LES NEWS SEXY INSOLITES DE LASSILIA

375 - décembre 2011 - Canada
 
A Torento, lorsque un homme et une femme ont commencé à faire l’amour dans une voiture de métro de la ligne University dimanche 12 décembre vers 14 h 30, un passager "dégoûté" (Caca l'amour ?) a actionné le signal d'alarme pour faire stopper le train.

Après l’arrêt, le couple apparemment ivre a poursuivi sa partie de jambes en l’air sur le quai de la gare Spadina, comme le montre une vidéo prise par un passant (Oh, le voyeur !) où on voit un homme, culottes baissées, en train d’honorer sa compagne sur le plancher.

Le porte-parole de la Toronto Transit Commission, Brad Ross, a déclaré que c’était la première fois en quatre ans qu’on lui rapportait une relation sexuelle dans le métro. (il y a toujours une 1ère fois !)

Une vidéo explicite montre un homme portant une veste jaune avec du ruban adhésif réfléchissant blanc, manifestement un employé, qui s’approche du couple en pleine action à quelques pas d’une rame de métro. L’employé leur demande de se rhabiller et de quitter les lieux.

La police a procédé à leur arrestation. Ils ont été accusés d’obscénité.

"Ils semblaient être extrêmement intoxiqués (sans blague ?), a indiqué M. Ross. Je suggère aux gens qui sont profondément amoureux de se trouver un endroit plus approprié."

Le train a été retardé pendant 14 minutes, (pas de bol !) avant de poursuivre son parcours.

Le métro de Toronto transporte près de 1,6 million de passagers par jour, précise le communiqué de presse !
374 - décembre 2011 - France - Prostitution
 
Un projet de loi prévoyant de pénaliser les clients des prostituées a été déposé à l’Assemblée nationale française. Morgane Merteuil, secrétaire générale du Syndicat du travail sexuel, s’insurge contre ce texte. Nous reproduisons ci-dessous son interview par Gaëlle Le Roux publié sur le site de France 24.

Mardi 6 décembre, l’Assemblée nationale française a voté une résolution sur la prostitution. Le texte, une simple déclaration d’intérêt, a obtenu un large consensus chez les députés de la majorité et de l’opposition, qui ont ensuite déposé une proposition de loi. Basé sur un rapport rendu public en avril 2011, la résolution propose de pénaliser la clientèle des prostituées, sur le modèle d’une loi adoptée en Suède en 1999.

Aujourd’hui, la prostitution est tolérée en France. Mais le proxénétisme (le fait d’en tirer des revenus) est prohibé, tout comme le racolage (le fait de chercher un client), même s’il demeure passif. Le texte examiné mardi à l’Assemblée nationale se situe dans la lignée de la position "abolitionniste" de la France en matière de prostitution : les prostituées sont, par essence, considérées comme victimes d’un système. Une conception dénoncée par Morgane Merteuil, la dynamique secrétaire générale du Syndicat du travail sexuel (Strass). Entretien :

Que reprochez-vous à la résolution adoptée par l’Assemblée nationale ?

Morgane Merteuil : Ce texte se base sur un rapport erroné. Le rapport (présenté par Danielle Bousquet, député socialiste qui a présidé une mission d’information parlementaire sur la prostitution en France) fait un amalgame entre prostitution et exploitation sexuelle. Il affirme que 90 % des prostituées sont étrangères et victimes de la traite. Mais c’est faux ! La prostitution de rue ne représente qu’une toute petite partie de la prostitution aujourd’hui. Et les travailleuses étrangères ne sont pas toutes victimes de la traite. En réalité, il existe beaucoup plus d’indépendantes que ce que veut bien dire le rapport. Si on veut s’en prendre aux réseaux, il y a d’autres solutions. Ouvrir les frontières par exemple. Car beaucoup d’étrangères se retrouvent sur le trottoir pour payer les dettes qu’elles ont contractées auprès des passeurs qui les ont fait entrer en France.

Par ailleurs, le rapport de Danielle Bousquet se base sur les témoignages de 200 personnes. Mais seulement une quinzaine de travailleuses du sexe a été interrogée, dont seulement sept exerçaient encore ! Tous les autres, ce sont… des experts.

Quelques personnes du Strass ont été auditionnées par Danielle Bousquet mais tous les propos qui n’allaient pas dans le sens de ce qu’elle voulait démontrer n’ont pas été retenus. Je crois que ce rapport n’avait pas pour vocation de donner un état des lieux objectif de la prostitution en France mais d’aller dans le sens d’une idée précise de la prostitution, teintée de moralisme.

Que répondez-vous aux "abolitionnistes", qui affirment que les travailleuses du sexe sont forcément victimes ?

Morgane Merteuil : Cette idée de système où on est victime de domination masculine, c’est réducteur et méprisant pour nous et nos clients. Ils sont bien plus respectueux envers nous que les féministes abolitionnistes. Pour la plupart, ils viennent passer un bon moment, ils nous confient des choses qu’ils ne peuvent pas confier à d’autres personnes, ils viennent faire des expériences, prendre confiance en eux quand par exemple, ils n’arrivent pas à rencontrer des filles.… Les abolitionnistes nous considèrent comme des moins que rien, jamais nos clients. Enfin si, parfois, certains ne viennent nous voir que pour "tirer leur coup" mais, au final, les conditions sont données dès le départ, elles sont franches, on part sur un contrat honnête. Il vaut mieux ça qu’un mec qui va attendre dans un bar qu’une fille soit complètement saoule pour la ramener chez lui…

Vous donnez une image un peu idyllique de votre métier…

Morgane Merteuil : Non, ce n’est pas idyllique. Mais les conditions de travail seraient meilleures si on nous laissait gérer et qu’on arrêtait de vouloir nous dicter notre conduite.

Les abolitionnistes n’arrivent pas intégrer l’idée que les prostituées peuvent être heureuses. Ils nous aliènent, nous infantilisent, ils n’acceptent pas qu’on puisse choisir en toute conscience de vivre du sexe. Ils n’acceptent les prostituées que quand elles sont repenties ou qu’elles vivent mal leur situation. C’est inquiétant cette tendance à vouloir normaliser la sexualité.

Les abolitionnistes disent vouloir protéger les femmes des violences. Qu’en est-il ?

Morgane Merteuil : Toutes les lois qui ont été faites jusqu’à présent, soit disant pour protéger les femmes, ont été complètement contre-productives et même très néfastes. La résolution qui a été adoptée hier (mardi 6 décembre) est dans la même lignée que toutes celles précédemment adoptées. La loi Sarkozy (loi promulguée en 2003 interdisant le racolage passif) a éloigné les travailleuses du sexe des centres-villes. Du coup, elles s’éloignent aussi des structures de soin, de dépistage et de prévention. Ces lois ont renforcé la clandestinité de la prostitution. Cachées, les travailleuses sont plus susceptibles d’être victimes de violences.

Et comme elles sont moins visibles, elles ont moins de clients. On constate une précarisation des travailleuses du sexe. Elles en viennent à brader leurs services, à accepter de faire des fellations sans préservatifs, etc. Et ça les pousse à se mettre sous la protection d’un mac. C’est très inquiétant en termes d’exposition aux violences, aux MST, au VIH en particulier. D’ailleurs, toutes les associations de lutte contre le sida s’opposent à la criminalisation de la prostitution pour cette raison. Pénaliser les clients ne va pas améliorer la situation, bien au contraire.

Si la solution n’est pas la criminalisation des prostituées ni des clients, quelle est-elle ? La réhabilitation des maisons closes ?

Morgane Merteuil : Non, absolument pas. Au Strass, nous ne militons pas pour ça. Nous nous battons pour que le statut de travailleur du sexe soit reconnu. Il faut qu’on nous permette de travailler librement dans les conditions que nous choisissons, comme tous les autres travailleurs indépendants. Nous demandons l’abrogation de la loi de "proxénétisme de soutien" (le fait d’aider, assister, protéger ou partager les revenus de la prostitution), qui ne distingue pas le proxénétisme de soutien - celui qui permettrait aux prostitués de s’associer - du proxénétisme de contrainte (qui impose la prostitution). C’est une erreur commise par des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent.

Il va sans dire que nous partageons complètement le point de vue de Morgane Merteuil.

373 - décembre 2011 - Autriche
 
"Cinq cours, 200 heures d'instruction, et une vie de plaisir", promet la première "école internationale du sexe" (AISOS) qui ouvre le 14 décembre en Autriche. Alternant théorie (histoire du sexe et sexualité moderne) et pratique, le programme pédagogique propose de "faire travailler ses muscles et son esprit"

Dans le rôle de la maîtresse d'école, tailleur noir et chignon strict,
Ylva-Maria Thompson, 51 ans, ancienne présentatrice suédoise d'une émission télé érotique. "Quiconque au-delà de l'âge de 16 ans peut s'inscrire", explique-t-elle. "Le but est d'apprendre l'art de donner et de recevoir le plaisir sexuel, de faire de vous de meilleurs amants". On peut venir seul, ou bien accompagné.

Pour 1400 euros le semestre, les étudiants - jusqu'à 20 par session - se voient offrir "le gîte et le couvert" ainsi que des préservatifs à volonté... Le cursus de 200 heures est sanctionné par un diplôme. Des "cours intensifs" sont aussi prévus pour les couples le week-end (250 euros).

Le soir, les étudiants sont logés dans un dortoir mixte, où ils sont incités à effectuer leurs travaux dirigés consciencieusement. "Notre enseignement n'est pas seulement théorique, mais très pratique, souligne la directrice. Il y aura de tout : positions sexuelles, techniques de caresses ou encore cours d'anatomie". On apprendra même la tendresse !

La porte-parole de l'établissement, Melodi Kirsch, se dit "confiante que l'école sera un grand succès". "Ylva-Maria, qui est très expérimentée, souligne-t-elle, a travaillé depuis longtemps sur cette idée, et nous avons reçu beaucoup d'encouragements"

Cependant, avant même d'avoir ouvert ses portes, dans un beau bâtiment du XVIIIe siècle entouré d'un parc à une demi-heure de Vienne, l'école suscite déjà la controverse. Son spot publicitaire en noir et blanc, jugé trop osé, a été interdit par la télévision autrichienne. "Voilà une histoire d'école joliment emballée, proteste un pisse-vinaigre, mais il s'agit, une fois encore, de vendre du sexe".

Oui, et alors ? Et en ce qui nous concerne, nous souhaitons bonne chance à cette initiative bien sympathique !

373 bis - décembre 2011 - Autriche

On a tous été bluffé ! La news n°373 était un canular ! La mise en scène était parfaite... Tous le monde a marché, mais la première "école internationale du sexe" n'a pas ouvert le 14 décembre en Autriche. Dommage !

372 - Novembre 2011 - Egypte
 
Elle s'appelle Aliaa Magda el-Mahdy. Elle est étudiante en sciences politiques à l'Université américaine du Caire, compagne de Kareem Amer, blogueur poursuivi par la justice d'Hosni Moubarak pour avoir "porté atteinte à l'islam" et libéré fin 2010 après trois ans de prison. Sur son blog créé en octobre, le Journal d'une rebelle, la jeune Egyptienne de 20 ans poste sous son vrai nom. Et elle le revendique. Rien de révolutionnaire dans l'Egypte post-Moubarak... Sauf quand il s'agit de mettre en ligne des photos de nus
 

Sur sa photo en noir et blanc, ravivée par ses ballerines rouges et une fleur rouge
dans les cheveux, la jeune fille pose en bas autofixants. Sur Facebook, elle lance un "cri contre une société de violence, de racisme, de sexisme, de harcèlement sexuel et d'hypocrisie". "On considère toujours la femme comme un objet sexuel dans notre société", déplore-t-elle. (83% des femmes égyptiennes déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel). Un des derniers exemples en date: l'affaire des tests de virginité imposés par la police à des manifestantes de la place Tahrir. 

Le tabou de la nudité dans l'art, dans une société conservatrice où le discours islamiste continue de prospérer, révolte la blogueuse. "Condamnez les modèles qui posaient nus à la faculté des beaux-arts du Caire au début des années 1970, censurez les livres artistiques, détruisez les statues archéologiques... Déshabillez-vous ensuite et regardez-vous dans un miroir. Brûlez ces corps que vous détestez tant et débarrassez-vous de vos complexes sexuels avant de m'insulter et m'empêcher de m'exprimer librement", écrit-elle sur son blog.

Malheureusement, rares sont ceux qui la soutiennent, la plupart des internautes égyptiens la qualifie de folle, écrive qu'elle devrait avoir honte, et appelle les autorités à la sanctionner.

Les mouvements islamistes jouent les indignés en se posant comme les protecteurs de la société, de la morale et de la vertu. Quand aux laïcs modérés, ils montrent leur "courage" en se désolidarisant publiquement de la jeune femme. L'un parle de "désastre", un autre déclare "Nous encourageons nos membres à être des modèles d'éthique. Comment pourrions-nous accepter un membre qui agit de la sorte?". 
Et après la haine voici le temps des menaces...

Décidément la société égyptienne n'est pas prête de s'en sortir ! Et pour ceux qui en doutaient encore, le prétendu "printemps arabe" cache bien un renforcement de l'ordre moral encadré par les islamistes.

De façon inattendue, la solidarité envers la jeune femme s'est manifestée hors des frontières égyptiennes. Ainsi des dizaines de blogueuses israéliennes ont décidé de se montrer nues à leur tour ! Si seulement ça pouvait faire avancer les choses !

371 - Novembre 2011 - Mali
 
Les musulmans maliens n'admettent pas que l'on puisse penser et agir autrement qu'eux. Ainsi, ils étaient plus de 200 personnes sous la houlette de Mohamed Kibiri, membre du haut conseil Islamique du Mali à débarquer au centre international de conférence de Bamako où se tenait la conférence des travailleurs des sexes la semaine dernière. Rentrés en fracas, les membres des associations musulmanes ont même tenté de sceller la porte de la salle où se déroulait la conférence sous les yeux impuissants des forces de sécurité. Cette conférence déshonorent l’islam, mais aussi le Mali, ont-ils braillés !certains religieux surexcités ont failli en venir à la violence pour dissuader les participants de cette conférence venus des différents pays de la sous région. D'autres brandissaient même des chapelets en critiquant cette conférence, jugée scandaleuse et relevant de l'irresponsabilité de l'Etat qui l'a autorisé.

Les participantes qui venaient des pays membres du "Réseau" que sont le Mali, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Cameroun, Madagascar, l'Algérie et le Maroc, n’ont eux pas paniqué, mais simplement plié bagages pour chercher d’autres locaux plus propices à leurs travaux.

Le journaliste malien conclu son article en disant "La tolérance doit rester une valeur commune entre êtres humains, quelque soit leur confession religieuse !"... Ben, oui ce serait pas mal, en effet...
370 - Novembre 2011 - Oups
 
Rétroactivement, nous n'avons plus convenance à conserver cette news dans notre base de données. Betty notre charmante et dévouée secrétaire de rédaction s'est donc fait un plaisir de jeter cette cochonnerie à la poubelle.
Et oui... tout le monde peut se planter !
369 - Novembre 2011 - Malaisie
 
La Malaisie, pays à majorité musulmane, a interdit la publication d'un guide intitulé "Le Sexe islamique", édité par le "Club des femmes obéissantes", une association de femmes en rapport avec des islamistes. Il recommande aux épouses la "soumission au lit afin de satisfaire leur mari". La grande majorité des Malais aurait été choquée par cet ouvrage jugé dégradant pour les femmes et le ministère de l’Intérieur l’a donc interdit, justifiant sa décision par les liens que le "Club des femmes obéissantes" est accusé d'entretenir avec la secte islamique interdite Al-Arqam.

Le manuel n'était pas vendu en librairie mais réservé aux seules membres de l'association, avait été écoulé à plusieurs centaines d'exemplaires depuis sa sortie il y a quelques semaines. L'ouvrage distille des conseils pratiques sur la meilleure manière pour une musulmane de "satisfaire son mari", estimant que la plupart des femmes n'assouvissent que 10% des besoins sexuels de leur époux. Sur 115 pages, sans illustrations explicites, il est notamment conseillé à la femme "obéissante" de faire l'amour en groupe, avec son mari et ses autres épouses.

Le "Club des femmes obéissantes", qui compterait 800 membres selon la presse, ne cesse de susciter la polémique depuis sa création en début d'année. Sa vice-présidente, Rohaya Mohamad, avait déclaré lors d'une récente interview : "Eve a été créée parce qu'Adam éprouvait certains besoins. Les hommes ont des besoins qu'ils ne peuvent pas contrôler. Et si ces besoins ne sont pas satisfaits, les hommes iront trouver une autre femme. C'est comme ça qu'Allah les a faits".
368 - Octobre 2011 - Brésil
 
Fraîchement retraité, Ronaldo confesse quelques écarts de conduite. L'ancien Ballon d'Or n'avait pas fait vœu de chasteté pour se consacrer au football.

Ronaldo, l'ancien Ballon d'Or brésilien, s'est confié au sujet de la sexualité des footballeurs : "personne ne peut prouver que le sexe affecte les performances sur le terrain. Alors que la masturbation est plus fatigante."
Ronaldo se lâche et avoue qu'il a fait le mur avec son compère Romario, alors que les joueurs étaient en stage avec leur sélection nationale. Lors de la Copa America qui avait alors lieu en Bolivie, Ronaldo raconte : "en 1997, lors de la Copa America, Romario m’a convaincu de fuir avec lui de l’hôtel. J’ai dû sauter par dessus un mur, utiliser l’échelle qu’il avait préparé et grimper dans le taxi qui nous attendait. Tout était très complexe mais je ne peux pas vous donner plus de détails" relaie le site Goal. (on aurait bien aimé pourtant !)

Cela n'avait pas empêché Ronaldo de marquer 5 buts dans cette compétition, que le Brésil avait remporté haut la main face à l'Uruguay (3-0). Les joueurs brésiliens ont une recette bien spéciale pour être redoutables sur les terrains de foot !

Sacré Ronaldo ! Cependant deux choses ne sont pas claires :
- Il semble dissocier la masturbation du sexe en général... La masturbation ne serait donc pas du sexe ?
- Et puis, nous expliquer qu'une petite branlette est plus fatigante qu'une partie de jambe en l'air... bizarre non ?

367 - Octobre 2011 - Colombie
 
Le petit village Santa María del Puerto de Toledo de las Barbacoas, sur la côte pacifique sud colombienne, est presque inaccessible. Face à la passivité des hommes, les femmes ont décidé de faire la grève du sexe jusqu'à ce que les autorités s'engagent à construire une route

C'est avec un pusandao, sorte de sancocho (genre de pot-au-feu) au bœuf, au porc et à la poule, agrémenté d’herbes, de bière et de vin blanc, que les 300 femmes du village) ont fêté la fin de leur "grève des jambes croisées".

Pendant 3 mois et 19 jours, elles avaient refusé tout rapport sexuel avec leurs maris.

Elles exigeaient la construction d’une route pour remplacer le chemin muletier vieux de cent soixante-trois ans, courant sur 57 kilomètres quasi impraticables, qui était jusque-là la seule voie existante pour relier leur village au reste du pays.

Suite à cette mobilisation insolite, les autorités se sont engagées à goudronner, avec l’aide de l’armée, les 27 premiers kilomètres ce qui représente un investissement de 40 milliards de pesos (15 millions d'euros). Le ministre des Transports, Germán Cardona, a affirmé que des études étaient en cours pour les 30 km restants, qui sont les plus impraticables.
366 - Octobre 2011 - Californie
 
Curiosité aérienne, au-dessus de la petite ville de Taft, en Californie, rapportent CNN et le Huffington Post. Et, non ce n'est pas un OVNI ! La scène a été immortalisée dans une vidéo postée sur le blog d'Alex Torres, professeur de parachutisme le week-end et acteur porno pendant la semaine sous le surnom de Voodoo. Retiré rapidement, le document montrait Torres et une réceptionniste de l'école de parachutisme où il enseigne, Skydive Taft, dans un surprenant coït à plusieurs centaines de mètres d'altitude.

Commençant à faire l'amour dans l'avion, ils sont vus dans la vidéo sautant dans les airs, en parachute, tout en continuant l'acte. Une enquête de police a été ouverte après que la vidéo a commencé à circuler, mais aucune charge n'a été retenue contre les amants. La police locale a reconnu que la scène n'impliquait que des adultes consentants, et qu'aucun témoin n'a pu assister à la scène.

Il y a bien eu un témoin : le pilote de l'avion, mais il ne s'est pas plaint auprès de la police. L'Agence fédérale de l'aviation a bien dans ses textes un règlement qui interdit de déconcentrer le pilote ou de détourner son attention, et la vidéo montre le couple, avant son saut, assis en plein acte à côté du pilote. Mais selon le patron de Skydive Taft, le pilote ne s'est pas retourné sur la scène plus fréquemment qu'il ne le fait avec n'importe quel autre passager.

Alex Torres a été licencié par son école de parachutisme. (et pourquoi donc ?) La réceptionniste, elle, devrait conserver son poste.
365 - Octobre 2011 - Honduras
 
L'affaire ne se passe pas ni en Iran, ni en Arabie Saoudite mais au Honduras, un pays d'Amérique Centrale dont on ne parle pas si souvent :

Alors c'est l'histoire de Ricky Martin. Pour ceux pour qui ce nom ne dit rien, Ricky Martin est un chanteur portoricain à succès. En 2010, il a eu le courage d'annoncer qu’il était gay, depuis la haine des homophobes s'est déchainé contre lui, il le savait, contre les cons on ne peut pas faire grand-chose !

Ricky Martin a sorti un album "Musica Alma Sex" en février dernier et enchaîne depuis les tournées mondiales pour sa promotion. Sa prochaine étape devrait être le Honduras, le 16 octobre où il avait prévu de se produire dans la capitale Tegucigalpa

Mais des groupes religieux locaux veulent interdire ce concert à cause de l'homosexualité du chanteur et on adressé une demande expresse au ministre de l’intérieur, affirmant que ce concert va à l’encontre de la morale et des bonnes mœurs.

Le ministre a annoncé qu'il se prononcera sur l’affaire après une réunion avec la commission de censure qui étudiera le dossier.

Vous avez bien lu, le ministre va faire une réunion avec la commission de censure (c'est quoi ce machin ?) et étudier le dossier, autrement dit il n'a pas assez de couilles pour envoyer promener les "groupes religieux locaux" et leur expliquer que l'homosexualité d'un chanteur n'est pas une raison pour l'interdire de concert.
364 - Octobre 2011 - France
 
Quelques statistiques récentes sur l'infidélité au travail :

34 % des français ont déjà vécu une aventure érotique sur leur lieu de travail.

23 % des femmes ayant déjà vécu une aventure au travail ont déjà eu une liaison avec leur patron. (14 % des femmes ont eu une aventure avec un responsable dans le but de donner un coup de pouce à leur carrière)

17 % des responsables masculins avouent une aventure avec leur assistante.

62 % des femmes et des hommes veulent une liaison d'égal à égal et préfèrent donc flirter avec un collègue ou une collègue.

Les aventures avec les clients (2,5 %) ou les partenaires d'affaires (4 %). sont plutôt rares sauf en voyage d'affaires pendant lesquels 25 % des femmes et des hommes ont avoué avoir eu une aventure.

Surprenant ! 4 % des hommes prétendent avoir déjà eu des relations sexuelles dans le placard du bureau, alors qu'aucune femme ne déclare avoir eu une aventure dans ce lieu.

11 % des femmes, (mais seulement 2 % des hommes) se sont fait prendre en flagrant délit de rapports sexuels au travail.

Après un flagrant délit 99 % des hommes récidivent, les femmes aussi mais dans des proportions moindres.(58%)

C'est le résultat d'une enquête menée par le portail de l'infidélité FirstAffair.fr auprès de 1 000 personnes
363 - Septembre 2011 - France
 
Face aux associations d'handicapés qui ont lancé un appel à la création du métier d'aidant sexuel pour handicapés, les ultra-féministes ne trouvent rien de mieux que d'hurler à la prostitution.

POUR : la sexualité est un droit, clament l'Association des paralysés de France (APF) et l'association CH(s)OSE dans une tribune parue la semaine dernière dans la presse. Elles souhaitent la création du métier d'assistant, homme ou femme, qui aurait pour rôle de répondre à un besoin d'apprentissage et de découverte de l'intimité, mais aussi de prodiguer, dans le respect, une attention sensuelle, érotique et/ou sexuelle. Appel signé par le philosophe Pascal Bruckner, l'ancienne star du X Brigitte Lahaie ou le comédien François Cluzet. Le député Jean-François Chossy (UMP), qui doit remettre fin octobre un rapport sur le handicap dans la société, explique : Dans les établissements, les professionnels sont confrontés à des demandes et ne savent pas quoi faire : il faudrait leur donner des réponses officielles, légales, en tout cas utilisables.

CONTRE : Toujours les mêmes ! En début d'année, la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot a assimilé les aidants sexuels à de la prostitution ". Et alors ? Vous noterez la hauteur de ce genre de raisonnement : "Si c'est du sexe tarifé, c'est de la prostitution, et comme pour elle la prostitution ce n'est pas bien, et bien les "aidants sexuels" ce n'est pas bien ! Ça s'appelle du sophisme et quand j'étais étudiant, ce genre de raisonnement débité dans une dissertation provoquait un zéro immédiat ! C'est dire le niveau… et c'est ministre !

Même levée de boucliers chez les associations ultra-féministes comme une certaine "Handicap, sexualité, dignité", qui craint que "les femmes, une nouvelle fois, soient les premières à payer le prix" d'un statut d'assistant sexuel. ?" Pourquoi "une nouvelle fois ? Et puis, de quoi je me même ? Il y a une demande qui est clairement formulée et à ce que je sache il n'est pas question de forcer qui que ce soit à devenir "assistant sexuel". Si des femmes (ou des hommes) sont prêts à franchir ce pas, au nom de quels principes psychorigides les empêcherait-on ?

De plus, ajoute l'association "ce dispositif ne ferait que renvoyer les personnes lourdement handicapées dans un ghetto et les y oublier en toute conscience ! Whah ! Donc si j'ai bien compris puisque ce dispositif ne permettrait pas d'aider les handicapés "lourds", il ne faudrait pas aider les handicapés moins lourds ? Le plus petit dénominateur commun étant la misère sexuelle absolu, on met tout le monde au même tarif ! En voilà une curieuse morale !

A remarquer que ce métier d'aidant sexuel existe d'ors et déjà dans plusieurs pays notamment aux Pays bas et que ça fonctionne plutôt bien !
362 - Septembre 2011 - Italie
 
Citez trois volcans italiens ? Le Vésuve, l'Etna et le Stromboli ! Bravo ! Mais il y en a un autre, c'est "la Solfatare" situé non loin de Pouzzoles, à l'ouest de Naples.

Il s'agit d'un un volcan plat à sol de cendres et de soufre. (Le nom se traduit littéralement par "terre de souffre). D'un diamètre de 800 mètres et âgé de 40.000 ans, sa dernière éruption remonte à 1198.

Ce volcan considéré comme inactif continue néanmoins à emmètre des fumerolles

Une étude publiée dans la très sérieuse revue scientifique Pnas corrobore une croyance ancestrale de la région de Naples selon laquelle l’environnement influencerait la libido. Fortement présent dans la région, le sulfure d’hydrogène produit par la Solfatara jouerait un rôle de "médiateur de l’érection" en favorisant la vasodilatation.

Il se trouve d'ailleurs que la ville de Pozzuoles se vante de posséder l'un des taux de natalité les plus élevés d'Italie.

Dans la région, les panneaux publicitaires vantant les mérites du cratère fleurissent et –aux dires des commerçants- un tourisme "des impuissants" s'y développe.

Allons-y pour le slogan : "Sexe facile grâce à la Solfatara !"
361 - Septembre 2011 - Lituanie et Russie
 
Ça remonte à fin mai dernier, les responsables d'une radio lituanienne ont fêté "la journée nationale des hommes" A cette occasion il a été organisé une course sur la rivière Neris dans la capitale Vilnius où chaque participant était accompagné d'une poupée gonflable.

Liudas Pestininkas, accompagné de sa poupée "Vaida", a été le premier à franchir la ligne d'arrivée remportant le prix de 2000 litas prix (300 €uros).

"Vaida était une fille très bien, et n'écoute que moi. Elle est cool. Les autres participants n'ont pas de poupées aussi cool que moi", a-t-il déclaré.

La radio organisatrice a fait savoir qu'un sondage en ligne montrait que les hommes ressentaient le besoin d'avoir "une journée à eux" !

Et quelques journalistes et féministes de s'indigner de cette "nouvelle invention macho !"…

Et bien non ce n'est pas une nouvelle invention, si cette course en Lituanie était une première, les russes pour leur part organisent depuis 2003 une course similaire, le Bubble Baba Challenge. Cette année le 6 août les concurrents ont nagé 1 kilomètre dans la rivière Vuaksa (à 80 km de Saint-Pétersbourg) accompagnés d’une poupée gonflable

Il y avait 800 participants dont le français Nicolas Morin et sa poupée : "Carla Bruni-Sarkozy enceinte" ! La course a été remportée par Vladislav Pavlenko, accompagné de la poupée "Vanille Pelotki"

A noter que contrairement à la Lituanie, la course russe n'est pas réservée qu'aux hommes. Quelques participantes équipées d'hommes gonflables furent particulièrement remarquées.