Italie sont majoritairement dans les rues, victimes, entre autres, d'agressions ou de pressions de clans mafieux. La taxation des revenus est également très ambiguë et a donné lieu à de récents scandales.

Parmi ceux qui viennent travailler en Suisse, nombreux sont ceux qui préfèreraient rester en Italie, s'ils le pouvaient. Mais il faudrait pour cela que le pays revoie complètement sa politique sur le sujet.

En attendant que les choses changent, Carly reste pragmatique. "mon mari connait mon métier et il me soutient. Un jour, lui et moi aimerions acheter une maison en Suisse et nous y établir."

Article complet sur le site de Newsweek (en anglais).

509 Février 2015 - Danemark  
Une étonnante façon de répliquer. La journaliste danoise Emma Holten explique dans une vidéo la raison pour laquelle elle a décidé de poser nue, quatre ans après avoir été victime de ce que les Anglo-saxons appellent "revenge porn", la diffusion, sans son consentement, de photos intimes d'elle sur Internet.

La mésaventure de la jeune femme a commencé en 2011. Un "matin comme les autres d'octobre", elle découvre que ses difficultés d'accès à sa boîte mail et à sa page Facebook sont dues à un déversement de messages ignobles, consécutifs à la diffusion sur le Web de photos d'elle nue. Il s'agit d'un ex-petit ami qui a posté ces images sans son consentement.

Sur le site féministe Hysteria, ainsi que dans une vidéo postée sur le site du Guardian britannique, elle explique que les auteurs des messages, tous des hommes, "savaient que c'était contre sa volonté", et que le fait même de savoir qu'elle n'avait pas donné son accord "était érotique pour eux". "Ils ont savouré ma souffrance", ajoute celle qui s'est sentie "complètement déshumanisée".

Pour lutter contre ce sentiment, elle a choisi de se dénuder, volontairement. Un "acte de militantisme", souligne-t-elle : elle a choisi de poser, dénudée, devant l'objectif de la photographe Cécile Bødker, pour à la fois désexualiser son image et montrer toute l'importance du consentement.

"Avec ces photos, je suis un sujet et plus un objet sexuel. Je n'ai pas honte de mon corps, mais il m'appartient. Le consentement est la clé. De la même manière que le viol et le sexe n'ont rien à voir l'un avec l'autre", précise-t-elle.
508 Janvier 2015 - Allemagne

Un locataire a le droit d'uriner debout, a estimé un tribunal allemand saisi par un homme qui avait vu sa caution amputée par le propriétaire de son appartement à cause de taches sur le sol des toilettes.

Le tribunal d'instance de Düsseldorf (ouest) s'est prononcé mardi en faveur de ce locataire qui poursuivait le propriétaire afin de récupérer la totalité de la caution de l'appartement en question, soit 3.000 euros, selon un jugement rendu public jeudi.

Le propriétaire souhaitait retenir 1.900 euros de cette caution car il estimait que le sol en marbre des toilettes de l'appartement avait été endommagé par des éclaboussures d'urine. Le président du tribunal Stefan Hank a certes convenu, rapport d'expert à l'appui, que c'était bien l'acide urique qui avait attaqué la pierre du sol mais défendu le droit du requérant à uriner debout.

'En dépit d'une domestication grandissante des hommes dans ce domaine, uriner debout est de fait une pratique encore répandue", écrit le juge dans la décision, dont l'AFP s'est procuré une copie. L'adepte de cette pratique qui était autrefois dominante doit certes compter sur des confrontations parfois non négligeables avec les personnes qui partagent le logement, notamment celles de sexe féminin, mais il n'est en revanche pas censé prendre en compte la corrosion du sol en marbre de la salle de bains ou des toilettes", a souligné le magistrat.

En Allemagne, il n'est pas rare de trouver un autocollant dans les toilettes, invitant les hommes à s'asseoir pour uriner.

507 Janvier 2015 - Japon

Au Japon, l'art vaginal ne passe pas. L'artiste tokyoïte Rokudenashiko ("enfant bon à rien" ou "mauvaise fille" en japonais) , de son vrai nom Megumi Igarashi, a été inculpée, mercredi 24 décembre, pour avoir enfreint la loi relative à l'obscénité, six mois après son arrestation.
Son travail, insolite et non dénué d'humour, vise à casser le tabou de la représentation du sexe féminin dans son pays, où la pornographie est largement diffusée, mais où la représentation des appareils génitaux reste interdite — ceux-ci sont floutés, pixellisés ou estompés sur les photos, les dessins et dans les films.

En mai, Rokudenashiko avait concrétisé son projet le plus ambitieux jusqu'ici : monter à bord du canoë conçu à partir d'un moule de son vagin. C'est dans le cadre ce travail qu'elle a été arrêtée et est aujourd'hui inculpée. Il est reproché à la plasticienne d'avoir envoyé un scan en 3D de son vagin à plus d'une trentaine de personnes, qui n'étaient autres que les participants de la campagne de levée de fonds lancée par l'artiste pour soutenir financièrement la réalisation de son bateau. Ces données, prévues comme une contrepartie de leur aide, permettent une impression 3D.
Rokudenashiko est également connue par ses multiples déclinaisons autour du vagin : des dioramas – petites maquettes ayant pour cadre son paysage pubien –, des coques de smartphone, des bijoux, des gâteaux ou des lampes. Des sculptures estampillées "Deco-man", soit littéralement "chattes décoratives", man étant le diminutif de manko, un mot cru qu'elle revendique : "J'ai été surprise de voir à quel point les gens sont choqués par mon travail ou simplement de m'entendre dire le mot chatte."

Selon Rokudenashiko, le sexe féminin "est vu comme obscène car il est trop caché, alors qu'il s'agit juste d'une partie du corps de la femme". Son but est de "démythifier" les organes génitaux féminins, "alors que les illustrations de pénis font partie de la pop culture", explique-t-elle.

http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/12/24/la-plasticienne-japonaise-rokudenashiko-inculpee-d-obscenite_4546013_3246.html#CIR0Kk3Ggv4mzXjl.99

506 - Janvier 2015 - France

Ainsi le 7 janvier 2015 restera un jour noir pour la liberté. Ce jour là la haine et l'imbécillité se sont armés de Kalachnikov et ont voulu tuer l'humour, la liberté de penser, la liberté d'écrire et celle de dessiner. Ces imbéciles, s'ils ont réussi la moitié de leur objectif, celui de tuer lâchement ont complètement raté l'autre celui de tuer Charlie en tant que symbole de la liberté de dire ce que l'on pense. Qu'il nous soit permis d'évoquer ici la mémoire de la plus âgée des victimes, il s'agit de Georges Wolinski, il avait 80 ans, c'était un pionnier, il avait commencé à Hara-Kiri avec Cavanna et le professeur Choron. Dessinateur irrespectueux au trait simple mais efficace, ce libertin affirmé était un amoureux des femmes, un amoureux du plaisir, un personnage dont le respect et la gentillesse étaient les qualités premières. J'aimais bien ces phrase à l'emporte pièce comme "Le sexe sans amour n'est pas toujours drôles... mais c'est plus drôle que l'amour sans le sexe". Il fût aussi un scénariste talentueux, sa collaboration avec Georges Pichard dans la série "Paulette" reste l'un des somment de la bande dessinée érotique. Allez, juste quelques dessins retrouvés dans mes archives. (celui du bas c'était pour fêter ses 50 ans :)


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Page mise à jour le 10/10/2015